Lecture du Haïku Calligramme: du bas vers le haut
Caresse de l’eau
un souffle dans les cheveux
flottent les pensées
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: du bas vers le haut
Caresse de l’eau
un souffle dans les cheveux
flottent les pensées
Prem’s ! (hé hé hé)
Trop trop beau…
Juste trois mots (mo ?)
Avant d’aller « dodo »
La nuit portant conseil
On y verra plus clair demain !
___
Racines vissées
Se laisser porter au gré
Vert, vers le rêve …
___
La petite algue en quelques jours
Est devenue femme, et l’amour
Ebourriffe sa chevelure
Quand elle s’offre, alanguie, sur
Le sable d’or, à son amant
Le vent.
enfant sauvage,
jeune fille bondissante;
nous avons orné ta fougue
de tons d’icone fatiguée,
pour te garder
en trace renaissante
sur un étrange et trop doux camée,
flotte la trace
des chevelures
des naïades, des gentilles fées,
ou d’Ophélie
Bonjour Ossiane,
touché et ému par ton dernier message, un petit poème juste avant ce temps de retrait pour rester fidèle à ce que j’aime dans la vie…l’espace, le village, l’enfant et …les chemins de traverse…
Les chemins de traverse…
On se noie dans le moelleux, le rugueux des verts
Dans la nonchalence et l’ondulation de la lumière…
Au-delà, c’est l’inconnu, l’envers du décor, la mer
la mer infinie et le ciel peint de larges couleurs
et les plages qui à jamais vous tatouent le coeur…
Dans des embarcations de fortune qui font frémir
des pêcheurs pour survivre et pour fuir la misère
partent au péril de leur vie pourfendre la haute mer…
Leurs enfants dorment devant leurs portes en rêvant
et sous leurs paupières dorment quelques rêves amers…
…
Nous, voyageurs, on ne laisse rien sur notre passage
on plonge d’un bateau puis on s’allonge sur les plages
en évitant les chemins de traverse, mais pourtant…
…
Bonne journée à tous, et bonnes fêtes de fin d’année de tout coeur.
……………………………………………
danse au fil de l’eau
les enlacements des formes
le monde médusé
……………………………………………
andrée wizem
…………………………………………
bon noël et bonne nouvelle année …
c’est beau annemarie,
Doucement tendrement
Elle revit son amour
Et son pinceau du tant
Trace de jolis traits purs
Si fins et bels de vie
Tout de vert si joli
L’espoir dedans ses mots
En tracés si légers
Qui respirent l’amour
En lettres douces
Belles hors housse
Et si belles vertes
Tendres muettes
Les lettres d’amour
Trouvent leur jour
Evasion
Ma raison
Hors prison
Quand, dans tes cheveux,
Ondine
Le peigne se glissait
Dans l’ombre jaillissaient
Quelques poussières d’or
Qui bruissaient dans le soir.
Yaouh, comme c’est beau, Pierre,
j ai bien fait de repasser ici, pour une dernière lecture avant de vivre le matin,
je viendrai me poser, me reposer cet après midi devant vos mots si beaux,
et cette photo repose, Ossiane, le haiku et le calligramme fort tendres aussi et émouvants…
le calligramme..
Une tendre boucle
Si délicate pure
Qui se laisse aimer
douce journée pour chacun, ici c’est blanc de blanc de givre gelant givrant de brouillard…
Je n’ai de toi qu’une impression furtive
Comme un clignement d’oeil
A peine perceptible.
Tes cheveux au vent,
Une démarche aérienne
Tu semblais flotter dans les airs.
Un parfum léger mais tenace
Dont je sens encore les effluves
Nos regards se sont croisés
A la vitesse de l’éclair
Mais le tonnerre résonne encore dans mon cœur
Nos corps se sont frôlés
Je suis entré dans ton champs d’attraction
Provocant de fortes vibrations
Mon corps aimanté.
Tu t’es retournée, tu m’a souris
Et tu as disparue au milieu de la foule.
C’étais hier c’était demain
Un instant incertain
Une prison de l’illusion.
Je t’ai couru après ;
Je t’ai cherché des heures ; des jours ;
Empruntant le même chemin ;
Comme un rendez vous implicite.
Je t’ai attendu aux même heures.
Guettant la moindre chevelure ;
Le moindre corps ;
Respirant tous les parfums.
Tu as jeté l’encre sur mon coeur
Tu t’es amarrée dans mon âme.
Et ton ombre continu sa route
Sur la mer des possibles.
Un jour peut être arriverais je à vous réunir.
bonne journée a chacun
et a toi Osssiane déesse des mers
……….Poissons………
………Embrasant……..
…….Le fil de l’eau……
…Danses de l’amour….
… Embrassant l’infini…
Déchaînant les passions
Transparence des corps
….Ne faisant qu’un…..
……L’un et l’autre……
………Avec l’eau……..
………Ensemble………
……….Sur le fil……….
…………De l’o………..
