Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, haut
Soleil pleureur
une traînée de poudre
sur le ruban noir
◊ L’Aventure m’a tendu les bras… j’ai pris une route de traverse… j’éprouve le besoin d’explorer d’autres univers à thèmes… le voyage corse s’étire en continu dans le temps… il fait une pause pour reprendre plus tard en pointillés…
◊ A la vitesse d’une cométe, cette lumière dorée a saupoudré tous vos écrits de superbes étincelles poétiques. Nigra et Bernard se sont faits pélerins de l’amour et de l’esprit de façon très originale. Merci à vous tous.
Il fait si noir autour
Je ne vois rien
Rien d’autre
Que cette Route vers toi
Il fait si sombre ici
Je ne devine
Que l’Or de cette rencontre
Ca brille tellement là-bas
Scintillements et périls
Quête de plénitude
Vaincre le courant
Du métal en fusion
Tentations et désirs
Je n’ai pas appris à nager
Contre ces forces là…
Si je plonge
Je fonds
Si je reste
Je coule
Lumière,
Reste
Tu m’es vitale
Fusion chaude
Dans la fraîcheur
De la nuit naissante
Fusion froide
Dans la douceur
Du jour nouveau
quelle coincidence pas sans incidence
je lisai un article consacré à Kerouac
et me revenai par bribes le récit mythique
ou mythifié d’une génération ou la beat
n’était pas encore le beat
pourtant déjà une pulsation singulière
dans un univers décalé, déformé.
>Ossiane c’est franchement superbe comme effet visuel
bonne nuit la semaine s’annonce chargée
La route est un endroit où l’on peut souvent prendre de bonnes photos, lorsque le soleil se couche et face à la mer pour ceux qui voudraient des idées. La route à aussi beaucoup de significations et il est difficile de la connaître.
C’est mon coeur
qui pleure
pas le soleil pleureur
Toi,
de mon âme voleur,
une route d’or
m’as promis, menteur.
Une traînée de douleur
tu as laissé
sur mon coeur.
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Ossiane,
Cibeles, ma fille, t’envoye un message :
« Ossiane, cette photo est magnifique!
Très, très belle.Je l’aime beaucoup! »
Magnifique photo, Ossiane
Eblouissement d’argent
Lune en ligne de mire
L’or sur ton chemin.
Bonne reprise de semaine à tous.
pour tous les ami(e)s visiteurs qui vont se mettre en route ,ce poème de Rimbaud :
ma bohème
Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal;
Oh! là là! que d’amours splendides j’ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
*******************
Prendre la route
Et le soleil dans sa besace
Suivre ses rêves à la trace
Laisser le doute
Se couvrir
D’un grand paletot de ciel
Aux ruches étoilées voler le miel
S’ouvrir
Aux quatre vents du monde
Suivre des nuages la ronde
Et des oiseaux
Le vol qui conduit à la mer
Se perdre s’enivrer de plein air
Jouer à saute-ruisseau
Prendre la route
Par le chemin
Comme une amie
Par la main
Faire son salut
Au hasard des talus
Chercher une rose à aimer
N’arriver jamais
Aux douces fleurs
Donner la rosée de ses pleurs
Confier ses peurs
C’est une photo en OR .
……………………………
l’or de ton silage
la poésie à mes pieds
comme ivre de soleil
……………………………
andrée wizem
yeux perdus dans la nuit,
yeux brulés d’être éblouis,
pieds qui hésitent et se rassurent,
en foulant le mirage.
La route s’est faite rivière,
souple, brillante
et écailleuse
comme un serpent familier
se glissant dans un trou d’ombre
> amichel
Mon paletot « aussi » devenait idéal;
soleil des routes
mémoire de mes doutes
nos infrarouges
Ce matin..ni métro ni RER…juste une vraie galère …sur une mer de bouchons…
Bonjour Ossiane,
Magnifique photo, calligramme et haïku… j’aime beaucoup
Je t’embrasse
—-
Route de lumière
Le soleil pleure son jour
Entre chien et loup
—
Merci amichel pour Rimbaud
Courage à pierreb
Belle journée à vous tous
Le soleil cette nuit
Est tombé en poussière
Sur la route du temps
Qui se perd dans les rêves
Et les haies endormies
Petits mots tendres
Sur la route enchantée
Filent en amour
C’est fort beau A. Rimbaud et amichel…
Très belle photo, bien joli calligramme, et un haiku si fort à le lire…
La route suinte ses larmes
Le soleil se fait tendre
Le noir est parfois lourd
Et sa lumière faible
Mais juste parée d’or
D’espoirs et de courage
La route abandonne ses douleurs
La route s’ouvre son ciel
Le soleil se fait complice
Le noir se vaporise
Et reste cette lumière
Mais juste belle Humaine
D’amour et de belle paix
La route se laisse prendre
Dedans ce grand mystère
Qu’est la route d’une vie
Qui trace son destin
Sur sa route en traces
j aime beaucoup, « le soleil cette nuit est tombé en poussières sur la route du temps….. « , c’est extrêmement frissonnant, MariaD.
mes pensées vers ceux qui prennent TGV et RER, ici l aller retour s’est fait, juste que le tgv direct annulé, et l aller retour avec arrêt à Paris.
Sillonnant sur la route du temps
Poudrée de nos traces d’enfants
Rêves sous un soleil noir.
Soleil au zénith
Sur ma langue de bitume
Effet caramel
Mains dans les poches, siffler
« On the road again »… again
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
Wow , Superbe photographie , mots et calligramme Ossiane . Un clair obscur comme je les aimes
Je t’embrasse
Je repasserai tout à l’heure
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La nuit noire s’éveille
Pour mordre le soleil
Paré d’or tout de miel
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…..°°°°°°°°°°°!°!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!D’où viens-tu…
Tiens … j’ai senti une goutte de soleil.
Une belle journeé s’annonce.
Si seulement ….:-(
Photo et calligramme splendides Ossiane.
Merci beaucoup.
Je t’envoies des bisous de mon pays pluvieux.
Judith
En moire bleutée
un ruisseau de lumière
irrigue mes nuits
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….°°°°°°°°°°°!°!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!D’où viens-tu…
Où vas-tu,
______________Pèlerin de l’esprit.
________________________De l’orbe silencieux,
S’écoulent les chemins. Infinitude d’Or,
_______________________________née de la nuit certaine.
Il fait si noir autour
Je ne vois rien
Rien d’autre
Que cette Route vers toi
Il fait si sombre ici
Je ne devine
Que l’Or de cette rencontre
Ca brille tellement là-bas
Scintillements et périls
Quête de plénitude
Vaincre le courant
Du métal en fusion
Tentations et désirs
Je n’ai pas appris à nager
Contre ces forces là…
Si je plonge
Je fonds
Si je reste
Je coule
Lumière,
Reste
Tu m’es vitale
Ne pars pas
Approche toi
Envole moi
Fusion chaude
Dans la fraîcheur
De la nuit naissante
Fusion froide
Dans la douceur
Du jour nouveau
Il y a tant de routes
Tant de chemins croisés
De par le monde.
Mènent-ils tous à Rome ?
La route de nuit
Rêver d’océans
rêver de pur-sang
mais on est dans le dur
pour cette vie c’est sûr
et après
et après
qui sait
La peau sur les os
et la croix dans le dos
et des routes de nuit
et des gens blanchis
et des rêves
mais qu’on en crève
et pour rien
puisque tout tient
dans la main
Je me suis réveillé ce matin
pour la rose d’un jardin
au coeur humain
encore humain
à l’appel de nos noms on revient
comme on revient
et pourquoi
juste pour connaître la fin
Qu’on est loin des Amériques
qu’on est loin des Amériques
Je me suis perdu un million de fois
Raphaël
magnifiques jeandler, l illuminé, et nigra,
et komment ke je fais pour konsonner ma journée, sourire! c’est si bon de vous lire, des lumières magiques..et je sais déjà tant que quand mon oeil revient, des mots et des mots beaux .. de tellement.
Merci pour vos magies d’être! belle matinée!
un petit matin
sur la route du doute
je suis parti
te laissant sur le chemin
d’une solitude en pointillé
un week end sur deux
et les vacances scolaire.
ce matin là
je t’ai souri
je t’ai embrassé
et je me suis retourné
mes larmes ont coulées
sans que tu puisses les voir
et comme un fleuve
elle m’ont emportée
vers une mer houleuse
ou je me suis échoué
le jour ou je suis parti
sur la route du doute.
Une splendeur, cette photo!…ta route est magique…Ossiane, pour débuter cette journée…ton calligramme et ton haîku invitent au voyage
Geyser de lumière
Sur la route magique
Reflets de l’espoir
Soleil perlé d’or
Eclaboussant la route
Astre de chance
Bonne journée
Bises à tous
Coucou,
Chère Ossiane, je trouve ta photo retravaillée avec ton haïku d’une grande beauté ! Bravo !
