Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas.
Derrière ta vitre
tu contemples le vide
je t’offre le plein
◊ Entre la voie de soi, la voie du tao, la voix du chant, la voie de l’eau et la voix du ciel, voici les extraits choisis de Bruno, Maria-D, Pierre (2), Neyde et Chris.
C’est dans l’ombre du tréfonds de mon moi en abîme de mon soi,
que je découvre la lumière.
Sur la voie du temps
J’écoute le plein du vide
Un poème Tao
J’accepte la voie
Dans les brumes du Mont Lu
Le souffle de vie
A claire-voie
Je fredonne
A mi-voix
Je te vois
Derrière la vitre
Belles plantes aquatiques
Écrivent des lettres.
Avec la main,
Pour tisser un poème,
Tu peux les cueillir.
Fêlures dans l’eau,
Claire-voie en vitre
Toute entière est restée.
Claire-voix
De l’autre côté du miroir, je l’entends
De sa claire voix, grêle, reflet du mauvais temps
Petit grêlon qui, sur ma pelouse, se répand
Je te prends alors la main, en un éclair le ciel se fend
Dur-dur de lutter, dur-dur d’avoir le dessus
Lorsque le ciel se déchaîne, cette peur que l’on attribue
A cette nature et pourtant l’Homme et sa pollution
Aujourd’hui, ciel mitigé, à quand les prochains grêlons ?
◊ Je lève enfin la clé du mystère. Ces photos ont été prises à Nanterre près du Parc André Malraux. Il s’agit de grands cubes de verre creux entourés de bancs sur lesquels sont inscrites des phrases concernant la paix dans le monde.
Pour en voir davantage, cliquez sur la petite photo ci-contre.
C’est magnifique
On sent les lectures Cheng
En vide et plein
—
Sur la voie du temps
J’écoute le plein du vide
Un poème Tao
—
J’accepte la voie
Dans les brumes du Mont Lu
Le souffle de vie
—
Lignes de forces
Page- cristal le vide
En plénitude
—
J’aime vraiment beaucoup
Bonne nuit douce fée
Et pour le calligramme
—-
Green
Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches,
Et puis voici mon coeur, qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches,
Et qu’à vos yeux si beaux l’humble présent soit doux.
J’arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée,
Rêve des chers instants qui la délasseront.
Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encore de vos derniers baisers;
Laissez-la s’apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
Paul Verlaine / Romances sans paroles
Derrière la vitre
Belles plantes aquatiques
Écrivent des lettres.
Avec la main,
Pour tisser un poème,
Tu peux les cueillir.
Fêlures dans l’eau,
Claire-voie en vitre
Toute entière est restée.
sous craquelures,
gouttes et tache d’ombre,
la clarté lutte,
et peu à peu s’installe,
beauté opalescente
Ben à travers ça, elle doit pas voir grand chose, Claire…
Une maille à l’endroit
Une maille à l’envers
La vie se tricote
A claire-voie
Je fredonne
A mi-voix
Je te vois
Superbe série qui n’est pas sans rappeler les études réalisés par Piet Mondrian sur l’arbre.
Claire-voix
De l’autre côté du miroir, je l’entends
De sa claire voix, grêle, reflet du mauvais temps
Petit grêlon qui, sur ma pelouse, se répand
Je te prends alors la main, en un éclair le ciel se fend
Dur-dur de lutter, dur-dur d’avoir le dessus
Lorsque le ciel se déchaîne, cette peur que l’on attribue
A cette nature et pourtant l’Homme et sa pollution
Aujourd’hui, ciel mitigé, à quand les prochains grêlons ?
Chris
Claire,ma petite
te voila devenue une bien jolie jeune femme
toi,qui cherches à comprendre
la vie
au travers des apparences
écoute…
et pour trouver les mots
au plus juste
écoute…
encore et encore
Ca y est !
Je viens de faire le plein…Le plein de vide.
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Nouveaux commentaires:
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https://blog.ossiane.photo/2007/06/13/main/#comments
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La fraîcheur s’étalait en flaques immobiles
Et le sentier sous les tilleuls
Brillait des feux de midi,
Claire-voie de ramures et d’esprit…
Je décidai de suivre le chemin des lumières
Claudiquant, ça et là, sur les lacs blancs.
Une enfant perdue me dit :
« Vous n’êtes pas bien sage
A vouloir l’éphémère et l’instant ;
Regardez-moi, à trop jouer à la marelle,
J’ai laissé mes amies, oublié mes parents.
Mais, va ! La vie est ainsi faite… »
Elle disparut sous une pierre.
La clarté paraissait si vive un peu plus loin !
Je trouvai un vieil âne attaché par le col
A un nuage,
Abandonné, sans doute, ses yeux me le disaient.
Ses yeux, tous les soleils de notre monde,
Dans un seul animal.
Nous nous sommes parlé
De pupille à pupille,
Ensuite, j’ai repêché la petite fille.
Et puis, assis sagement sous l’ombre des tilleuls,
Nous avons attendu la nuit,
Pour allumer les étoiles.
(oups, je crois que j’ai un peu digressé 😉 mais que voulez-vous, entre claire-voie et oeuvres complètes de Francis Jammes, j’ai mélangé mes pinceaux… !)
