Lecture du Haïku Calligramme: du centre vers l’extérieur.
Sur la mer d’huile
le bronze coule en sillons
les plis de l’aube
◊ Magnifiques poèmes que ceux de Candide et Nigra entre naissance au coeur du magma et fusion sensuelle entre lune et soleil.
du coeur du magma
dans un chaudron de soupe primitive
des torrents titanesques
de forces d’ombres et de lumières
cette aube…
quelle création? quelle créature?
jour levant
quelle déchirure?
quelle ouverture?
du vagin de la nuit…
naissance
Draps de satin
Etire toi
Enroule-toi
Eveille-toi
En douceur
Dans ce lit sans frontières
Caresses
Métal en fusion
Méfie-toi
Ne plonge pas
Tête baissée
Dans ce lac de braises
Tentations
Soleil et Lune fusionnels
Reste en éveil
Sois à l’affût
De leurs conseils
Observe leurs ébats
Dans ce ciel de mystère
Patience
Entre le jour et la nuit
Tu trouveras l’Equilibre
Entre le chaud et le froid
Tu trouveras l’Harmonie
dans son grand chaudron
la mer cuit des confitures
d’aubes et de miel
l’écume des jours
sur le fil de l’horizon
saveurs éternelles
du coeur du magma
dans un chaudron de soupe primitive
des torrents titanesques
de forces d’ombres et de lumières
cette aube…
quelle création? quelle créature?
jour levant
quelle déchirure?
quelle ouverture?
du vagin de la nuit…
naissance
Vulcain a posé ses outils
et le soufflet se repose
dans la forge tout dort
dans la forge tout dort?
dans le chaudron
sous la croûte noire et dure
qui se refroidit,
du coeur du magma
comme un large ruban
monte une étrange lumière
une aube
vers l’inconnu
Une mer
En plein ciel
Qu’il m’est bon
De naviguer
Bidon
De lait
Ouvert
En ciel
l’horizon pour rêver
la grande voile hissée
cap sur un coin de paradis.
des sourires échangées
du rouge, du blanc, du rosée
une nappe garnie
les doigts, tu t’es léchés!
les yeux et la boite à images comblés
nous, c’est vrai, au salon on t’attendait!
heureux à nouveau de partager.
des vies entremélées
entre bleu lin, et vert bronze
nous avons navigué, l’un vers l’autre
durant ton échapée.
retour chaleureux pour toi Ossiane,
je fais partie des heureux du salon
et je partage l’enthousiasme de tous.
un très doux ruban,
lumineux, s’est élancé
vers le ciel nacré.
Ou quand, j’en suis navrée mais n’y puis mais, mon esprit ou oeil se met encore en discidence
WOUAH !!!! SPLENDIDE
Ossiane MILLE BRAVOS
__
La mer de nacre
Les mots du temps murmurent
Une alchimie
Et de suite il m’est venu ce poème de Verlaine en tête
—
Dans l’interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la lune.
Comme les nuées
Flottent gris les chênes
Des forêts prochaines
Parmi les buées.
Le ciel est de cuivre
Sans lueur aucune.
On croirait voir vivre
Et mourir la Lune.
Corneille poussive
Et vous, les loups maigres,
Par ces bises aigres
Quoi donc vous arrive?
Dans l’interminable
Ennui de la plaine
La neige incertaine
Luit comme du sable
Paul Verlaine / Romance sans paroles
—–
Belle journée à toi magicienne
Je reviendrai plus tard
Bises à tous
Magnifiques textes posés dès ce matin que je lis et relis.
J’aime tout particulièrement le premier texte de Candide
Qui me touche très fort
Cette fois je me décapture « pour de vrai » car …..
Belle journée à vous tous visiteurs de la journée
Draps de satin
Etire toi
Enroule toi
Eveille toi
En douceur
Dans ce lit sans frontières
Caresses
Métal en fusion
Méfie toi
Ne plonge pas
Tête baissée
Dans ce lac de braises
Tentations
Soleil et Lune fusionnels
Reste en éveil
Sois à l’affût
De leurs conseils
Observe leurs ébats
Dans ce ciel de mystère
Patience
Entre le jour et la nuit
Tu trouveras l’Equilibre
Entre le chaud et le froid
Tu trouveras l’Harmonie
Bonjour Ossiane,
Ton retour est majestueux entre cette mer d’huile et la mer de nuages d’avant hier.
J’avais la chance lorsque je faisais mes études à St Hilaire du Touvet (près de grenoble), perché à 1250 m d’altitude, d’admirer la mer de nuages, c’était sublime !
Quand à la mer d’huile, je la connais depuis ma naissance. Et j’en ai passé des soirs sur la plage à admirer les mouvements de ma Méditerranée.
Musique de l’eau,
Eclairs d’argent,
Regards lointains.
Je t’embrasse ainsi que toutes les belles poétesses d’ici, et amitiés aux poètes si sensibles.