Au gré des vagues
Chevelure ébouriffée
Volutes de pensée
Belle photo et haïku-calligramme en osmose….une belle journée
Bises, Ossiane
… oh!
des cheveux de sirène ! …
Un oriflamme
Au vent léger se déploie
Frissons de la peau
Effluves d’algues
Sarabandes en ricochets
Ballet de nymphes
Le A de l’amour
Il ondule
Si tendrement
Ses fils du tant
En ondes qui caressent
Ce bel temps
Ossiane, bravo pour ce calligramme tout illuminé, tout ensoleillé.
Notre princesse de la mer
Se fait belle pour les fêtes,
Un ruban dans les cheveux,
L’eau caressant sa chevelure.
Ses longues mèches blondes,
Ondulantes en pleine lumière
Sous les feux des projecteurs,
Nous transporte en pleine féerie
Vers des pensées lumineuses.
Pour Marc, les passantes
Une de mes chansons favorites de Georges Brassens
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu’on connait à peine
Qu’un destin différent entraîne
Et qu’on ne retrouve jamais
A celle qu’on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s’évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n’est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir
_______
Nath, quelle belle petite scène aquatique!
Bambous flottant
Dans l’onde frémissante
Rêve de lotus
Algues en langueur
Elixir de senteurs
Evanescence
…
Et, le lendemain :
Nuit assez courte…
Se plonger
Dans le Grand Vert
De la mer
Bain d’émeraude verdoré,
Bain du matin salin
Pour commencer la journée.
Se laisser flotter
Calmement, doucement,
Et savourer cette langueur
En état d’apesanteur.
Longue chevelure, verte parure
Ondoyant
Dans le courrant,
C’est la toilette secrête
Des Sirènes
Qui nous fascine
Et nous obsède.
Entendez-vous les chants
Des Sirènes
Qui remontent lentement
Du fond de l’Océan ?
Emportés par le Vent,
Ils nous parviennent,
Ils nous atteignent
Sons lancinants
Incessants
Au creux de nos oreilles.
Méfiez-vous du chant des Sirènes
Distribué par ce Vent,
Ce Vent qui souffle et se déchaîne,
Ce Vent de chez nous
Qu’on appelle :
Le Vent d’Autan.
…
Et le vent souffle toujours…
merci monique pour cette chanson
que je ne connaissais pas
et qui m’évoque bien des choses!
Coucou Ossiane et à tout le monde,
EVASION…
J’en rêve…
Au Pays du Soleil Levant…
Au bras d’une jeune femme…
Nous perdre dans l’empire des sens…
A TOUTES ET TOUS,
JOYEUSES FETES DE TOUT MON COEUR 8
GROS BISOUS,
OLIVIER LE DERNIER SAMURAI
la mer gracieuse
se pare pour le bal
de filaments d’émeraudes
la mémoire de l’eau retirée…
Devant tes mots couchés sur le papier, je me délecte de les comprendre dans le tourment de mon imagination
Sublime Ossiane!
Je t’embrasse
Poisson bondissant
Tu virevoltes cent mille volts
Désinvolte, dans l’écume du temps
Tes écailles scintillantes
Attirent les sirènes ondoyantes
En doux effleurements
Petits battements de tes cils
Tu fais vaciller les plus dociles
Poisson bondissant
Le vent taquin de l’avent
Te donne, au soleil levant
Des ailes, pour survoler le temps
>OLIVIER, le dernier samouraî
Coucou, quand j’ai lancé mon poème, je n’avais pas encore lu le tien. Nos « soleils levants » se rejoignent…curieuse coïncidence…..
Bonnes fêtes à toi aussi ainsi qu’à toutes et tous les fidèles du blog!
>Christine :
La nuit a porté conseil ; tu n’as jamais écrit un aussi long poème 😉 Ta plume se délie de plus en plus en beauté et sensations! Envie d’évasion ondoyante sans doute 😉 Merci pour ton beau texte, je t’embrasse.
>Bourrache :
Oui laisser flotter ses pensées, ça fait du bien tu sais 😉 Bises.
>Anne-Marie :
Et la belle histoire d’amour continue de note en note 😉 Bravo pour ta belle suite !
>brigetoun :
Très beaux poèmes, Brigitte. Beaucoup d’imagination et d’images dans ta tête 😉 J’aime beaucoup cet enfant sauvage bondissante. Bises du vendredi.
>Sven :
Bon voyage là où tu vas, Sven. Et toujours cette discordance entre nos rêves de beauté et d’évasion avec la triste réalité d’un monde où tout n’est qu’injustice. Merci pour ton poème sensible qui en dit long. Vive les chemins de traverse sur lesquels rien n’est tracé. Je t’embrasse.
>Andrée :
Pointe d’humour très marine dans ton troisième vers 😉 Merci pour tes bons vœux que je te retourne sincèrement. Bonnes fêtes à toi et aux tiens.
>Annick :
Tu es gâtée en ce moment avec mes images ; l’Amour avec un grand A emplit ton cœur en générosité et beauté 😉 C’est bien, tu as remarqué la boucle… ou autre chose d’ailleurs 😉 Bises vers toi.
>Pierre :
Deux commentaires et deux noms différents, tu n’es pas encore habitué 😉 Très beau poème que le premier avec ce peigne à lisser les cheveux. Bises.