Et déjà tous ces poètes qui ont laissé leur belle plume.
Je prends la…
Regretter, jamais,
Oublier les jours mauvais,
Un sourire toujours,
Tendre ma main avec Amour,
Et continuer mon chemin dans la sérénité.
Belle semaine à toutes et tous,
Bises chère Ossiane,
OLIVIER
Même quand la lumière
éblouissante
rend aveugle
ce long chemin
que l’on devine
reste pavé d’or
La lune en fards
Verse des perles de rosée
Eclairs dans la nuit
clair et obscur
contraste et luminosité
quelle générosité
Bain de lumière
Ruissellant sur la route
Lampe d’aladin
Phare lunaire
Poudre de perlimpin
Route enchantée
dans le petit matin clair
une route grisante
une route glissante
L’aube sur la terre.
une grande bouffée d’air
les fenêtres embuées
les yeux fatigués
de quelques petits verres
des caresses enamourées
des baisers enivrants
le soleil étincelant
l’ombre sur les cotés
sur route verglacée
dérapage incontrôlé
sirènes dans le matin clair
Le crépuscule s’est installé.
Méfie toi du S
Serpent maléfique
Adore le S
Suprême plaisir
Ma lune
toute pleine
Je tombe
à tes genoux
Ta route
si magique
J’ai laissé mon passé
Sur le bord de la route
Il était trop lourd à porter
Valise pleine de doute
Sur la route du présent
Lesté de mes baguages
Je vol dans les nuages
Que tout cela est grisant
Je fait de nombreux détours
Sur la vie et ses atours
Je tourne en rond et me perd
Sans passé, plus de repère
Je regarde autour de moi
Mais je connais cet endroit !
Sans passé aucun avenir
Je reprend ma valise pour repartir.
je rentre seul parmi les ombres
guidé par ton sourir éclatant
mon corps de nuage flotte
sur le souffle de tes baisers.
l’avenir est une route de verre
suspendu dans l’aube clair
que des milliers d’étoiles
jalonnent de leur lumière.
illuminée 4 fois je suis par tant de beauté…. (sourire vers L’illuminé)
L’oeil fixé
sur ce soleil
occupe
tout l’espace
L’alpha et l’omega
de la route
soleil intérieur
centre de la douleur
centre de la joie
sans début
ni fin
sur lequel
tout repose,
en lequel
tout se repose.
C’est un beau cadeau que tu nous fait là Ossiane, et ces couleurs essentielles le bleu et le jaune qui se rejoignent…
Très touchée ce matin, ainsi que par chacun des textes, pris un à un…
éblouie je suis..et ce texte( l’illuminé):
« D’où viens-tu…
Où vas-tu,
______________Pèlerin de l’esprit.
________________________De l’orbe silencieux,
S’écoulent les chemins. Infinitude d’Or,
_______________________________née de la nuit certaine. »…
Silence….
intrigant phare en éclat froid,
poursuivi par une coulée
d’argent en fusion.
Sortir de ma nuit et m’y risquer ?
une aventure proche,
encadrée,
mais d’autant mystérieuse
et qui m’effraie,
un peu, délicieusement
Quand la lune s’ennivre
au champagne
Les gouttes de ÔÔöÔôöÔ
se donnent à vivre
Sur cette route splitchante
en amours de la vie
Comme il fait froid ce soir
alors que l’astre luit
je hais le désespoir
et la peur et l’ennui
Comme il fait froid ce soir
et comme l’astre luit
te chérir te revoir
pour que cède la nuit
Un phare en ciel
Pour un destin
De mer de brume
mmmhhhh….feu roméo.
Te chérir dans le noir
Sur un ruban de lune
Pour que cesse ton froid
Ses mains en chaufferettes
Guidées par ses baisers
S’enrouler le ruban
Et se vivre dedans
On apprend jamais,
à lutter,
Contre ce qui se trouve sur sa route.
Surtout, quand il est tard,
Que le soleil se couche,
Et qu’on marche seul.
La seule force, qui peut porter,
Vers une nouvelle aube,
Après que le soleil se soit vraiment couché,
Les ràres passants attardés aussi..
C’est ton courage.
Ta force de dire.
Ton bras d’honneur au » qu’en dira-t’on.. »
Comme moi,
Pas brillant,
Mais pas peureux encore…
Ma force de te dire : Merci.
Mon bras d’honneur,
Aux frileux, frileuses,
Pas brillants, brillantes..
Mais pas peur d’eux, d’elles encore…
Je remonte souvent le soir,
de mon atelier,
Il fait noir, froid, ou presque..
Mais non, je ne suis pas frileux,
Je suis guidé, par la lumière d’un réverbère,
Par la chaleur aussi, entêtante,
D’un ancien amour,
Ici, la, près de moi.
Alors, je peux, continuer à marcher,
malgré,
les odeurs d’héther qui s’annoncent,
dures,
Pour celle qui partage mes jours.
Que je porterai.
Je ne suis même pas lache,
je ne lache rien,
de mes rêves ,
primitifs, éternels, inconnus,
Comme tout le monde,
Qui ne le dit pas.
Toi, tu me l’a dit
Et,
Je ne suis pas sourd,
Près de toi
reflet de mon âme.
Vois Là
Je suis prête
Ma route
Prends moi
Bonjour à tous et merci à Ossiane pour cette petite pause en lumière tamisée sous le soleil pleureur.
Des larmes de soleil
S’épandent sur le chemin
En un ruban d’argent.
L’astre s’est éteint doucement
Dans le froid de l’hiver.
La route au loin s’égare
Emportant avec elle
Quelques perles de soleil.
Dans l’antre de la nuit sombre
L’horizon s’efface.
La solitude s’installe
Drapée de noir
Dans le silence des ténèbres.
J’ai peur, j’ai froid
Mais c’est si beau,
Je mêle mes larmes
Aux larmes du soleil.
tu t’es jeté en travers
de ma route droite
comme un rayon de soleil
un soir cristallin d’automne.
surpris ébloui et apeuré
j’ai dévié la trajectoire de ma vie
prenant des routes sinueuses.
Prenant des chemins traverses.
Les chemins chaotiques et boueux.
pour ne pas te rencontrer.
Pour ne pas te regarder.
Mais ce n’est pas de toi que j’avais peur
mais uniquement de ma propre conduite.
Sur les chemins de traverse
Sur les chemins de traverse, la guitare en bandoulière, la vie s’abandonne , le coeur se délivre en de doux voyages intimes, la lueur irradiante du matin réchauffe de ses amertumes de la nuit, la lune flamboyante inonde la terre de mille gouttelettes de perle, comme effluves de bonheur, la rosée se dépose délicatement sur les pétales de roses, mon âme vagabonde hûme le parfum subtil des choses, j’aime sillonner ces chemins étroits qui ne vont nulle part et me conduisent ailleurs, là où le ciel se fond en tendres couleurs, là où tout est incertain, à la croisée des chemins qui me mènent vers toi, mon destin, que j’attends, pour des lendemains sereins, traçons droit vers cette allée de lumière, elle est une passerelle parsemée de mystère.
– pierre b.
je regard à la TV
Grève en France:
la gare du métro pleine;
Les rues, un trarsbordement
de motos, de vehicules;
mais, je ne te vois pas…
Où est-tu pierre-b?
La route est d’or,
la pouissière dorée tombe sur moi.
Tant de beaux mots deposés…
Tant de beaux vers…
tant de beaux poèmes…
Je bois la rosée de vos pensées,
de vos idées, de vos rêves.
Merci à vous tous.
La semaine commence très belle!
Iluminé
l – 2 – 3 – 4
Très, très beau travail.
Comment s’appelle cet art là?
Es-tu, par hasard,
notre ……. ?
Ou non?
Du crépuscule du soir
au crépuscule du matin
je cherche l’âme des choses
Tu m’as dit
Viens !
Nous avons marché
Tous deux main dans la main
Vers ce point qui fuit au loin.
Confidences et mots tendres,
Paroles douces à entendre,
Nos regards se croisaient,
Nos mains se serraient,
Nos lèvres s’abandonnaient
Dans cette belle et tendre errance
Nos pas s’épousaient en cadence.
Nous sommes allés loin
Sur cette route qui menait
A l’amour, à la douceur de vivre
Tu m’avais seulement dit
Viens !
Et toi , Annick,…
Tu dis si bien l’amour…
Comment veux tu ,
que celles , et ceux,
Qui lisent ces pages,
N’aient pas un peu l’âme, le coeur, le corps , le tout ,
Virevoltant..
Tes petits pieds sous tes couettes…
Tes petits calins,
Matins,
Malins,
Chagrins..
Je ne suis pas Casanova.
Ne t’y trompes pas,
Je ne trompe pas.
Mais j’aime les femmes.
Rien de plus beau sur cette terre.
Alors, il fallait bien te le dire:
Femme, tu es.
Tu sais le dire.
Toi aussi.
Alors, aujourd’hui,
Lundi,
Jour de » repos »,
Pour moi,
Merci, petit oiseau.