OLIVIER
Aparté : Neyde, as tu reçu mon mail et as tu vu ma petite dédicace sur mon blog ? Bises
De l’aube à midi sur la mer
Quelques rides un friselis
Les ombres changeantes fantasques
Au loin un liseré de lumière
Fauve
Creuset d’où se déversent
Les scories rougeoyantes
De l’antre de Vulcain
Je meurs
De lumière vive
Somme de tous les instants
Horizon
Océan
J’entends ton manteau d’ombre
Aube nue
La pierre du ciel comme un caillou dans l’eau
Forgeron utile?
Ma tête est forge, mon coeur à l’unisson
Mes doigts longs dessinant des sillons
A cette gravure, j’ajouterai des cuivres
La mer m’appelle de ses cris qui m’enivrent
Je ne suis qu’un exécutant, juste un laps de temps
Je ne suis qu’un enfant, juste une vision d’antan
Je ne suis qu’un traducteur, donnant vie à mon intérieur
Je ne suis qu’un rêveur, poussant mes songes à mes heures
Forgant ce disque qui jamais ne se termine
La vie est trop courte, c’est cela qui me mine
Un jour peut-être y arriverais-je
A retranscrire tous ces arpèges
Je ne suis pas fais pour être ici, c’est ce que je me dis
Je ne suis pas pour ce monde, sinistrose des mauvaises ondes
Je suis fais pour naviguer _L’oeil Ouvert_, parmi vous, dans cet abri
Je suis, tel un ballon-sonde, vous balançant ces quelques rondes !
Chris
Plénitude O plénitude
Sans fin nous voyagerons
A tire-d’aile
Aux confins
Des étés hyperboréens
Dans la lumière nous jouerons
Là-bas plus loin encore
Et nous irons
Jusqu’au bord de l’univers
Le poème de Nigra est magnifique, la dernière strophe est tout simplement sublime 🙂
Chris
Horizon incertain
Un rayon de lune
Entre hier et demain
(un retour en beauté, Ossiane !)
Quelques ricochets d’aurore
ont versé leur bonté sur le cœur du monde.
Ricochets, éclats, échos
ont barbouillé matin la porte des grisailles.
L’enfer s’est éloigné
abreuvant ses voiles à d’autres terreurs
nocturnes.
Et mes yeux gourds ont semblé plus légers,
le temps de cette aubaine
de bonheur.
Cela suffit parfois à ressusciter les fleurs mortes
et trancher l’ombre qui guette :
quelques ricochets d’aurore sur le bord du monde
et
des larmes.
Et j’oubliais de vous souhaiter à tous une belle soirée ! 🙂
Candide et Nigra, comme vos poèmes sont profonds, et johal comme c’est beau sussi, je suis émerveillée!
Le ciel fait son travail de forgeron
Il travaille le temps
Et par ses mains donne vie
A celui qui espère ou désespère
Le ciel le berceau de l’Humanité
Superbe Ossiane !
Bises
Attention, écoutez : l’aube est une oeuvre.
[Jorge Guillen] -Extrait de Cantique
Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit.
[Khalil Gibran]
Dans tous les cas, le jour qui se lève est l’aube d’un nouveau pas sur le chemin de l’évolution, de la croissance de l’être et – qui sait ? – de la sagesse.
[Laurence E. Fritsch] Extrait de Le petit livre des jours
Nath, japprécie beaucoup que tu glisses ces citations, je les partage fort.
Avant l’aurore du dernier jour
Le ciel ne cesse de se relever
D’aube en aube de tout mystère
Et chaque jour mérite son jour
De se vivre vers le chemin du ciel
Qui ouvre peu à peu son épure
Dans lequel se frictionner aimer
A cette couleur opaline
Entre ombre et lumière
Magnifiques couleurs et horizon, d’où ce cliché est-il pris ?
>>>> Un peu de retard à l’allumage aujourd’hui, de nouveau en prise avec la réalité 😉 Je ferai un peu plus court ce soir…
>amichel :
Miam miam 😉 Bises.
>fred :
Bel esprit d’observation sur le filet orangé que tu as su exploiter. Merci pour ton bel haïku. La bise.
>candide et nigra :
Rien de plus à ajouter que ce que j’ai déjà dit 😉 Très belle écriture et imagination dans vos deux poèmes. Bravo à vous deux.
– Candide, merci également pour le deuxième poème avec lequel j’ai un peu hésité.
>Annick :
La mer, le lait, la forge, je préfère ton troisième poème. Merci pour tes mots ; je te souhaite une bonne soirée.
>fanou :
Tu vas me faire rougir avec ce bel accueil 😉 C’est vraiment très gentil à toi ; cet attachement me touche profondément. J’ai bien vu que vous aviez su vous occuper sans moi 😉 J’espère que ces échanges se soldent par des amitiés solides entre vous. Lieu d’écriture et de lecture, lieu de rencontre, je suis comblée. Je t’embrasse.
>brigetoun :
Bel haïku ! Brigitte tu n’as pas être navrée, j’aime beaucoup les rebelles comme toi qui ne font pas et ne pensent pas comme tout le monde. C’est un atout que tu as, crois-moi 😉 Je t’embrasse.