>Marc :
Magnifique premier poème d’amour autour de cette apparition ondoyante et fugitive! C’est émouvant et bien écrit. Beauté festive de ton deuxième texte. Merci pour ces belles illustrations de mes images.
>Nath :
Un bel envol calligraphique de mots pour toi ! C’est joliment exprimé et fait. J’y vois comme une flamme. J’aime beaucoup ton évocation de la transparence Merci pour cette danse aquatique sensuelle. Bises.
>Claudie :
Oui, tu as vu mon poisson 😉 Je te sens plus à l’aise sur cette note 😉 Elle te va comme un gant 😉 Images ondoyantes, frémissantes et lascives pour tes premiers poèmes (j’aime tout particulièrement celui avec ton rêve de lotus) tandis que le dernier est tout en énergie, bondissement. C’est beau ! Bonnes fêtes, Claudie, je t’embrasse bien fort.
>Sylvie :
Eh oui Sylvie, cette espèce d’algues mouvantes est particulièrement fascinante à observer. Bises vers toi.
>Monique :
Beau poème chatoyant et lumineux empreint de magie.
J’aime aussi beaucoup cette chanson des passantes tant sur le plan des parles que de la mélodie. Que Marc aille l’écouter sur Dailymotion s’il ne la connaît pas. Merci pour ton enthousiasme chaleureux qui me touche, je t’embrasse.
>Olivier :
Coucou Olivier, tu termines fort l’année avec ce vœu charnel 😉 Je te le souhaite de tout cœur, grand samouraî 😉 Bonnes fêtes avec tes proches, je t’embrasse affectueusement.
>Bruno :
Mes mots sont très paisibles Bruno 😉 Juste une envie d’évasion très simple en cette fin d’année un peu chaotique. Bises vers toi.
qu est ce qu elle est jolie cette photo..
bruissements de cils
murmures tendres
ondes délicates
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Nouveaux Commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/12/19/algue/#comments
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.
…
Chants de Sirènes ?
Chants de baleines ?
Les sons se mêlent
Et s’entremêlent…
…
http://www.linternaute.com/video/emotions/3847/le-chant-des-baleines/
…
La vie verte s’enrubanne
Fille de l’eau
Se peigne
mal
Et s’émerveille
Des mares blondes et des clairières
Et douce heureuse
végétale
D’ombres solaires
Et séfarades
Où vont les vents et les visages?
Au gré des sables et des rivages?
Evasion
J’en rêve
J’en bave
Depuis si longtemps
Evasion
Tu me l’as promise
Tu me l’as offerte
Avec tant de fougue
Et moi
J’ai fuis
J’ai refusé
J’ai déguerpi
Et toi
Tu craches ton venin
Et moi
Je t’offre mon âme
Vends la au diable
Ou possède la
Mais accepte
Au moins
Ce présent
Cheveux au vent
Peau en éruption
Cœur en déroute
Juste un smile
Accepte le
Ce smile
Il est sincère…
Barre toi
Et laisse moi
Couler à présent…
Couler
Au gré des flots…
parfums des mers…la fleur…..des vagues océanes…BRETAGNE…
lente passion des saisons
vague éprise de frissons
la crainte et le vent donnent aux caresses
toutes les formes aux pierres de ton jardin
elles invitent les rêves à venir
j’entrouvre mes yeux
et dans les lueurs des fleurs
j’y découvre l’alliance de l’arc-en-ciel
dans la lente passion des saisons…
(il faut découvrir à la basse saison, les îles de GROIX, et de BATZ quand le vent glisse dans les embruns des parfums de songes,)…
Cheveux de muse
Accrochés à la roche
Rêve de départ
Dans ce fouillis inextricable
je me suis emmélé
ces lianes vives
m’ont capturé
j’aspirais
à de plus grands espaces
mais sur ce fond doré
les jeux d’ombres mouvantes
m’ont captivé
« […]
Reviens fille verte des fjords
Reviens gorge bleue des suicides
Que je traîne un peu sur tes bords
Cette manie de mort liquide
[…]
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
[…] »
Léo Ferré /La mémoire et la mer
Dans les yeux bleus de la nuit
Une danse infinie
Emporte la suave lassitude
Des femmes de pierres…..