Bonne journée à tous 🙂
Bonjour Ossiane,
J’aime beaucoup ton Haïku. Il a une certaine relation avec la citation de mon prochain post
C’est dans l’ombre du tréfonds de mon moi en abîme de mon soi, que je découvre la lumière.
Je t’embrasse
Je partage les mots de Bruno, il est fort beau ton haïku, Ossiane. Je te souhaite une fort bonne soirée.
Derrière les petites perles
Joliment déposées
Se maillent un doux filet
Qui s’est recomposé
De bel amour toujours
Car le vrai reste en vie
Et traverse le temps
Qui fait comme il le peut…
Et ce filet tout tendre
Attrapent nos doux baisers
Nous fait rouler dessous
Dans les mailles du filet
Qui serre fort pour nous aimer
Et plus encore nous apprécier
Coucou mon ami Bruno
J’ai lis ton com, si fort.
j’ai réfléchi beaucoup sur tes mots
Et tout d’un coup, comme un éclat,
j’ai découvert la lumière.
Je t’embrasse.
Une histoire enfantine
La petite chatte
S’est posée
Devant l’aquarium.
Elle regarde attentive
Les plantes aquatiques
Qui bougent sans cesse
Au saveur des boulles
Qui montent à la surface.
Elle sait que là,
dans l’eau, si claire,
Dedans une grotte
En pierre construite
Habite un poisson
Un gros poisson,
Visage méchant,
Rouge, appétissant,
Mais … inderdit
Son maître lui a dit
“Ce poisson n’est pas pour toi,
Il est plus grand que toi!”
Posée, devant l’aquarium
Elle rêve à l’avenir,
Elle rêve, elle pense :
“Moi, maintenant,
je suis petite,
mais je vais grandir
et je pense d’être
une ados rebelle!”
La deuxième photo en partant du haut résume tout. Elle n’appelle ni commentaires ni autres haïkus. Il n’y aurait que la bêtise pour insister toujours. (Camus)
Marc,
la première photo de Fêlures nous disait tout aussi.
Mais, c’est bon le mysthère, le rêve, l’imagination pour les poètes.
Bonnes méditations.
J’ai bien aimé ton blog.
Je y vais retourner.
Je t’embrasse.
Une voilette cristalline
Sur poudre de riz
Vieille dame à dentelles
Se regarde dans le temps
Sa vie pleine et remplie
Ecrite à l’encre violette
Sur les pages du temps
De ce temps si vide
De ces vides si pleins
Qui parfois la transportent
Vers les neiges d’antan
Près du revers bleu du temps
…
Son cœur en camée
La clé de l’énigme…
J’aimais bien le mystère…
Merci Ossiane pour cette belle compagnie
Bonne et douce nuit à toi
Il est bien tard…
Dans le vide
Passe la lumière
Qui est aussi en toi
La claire voie
T’habite
Et tu ne le sais pas
Ferme les yeux
Ecoute le silence
Tu verras la lumière
Rayonnant en toi
Et les lucioles de ta pensée
Eclairant la nuit du doute
Et les tourments du jour
La claire voie
Est la voie sans limites
Qui n’a pas d’horizon
Qui t’ouvre l’infini
Sans question ni réponse
Un voyage qui passe les constellations
Et te ramène à toi
Alors
Le cœur apaisé
Dans tes mains ouvertes
Offre à tous
La poussière d’étoiles
Déposée sur ton âme
Bruno, Maria-D, Pierre (2), Chris
merci de votre honorable compagnie.
Ossiane, merci de ta gentilesse.
Bises de São Paulo.
En quintette, des amis , rien que des amis
Leur voix ont unis
Merci Ossiane de nous avoir réuni.
Un beau jardin contemporain.
Lors d’une de tes prochaines escapades parisienne, promène-toi dans le parc André Citroën, près de la Tour Eiffel.
Merci, Ossiane. A me relire, je me rends compte ce matin que tu aurais pu te formaliser de la remarque attribuée à Camus* et placée ainsi. Bien sûr qu’elle était générale et ne constituait pas une critique …
Je te rendrai souvent visite, c’est bien ce que tu fais…
*: Une critique que je me fais le plus souvent avant d’élaguer mes propres textes. Je pense à Boileau qui disait, je crois:
« Qui ne sut se borner ne sut jamais écrire. »
Par un matin de claire-voie
L’aube s’éveillait à mi-voix
Derrière la vitre l’oiseau piallait
La bouilloire s’époumonait
Le ciel zébré
Que dis-tu oiseau prophète?
Je te remercie Ossiane de nous avoir réuni, une bande d’amis, de troubadour, amoureux des mots, de poésies. Le partage dans l’écriture, dans l’amitié est une journée ou le soleil éclaire le bonheur.
Je t’embrasse passe un très bon week-end
comme j’apprécie vos beaux à vous cinq, vos écrits sont vraimet très beaux. Je souhaite à chaque visiteur un beau week, et de repasser par ici, de se faufiler entre les pages de ce bel album pour inspirer le parfum délicieux qui s’en dégage. Chaque fois, j’en ressors tendre et reposée.Merci Ossiane d’avoir réussi cette magie de rencontres que j’aime profondément.