De tes tendres et sensuels gazouillis…
Très belle photo Ossiane…
Maille endroit
Elle se noie
Maille envers
Elle se perd
Quelque part
Une route égarée
Doucement reviendra…
Et la lune perfide
Ruban lui brodera…
Le soir venu
le marchand de sable
jette sa poudre d’or au passage
dans les yeux des enfants sages
dans le dédale de ma vie
La trame est très irrégulière.
les routes se coupent
Se superposent.
Droites ou sinueuses.
Elles montent et redescendent
en impasses ou sur autoroutes
dans la nuit, au petit jour
je brûle à fond le temps
sous les lampions artificiels
dans le brouillard ou sous la pluie
j’accélère,je glisse et je dérape
parmi les ombres irrégulières
et les passant atrabilaires.
mais heureusement sous ce lavis
Le soleil brille sur ma vie.
alors je continu vers l’inconnu
freinant sur les temps dissolus
en évitant le plus souvent
de trop conduire vers le néant.
Cavalier des nuits d’énigmes
Tu es en route
Vers le dernier soleil
Ou le suis Neyde…? Mais sur le chemin du « Soleil pleureur »…je ramasse les étoiles et je rêve en marchant………..
C’est drôle une route, au retour ce n’est jamais la même et le temps pour la faire, aussi, si long à l’aller, si court au retours. Est-ce bien la même ? La jeunesse que tu as croisé et défié en partant ce matin est-ce cette vieille que tu croises ce soir au revenir?
Si elle te dévisage ce n’est pas pour quêter ton sourire c’est pour demander son chemin perdue qu’elle est dans ses rêves anciens et qu’elle ne retrouve plus dans cet écheveau ce lacis de chemins qu’elle a sa vie durant tricotés. La route est longue, si longue qu’elle n’en finit pas. Encore plus loin qu’elle dit, la route. Encore un effort. Et elle fuit à mesure qu’on avance, court devant telle une enjoleuse…
Dis-moi, c’est encore loin le chemin ?
Voici que vient le soir
La route en solitude luit
S’enfonce dans la nuit
Et se perd dans le noir
Je ne sais pourquoi, en voyant la photo, a ressurgi en moi un merveilleux poème de Georges RODENBACH que j’avais appris par coeur à l’école.
Celui-ci s’intitulant « Vieux quais », me permet de l’amputer un peu..
« Il est une heure exquise à l’approche des soirs,
Quand le ciel est empli de processions roses
Qui s’en vont effeuillant des âmes et des roses
Et balançant dans l’air des parfums d’encensoirs.
Alors tout s’avivant sous les lueurs décrues
Du couchant dont s’éteint peu à peu la rougeur,
Un charme se révèle aux yeux las du songeur…
…
Et l’on devine au loin le musicien sombre,
Pauvre, morne, qui joue au bord croulant des toits ;
La tristesse du soir a passé dans ses doigts,
Et dans sa flûte à trous il fait chanter de l’ombre. »
___
Beaux mots déposés par tous (certains très émouvants).
Bonne fin de journée.
Ahhhlors, c’était Bernard..
Nigra et Bernard, deux si beaux textes encore..
pourtant choix hyeper dur encore, de telles belles émotions..
Fauky,
mon petit bec te sourit et te souhaite une bonne soirée.
Ô Toi Divine Lune
Tu rutiles ton Ô
Sur le sÔl de la rÔute
Tu es universelle
Chacun peut tendre sa main
Tu te dÔnnes dans sa paume
Et dans sÔn Ôeil qui brille
Ô Lune si belle Dame
Tu le vis espérance
Sur sa route de vie
Sur ma route…
C’est sur ma route
le soleil qui laisse
comme une trace
quand tout s’efface
sauf l’éblouissement
Comme un phare
dans la nuit
on croit savoir
l’âme s’élargit
Comme un sourire
dans le noir
l’éclat d’un regard
qui traverse
l’ être qui se cherche
C’est sur ma route
comme sous les mots
quelque chose de plus
qu’on n’atteint pas
pourtant c’est là…
Rect. … qu’on n’atteint pas… merci Ossiane si tu peux rectifier, très belle photo évocatrice d’une « portance de l’âme »… envolée vers toi… à bientôt.
>Thierry :
On the Road… En effet, belle coincidence que cette lecture 😉 Moi, je pense à une vieille errance documentaire sur la mythique Route 66 qui livrait un regard différent sur l’Amérique profonde (je ne me souviens plus du réalisateur… si jamais l’un d’entre vous…) Merci pour ton bel haïku.
http://fr.wikipedia.org/wiki/U.S._Route_66
>Poète :
La route est grande source d’inspiration qui ouvre une multitude d’explorations, je suis bien d’accord avec toi. On s’en rend d’ailleurs bien compte aujourd’hui. Merci à toi.
>Annie-Claude :
Hello Annie-Claude, princesse des lagons bleus 😉 Pas d’autre mot, ton haïku est splendide ! La bise.
>amichel :
Merci pour ce beau partage rimbaldien qui te poursuit jusque dans ton poème avec ce paletot;-) Magnifique évocation emplie de douceur ; merci pour ta belle plume.
>un taxi parisien :
Merci pour ton enthousiasme qui me touche. Tu as peut-être une petite place pour Pierre b qui est en rade 😉 Bonne journée !
>andrée :
Tu es au nirvana avec tout cet or qui te tombe dessus 😉 Merci c’est beau !
>brigetoun :
J’aime vraiment beaucoup ton premier poème avec l’évocation de cette rivière/serpent. Merci pour tout !
>Fred :
Bonjour Fred 😉 Le paletot de amichel a atterri chez toi 😉 Beau poème original, merci à toi.
>pierre b :
La route, tu en sais quelque chose 😉 Bonjour Pierre, j’ai trouvé quelqu’un pour te dépanner mais je crois qu’il est trop tard 😉 Courage à toi.
>Maria-D :
Bonjour Maria, merci pour ces délicieux poèmes. J’ai une préférence pour ton deuxième ; c’est tout à fait ça 😉 Bises.
>Annick :
J’aime beaucoup tes deux premiers poèmes bien construits et sentis. De belles images à l’intérieur.Bises.
>fanou :
Que du beau que du beau aujourd’hui ! Et bien sûr de l’émotion avec ces traces d’enfants Merci !
>Kirikino :
Vraiment sympa et plein d’entrain ton tanka. Merci pour ta belle plume.
>Bruno :
Touchée que ça vienne d’un photographe comme toi et dont j’aime le style inimitable;-) Bises.
>Bernard illuminé x 4, Nigra :
Choix resserré aujourd’hui autour de l’errance et de l’amour que vous avez si bien su faire passer en ressenti et originalité. Bravo à vous deux. Bien vu le S, Nigra 😉
>Pierre :
Merci pour tous tes beaux poèmes et contributions ! Qui est Raphaël ?
J’aime particumlièrement ton morceau de prose interrogateur ainsi que ton tout dernier poème que je trouve émouvant. Je t’embrasse.
>Marc :
Comment fais-tu pour trouver le temps d’écrire tout ces belles choses 😉 Que te dire… c’est difficile de tout commenter 😉 ton inspiration toujours émouvante et sincère ne semble jamais tarir. Tes mots provoquent des émotions et c’est ce qui compte. J’ai tout particulièrement aimé le deuxième poème sur le doute, le troisième et le quatrième. Merci pour la beauté de tes mots.
>Claudie :
Bonsoir Claudie, merci pour ta multitude de perles de lumière déposées sur le blog. Ta poésie est toujours empreinte de magie, de rêve et de joie. Ton texte en prose est superbe de délicatesse. Merci d’auréoler ainsi la journée.
>Olivier :
Bonjour Olivier, merci ; j’aime arriver à des faire des choses comme cela mais ce n’est jamais gagné 😉 Merci pour le beau chemin de vie que tu as tracé de tes mots et qui t’accompagne chaque jour. Je t’embrasse.
>Guess Who :
Bonsoir Tiago, Très belle idée réconfortante que tu développes dans ton beau poème ! Je ferme les yeux alors et avance dans le noir;-) Bises vers toi.
>CéliaK :
Merci Célia 😉 Superbe poème pour toi aussi avec aventure intérieure entre l’alpha et l’omega. Merci pour la fluidité de ta plume. Bonne soirée !
>feu roméo :
Bien vu Roméo ! J’aime beaucoup ton poème en clair obscur et tout particulièrement ton dernier vers. Bises.
>fauki :
Ta plume se fait très véloce en ce moment 😉 La lumière guide ton cheminement intérieur ; tu sembles aller au bout de la nuit, au bout de toi-même. Bravo à toi.
>Monique :
Beaux poèmes bien sentis, Monique ! Amour, beauté, émotion, tristesse, larmes, toute une palette de sentiments entre le noir et le jaune. Merci pour ta belle écriture.