le sol
Nu
réverbération de la pierre
attente verticale
passage
vibrations des gloires
sans indifférences
le jour intact
s’incline vers la mer
et le sable s’efface
dans l’océan
soluble et inégal
C’est si profond qu’il faut tout donner…Ne pas couper LEO…
La marée, je l’ai dans le cœur
Qui me remonte comme un signe
Je meurs de ma petite sœur, de mon enfance et de mon cygne
Un bateau, ça dépend comment
On l’arrime au port de justesse
Il pleure de mon firmament
Des années lumières et j’en laisse
Je suis le fantôme jersey
Celui qui vient les soirs de frime
Te lancer la brume en baiser
Et te ramasser dans ses rimes
Comme le trémail de juillet
Où luisait le loup solitaire
Celui que je voyais briller
Aux doigts de sable de la terre
Rappelle-toi ce chien de mer
Que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert
Des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là
Avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps là
Le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas
Et des sprints gagnés sur l’écume
Cette bave des chevaux ras
Au raz des rocs qui se consument
Ö l’ange des plaisirs perdus
Ö rumeurs d’une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu’un chagrin de ma solitude
Et le diable des soirs conquis
Avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis
Dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords
Reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors
Pour le retour des camarades
Ö parfum rare des salants
Dans le poivre feu des gerçures
Quand j’allais, géométrisant,
Mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul
Poissé dans des draps d’aube fine
Je voyais un vitrail de plus,
Et toi fille verte, mon spleen
Les coquillages figurant
Sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tans
Qu’on dirait l’Espagne livide
Dieux de granits, ayez pitié
De leur vocation de parure
Quand le couteau vient s’immiscer
Dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu’on pressent
Quand on pressent l’entrevoyure
Entre les persiennes du sang
Et que les globules figurent
Une mathématique bleue,
Sur cette mer jamais étale
D’où me remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
Cette rumeur qui vient de là
Sous l’arc copain où je m’aveugle
Ces mains qui me font du fla-fla
Ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps
Comme un mendiant sous l’anathème
Comme l’ombre qui perd son temps
À dessiner mon théorème
Et sous mon maquillage roux
S’en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout
Dans la rue, aux musiques mortes
C’est fini, la mer, c’est fini
Sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d’infini…
Quand la mer bergère m’appelle
Et doucement je pleure de bonheur d’écouter cette voix qui traîne sa poésie
[…] et ses boucles rebelles se relèvent indomptées,
noyant les rubans dans un flot d’ondes enchevêtrées ; […]
IMROU’L-QAYS, mort vers 540
« aspe » qui que tu sois d’où que tu sois… cette écriture est belle et je t’en remercie.
Oui Aspe OK pour Ferré il ne faut pas le couper, mais ce texte est très long 55 strophes de 8 vers…. et je l’aime énormément
Cadeau pour toi
http://www.dailymotion.com/relevance/search/la+m%C3%A9moire+et+la+mer/video/xrurx_leo-ferre-la-memoire-et-la-mer_music
http://www.deljehier.levillage.org/textes/Ferre/les_chants_de_la_fureur.htm
Monique,merci
Maria-D,merci pour LEO,
il est en moi, souvenirs d’avoir pu l’approcher (deux rares fois seulement) lorsqu’ adolescent je le découvrais…Et que j’ai compris combien il comptait déjà pour moi…
Pourchassant des tramways gris dans les ruelles d’une ville en bord de mer…
Vin délivrant l’ivresse des chaînes aux mensonges des mémoires.
Soleil âpre aux souffrances
L’énigme est insensée
Rouge-gorge perché sur un fil d’Ariane
Les lumières trompent les attitudes équivoques et se déchirent dans la conscience des passants
Aménager des quais pour des cyclistes ignorants, briser les chaînes des mémoires
En plaçant haut la couleur de vos peaux …
Merci Maria-D, j’ai profité du cadeau fait à ASPE, et écouté également les poètes, quel grand bonhomme Léo Ferré. Bonne nuit
ASPE.
Il y a très peu de gens comme lui en effet qui marque notre existence. Je l’ai vu qu’une seule fois hélas, cela ne s’oublie pas.
Comme tu as bien fait Monique !!
—
Et je m’en vais toujours ainsi
Errant sans but dans l’ombre verte
Heurtant les mers et les ciels de pluie
Avant d’entrevoir l’issue offerte
Tu as raison Monique cela ne s’oublie pas … jamais… je garde en moi cette vive émotion que j’eu à chaque fois que je le vis…
Difficile de redémarrer après du Ferré…
A vous, magnifiques brodeurs et dentellières des mots, je souhaite de joyeuses fêtes de fin d’année avec une pensée particulière pour ceux qui feront face à leur solitude.
Soyez prudents lorsque vous déposerez vos cadeaux sous le sapin. Par chez moi, il existe certaines croyances :
on n’offre pas de mouchoirs, cela fait pleurer l’amitié; pas de couteaux, de ciseaux, cela coupe l’amitié; pas de cactus, cela pique l’amitié.
Mais il existe un moyen de contrer le sortilège … demandez en contrepartie une piécette (ne fut-ce que 10 centimes…). C’est comme si on vous « achetait » le cadeau que vous offrez.
Je vous embrasse toutes et tous très fort.
Bonjour Poisson !
Mignon Poisson
Caméléon
Entre les
Algues
Se fond
Se fon
Se fo
Se f
Se
S
.
Bourrache l’écrit si bien, alors,
je dirai même plus,
Je vous souhaite de très joyeuses fêtes aussi !
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !
Christineeeee : je fais partie du club des Verseau.
Mais un poisson
Dans un verre seau
Avec de l’imagination
Cela me paraît bien beau
Bon, j’arrête, là. Bonne journée.
Petit clin d’oeil du jour
__
Le poème peut être une bouteille jetée à la mer,
abandonnée à l’espoir- certes souvent fragile-
qu’elle pourra un jour être recueillie sur quelque plage,
sur la plage du coeur peut-être.