Je suis toujours gâtée et en bonne compagnie
Là, je suis profondément touchée
Je l’ai été au coeur de la nuit
A mes amis merci
Et bon wend à vous tous qui semaient ici
Ma nuit fut courte et ensommeillée je suis
Bien sûr « à vous tous qui semez ici »
Ossiane peux-tu effacer l’erreur
d’un coup de baguette magique
Merci
coin noir de cellule
dans le panier à salade
sgraffiter le mur
plis du verre où filent
les chemins de la lumière
la soie du regard
la nuit tout s’écroule
la pile des vers soyeux
offre la montagne
le rideau derrière
la fille de l’Océan
la claire fontaine
Quel plaisir toujours renouvellé
À chaque phrase
Il fait si doux ici,
La nuit sera moins froide.
Et puis le mystére dévoilé
Ça a été une belle surprise!
Maria-D, Pierre (2), Neyde, Chris,
Quelles belles poèsies!
À tous, un bon week-end
>>>> Pardonnez mon délai de réaction. Je profite le temps du week-end pour laisser tout le monde s’exprimer le plus possible car je sais qu’il est difficile pour certains d’être dans les temps pour participer à la mise en lumière. J’aurais bien mis tout le monde aujourd’hui 😉 Ne vous avais-je pas dit que j’offrais le plein pour combler le vide 😉 C’est une de mes plus longues notes sur laquelle il fait bon voir tous ces amis se tenir la main 😉 Pour ce qui est de ce fameux mystère, j’ai levé le voile sur cette note et je comprends qu’une certaine déception puisse se faire sentir. Pour tout vous dire, je n’ai pas d’idée préconçue par rapport à ces photos abstraites que je présente de temps à autre. Ca ne me gêne absolument pas de ne rien révéler. Donnez-moi votre sentiment là-dessus bien sincèrement et je suivrai vos avis si j’arrive à vous départager 😉
>Bruno, Maria-D, Neyde, Pierre (2), Chris :
La brochette de poésie du week-end 😉 Merci à vous cinq, j’ai entendu vos belles voies/voix et j’avais envie de les confronter.
>Bruno :
Je crois que ta phrase et celle de Jung a engendré de belles réflexions chez certains d’entre nous. Correspondances de pensées entre nos deux blogs qui me touchent. Une petite tribu de personnalités très attachantes.
>Maria-D :
Que ce poème de Verlaine est plein de tendresse et de beauté, j’aime vraiment beaucoup. Merci.
>Neyde :
Chère Neyde, toujours tes poèmes pleins de délicatesse et de fantaisie. Un grand merci à toi ainsi que pour ta présence indispensable. Bises vers ton Brésil.
>brigetoun :
C’est bien vu Brigitte cette clarté qui tente de résister à l’ombre. Merci pour la beauté de cette image, la bise du week-end.
>bonbonze :
Ah si on ne t’avait pas 😉 J’ai éclaté de rire en te lisant 😉 Merci beaucoup et bon week-end.
>Pierre (2) :
Tu connais donc le parc André Malraux ? J’ai lu que c’est lui qui en est le créateur. Escapade professionnelle dans cette ville que j’ai tenté de mettre à profit ;-). Etrange endroit que cette partie très moderne de Nanterre où la nature tente de rivaliser comme elle peut avec les grands immeubles de verre. Merci pour ton conseil que je mets dans un coin de ma mémoire.
Délicieux petit poème d’un samedi matin de très bonne heure, on s’y croirait 😉 Bises du samedi.
>Marc :
Bonjour Marc, bienvenue parmi nous. Il semble déjà que tu aies lié connaissance 😉 Non non, je ne me suis pas du tout formalisée ; j’avais bien compris ton message. J’ai voulu mettre toutes ces photos car j’aime de temps en temps faire passer la notion de mouvement. Et là, je voulais montrer ce noir qui remplit le vide peu à peu. A chacun d’entre nous de s’approprier une ou plusieurs photos et de puiser comme bon lui semble dans ce que je propose. C’est à mon avis, un gage de diversité dans les contributions déposées sur le blog. Merci pour ta visite. Au plaisir de te lire à nouveau.
>jd :
Bonjour et bienvenue jd ! Merci pour ces impressions à faire rougir car j’aime beaucoup ces études de Mondrian sur les arbres;-) Je me sens malgré tout très très petite pa rapport à tout ça 😉 Merci pour ton passage, à très bientôt. Pour ceux qui ont envie de voir ces études, allez sur ce lien
http://images.google.fr/images?hl=fr&q=mondrian%20arbre&ie=UTF-8&oe=UTF-8&um=1&sa=N&tab=wi
>feu roméo :
Les titres de notes font souvent mouche 😉 Et voilà que tu emmènes en beauté aux côtés cette jeune femme en devenir. Merci roméo, bon week-end.
>Daniel :
Hello Daniel 😉 Tu as tout compris avec ta tête bien pleine 😉 Bonne chasse photographique !