>Neyde :
Je t’ai retouvée dans la prison 😉 Merci pour ton beau poème triste, un petit clin d’oeil amical à Cibeles et une grosse bise pour toi 😉
>Sven :
Sven, toujours en voyage même en pensée 😉 Merci pour ce beau poème qui te ressemble comme deux gouttes de soleil 😉 Belle idée ces phares qui éblouissent. J’espère que tu vas bien là où tu es. Bises.
>Alix :
Tout court, tout simple, tout mignon ; j’aime 😉 Bises à l’amazone.
>Bourrache :
Merci pour ce beau partage poétique bien à l’image de cette photo.
En réponse à tes questionnements, va lire le coup de gueule de Jean-Louis Murat sur la Une d’aujourd’hui du Monde.fr (rubrique technologies)
>Judith :
Je t’ai retrouvée dans la cage à spams ; désolée 😉
Merci pour ton enthousiasme. Pour la peine, je t’offre un petit flacon de poudre solaire de mon pays 😉 Bises chaleureuses vers toi.
Ruban noir
Le regard fixe
le miroitement
des images
les mots traversent
les phrases
mais ne disent rien
De ce temps replié
dans l’encre noire
qui effleure les rêves
mais ne se livre pas…
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/11/14/ecriture/#comments
https://blog.ossiane.photo/2007/08/20/toi-emoi/#comments
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Ossiane,
merci pour ton commentaire, je n’ai pas le temps d’écrire des poèmes trop élaborés en ce moment, juste quelques ressentis…
j’aurais voulu mettre, … mais ne se livre pas… à la fin du deuxième texte, mais c’est parti avant…
je vous souhaite une bonne semaine.
Sur la route je joue un double je
la juxtaposition des deux je
le contrepoint comme le contre jour
et la fugue qui agace parce que fugace
Sur la route allégrement je me délasse
en allongeant le pas dans mes godasses
Sur la route je ne voudrai pas que le temps trop vite passe
Sur la route me reviennent les mêmes flashs
qui sans me découper à la hache
contournent la tâche centrale
avancer en ligne sinueuse et suave
du moment que point trop en bave.
Sur la route me circonviennent les abords
Fanou,
Merci pour ton message, j’espère que tu auras reçu le mien…bonne continuation. Amitié
Délavé est l’asphalte qui miroite
dès le lever cette route est moite
presser le pas sans la voir étroite
pourtant pas toute droite .
Granuleux et tremblotant est le pavé
car ce chemin zig zag a claironné
la sigmoïde des humanoïdes
Détrempés sont les fossés
et détrompé est le routard
qui démarre sur le tard
Emaillé est le ciel en azur scintillant
tandis que rutilantes les perles de rosée
saluent d’un mot doré le petit matin
Eblouissant est le destin
qui m’a mis sur le chemin
et qui irradie enfin
Thierry, ce que j’aime avec toi, c’est que tous les jours j’enrichis mon vocabulaire.
Ex : sigmoïde : mot bizarroïde pour un certain nombre d’humanoïdes … enfin, pour moi.
Pourtant, c’est tout simple = en forme d' »S »…
j’aurais dû y penser … mais j’ai pas fait les gréco-latines… essoïdes, j’aurais peut-etre compris…
Grand clin d’oeil plein d’amitié vers toi.
(Désolée, c’est mon moment de décompression).
http://fr.youtube.com/watch?v=WvUG4U7JfoY
…
>Bourrache: ne t’offusque ni ne te brusque de mes manies comme avanies 🙂
parfois abscons quand je me voudrai gascon, je lache la bride mais jamais abbatu, je tronçonne et étalonne, éperonne et assomme
mais ces mots venus de loin je les aime tant , pas tant comme familiers que comme fourmiliers et qui grouillent et qui brouillent et qui gribouillent finalement 🙂
En tant qu’humanoïdes on pourrait s’associer avant que de repartir dans notre saucière bien aimée 😉
Bon j’avoue que j’ai fait un tout petit peu de latin mais que j’essaie de ne pas sortir mes mots des latrines tristes mais plutôt des former des lettrines bistres 🙂
Oui je suis un cuistre avec des haut et des bas et dans ma tambouille de mots c’est le branle bas 🙂
Pour la décompression je trouve ça sansass, mais quand je n’ai pas mon sas c’est plutôt sos.
On me reproche souvent d’en faire trop et de céder à la facilité avec des grosses ficelles alitées.
Merci de ton clin d’oeil si plein de tolérance face à mes égarements et mes errances, il me me touche.
L’amour des mots vient dès que marmot on gazouille et après pas de méprise, pas de déprise, le jus de crane qui se vaporise.
Passe une excellente soirée, pour ma part je suis si vanné que je ne pense pas vous tenir longtemps compagnie pour une fois
je vais me défausser à la côte pour céder aux assauts du sommeil
Une belle bise pour toi
… ça y est !
J’ai poussé sur le bouton « démarrer » de Thierry …
… mais le sommeil le pousse vers les freins.
Allez, bonne nuit à toi et plein de beaux rêves.
(Dis, t’arrives à faire des rêves … simples ???)
Je ris … merci !
> Ossiane
j’ai juste souligné l’erreur impardonnable de amichel 😉
ce n’est pas « Mon paletot soudain devenait idéal; »
mais « Mon paletot aussi devenait idéal; »
Vidéo regardée à plusieurs reprises.
Quelle symbolique !
… une larme … le réconfort … un sourire … deux mains … un long chemin …
Clopin-clopant, j’espère qu’ils resteront dans la lumière …
Merci *…* pour cette petite perle d’espérance.
Merci …, c’est émouvant… tellement!
Bonne nuit, Thierry, je vais peut être me coucher tôt avec un book papier…à suivre.. sourire.
Hein? certains inventent des mots? ah bon!!vous me faites sourire..
impassible
Impassible à la pluie drue qui tombe
Les yeux fixes devant les voitures en trombes
Les nuages files dans le ciel gris ardoise
Les passants se croisent et s’entrecroisent.
Son chien à coté de lui, tous deux silencieux
Assis au milieu du monde si sentencieux
Ils Regardent ses pantins aux visages laborieux.
Pourtant au fond de lui il serait presque envieux !
Parfois quand même dans cette déshumanisation
Un humain s’arrête à sa stupéfaction
Et entame en souriant , la conversation
Des larmes intérieures cachent son émotion.
Cherchant les souvenirs, de ses parents aimant
Perdu bien trop tôt , avant ses quinze ans
Ou il rêvait de sa vie futur en chantant !
Mais déjà la rue reprend son bal incessant
bonsoir bourrache oui moi aussi je progresse e nvocabulaire mais il y en a trop a la fois
thierry si tu reviens merci de tous tes mots qui se mélange pour notre bonheur
sven le courrant d’air bien inspiré quand même
annick j’allais t’oublier toi qui n’oublie jamais personne
bonne soirée peut être repassrais je plus tard
bise
>Sven :
Pas de problème pour ces jolis ressentis spontanés, ça me va très bien ; un peu comme de l’écriture automatique. Bonne semaine et bon courage.
>Thierry :
C’est vrai que tu jongles habilement avec les mots, les images et les sons. Connaissais pas non plus la sigmoïde 😉 Bravo à toi !
>Tay :
Superbe ! Quelle belle chevauchée nocturne! Merci.
>… :
Merci … pour cette scène mythique.
>Fred :
Tu connais bien tes classiques 😉
>marc :
Beaucoup de choses à dire sur ces routes, trottoirs mouillés et mal logés à l’abandon. Ton texte m’émeut beaucoup car ton regard change de place. Merci marc, tu sais écrire sur tout.
OSSIANE merci de tes commentaires
car souvent je doute quand j’ecris
thierry j’aurais pu formuler mon t exte autrement
Ils Regardent ses pantins aux visages laborieux.
Pourtant au fond de lui il serait presque envieux !
ils regardes ces humanoïdes aux chemins sigmoïde
déambulant comme des droÏdes ou des androides
A DEMAIN
La route est un thème merveilleux, nous sommes tous en marche vers quelque chose, la connaissance, la recherche du beau, vers les autres…. nous passons notre vie entière le regard scrutant l’horizon, en quête de vérité, d’émotions, évitant autant qu’il se peut les embuches du chemin, toujours avec cette volonté d’aller plus loin, et dans les pires conditions toujours se relever pour reprendre la route de l’espoir, même si comme le dixit Nietszche, l’espoir n’est qu’une forme de lâcheté, quand il raccroche à la vie c’est une lâcheté peu méprisable.
Il suffit parfois d’un tout petit rayon de soleil pour voir où vont nos pas , pour ne pas se perdre et reprendre la route.
J’ai lu aujourd’hui beaucoup de jolis mots sur ce blog, de jeandler, de
Guess who, de Feu romeo de Sven, d’Annick, d’Alix , d’Olivier, de Nigra, non je ne peux tous les citer, des choses parfois touchantes, j’aime lorsqu’on s’adresse au sensible .