Les poêmes, en ce sens également, sont en chemin:
Ils font route vers quelque chose.
__
Paul Celan
Trop mignon ce que tu as fais Christine, un amour de caméléon.
Bonnes fêtes.
Me détendre un instant sur cette plage déserte mais enrubannée, aux couleurs apaisantes afin d’y rencontrer quelques déesses aquatiques.
____
Belle séductrice
A la chevelure flottante
Qui de vous
Dame des Ondines
Ou Mélusine
Danse au fil de l’eau.
____
Merci Monique, c’est gentil !
Bon W.end !
Pas facile de se mettre d’accord…de trouver le bon moment…de franchir le pas…mais c’est décidé..Mes pensées…mes mains…mes émotions..mon regard…mes rêves…on s’évade…tous ensemble…Oui…partir mais ou…? Souvenirs d’hier….caresses de l’instant…lumière du présent…vertige de l’avenir…? On fait partie du même corps…mais on n’est pas d’accord…Désir d’évasion…mais pour quelle destination…? Peut on lier l’enfance à demain…vieillir sans mourir…se poser sur ton sein…se perdre dans un regard…rêver en marchant…? On est la..tous les 5…dans le coeur de l’hiver…on entend ses battements…on compte les secondes…On va s’envoler…on s’envole…Ciel de pluie…parapluie de glace…lumière dans la ville…nacelles de lumière…foule en fusion…On les quitte…Mes pensées ..mes mains…mes émotions..mon regard..mes rêves…A chacun..à chacune..votre voyage…Plus tard..vous raconterez …J’ai retrouvé la douceur d’un être cher…j’étais dessinateur…écrivain…j’ai lu sur ses lèvres…j’ai caressé le monde…j’ai perdu l’équilibre…j’ai découvert mes larmes…je me suis noyé au fond de toi…j’ai connu le vertige…j’ai aimé te découvrir…baiser après baiser..Et le temps qui glisse…comme une étoffe de soie….
Et je passe ma main dans la douceur de tes cheveux, et je te frissonne , et tes yeux se ferment et s’abandonnent aux ondes si belles,et déjà tes mains rejoignent les miennes…..
Je venais poser quelques mots,
et avant de les envoyer, je lis les précédents,
comme c’est…et plus encore…PierreB,et je redis que j aime intensemment te lire.
Belle soirée à chacun.
Je m’étais égarée avec les paroles de Pierre B. Evasion si douce à travers le temps. Ces moments où l’on se rappelle sont peut-être les plus beaux, idéalisés, sublimés sans doute mais qu’importe ils font naître ou renaître de grandes sensations.Et Perre B dans sa façon si belle de s’exprimer nous permet cette Evasion, joli mot en soi d’ailleurs qu’Ossiane nous a proposé dans cette note.
Bonsoir Pierre, bonsoir Annick je te laisse à tes douces rêveries.
bonsoir Monique,
j aime bp cette page si douce avec des si beau mots mots posés profonds et ceux de L. Ferré, difficile de me concentrer max, après un raz de marée de vie encore,
mais je rêve encore unpeu,
c’est comme si la vie m empeêche toujours de me vivre, * quelquepart…
Heureusement Annick que la vie nous laisse toujours une part de rêve, même toute petite qu’importe si elle permet que le rêve soit intense.
Je t’embrasse, bonne nuit et la forme pour demain.
Je t’embrasse Monique, merci de ta gentillesse,
mes rêves sont plus au fond du puits qu en plein ciel, ce soir…
Allez, je vais me coucher, je suis lasse..
BISES à chacun, cela ira mieux demain peut être.
Qui aurait pu se douter
Qu’en faisant ton chignon sévère tous les matins,
Qu’en figeant tes lèvres sans sourire devant le miroir
Pour affronter ton quotidien,
Qui aurait pu se douter
Que tu n’avais qu’un seul rêve ?
Celui qu’il vienne vers toi
Lui, lui de ton coeur,
Et que de ses désirs
Il te caresse les cheveux,
ton visage abandonné sur son torse,
qu’il y mette du désordre.
Ta chevelure ébouriffée dans les paumes de ses mains
Comme des algues annonçant la mer
C’était ton seul sourire,
C’était ta seule évasion
Ce moment où ta vie
Caressait le bonheur.
Bonsoir à tous, beaucoup de retard dans mes commentaires… je passe en coup de vent…
>Annick :
Pensées vers toi ce soir ; j’espère que ce petit spleen ne sera qu’un mauvais souvenir demain. Merci pour ton beau poème.
>Christine :
Magnifiques ces chants ; c’est une bonne idée d’y avoir pensé !
Adorable petit poème fondant… tu as bien fait de rajouter des « e ». Grande forme pour cette fin d’année 😉 Merci beaucoup.
>Bernard :
Merci pour la belle fluidité de ton poème. C’est beau ! Je t’embrasse.
>Nigra :
Et toujours ces duos pleins de force et d’émotion que tu affectionnes. Des mots simples, parfois bruts, un mélange d’anglais, des belles images de générosité ou de retrait. Tu as un style bien à toi. Merci pour le partage.