>Johal :
Pas de souci pour la digression. Les titres sont souvent fatals 😉 Et une fois de plus, tu montres ta capacité à imaginer une histoire, des personnages, décrire un univers original plein d’émotion où la clarté est reine. C’est très beau tous ces regards éclairés ouverts vers les lumières du ciel. Merci Johal, je t’embrasse.
>Annick :
Coucou Annick, merci pour ta présence chaleureuse et pleine de tendresse vis-à-vis de tout le monde. Tendresse et générosité qui débordent également dans les mots délicats de ton poème. Je t’embrasse bien fort.
>Maria-D :
Magnifique poème sur cette vieille dame à dentelles. Le temps, le vide et le plein s’imbriquent en beauté et en sensibilité pour évoquer avec nostalgie la splendeur d’un passé révolu. Que tes mots sont délicats ! Tu ne dors pas beaucoup en ce moment 😉 Tu es encore plus couche tard que moi 😉 Bises à toi, Maria !
>amichel :
Encore un poème de toute beauté sur le vide et la lumière qui permettent de voir en soi. Ce que j’aime, c’est que tu as l’art de mettre en scène simplement des notions pas toujours faciles d’abord en y faisant passer ton souffle si personnel. Des mots simples et forts que tout le monde comprend. Je dirai que la clarté et ton approche ouverte sur la vie habitent également tous tes écrits. Bises à toi Michel, bon week-end !
>bouldegom :
Le sourire en te lisant bien que le sujet évoqué soit grave;-) Evocation caustique et originale. Merci à toi.
>Yves :
Trois d’un coup tombés dans ces filets ! Tu me gâtes beaucoup Yves 😉 Que te dire, tout simplement que tes haïkus sont magnifiques et d’une grande pureté. L’art de dire avec les mots justes, le ressenti d’un instant. Bravo à toi !
>Cristina M :
Douceur de tes mots généreux tournés vers les autres et douceur de ton regard aussi sur la vie. Merci Cristina, je t’embrasse au pays du rocher rouge. Bon week-end !
j aime bien cette idée de phrases écrites pour la Paix dans le monde,
mais je souhaite une précision, Ossiane,
ces phrases sont écrites sur les bancs ou sur le verre ou dedans..???!
ces doux messages devraient fourmiller dans nos endroits publics ou parcs ou autres, ce sont de beaux messagers de Paix….
merci d’avance pour la réponse, pour ne pas surcharger ta page..
BEAU RAYON DE SOLEIL POUR CHACUN en joli paix intérieure si belle.
mince, j oubliais de répondre à ta question,
en ce qui me concerne, j ai plus de mal à laisser couler les mots devant une image abstraite,
et c’est si speed devant une image de réel…
mais tu m offres la possibilité de découvrir encore d’autres voies, mais
il me semble que mes mots ne sortent pas à la première lecture,
il me faut plus revenir regarder l image,
et j’attends patiemment que des mots souhaitent se laisser déposer…
dans une image réelle, je me projette de suite, j y suis en plein dans l image…
>Annick:
Ces phrases sont inscrites sur les panneaux de verre, à l’extérieur. Je crois que Nanterre participe à un programme pour la paix dans le monde. En revanche, je n’ai pas réussi à trouver l’artiste qui a réalisé cette oeuvre. J’aime aussi ces oeuvres d’art de plein air porteuses de messages et qui sont directement accessibles à tout le monde sans forcément passer par le biais du musée.
Il est vrai qu’il faut un peu de pratique pour partir d’une image abstraite mais d’un autre côté, cela laisse beaucoup plus de liberté. On peut ainsi explorer d’autres mondes inconnus qui pemettent de s’évader du réel. Tu devrais essayer d’approcher davantage la peintures abstraite; c’est à mon avis un bon point de départ pour s’envoler. Continue à être ce que tu es avec ton approche à tâtons et les mots finiront par sortir. Je trouve que tu t’en sors plutôt bien et que tu te poses davantage qu’avant:-)
La page est toute légère de vos pensées, tu sais;-)
Je te fais une bise en rayon de soleil virtuel car je vis sous les grosses averses depuis plusieurs jours. De quoi plomber le moral;-(
Pluvieux est ce printemps
Les pensées tardent à germer
Les ramures s’emmêlent au vent
Et les rayons peinent à percer.
A l’interstice de quelques branches
S’ébroue un couple de coccinelles
Attendant que le soleil se penche
Et vienne sécher leurs petites ailes.
Au cœur du jardin, la maison de verre
Réchauffe enfin les amoureux trempés
S’ils savaient que de cette serre
Ils sont en fait les prisonniers
Alors nous les entendrions crier :
Cessez ainsi de nous lorgner
Nous nous aimons à tout jamais
Dans notre monde laissez nous en paix.
En rapport au mystère, par Ossiane dévoilé …
Corrections : CesseZ et laisseZ… mes excuses les plus sincères.
Plus je vous lis entre autre Annick et Ossiane plus je me demande comment vous faites pour dire tant de belles choses.Moi je suis terre a terre Cela ne décolle pas.Va falloir que je me secoue.Bon week end a tous
Merci Ossiane, ici, un beau soieil d’après midi qui m’a chauffé le coeur, ce temps de préavis est si dur à vivre…et moi je ne suis qu’extraite pour vivre..je ne cherche plus à excuser l’agitaion de certains, je ne vise que ma paix intérieure…et au bout du tunnel je la vois, ma paix en amour.