Un petit mot en particulier à Claudie, je viens de relire « sur les chemins de traverse », c’est délicieux, joliment écrit, joliment ressenti.J’aime comme toi me promener sur ces petits chemins, sans bien savoir au juste où ils me mènent, rien que pour le plaisir de la découverte et le rapport intime avec la nature silencieuse, c’est pour moi une façon de me ressoucer. Bravo Claudie je garde ton petit texte dans mes « morceaux choisis »
Bonsoir à tous et bonne nuit.
Ossiane, suis allée lire J.L. Murat.
Message bien reçu.
Bonne nuit à toi, à tous et toutes.
>Marc:
Tu sais, moi aussi je doute quand je publie mais il faut bien prendre des risques dans la vie sinon on ne fait rien;-)
J’aime ta poésie, elle est fluide; je la lis d’une traite, c’est imprtant d’être compris;-) Tu as de bons thèmes qui accrochent, interpellent et émeuvent. J eme dis que tu dois être fiourbu en fin de journée après tous ces écrits;-) FOOOoooooNNNNnnnnncccccceeeeeee!!!
>Monique:
Ta petite gourmandise littéraire du soir me ravit;-) Joli texte sur cette volonté de regarder droit devant et toujours plus loin par delà l’horizon, sur cette belle quête humaine animée par le désir qui nous fait survivre. Bises du soir.
>Bourrache:
Merci d’avoir lu. Je trouve qu’il a du courage de l’avoir clamé seul, haut et fort face aux autres artistes désespérément silencieux par crainte sans doute de perdre leur public alors qu’ils seraient beaucoup plus puissants s’ils se mettaient tous ensemble pour informer le public. Bises.
Ossiane, merci pour ta gentille appréciation et tous mes compliments pour cette belle image qui donne des idées d’évasion et de balade tranquille en chuchotant à voix basse. Un peu comme l’on entre dans une chapelle baignée d’un rayon de lumière à travers un vitrail. Même les mécréants aiment cette ambiance méditative.
>Monique:
Oui Monique, l’approche de la beauté apaise et change les esprits… en principe;-)
Tu dis juste Monique,
avant d aller me coucher, j’étais revenue regarder et plutôt me baigner dans cette belle image et ce beau calligramme, invitation au recueillement, au silence, mes mots se taisent, ils apprécient…
DOUCE NUIT!
et même si tu m oublies, Marc, c’est pas bien important, on ne peut être partout, parfois cela va si vite comme vendredi.. ET SI FORT ET SI HAUT, TELLEMENT DE MEDITATION AUSSI…
ce soir ce silence fait du bien, c’est bon un beau silence, j aime beaucoup…bises.
Toutes ces larmes où tu t’en vas
Et qui ne sont que tes seules croyances…
Si seulement tu pouvais voir ou admettre que l’or peut habiller d’autres routes !
La poussière des chemins ne reflète pas le soleil comme le noir du goudron sur le macadam,
Nul besoin de refléter puisqu’elle est imprégnée d’or.
Cet or là qu’on ne voit pas mais qu’on sent,
Cet or là qui empêche les larmes,
La force de croire en soi loin des reflets.
Le soleil noyé
Dans un océan de larmes
S’égoutte d’or
A vous trois
Ossiane, Nigra et Bernard l’illuminé qui illumine… bravo
« Sur le ruban noir
Fusion chaude
De l’orbe silencieux »
—-
A VOUS TOUS belle nuit
merci d’avoir corrigé fred mais le copie collé reserve des surprises si on ne relt pas avec attention ,j’en suis confus et comme le corbeau etc etc
>Maria D: très bel haïkou
>Monique: comme c’est bien dit, vitrail et chapelle comme le chemin qui appelle
> Marc : non je ne suis pas revenu , en ce moment c’est la série couche tôt et léve trés tôt (tréteau aussi d’ailleurs)
> Bourrache: eh non ce n’était que le déclencheur souple pour un instantané
Adamantine est l’étoile qui au zénith montre le sud
ouvre les portes du voyage et incite à l’effort
Les ombres allongées n’ont pas encore osé se relever
Serpentine est la route, comme au lendemain de fête
qui gentiment chemine, éludant les bordures
les formes indistinctes ne peuvent en rien la baliser
Poudrée, nacrée, sacrée la voie s’étire sans début et sans fin
ornements des charmes levantins qui érigent en envie
Partir et suivre des yeux attentifs un ruban coquin
qu’aucun autre que moi en cet instant divin
ne songerait à pleinement dérouler
tant il recèle de surprises et d’ornières
mais par mon instinct je me laisse guider
cet appel en moi est parfaitement serein
la voix est là il faut l’emprunter
Le ciel ennoyé n’a rien pour m’ennuyer
de ces rideaux de larmes dégouline
une vraie ouverture tant qu’elle dure
Mordorée comme la byzantine couleuvrine
la route est là en contre bas qui rassure
pour expulser de moi les peurs assassines
Sur le chemin de nos pères, la magie opère
on trouve encore et toujours un repère
il faut sortir de soi, coquille et repaire
pour aller déambuler sans être encalminé
tellement l’immobilisme à de quoi miner
une bonne étoile il faut croire qu’elle brille
pourtant à se frotter tant de fois on étrille
sa couenne qui porte alors les stigmates
d’un fossé, d’un virage qu’on rate
avancer encore et toujours en se gardant
de croire que rien n’est vraiment linéaire
même et surtout pas la pensée aventureuse
qui s’effiloche et s’affole à la geste peureuse
la chaussée est dotée de pouvoirs singuliers
sur elle nous pouvons retrouver les ailes d’antan
et ce d’autant que sans jamais être méprisant
c’est toujours pareil et à chaque fois différent
parce que ainsi s’enchaînent les moments
Bonne journée à tous, c’est reparti
Il y a des voyageurs rêveurs…qui portent serrés contre leur coeur…des petits sacs de couleurs…
Il y a des voyageurs rêveurs…qui rencontrent des soleils pleureurs …et jouent les consolateurs…
Il y a des soleils voyageurs….qui ouvrent les sacs de couleurs…des voyageurs pleureurs…
Il y a dans le ciel les larmes du soleil …et sur nos routes…la douceur d’un arc en ciel…
Merci Thierry
Beau très beau Pierre b « les sacs de couleurs »
Belle journée à vous tous
Chemin-silence
Même pas l’écho de tes pas
Mon chemin de croix
___
Sacs à dos arc-en-ciel sur le dos, bon chemin à tous dans cet aujourd’hui.
sur la route ….. (il s’en passe des choses!!!!)
Tu es parti, fermé la porte,
Le coeur éclopé, tout de guingois !
Pour des petits riens, tu t’emportes
Des mots blessants qu’on dit parfois !
Tu as pris cette route zigzagante,
Que seuls les amants suivent sans lois.
Tu me laisses dans l’ignorance
En résonance d’un cœur plein d’effroi.
Je vais faire encore le premier pas
Il faut toujours que je pardonne
Qu’enfin je me blottisse dans tes bras
Tu hésites, tu râles, tu ronchonnes.
Reviens vite en notre demeure,
Nous avons eu torts, je t’aime,
La pendule égrappe ses heures
C’est bien là, le seul problème !
Une autre route s’ouvre devant toi
Une lueur dorée perce ton cœur
Laisse toi charroyer jusqu’à moi
Vivre, vivre encore avec ardeur…
Ossiane,
Phrase relevée dans l’interview : « Car, à part aimer, travailler est la chose la plus belle à faire dans la vie ».
Et là, je crois que la petite Lili de Pierre Perret ne voit pas les choses de la même manière…
Biz.
Merci, MONIQUE, pour tes mots qui m’ont vraiment touchée. J’aime également tes poèmes que je commence à reconnaître dès les premiers mots.
Nos sensibilités se rejoignent.
> BOURRACHE Bel haîku….qui te ressemble…
Bonne journée à toutes et tous…de galère pour certains avec les mouvements de grève…
Et bises à toi, OSSIANE, notre hôtesse qui a toujours des commentaires qui nous font chaud au coeur…car, parfois, il m’arrive à moi aussi de doûter…comme Marc ou Thierry sur l’intérêt ou la qualité de mes écrits.
Chemin d’embûches
Soleil rieur et moqueur
Vie en dérision
la route vous a inspiré
thierry le matin te va bien
fanou beau texte sur la route sinueuse de l’amour
bourrache maria cours mais beau
pierre b toujours en douceur
pardonnez moi ce poeme un peu triste
mais la route est aussi le lieu des drames
A l’horizon, L’astre de lumière, soulève tes paupières
Dans le petit matin , les yeux et les cœurs étreints
Frôlement de nos mains, sourire petit câlins
Partance…
Une ligne droite, virage serré, Des phares mal réglés
Une voiture qui débouche, corps tendu mains serrés
Crissement de pneu, choc inévitable, Cri strident.