>aspe :
Bonsoir Aspe, je vois que tu es revenu en force cette fois et en beauté 😉 Merci pour toutes ces belles inspirations partagées.
>Maria-D :
Merci pour ton bel haïku et ces échanges autour de Léo Ferré. Bonne nuit.
>Emmanuel :
Merci pour ce partage ; je ne connaissais pas 😉 Bon week-end !
>Monique :
Joli poème ondoyant, Monique ! Bises de nuit.
>Bourrache :
Bon Noël Bourrache et merci pour tes vœux. Je n’oublie pas non plus. Pas facile à passer pour certains cette période malheureusement malgré tout ce qu’on essaie de nous faire croire. Chaleureuses pensées.
>Mathilde :
Et voici toute fraîche notre petite friandise du jour si délicatement déposée 😉 Très bel extrait qui interpelle Tu sembles beaucoup aimer ce poète. Belle nuit à toi.
>Pierre b :
Et voici l’autre friandise du jour à savourer en prenant son temps 😉 Tes proches ne doivent pas s’ennuyer avec toi si tu leur fais part de toutes ces tendres réfexions fort justes et bien ressenties. C’est doux comme la soie. Grand merci à toi, je t’embrasse.
>Catherine :
Tu es très attachée à ce thème des cheveux 😉 Voilà une belle façon d’aboutir à ces cheveux libres et emmêlés de l’amour à partir d’une coiffure rigide. Beaucoup de douceur dans tes deux dernières strophes. J’aime beaucoup. Bises de nuit et merci.
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pensées enrubannées
souffle d’amour chocolaté
émergent des eaux ensoleillées.
pour échouer jusqu’à vous
souhaiter le merveilleux
et toujours recommencer.
l’amour en tranche d’orangette ….
à déguster sans modération…..
tendresse au salon,
paillottes à partager.
oh! pardon, je n’ai pas de paillotte… seulement quelques papillottes!!!!
————-
La mer doucement
Peigne vos chevelures
O belles ondines
—————
Entre les doigts des eaux
Les fins cheveux du temps
Doucement se balancent
Rien n’a plus d’importance
Et rien n’est aussi beau
Que se lent mouvement
Au quel le cœur accorde
Ses propres battements
Comme un chant monocorde
Berçant mélancoliquement
Les rêves des jours passés
Le souvenir des trépassés
Que la mer garde à jamais
Dans ses profonds palais
Mélopée triste des sirènes
Que la vague au loin entraîne
c’est beau Caherine et amichel..
bel jour pour chacun!
je m’évade de ce pays
comme un prisonnier.
loin de mes racines
vers une longue errance.
emportant avec moi ma valise de souvenirs
et quelques photo de mes parents.
ce pays que j’aime.
ce pays au embrun d’enfances
ou soufflait le vent du bonheur.
avant ..bien avant tout ceci…
mon enracinement est ici
pourtant je suis obligé
de m’arracher a moi même.
de mutilé mon passé…
fuir comme un bagnard
vers une marche forcée
vers la liberté ..
liberté…
liberté de pensée liberté de circuler..
vers ses libertés fondamentales..
mais c’est vers ce pays que j’aimerais retourner.
évasion prison ou mon corps et mon esprit
se séparent.. pour un jour, un an ou une vie…
je part et je m »enchainer à cette liberté..
je vous souhaite malgré cet écrit grave
de bonne fêtes à tous
je suis comme sven problème et c’étais des douceurs pour vous tous
Ossiane
je te remercie
car ce fut un vrai bonheur d’avoir croisé le chemin de ton blog
et tous ces humains oui humain car il s’agit d’humanité sur ton blog.
merci à tous
que je ne connais qu’au travers de noms de mots d’émotion
d’humour, au travers de la beauté . et aussi parfois de la douleur.
A très bientôt
>amichel: superbe et touchant, à bout touchant, quel beau poéte tu fait
somptueux et grave, merci c’est un texte total
en effet ce texte de amichel est de toute beauté
mélancolique et doux
__
Nous n’avons rien retenu
des leçons de l’ornière et des taches
Du rythme et du calcul
L’oreiller des ressemblances
A beau se creuser sous notre tête
Nous n’avons rien perdu
Il n’y a pas de quoi nous tenir quittes
C’est exprès que nous ramenions nos cheveux
Sur notre front
Nous n’avons rien été
Nous portions les sacs de charbon du malheur
Devant la lanterne magique
Nous ne nous sommes jamais éveillés
___
« Attention travaux » Tryptique Breton/Eluard/ Char
Serments de verre
Vision d’un autre monde
Tendre vers l’ailleurs
Coccinelle..
Pour m’évader,
Je voudrais être,
une coccinelle.
Je passerai entre tout les barreaux..
Je me poserai sur sa peau.
Pour ne pas la chatouiller,
je choisirai,
son chemisier.
Elle ne me verra pas,
je ferai ce qu’il faut pour ça.
Et puis ,
Doucement,
je voletterai,
jusque son épaule,
Je la regarderai dormir,
Ou,
Je la regarderai rêver.