J adore shinook,
Je vous embrasse Noisette, je me sens pourtant tellement terre à terre, que c’est le terre à terre qui me permet de m’envoler…
L’amour
Si vrai
De chaleur belle
Onde le miroir
De l’eau d’hiver
Et le fendille
Pour y plonger
Ses petits bisous
Toux doux
Dans les petits recoins
De l’Être
D’un si bel Etais
Suis
Et serai beau
Pêcheur endormi,
vois-tu dans tes filets
tous les rêves du monde ?
🙂
fragments de reflets
de l’eau, du verre, du vert
un passage pour l’infini
et sans oublis
des craquelures des nos memoires
dans les moires…
http://www.dailymotion.com/video/xny5z_john-lennon-imagine
Bonne nuit à tous
Paix à tous
En fait c’est celui-là que je voulais envoyer
http://www.dailymotion.com/video/x5ml8_john-lennon-imagine
Pas de déception ma chère Ossiane.
Les photos peuvent être abstraites,
mais l’inspiration des poètes est réelle.
On imagine tant de choses!
Je te pose une question.
Les cubes de verre, s’ils sont creux qu’est-ce qu’ils ont dedans?
J’ai imaginé des plantes aquatiques, mais, maintenant,
je ne suis plus sûre. Tu parles en abstraite.
Un gros bisous de bonne nuit pour toi.
Bonne nuit à tous du Blog.
j’ai déroulé ce fil de soie
entre nos vies et la lumière
le vide devient une force
sur l’équilibre de nos pensées.
je serai ta coccinelle
dans le fil du temps
je te fabriquerai la cléf
qui t’ouvrira la porte
sur l’étendue des champs.
je ne vous oublie pas, les amis du salon, je vous lis tous les matins ,
mais je n’arrive pas à me poser pour écrire en ce moment,et je préfère me délecter de vos mots. bon we à vous tous, tendresse de la Provence au salon.
ho! j’ai dérapé sur un mot : » sur l’équilibre de nos pensées.
Bonjour,
Je suis peu disponible à écrire, mais je regarde et apprécie tout cela avec plaisir…
Comment ne pas penser à la sculpture avec les pleins et les vides ?
Hier, dans lors de notre unique représentation théâtre, j’évoquais la sculpture dans un texte .
Une petite phrase :
‘La conversation limitée de l’écran m’inspirait guère
Mais les vides et les pleins à ciseler
M’aidaient à tisser
Des histoires dans les rides de la matière’
Le silence est aussi plein de sagesse et d’esprit en puissance que le marbre non taillé est riche de sculpture.
[Aldous Huxley] Extrait de Contrepoint
Je suis plein du silence assourdissant d’aimer.
[Louis Aragon] Extrait de Le fou d’Elsa
Je » est plein d’autres.
[Philippe Caubère] Extrait de Les carnets d’un jeune homme – 1976-1981
Quand mon verre est vide, je le plains ; quand mon verre est plein, je le vide.
[Raoul Ponchon] Extrait de La Muse gaillarde
Bon dimanche
Bises
L’éclair fait le vide dans le ciel
Comme les zébrures font le vide dans le verre.
Elles l’éclairent le pénètrent le révèlent.
Sans elles le monde ne seraient que fêlures.
Le vide et le plein à Nanterre
Le jardin bien sûr
Et le petit Manahattan
Respiration et pulsation de vie
Et la grande Arche et sa voile
Le Monde en marche
Avec ses pleins et ses déliés.
…………………………….
Réalisé dans les années 70, sur une idée de Malraux (en 1960), ce parc est l’oeuvre du paysagiste Jacques Sgard. Il est situé à l’emplacement de l’ancien bidonville de Nanterre de triste mémoire. Les oeuvres sont du plasticien brésilien Roberto Burle Marx.
A mon Papa,
Fête des mères, fêtes des pères, des cadeaux sous blister
Moi, je n’ai rien acheté, je resterai toujours une tête en l’air
Je préfère juste t’écrire, tout simplement pour te dire
A quel point j’apprécie d’être accompagné dans mes douleurs, dans mes rires
De ma tête, je ne sais si un jour en ressortira quelque chose de bon
Mais aujourd’hui, au lieu d’acheter il est préférable de voter, Non !
Cela fait parti de mes devoirs que tu m’as longtemps enseigné
Merci pour toutes ces choses dont on ne peut ni trouver les mots, ni se payer !
Chris
derrière le grillage
volatiles en perdition
espoir d’évasion
les écrits restent
que dirais-tu grand-père
qui n’es pas revenu
du camp de mathausen
et ses carrières de pierres
que dirais-tu mon père
toi qui bloquais les trains
embarqués pour les guerres
de nuit de brouillard et d’ailleurs
et que dirait ton frère
revenu de dachau
avec l’horreur à l’oreille
des ceintures à boucle de métal
et que dis-tu des prisons
imprimées dans nos têtes
le front à contre-jour
grillageant la mémoire
je dis la poésie
de maurice déporté
à l’âge de quinze ans
signant son espoir en la vie
Dans le lisse de la raison, l’humaine fêlure.