Silence…
Sur mon visage cadavérique. Rai de lumière
Je suffoque d’un peu d’air ! triste fantôme en chair
Une béquille à mon cœur ! La rosée brûle mes yeux.
Déviance…
Les muscle tétanisés les pieds nus sur le pavé,
Dans le kaléidoscope des jour, je boite éreinté
La nature s’éveille, guillerette en sifflotant, intemporel !
Sentence…
Dans mon corps froid coulent silencieuse la crainte
il ne reste que de petites étoiles insignifiantes
plus aucune n’échauffera ma vie de ton étreinte.
Errance…
j’ai oublier de remercier nos deux poetes NIGRA et BERNARD
bravo belle abstraction , vous prenez des routes inéfables.
> amichel
Michel, on fait tous des erreurs 😉
peu importe le chemin,
si l’Oeil reste Fermé…
…pfffff…s’évente en silence mon sigmoïde…
doux petit vent sorti tout droit de ma
pièce d’artillerie…consternation…
il y a moins de poésie dans certains textes
que dans un long pet fétide fleurant
les douces nuits alcoolisées, entre
boudins et oignons putréfiés du matin, sur
des notes écossaises, fart dièse automnal,
baignant dans un whisky single malt
20 ans d’âge…
pour assommer
j’en connais qui assomment…
dans le silence matuminal
un éclat de lumière
brise la nuit
Route, ma route, mon unique route de moi, dont je connais mon point de départ, enfin presque, on vient de tellement rien de rien, ma route, tu m’as mise toute neuve dans ta brouette paisible, et tu me marches tranquille, en avançant tes pas, je me laisse conduire,me repose, me laisse bercer, confiante en toi, sans regarder le chemin derrière, tant regardé déjà, et je chemine doucement dans tes bras sur une roue, et glisse douce, sans chercher voir devant, offre moi juste des beautés autour, et de la paix, beaucoup de paix, c’est l’essentiel pour justesimplevivre encore dans la douceur du vivre qui me berce et me rassure, le reste m’encombre trop et me fatigue.
La Paix sur une route mérite tous les égards, tous les remerciements en plus profond, la paix en soi, et autour de soi, car l’autre impacte directement du stress ou de la chaleur,
la Paix reste un merveilleux cadeau de vie sur sa route à la vie, et dans la paix, se laisser brouetter, les pieds en éventails, le nez au vent, fait du bien, l’exigeance tue, l’argent encombre, la vie sans vie détruit,
la PAIX en route brouettée n’a pas de prix, ou juste le prix d’une vie, et ce n’est pas rien, une vie.
Une vie c’est sacrée, on en a juste une, une comptée, le soleil de la paix fait du bien.
Route, déroute, croute, broute, mais j’arrêterai les consonnantes
pour ne pas risquer à une heure pétante de dévoyer la détente.
routage, roulage, boullage,collage, écrantage, échancrage
Depuis que j’ai découvert le sphénoïde
a ne pas confondre avec sphéroïde
, bourrache, je ne dors plus.
cet os en coin qui nous a par sa rotation aplati la face fait les délices
envers ou contre le dessein intelligent , de certains néo évolutionnistes.
Bon vous avez compris que c’était un moment de pause sans café
bonne après midi
Bonjour à tous..
Un petit extrait d’un livre mythique , s’il en ait:
« Sur les routes où passaient les attelages , où les roues usaient le sol battu par les sabots des chevaux, la croûte se brisait et la terre devenait poudreuse. Tout ce qui bougeait sur la route soulevait de la poussière: un piéton en soulevait une mince couche à la hauteur des haies , une automobile en tirait de grosses volutes après elle.
Et la poussière était longue à se recourber »
« Les raisins de la colère » John Steinbeck.
> Ossiane: un petit morceau de la route 66 , dont tu parlais hier:)
> Fred (de Toulouse ) : de beaux textes sur votre blog…
Agréable fin de journée à tous.
Ossiane, c’est très beau. Je vais essayer de trouver du temps pour lyre …
Bises
>Catherine :
Bonjour Catherine, merci pour cette belle évocation poudrée d’or invisible qui dépend du désir et du cœur qu’on met à croire en de belles choses. Le noir, l’or, les larmes, l’espoir, tes mots nous portent haut. Je t’embrasse.
>Maria :
C’est beau ces mélanges eau et or dans le silence. Un tableau à partir de tes deux haïkus. Bises.
>amicchel :
😉
>Thierry :
Merci Thierry pour ces deux beaux poèmes en légèreté sinueuse. Tu déroules ta pensée paisiblement sans surcharger, je me glisse dedans plus facilement 😉 Bien à toi et bon courage.
>pierre b :
Délicieuse évocation de voyage et de pleurs… mais aussi de consolation… rien de tel que les petits sacs de couleurs pour mettre du baume au cœur. Merci pour le bel arc-en-ciel d etes mots. Bises.
>Bourrache :
Emouvant haïku, Bourrache ! Bonne route à toi aussi.
>fanou :
Un beau cri du cœur. Des départs, d’autre routes qui s’ouvrent, des destins qui s’écartent, la vie qui roule pour chacun mais toujours le désir du retour pour vivre plus intensément. Merci pour la sensibilité de ton poème. Je t’embrasse.
>Bourrache :
Oui Bourrache, cette petite lili est bien sûr à dix mille lieues de son univers du travail qui est bien privilégié. Je pense qu’il voulait tout simplement dire qu’être artiste c’est un véritable métier et que cette activité doit être rémunérée comme tout travail. Là-dessus, j’approuve. Il faut cesser de penser qu’ils font ce métier pour s’amuser; ils le font aussi pour gagner leur vie. Cette image facile perdure dans l’esprit du public. Je pense à tous ceux qui galèrent pendant des années et je mets de côté tous ceux qui gagnent un argent fou en faisant des choses médiocres et faciles.
>Claudie :
Il arrive de douter à tout le monde ; on se sent mal à l’aise et on ne sait plus à quoi s’en tenir. Ces périodes de doutes me paraissent normales et finalement positives. Elles permettent de se remettre en question et d’avancer différemment ou pas. Ne t’inquiète pas avec tes écrits ; ils sont beaux et me renvoient des échos. Tu as un style bien à toi, c’est important. Fais comme ton soleil moqueur pour chasser ce petit coup de blues. Je t’embrasse.
>Marc :
Belle errance ! Tu explores décidément en sensibilité tous les aléas de la route. C’est émouvant et bien senti. Merci !
>Sylvie :
Bonne observatrice à propos de ces fils éléctriques qui habillent l’image. J’ai hésité avec un format horizontal où l’on voyait les poteaux de chaque côté. Ta douce flânerie poétique fait comme si tu y étais 😉 C’est une petite balade à pied en campagne que j’ai faite le week-end dernier 😉 Merci pour ta jolie rêverie.
>Fred :
Que t’arrive-t-il Fred avec ce rebond sigmoïdique inattendu;-)
>Annick :
Douce invite à la méditation et au silence. Paix dans ton cœur.
>Alix :
Bel extrait ! Oui bien sûr, un grand livre et un beau film à relire et à revoir! Je n’ai toujours pas retrouvé de qui était ce documentaire 😉 Bon après-midi.
>Nath :
😉 Fais comme Annick, laisse-toi brouetter 😉
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Nouveau commentaire sur:
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Oh
Longue
Est la route
Qui nous sépare
Entre nous ce monde
De la fatalité et du destin
Un désert de silence et de larmes
Aucune lueur d’espoir au bout du chemin
Nos vies côte à côte à des kilomètres à la ronde
Nos deux coeurs prisonniers dans une grande solitude
Au carrefour inattendu de nos deux insouciances
Nos routes devaient se perdre à tout jamais
Adieux déchirants dans un noble silence
Amours blessés irréparablement
Mémoire cruelle d’un regard
Un parcours inoubliable
Une douleur intense
Un amour
Perdu
Sur cette route désertique de l’émoi… tu es mon oasis… et… dans le secret ce caravansérail ……Ce soir… cachés dans ce petit cocon… dans ces draps de soie…je te carresserais de ma fibre animale… je me faufilerais comme une chenille……et …sur ta peau presque nue…couverte de soie…Mon amour que j’ai tissé…que j’ai garder secret si longtemps…Te sera dévoilé sous ces drap de soie…Pour une longue route… …une route à soi…alors je papillonnerais…je me poserais sur ton corps si doux …ton corps soyeux…Une route sans dessus dessous …sans dessous de soie …toi et moi… sur cette route de la soie…
Enfin à vos côtés, libre comme l’air, le chemin dégagé
c’est plus facile et agréable dans ces conditions de s’engager.
Parfois j’ai trouvé la piste légère mais jamais apprivoisée
sous mes semelles de vent je courrai devant
sous mes semelles de boue je courrai debout
sous mes semelles de…mais de qui il se mêle lui ?