Moi, je n’aurai plus besoin de rêver,
J’aurai gouté,
le sel,
De sa peau.
Je resterai caché.
Je l’écouterai pleurer,
Je l’entendrai s’arrêter,
Je resterai caché.
Jusqu’a ,
ce qu’elle sourie..
Peut-être,
Elle verra, me verra,
Elle sourira vraiment,
Normal
Elle sait pas que c’est moi…
Et elle se dira:
» Que c’est beau la vie..!
Même une simple coccinelle..!
Que c’est beau la vie !.. »
Alors , je prendrai ,
mon envol.
Mmmmmhhh, comme c’est tendre fauki, j adore…
___
A vous toutes et tous, parce que je vous aime … beaucoup et que je crois bien que chacun(e) y entendra un peu de ses propres échos …
http://fr.youtube.com/watch?v=1vX7-7DVSsg
… moi, j’y devine vos pas …
___
___
Merci Bourrache
Amichel, quelle belle mélodie ce poème à lire et à relire, merveilleux .
Fauki, très romantique, cette petite coccinelle.
Annick, comment vas-tu mieux 😉 ?
Bien peu de temps consacré à la poésie aujourd’hui, je me suis occupée des plaisirs du palais, c’est un tout autre registre, j’ai bien croisé dans ma cuisine les cheveux d’anges mais j’étais bien loin des nymphes et des sirènes. Bien peu de moments d’évasion ce jour, bien que, en décorant le sapin j’ai songé au calligramme tout enlluminé d’Ossiane.
Bonne soirée à tous, merci à Bourrache pour tant d’amour partagé et pour Marc à bientôt.
Bonsoir à tous
Un problème d’envoi de commentaire , à tout à l’heure peut-être
Et voilà trop pressée, Ossiane je vais être obligée de te faire effacer le commentaire qui risque de venir vers 21h35 , tu m’en vois délolée, excuse-moi.
Je t’embrasse
Bonsoir
>Monique, je suis d’accord avec toi, un joli morceau de nostalgie que nous offre Amichel, un poème très bondissant avec cette sauterelle de Fauki…
.et un témoignage très bouleversant de Marc..une jolie attention de Bourrache!
Je reviendrai vous voir tout à l’heure…
Bourrache … merci … vers toi une petite lumière
Pour Bourrache… et les autres
http://www.lesjetaime.com/
claudie je tiens a préciser que mon texte est pure fiction
bonne soirée
… bon Noël Ossiane !
___
un mur
ne pas l’escalader
ne pas le contourner
ne pas le détruire
devant lui
se planter
y lire
les « je t’aime »
à l’infini
des langages
du monde
espérer
follement
maintenant
peut-être
demain
pas plus
longtemps
« thème » :
paix
partout
___
Maria-D, je ne connaissais pas ce mur … t’es une petite perle …
Marc : ouf ! … tu me rassures …
Clin d’oeil.
Plongeon dans le vert
Tentacules de poulpes
Le vent en poupe
Exquis alizés
Sirènes nonchalentes
Silence de la mer
Vois le ballet
Des sirènes qui dansent
Susurre la mer
Bonne soirée…
>MARC, tu as beacoup d’imagination. Mais, peut-être as-tu été inspiré par une histoire vécue de quelqu’un de très proche..?
>OSSIANE et tous les amoureux(euses’ du blog. Joyeuses fêtes de noël!
Et je vous lis, ravie,
merci Bourrache,
c’est un si joli sens de vie, ‘je t’aime’
c’est beau ce mur, Maria…
Ah si seulement, le monde..
Monique, c’est mieux
et puis ma fille me demande si…un ami du Congo qui a fait ses études en france, peut être là à Noël, il repart cette fin d année…déchiré, arraché, car il aime le congo car il aime la france…
Alors ma story est very small..d angoisses bêtes..mais bon, parfois on peut se sent terriblement seul, même si on sait que d autres sont là, et nous aiment….
C’est mieux ce jour..
Je vous serre de merci de vos présences si fortes riches et chaudes…
On s’allum’not’tit’bougie, Bourrache?: clin d oeil!
___
Claudie : ne te tracasse pas trop, heureusement que les poètes font preuve d’imagination … cela fait parfois déborder la nôtre !
(note que je commençais aussi à me tracasser pour Marc …)
Allez, biz à tous.
___
___
Annick : m’en veux pas … ai allumé mes bougies vers 18 H 00 … vais bientôt souffler dessus … pas parce que c’est mon anniversaire … mais parce que je vais aller faire dodo …
Sourire et clin d’oeil.
___
tes lèvres…
… Et dans le silence bleu du matin, tes lèvres en attentes sur mon rêve…
Caresses du bout des doigts l’objet de ta tentation, désir absolu de tes sens,
Parfum de coriandre à la sève de ton ventre…
http://www.lesjetaime.com/
même au bout du bout du haut du coin tout là bas sur le mur :
…, C’est superbe à dire; à rêver, à espérer, (ça vous met le coeur en étincelles), à vouloir partager , les : »je t’aime »; et si difficile à vivre…
Bon noël et bonnes fêtes à tous…
ASPE
>Fanou :
Coucou fanou, mmmm…. 😉 Je ne sais d’où tu écris mais avec paillottes ou papillottes, ton souffle chocolaté et orangé est arrivé jusqu’au salon. On savoure sans modération. Bises vers toi, bonnes fêtes.