Je ne viens pas souvent, mais ton blog ouvre toujours sur l’ailleurs.
Les prismes excitent l’imagination. Le monde s’y dévoile hors du filtre de la raison…
Petits filaments
De l’air du temps
Qui créent pour chacun
Un passéprésentdemain
Et modèlent son lisse visage
Belle oeuvre de ses tapages
merci Maria,
j ai regardéplusieurs plusieurs fois hier soir la première vidéo,
et je viens de regarder la seconde pour « Imagine »…..superbe!
Merci Ossiane pour la correction et les études photos très inspirantes.
Merci aussi à Annick dont j’apprécie les idées.
Enfin merci particulier à Fanou, Ma Reine des coccinelles.
Beaucoup de douceur et de lumière dans le jaillissement de ces écrits.
Une autre manière de se désaltérer par un jour d’été trop chaud.
Merci pour tes encouragements Ossiane. Je passe souvent mais rapidement, beaucoup de travail en ce moment (comme toujours remarque !) et précisément ma tête est pleine de vide et donc mes images aussi…un vide vertigineux…entre autres plusieurs 360 x 180 dans le Vercors.
Je t’embrasse ma sœur de regard.
Comme je faisais un tour vers le site j’ ai eu le plaisir d’ apprendre et connaitre encore des choses intéressantes et de découvrir des personnes nouvelles Je suis RAVIE,Annick m’ a réveillé par ce que j’ ai dis « terre a terre » tant mieux elle aura eut la force de me sortir de moi même Pour cela je la remercie et je l’ embrasse bien amicalement.Noisette
>Shinook :
Bonjour Shinook, comme tu es dans l’humeur de ce dimanche pluvieux de juin avec ton poème! Ca n’empêche pas les coccinelles, les amoureux et les parapluies d’être de sortie 😉 Ton poème est plein de fraîcheur et de délicatesse. Une belle façon d’exploiter ce cube de verre pour ce précieux amour en cage. Merci pour la beauté de tes mots et de tes images. Bonne fin de dimanche.
>Noisette :
Bonjour Noisette, pourquoi faire ces complexes ? Il n’y a aucune raison de vous dévaloriser comme ça. Du terre à terre que vous évoquez, peut jaillir un sens aigu de la valeur de la vie et je crois que vous faites partie de ces personnes sensibles à tout ça. Annick et moi devisons gaiement et simplement, voilà tout. Je connais Annick depuis longtemps maintenant et je me fais à peu près une idée de ses questionnements et de ses hésitations. Bonne fin de journée.
>Annick :
Belle quête Annick, cette recherche de la paix intérieure. Je crois qu’elle permet quand on l’atteint, d’aller au devant des autres avec encore plus de beauté et d’amour.
J’aime beaucoup ton deuxième poème avec ce visage lisse creusé de ses souffrances. Belle image. Merci à toi, je t’embrasse.
>Johal :
Beau poème, Johal ! Je les vois bien tous ces rêves. Bises et merci
>teresa almat :
Bonjour teresa, contente de te revoir ici 😉 Merci beaucoup pour ce beau poème en mosaique et ces craquelures émouvantes qui font que l’homme est si riche de vie. Je suis allée voir ton blog. J’y ai vu des images splendides et très poétiques autour de ces visages de femmes. Bien à toi. Au plaisir de te revoir ici.
>Maria-D :
Je trouve que tu as bien fait de mettre les deux vidéos de ce morceau qui a traversé les générations. J’ai toujours beaucoup de plaisir à revoir Lennon exécuter ce morceau. Quel grand mélodiste c’était !
>Neyde :
Merci de me donner ton avis, Neyde. Je crois en effet que l’inspiration des poètes ne fait pas défaut. J’ai un peu réfléchi à la question. Je crois que la prochaine fois, je ne donnerai pas la clé du mystère sur le blog mais que je la donnerai à ceux qui le désireront en mail privé;-)
Pour ce qui est de ces cubes, ils sont creux, vides. La texture de verre est très travaillée. Je l’ai trouvée intéressante car selon qu’on tourne autour de ces cubes, la lumière joue les reflets, la transparence, les lignes plus ou moins affirmées etc… Une belle mosaïque d’effets pailletés qui m’a plue. Tu n’as pas du tout à regretter ces plantes aquatiques, c’est une très bonne idée. Certains y ont vu une maison de verre, toi un aquarium ; tout cela est très poétique. Il ne faut pas avoir de barrière sur les interprétations qu’on peut donner. Le côté ludique et fantaisiste de la poésie est à prendre en compte un peu comme lorsqu’on regarde un tableau abstrait. Il ne faut pas chercher à tout comprendre ; c’est en général ce qui bloque les gens vis-à-vis de ce genre de peinture. Il faut laisser parler son cœur sans réserve, sans tabou et sans crainte d’être jugée. Bises vers Sao Paulo.