La piste offrait rectiligne des couloirs en file
cendrée ou tartan pas de préférence non plus
juste la foulée ample qui décuple et allonge
le placement de jambe, la position du bassin
et toujours ces épaules droites et ces bras balancés
Il file et les gradins défilent, il accélère encore
le finish est terrible est le cassé du buste
n’est pas que de souplesse et de coordination
il a fini la course et va toucher la bourse
qui au vainqueur enfin vient en récompense
de son talent et en talents il est rétribués.
« Le coureur, par le signe avant » auteur inconnu et ça n’a pas d’importance
puisque sur la piste il danse de joie.
merci de votre compagnie toujours aussi revigorante pour ne pas dire roborative, n’est ce pas bourrache 😉
Te rappelles tu ?
Princesse ocre…
Comme j’aimais le blues…
Pas de hasard, Belle amie.
Aucun hasard, en rien,
Pourvu qu’on ai,
le courage de ses faiblesses,
La force de son ignorance..
Une phrase, d’un vieux bluesman….
J’écoutais ça, sidéré, dans ma petite chambre,
dans mes quatorzes ans :
» i ‘ll be allright someday.. »
Le blues,
N’est pas que triste.
Il est plainte, pas dupe,
Solitaire,
Personne solidaire la dedans.
Pas de pipeau.
Juste des guitares qui sonnent.
Tu a raison Ossiane,
J’ai été ,
au bout de moi-même ces jours-ci.
Je n’en tire pas de gloire,..
C’est que je n’ai pas le choix,
Il faut, avancer toujours…
Et, je n’ai pas les moyens de reculer.
Ce soir , fatigué.
Je vais me taire,
Un bon moment je crois.
Merci Nigra.
Merci Ossiane.
pardon , d’aller au plus court
>Monique :
Jolies formes calligrammiques de tes deux poèmes déchirants, formes qui pourtant sont en forme d’ouverture ou d’ascension. Merci pour la grande sensibilité de tes évocations qui me touchent. Je t’embrasse.
>Marc :
Des petits points comme Pierre b 😉 et qui symbolisent bien le cheminement de l’émoi de soi et de soie. Beaucoup de délicatesse et de tendresse dans tes mots plein de malice. Bises.
>Thierry :
Ne serait-ce pas le parcours que tu as accompli aujourd’hui 😉 Merci pour ton poème ailé.
>fauki :
Ce n’est pas l’heure de partir… juste au moment où tu commences à écrire des poèmes sensibles, ce serait un peu dommage. Le blues est toujours mélancolique mais au combien beau et authentique. Petit passage difficile qui devrait s’arranger après une nuit de repos. Tu peins et passe peut-être beaucoup trop de temps dans ton atelier… Il faut changer d’air. Bonne soirée, je t’embrasse.
Oui bien sûr Fauky (j’aime mieux avec un Y), je me souviens de ton gôut pour le blues.
Pensées et grosses bises
La route est un thème qui m’est cher. j’écrirai sûrement un peu plus tard … Je suis souvent décalée …
Bonne soirée
Bises à tous
Oh ! Princesse ôcre…
Je ne t’ai pas citée,
Tout à l’heure…
C’est parceque je savais,
que tu savais…
Juste vouloir rester discret..
Je suis très ému,
De ta venue…
De ton bonsoir,
De tes bises.
Nous remarcherons,
dans les neiges,
et l’on se sourira..
Nous savons cela…
Bisoux so bigs à toi.
Ossiane :
Merci de ta réponse immédiate…
Si je quitte le blog…ce ne sera, je pense , que temporairement.
Des choses dures à affronter ces jours-ci..
ça m’a fait du bien de me lacher..
Je ne sais quoi te dire…
pas toujours merci…
Alors, je vais revenir par la d’ou je suis venu :
Henri Bosco.
Malicroix.
Si je peux te faire un cadeau, ce sera celui-la :
Je prendrai le temps, de te ré-écrire la description de la hutte, sur une île sauvage du rhône, des malicroix…
Je le ferai, je ne sais quand, mais je le ferai
Mardi soir.
Je reviens de la ville. De la Grande ville. Là-bas, c’est déjà Noël. Mais là-bas, c’est toujours Noël. A chaque coin de rue, Il y a des lumières vertes … qui sont le plus souvent rouges. Sur les trottoirs, plein des boules de cacas de chiens.Tous les humains, là, se promènent avec de drôles de boucles d’oreilles qu’ils tiennent dans la main et ils leur parlent. Drôles de sapins…
J’ai regardé d’un oeil un peu froid toutes ces paillettes qui scintillaient derrière des vitrines trop lisses. J’ai donc tenu mon porte-feuille bien au chaud. Pas par radinerie. Simplement par indifférence.
Juste : j’ai poussé la porte d’un « magasin du monde » … y’avait un mobile qui tournicotait sur lui-même … une jolie barque en terre cuite …Marie, Joseph, le petit Jésus … quelques clochettes qui tintinnabulaient joyeusement. Me suis dit : jolie petite crèche pour mon petit coin dans mon petit Noël à venir.
Puis, dans un magasin plus loin, un plaid, avec un Snoopy le nez dans des feuilles d’automne … je me suis laissée tenter pour donner un peu de chaleur à mon bac à sable.
Ce fut tout.
J’ai repris mon machin à quatre roues. Rentrer chez moi … mon indéfectible sans laisse m’attend.
« E.T. » maison. Un soupir d’aise.
Un petit tour sur le virtuel.
Happée par Monique.
Sais pas pourquoi, depuis que je la lis, je pense Monique la sage.
Les mots jolis qu’elle a déposés … leur forme en flèche … en flèche vers l’avant.
Puis, je pense aux dessins subtils de l’Illuminé, Alix, amichel, mots somptueux, grande poésie, Neyde dont je savoure les senteurs venues de son là-bas, Pierre b et toute sa tendresse en trois petits points, Marc, l’écorché qui dépose si joliment ses fêlures, Maria-D et nos goûts musicaux si proches, Annick et son coeur si immense que je n’en ai jamais vu d’aussi grand, Sven, l’imprévisible, l’insondable, Céliak, la trop rare, Bruno, le zieverer de mon pays avec ses photos un peu trop … noires à ma sensibilité, Claudie, l’hésitante qui m’enchante, Olivier qui aime les bonjours et que j’aime, Jeandler, des mots qui piquent où il faut et dont les cheminées ont pour moi un goût de champignons, Brigetoun et son blog bouleversant, Thierry que j’apprécie quand je ne dois pas le sonder dans les dictionnaires, Fauki que je découvre, Tay, Fanou…
Mon Dieu … Bouddha … Mahomet … faites que ceux j’ai oubliés ne m’en veuillent pas.
Notre divine Ossiane n’oublie jamais personne…
Je pense à nous tous, indécrottables humains, à nos moulins à vents et à notre quête désespérée vers l’inaccessible étoile.
Je suis fière de faire un bout de chemin avec vous.
… conte d’un mardi soir …
____
Ossiane, tu m’en voudras pas ?
http://www.dailymotion.com/relevance/search/jacques+brel+la+qu%C3%AAte/video/x79ew_jacques-brel-la-quete
Long, le chemin du mal de vivre,
Quand les lumières brûlent le cœur
Et la musique, les entrailles,
Quand, sous les larmes de la pluie,
On ne connaît plus que laideur,
Qu’on aspire au dernier virage
D’une vie qu’on aime à en mourir,
Et, pour le pire ou le meilleur,
Descendre au terminus de l’âme.
Pour Annemarie :
Le coeur en lambeaux
Les pieds dans la pluie
Toute musique éteinte.
Descendre du bus de son aujourd’hui…
jeter un coup d’oeil sur la prochaine correspondance …
vers d’autres rivages …
d’autres virages.
Un autre chemin qui chemine …
Biz à toi.
Bonsoir Bourrache, enfin revenu de la ville et de ses pièges à….souris!!
Merci pour ton intervention de ce soir, qui m’a beaucoup émue ; c’est un immense travail intime que j’essaie de faire au travers de la poésie, nous avons tous besoin d’exorciser les profondes blessures rencontrées sur le chemin de la vie, la « Quête » de Jacques Brel, évidemment, c’est gentil d’y avoir pensé. Merci vraiment.
Juste pour terminer, encore toute sous l’émotion des paroles de Brel, de cette chanson que j’aime tant voici ce que dit Reverdy :
Il n’y a pas de mots plus poétiques que d’autres. Car la poésie n’est pas plus dans les mots que dans les couchers du soleil ou l’épanouissement splendide de l’aurore*-pas plus dans la tristesse que dans la joie. Elle est dans ce que deviennent les mots atteignant l’âme humaine, quand ils ont transformé le coucher du soleil ou l’aurore, la tristesse ou la joie ».
*en l’occurence il s’agissait pour Ossiane du crépuscule je pense.