>amichel :
Je me joins bien sûr au concert de louanges autour de ce doux balancement accompagné du beau chant triste des sirènes. Merci beaucoup, c’est très beau. Je t’embrasse depuis les abysses 😉
>Marc :
Bonsoir Marc, désolée pour ces problèmes de commentaires, je ne sais pas ce qui se passe.
Tu as pris la fuite vers l’autre évasion que je vous avais offerte 😉 Il y a en effet un double sens que tu as fort bien utilisé dans ce poème. Les racines de l’enfance s’opposent aux arrachements de la vie adulte. On a sans doute un peu besoin des deux.
Grand bonheur également pour moi de t’avoir rencontré et de te voir t’épanouir en poésie au fil des mois. Toute la palette des sentiments s’exprime sur le blog, je suis d’accord, c’est un signe d’humanité à protéger chèrement. Equilibre si fragile… Bises du dimanche.
>Mathilde :
Beau tryptiuqe ! Merci pour cette nouvelle découverte poétique qui se passe au niveau de la tête, des cheveux, des émois, de la vie. Bonne nuit à toi.
>Maria :
J’aime ton idée de tension vers l’ailleurs, c’est ce que je ressens vis-à-vis de la photo avec ce mouvement aspiré en oblique. Découverte également pour moi du mur des je t’aime 😉
>Sylvie :
Bon Noël à toi aussi et à ta petite famille 😉 Chaleureuses pensées vers toi.
>Bourrache :
Pensées généreuses de ta part en cette fin d’année. Bises.
>Claudie :
Trois beaux haïkus d’un coup ! J’aime tout particulièrement le premier et le dernier. Bien cette idée de tentacules 😉 Joyeux Noël à toi et tes proches. Je t’embrasse bien fort.
>Annick :
Bises affectueuses vers toi !
>Aspe :
Belle suite sensuelle au mur des je t’aime ! Un grand merci à toi !
>Monique :
J’ai retrouvé ton commentaire dans mes spams. Je lui ai rendu la liberté comme à ces cheveux dans le vent 😉 Bises.
>Fauki :
Ton poème est plein de fantaisie et de fraîcheur. Un joli rêve de printemps en plein hiver avec cette discrète coccinelle et ces vêtements légers;-) Beau final avec cet envol pour trouver la liberté à travers les barreaux! Mes meilleures pensées vers toi.
« Eau qui se presse, qui court
Eau qui se presse, qui court -, eau oublieuse
que la distraite terre boit,
hésite un petit instant dans ma main creuse,
souviens-toi !
Clair et rapide amour, indifférence,
presque absence qui court,
entre ton trop d’arrivée et ton trop de partance
tremble un peu de séjour. »
Rainer Maria Rilke / Vergers
>Maria:
Nouvelle découverte ce poème de Rainer Maria Rilke. On y sent le mouvement, la vivacité de l’eau qui file, hésite et repart de plus belle. Merci, je t’embrasse.
je vais doucement poser le petit chapeau à ma bougie, la border tendre, remonter sa couette pour qu’elle ne prenne pas froid, la regarder s’endormir sur son petit oreiller et faire comme elle… Bises Bourrache.
S’en aller dormir avec un poème de Rilke dans la tête, tu sais Maria, j’adore ça.
Bonsoir aux « couche-tard » et Bonjour aux « lève-tôt »
Belle nuit à toi chère Monique avec Rilke elle sera douce
cette note et le poeme de amichel me fais penser a cette merveilleuse chanson
http://www.dailymotion.com/relevance/search/barbara/video/xlqm8_barbara-mon-enfances_music
Les fils de laine verte
Au fond d’un tiroir
Cachés dans une boîte
Quelques fils de laine
Verte comme tes yeux.
Il y a longtemps
J’ai tissu, en tricot,
Un sweater pour toi.
Le sweater est fini
Et ton amour aussi.
J’ai gardé les fils de laine
Verte comme tes yeux.
Le tiroir je vais ranger
Et les fils de laine
Je les vais jetter
À la mer …
Verte comme tes yeux.
La lyre
Autour de l’instrument qui supporte la voix
Pas de copeaux de bois nulle matière nul éclat
pas d’empreintes de doigts comme celles qu’on voit
Sur la pâte argileuse ou la glaise malléable
Nul bruit de marteau dû au tailleur de pierre
pas de trace de flamme et nulle cri de scie
Pas d’odeurs méphitiques sortant d’une fournaise
Pas de métal hurlant jaillissant de la braise
Nul ciseau tranchant n’entame le marbre dur
Nulle pointe de diamant ne vient rayer le verre
Aucune plume acérée ne vient tracer des lettres
Sur la feuille de papier que la blancheur défend
La musique invisible se déplace dans les airs
Comme les flèches d’argent que décoche l’amour
Alain