>Fanou :
Bonjour Fanou, toujours à courir par monts et par vaux mais toujours fidèle au blog, c’est vraiment sympa d’être aini à l’écoute 😉
Merci d’avoir pris le temps de dérouler ce joli fil de soie poétique pour nous ouvrir la voie de la liberté. Que le vide soit avec toi et à très bientôt. Je tembrasse.
>Nath :
Même chose qu’à Fanou, Nath, je suis sensible à ta présence malgré ton manque de temps disponible. J’aime tes références à la sculpture avec ses vides et ses pleins. Comme une écriture de vie et de sensations. Une jolie phrase qui te va si bien avec ces questionnements, les tissages de mots et de sens auxquels tu t’adonnes dans tes poèmes. Beaucoup de force dans les citations que tu donnes. Celles d’Huxley et d’Aragon m’interpellent. Bises chaleureuses vers toi.
>Pierre (2) :
Ton commentaire ne peut me faire plus plaisir 😉 Voilà un superbe poème en corrélation avec l’abstrait des zébrures et le lieu réel de cette création. Dans cette cité de verre, il reste encore des petites parcelles de verdure qui palpitent. Quelle belle image cette grande Arche sous ta plume! J’aimerais bien savoir comment tu as fait pour trouver l’auteur de cette œuvre 😉 C’est Neyde qui va être surprise de découvrir un compatriote, créateur de ces cubes 😉 Merci pour tout, touchée que tu te sois démené ainsi. Bises du dimanche.
>Chris :
Une touchante attention pour ton père ! Les mots de la simplicité, du cœur, de l’éducation transmise et sans passer par l’acte d’achat. Juste retour puisque tu avais fait la même chose pour ta mère il y a quinze jours. Merci pour tes mots généreux. Bises.
>bouldegom :
Après la prison, voici le poulailler puis les camps. L’enfermement, la privation de liberté, la douleur, l’horreur derrière ces fils grillagés. Tu m’en fais frissonner. Ton deuxième poème est vraiment bouleversant. Tu remontes les générations avec leurs souffrances. Avec ton interrogation redondante, tes mots martelés sont très forts et émouvants. Merci pour ta plume pleine de sensiblité. Je t’embrasse.
>argoul :
Bonjour Argoul, ces fêlures sont riches d’humanité et de vérité. J’aime ton association entre le lisse et la raison ; c’est vraiment ça. Alors fendillons-nous de temps à autre. Merci pour ta remarque. Le blog vogue avec un bon équipage à bord qui aime aller de l’avant 😉 Je t’embrasse.
>Fugitive :
Hé oui Fugitive, la raison, toujours la raison qui nous bride et nous empêche de laisser libre cours à notre fantaisie. Belle réflexion de ta part. La bise vers toi.
>Chantal :
Bonjour Chantal, merci pour cette perception des choses que j’approuve. Un jaillissement lumineux car spontané et sincère, je crois. Vous avez bien de la chance de pouvoir vous désaltérer sous le vrai soleil. Bonne fin de dimanche à vous. Amitiés.
>Daniel :
Merci pour ta présence même silencieuse. D’ailleurs, il va falloir que je prenne le temps d’aller voir tes nouvelles photos. Que veux-tu dire par 360 x 180 dans le Vercors ? Je t’embrasse mon frère de regard.
>Noisette :
Le blog est un espace de passage intensif 😉 Toujours des nouveaux visages et des retours inattendus ; on ne peut pas s’ennuyer 😉 Je suis contente que vous plaisiez ici. Annick est une bonne inspiratrice ; suivez son regard 😉 Bonne fin de journée.
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Nouveaux commentaires:
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https://blog.ossiane.photo/2007/06/11/felures/#comments
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Magnifique série de photos …
Qui dans ce coin de verre a donc tissé sa toile? C’est la fête d’Epeire!
Vrai, dans ses fils, je m’ai donné ton coeur: Je ne sais qui est «tu », sais-tu alors qui suis « je »?
Allers retours éclaire! Et si la voie est libre, imaginons ensemble, voyage autour du vide…
Te plains-tu de mon offre?
Je veux dire des panoramiques 360 sphériques pris dans les falaises du Vercors.
Bises
Des petits liens
des trois fois riens
se donnent la main
aujourd’hui demain
Un lien d’amour
son chaque jour
belle matière tendre
douce à entendre
Des petits mots
toujours si beaux
délicieuse vérité serrée
si pur amour désiré
Que de beautés à lire !
Ossiane, ton haïku est un délice.
Bonne fin de soirée et bon début de semaine à tous.
Fragile.
Coeurs brisés,
Morceaux recollés.
Hymne à la Paix.
oui! reine d’un jour,
reine tisserant de l’amour,
entre tes vides et tes peurs…
certes, j’suis la reine dans ton coeur!
et fière dêtre ta « ma reine »….
en tulle rouge et noir,
mes antennes clignotent ce soir!!
>Michel B :
Bonsoir Michel, merci pour ton regard de photographe averti. Amitiés.
>Bernard :
Toujours tes évocations ludiques avec les mots que tu contorsionnes dans tous les sens pour leur faire dire autre chose, créer des expressions, des jeux de mots, une œuvre de poésie pleine de fantaisie. C’est un plaisir de te lire, Bernard. Bonne nuit.