Merci Bourrache, c’est trop,
et l ‘émouvant vivrant J. Brel..
douce nuit, je m’en vais rejoindre mon inaccessible étoile…accessible..l’échelon de la vie guide son pas chaque jour…
>Fauky :
Bonne route et surtout bien du courage pour ce qui t’attend. J’espère que ce ne sera pas trop difficile. Merci pour ton attention délicate qui a fait que tu as aterri sur cette planète. Je te dis à très bientôt.
>Bourrache :
Beau conte, petite fée du nord 😉 Bravo Bourrache pour ce grand texte relatant ton quotidien, tes impressions sur ces fêtes à venir et tes sentiments si attachants vis-à-vis des personnes de cet espace que tu affectionnes particulièrement. C’est touchant et très bien écrit. Ta plume se délie de plus en plus en beauté, je trouve. Fière de t’avoir à nos côtés aussi 😉 Je t’absous de tes péchers, soeur Bourrache 😉
>Anne-Marie :
En ce mardi, la route est difficile pour plusieurs d’entre vous. Ton poème est également très poignant, Anne-Marie. Je suis touchée que vous mettiez en mots ces douleurs intimes. Je suis bien consciente de la difficulté à les exprimer à cœur ouvert. C’est vous qui sentez si vous devez le faire ou pas. Ce peut-être une façon d’exorciser ces souffrances afin de vivre mieux. Vos mots déposés sont de toute façon lus avec émotion et respect. Merci de votre confiance. Ce fichu temps d’hiver tout gris et humide n’aide pas à rehausser le moral. Je suis à tes côtés en pensée et je t’embrasse bien fort. Surtout, ne descend pas au terminus, reste avec nous.
>Monique :
Il ne s’agissait pas de l’aurore. Bises et pensées vers toi.
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Nouveau commentaire sur:
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Ossiane,
J’ai pas de péchers dans mon jardin …
(j’dis pas que je n’ai pas parsemé ma route de quelques péchés … et que çui qui n’a rien fait me jette la première pierre…) (non pierreb, c’est pas de toi que je parle !)
… fait trop froid par chez moi … même que mes zanimaux ne se cachent pas sur le temps de midi pour faire la sieste …
Immense sourire vers toi, Ossiane.
>anne marie et fauky: beaucoup de courage et moins de mélancolie comment vous témoigner en partage douceur et attention
grosses bises
> Bourrache: un grand merci à toi pour des tranches de tronches, personne ne bronche (shit) 😉 ;
l’inaccessible étoile est pas définition une chimère mais elle aussi un espoir et dans la vie un repère pour avancer et trouver son chemin, lointaine mais à combien de parsecs
(même par temps mouillé d’ailleurs) et que les céphéïdes nous servent
ou pas d’étalon, détalons à la pensée du galop car c’en est trop
et pas assez ferré on ne peut la voute tangenter.
Merci de ton/ta bon humour/humeur c’est d’un si fort réconfort en ces temps de frimas.
Douce et tendre ta lettre de Noël Bourrache…Je t’embrasse fort..
>fauky
Puisque tu dois le faire
Pars
Je ne sais où les vents
T’emporteront
Mais
Reste en Vie
Puise la force
Pour tenir
Trouve l’énergie
Pour sourire aussi
Accepte mes mots
Dérisoires
sans aucun doute
Encouragements
je vous lis, c’est fort triste,
je me sens émue et impuissante,
je vous envoie tendresse et douceur.
> Bourrache: Merci pour cette lettre de Noël …
Je ne vais pas fait l’étymologie de ce qui m’a amené un jour à déposer mes mots , si ce n’est l’idée de partage avec des « autres » différents..Cet endroit à la fois riche en thèmes , ludique parfois , émouvant souvent , attachant toujours …m’a plu
Comme toi , je regrette que certaines écritures se fassent trop rares ..
Je t’embrasse Bourrache, pensées vers toi également Ossiane
Bonne fin de semaine à tous (J’accompagne mon école équestre à Bercy et c’est une autre belle aventure à vivre en direct !)
A très bientôt >)
Rassure-toi, Ossiane, le mal de vivre dont je parlais n’est pas le mien. Je suis désolée, j’aurais dû préciser que je pensais à quelqu’un, le frère d’une amie, qui s’est laissé partir récemment.
Merci à tous, cela prouve encore une fois, s’il en était besoin, que l’attention les uns aux autres ne défaille jamais.
C’est doux, c’est chaud.
>Alix:
Bonne chance Alix pour cette superbe aventure!!! A bientôt.
>Anne-Marie:
Oui Anne-Marie, je ne pouvais pas savoir bien sûr; ce n’est pas grave;-) Impossible de rester insensible à ton poème. Bises.
Privirea grabita
Din fuga se opreste:
Gura s-a deschis
Un petit haikou ad-hoc, en roumain, ma langue. J’ai du mal à le traduire mais il s’agit d’un regard, d’habitude superficiel, mais qui s’arrete grace au étonnement. L’étonnement de voir votre blog si originel, avec ce concepte inoui de photo-poesie
amicalement, de Bucarest
Olahus
Si uneori e bine
sa te intorci
la lucrurile simple
Et parfois ça fait du bien
de retourner
aux choses simples
comme ceux-ci:
http://surpriseroumaine.blogspot.com/2007/11/retour-aux-choses-simplesback-to-simple.html
La route
Quand on commence l’écriture
Même avec l’aide d’instruments
Qui vous situent exactement
Partir demeure une aventure
La route est longue et incertaine
les routes les plus fréquentées
comportent des difficultés
Et l’arrivée, toujours lointaine
Les hommes qui entretiennent les routes
Sont de la race des conquérants
Des peuples qui ont une Histoire
Tous ceux qui vivent au bord des routes
Tous les nomades les peuples errants
Errent sans fin sans territoire
Alain
La route
La route que j’ai choisi est une route épique
qui trace dans le ciel comme une voie lactée
faite de mots choisis pour leur sonorité
elle fait trembler dans l’air les notes de musique
la route que j’ai choisi fait chanter les couleurs
elle est engazonnée et parsemée de fleurs
que visitent les abeilles de la ruche sonore
sans même le chercher on y trouve le bonheur
Alain
Ma route Ô mon délice
Ciel de tous mes étés
T’es pourtant pas facile
Mais je t’aime telle que t’es
C’est un bonheur tellement
Qu’offrir de son meilleur
La route
la route n’est jamais lisse elle est semée de trous
de restes d’accidents de traces d’incendies
De morceaux de pneus de traces de gomme
De cadavres de chiens dont sortent les viscères
D’hérissons mis en boule d’animaux renversés
La route est dangereuse elle ne fait pas de cadeau
Ce n’est pas un récit c’est une poésie
Alain
La route
Le poète s’avance dans un pays sans borne
Quand il erre sur les routes petit Poucet rêveur
Pour chasser les démons et leurs terribles cornes
Il s’arme d’une harpe et sème au vent des vers
Alain
Fausse route
Pour ne pas faire fausse route qu’importe la direction
Adaptez vos conduites à la circulation
Un œil dans le rétro suivez la rose des vents
Parlez avec mesure créez de l’émotion
Faites que l’œuvre respire tel un être vivant
Alain
Route
Ma route
Aime moi
De tout ton saoul
Vis moi mon jour
Le plus possible
Pour son meilleur
La route
Qu’ils voyagent en touristes ou par nécessité
Pour fuir la misère ou faire du commerce
Qu’ils roulent vers un but ou partent sans adresse
la route est pour les hommes chemin de liberté
Alain
La route
Quelque soit la saison
Le jour de la semaine
Qu’on quitte sa maison
Avec le cœur en peine
Ou gai comme un pinson
Comme sorti de prison
Il faut se mettre en route
Oublier tous ses doutes
Se faire une raison
Se mettre au diapason
Quand on veut marcher droit
Telle est la dure loi
Il faut traquer les mots
Qui vous donne les clefs
Celles du paradis
Ces quelques petites touches
Qui font aimer à la vie
Qui font naître l’envie
Et mettent l’eau à la bouche
Alain
L’ode à la route
Des hommes vont sur les routes
pour dévorer l’espace
Tisser entre eux des liens
Ce sont des hommes de biens
D’autres vont sur les routes
S’arrêtent sur les places
Evoquent le temps qui passe
Ce sont des comédiens
Qu’importe quoiqu’ils fassent
Les hommes se déplacent
La vie n’est jamais lasse
Et les traces qu’ils laissent
A travers de l’espace
font une ode à la route
Alain
La route
Ce grand chemin
Qui se déploie le jour
Du naître
Une étoffe dure ou bien plus souple
Des points serrés et ajourés
Points de reprise
La vie s’écoule
Sur le trajet
Chacun se croise
Un ami cher
On s’apprivoise
On serre sa main
On donne son coeur
La route est longue
Ou fort de courte
Mais nul ne sait avant sa fin
Voie lactée
Dessus la mer étale telle une pierre tombale
le soleil en mourant fait pleuvoir des pétales
des fleurs roses et pâles comme une poussière d’étoiles
qui laisse dans le soir comme une traînée blanche
Alain