>Daniel :
Ok Daniel, j‘y suis maintenant 😉 Je reviens de chez toi, je n’ai pas trouvé ces panoramiques du Vercors. En revanche, tes dernières nouveautés sont à couper le souffle de beauté. Dans quelle région vis-tu pour photographier d’aussi belles choses sur les animaux ?
>Annick :
Merci Annick. Les tiens sont beaux aussi. Ce petit poème sur le lien ressemble à une comptine pour les enfants. Plein de tendresse dans tes mots. Douce nuit à toi.
>Annie-Claude :
Ton poème fait bien le lien entre ces fêlures et ce message de paix. C’est une belle idée de l’avoir exploité ainsi. Bises vers tes tropiques. Amitiés.
>fanou :
C’est la grande forme pour toi avec cet habit de coccinelle 😉 Merci pour ton humour ; bonne nuit !
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Après avoir attendu trop longtemps sous la pluie, les vents des grandes marées… je n’écrirai plus que ce qu’il y a de plus fragile, de plus frêle, de plus transparent encore… dans le puit sans fin des choses.
Bonsoir Ossiane,
un petit mot pour te dire que j’ai adoré cette dernière série, peut-être parce que sans vraiment de repère, l’abstraction nous fait basculer plus facilement dans l’imaginaire. Merci encore pour des très belles photos.
>Sven:
Ta remarque me touche car je craignais que ces trois notes vous lassent un peu et il n’en a rien été. Au contraire, elles vous ont renvoyé à vous même puisqu’il n’y avait pas de repère. Il en ressort des textes riches et sensibles qui font vibrer l’intime. J’aime bien partir sur ces photos abstraites; je les vois comme des tableaux. J’espère que de ton côté, ce que tu as entrerpis avance bien. Bises à toi et merci d’être là.
Bonsoir Ossiane,
C’et exactement ce que je ressens dans cette dernière série sur les vitres, une peinture abstraite mais curieusement, l’abstrait ici se rapproche tellement près de la transparence, c’est à dire le plus proche de ce que sont les choses, de leur essence même et de ce qu’elles transmettent aussi. Et si l’abstrait ici, était une photographie de ce flux ? bonne et douce soirée pensive, sven.
>Sven:
Je te suis sur ce représente cette transparence. Une fine et fragile pellicule de verre sépare l »extérieur et l’intérieur de soi. Il ne reste plus qu’à la déchirer pour l’atteindre et tu y es presque arrivé. Bonne nuit Sven.
Oeuvre
des temps modernes
Aux miroirs
froids glacés clonés
ce texte pour la page suivante. Désolée.
Il faut créer beaucoup de vide en soi pour naître au recevoir.
[Jacques Salomé] Extrait de L’Amour et ses chemins
>Nath:
Toujours là Nath à réenchanter mes anciennes notes. Je ne connaissais pas cette citation; elle accrédite ce que je disais dans le haïku. Bises et merci.
Retour arr-erre dans claire-voie.
Une tentative où hère, j’erre dans mon désert …
Je cherche le plein….
Bises
Fun Etre
Par la fenêtre
Glissent les larmes
Je rêve ton être
Sang plis mon âme
Sur les carreaux des perles à mer
Creusent des rides profondes
De l’existence vague abonde
Comblent les vides éphémères
Dans le plein de ton absence
Mon âme livide
Creuse dans le vide
Et je me noie dans le silence
Carreaux fissurés
Mon âme sombre
Eclats abandonnés
Dans la pénombre
Vitre cassée
S’infiltre l’air
Ne plus se sentir délaissée
Que s’envolent les éclats de verre
Glace brisée
L’espace se créé
Pour le plein de chaleur
Vibrant de mon cœur
Derrière la vitre
Ton image
Scintille ton doux visage
Comme un mirage.
Parfois par la fenêtre
Je me sens renaître
Re n’être
Du plein de ton être.
>Nath:
Bonjour Nath, voilà une très belle errance que tu nous offres. Ne dit-on pas qu’il faut faire le vide pour mieux faire le plein…
Nath, ton poème est magnifique, vraiment! Pas facile en plus de jouer sur les mots « fun être », « être » et « renaître » comme tu le fais. Ton évocation est à la fois très émouvante et pleine de douceur mélancolique; tu mets sans doute beaucoup de toi dans ce poème. Je vois de belles lueurs d’espoir de renaissance dans ta dernière strophe. Merci beaucoup, continue ta quête poétique sans complexe; je t’embrasse et te souhaite un bon dimanche.
Claire-voie
lorsque l’astre du jour transperce les volets
Que la mer et l’azur à l’horizon se fondent
Que les rayons citrons peignent le ciel violet
Que le jour transparent rappelle la nuit profonde
Quand pas un souffle d’air ne soulève une palme
Près du vaste océan aussi plat qu’une enclume
un jour une demoiselle aussi belle qu’un astre
Passe à côté de vous et vous laisse ébloui
il suffit d’un regard pour que le cœur s’enflamme
derrière une jalousie conserver votre calme
Nul ne peut face à face contempler le soleil
Celui qui s’y essaie risque la cécité
Derrière une claire-voie aux persiennes pareilles
protéger votre vue de toutes publicités
Alain