>Maria-D :
Je rougis carrément 😉 Tant mieux si ça te plait 😉
Bel haîku aussi un peu dans la veine de Brigitte. Tu as une véritable bibliothèque poétique dans la tête ! Comment fais-tu ? Un grand merci à toi, je t’embrasse.
>olivier :
Bonjour Olivier, marin de la méditerranée, tu es donc en terrain bien connu 😉 C’est un réel plaisir d’observer les nuages. Cette aube noire et orange, je l’ai aperçue en me retournant vers le Cap Corse tandis que l’aube ardoise de la note précédente était là devant moi. Deux univers totalement différents au même moment. Merci pour ton beau poème. Je t’embrasse.
>Pierre (2) :
Beaux beaux beaux tes deux poèmes ; on sent que tu vis tout cela de l’intérieur et on s’y croirait. Tu es un fin observateur des éléments de la nature et tu sais t’immerger complètement dedans. Merci à toi, je t’embrasse.
>Bernard :
Très belle épure de mots qui sonnent fort et expriment avec intensité un instant unique. C’est très beau. Merci Bernard, je t’embrasse.
>Chris :
Le musicien a bel et bien parlé 😉 Je n’avais pas pensé à la possibilité que tu empruntes ces sillons. Bravo, c’est vraiment original et bien senti. Pas de sinistrose ; tu as raison de rester avec nous. J’ai repéré une petite place pour ton ballon sonde 😉 Bises.
>L’œil vagabond :
Merci Chris pour ton beau poème aux accents de doute. Mes pensées chaleureuses, j’espère que tu vas bien..
(attention, il s’agit d’une autre Chris, femme cette fois, pour ceux qui ne le sauraient pas)
>johal :
Superbe Johal ! Quelle belle idée d’opposer la noirceur des cauchemars à ces ces éclats de vie et de joie ! J’aime vraiment beaucoup. Je t’embrasse et te souhaite une bonne fin de soirée.
>Nath :
Thanks a lot ! Bizz
>Sébastien :
Bonsoir Sébastien, je te souhaite la bienvenue 😉 Merci pour tes remarques. J’ai pris cette photo d’un avion, pas d’un boeing mais d’un Bombardier de 80 places 😉 Retour de Corse au-dessus de la Méditerranée à partir de Bastia. Voilà tu sais tout, au plaisir de te revoir ici.
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2007/05/21/depart/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/03/11/2005_03_la_cle_des_song/#comments
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J’ai regardé ce soir le magnifique film de Wim Wenders « Les ailes du désir » ; quelle belle leçon…
Puis avant de m’en aller faire route avec Morphée, je reviens par chez toi comme promis, lire toutes ces merveilles et glisser un petit mot dans ta boite aux lettres
Lumière…
Cri d’or et de lait en cette plaine du monde où le ciel et la mer viennent s’aimer… Un appel, une rumeur… un chant, une complainte… Des mots successifs sortis du cœur d’une étreinte… Blancheur de lait sur le monde renversée en matins de porcelaine… Festin pour les corps… nourriture pour les âmes… instant de grâce. Linceul de l’immaculé. Magnifique pureté qui nous rappelle les splendeurs de la création, la Beauté de la Vie, la lumière de l’espoir et la flamme de l’amour… Dans ce berceau du monde, la Beauté est encore parmi nous… même si parfois une lueur étrange la revêt de gravité…
En ce chaudron de nitescence mijote le grand secret de l’éternité… En entends-tu le verbe… ?
Belle nuit à toi
être maître de forge
du centre vers l’exterieur
croit le maître de forge
quand la matière fondue
se saoûle d’étincelles
quand les fragments rougis
s’enfuient de la coulée
quand le tourbillon creuse
de l’exterieur au centre
quand la lave mousseuse
vient s’engloutir au puits
de l’extérieur au centre
le regard hypnotique
fixe le mouvement
temps des électrons libres
d’être happés par un souffle
et le cuivre assombrit
la voie du flot lacté
un temps de suspension
avant disparition
où les bribes de son
résistent avant de disparaître
du centre vers l’exterieur
croit le maître de forge
espérant guider
les flux de la fournaise
le lait l’or le miel
l’ocre l’ambre et la nuit
C’est toujours une splendeur de te lire Maria,
Jean Sé mange tranquillement,
et j’aime lire l’album d’Ossiane, en premier le matin, car de telles beautés d’écritures et toujours de belles photos haiku et calligrammes…
Sur cette page, je reste sans mots devant cette spelndeur en ciel, et tu y poses de biens jolis mots que je partage, Maria, bonne journée pour toi et chacun!
Eh bien quelle surprise !
ça me fait bien plaisir que tu aies choisi ce poème Ossiane.
Tes photos, calligrammes et haikus me font souvent vibrer et je ne suis pas la seule quand je lis toutes ces lignes.
Je retrouve cela dans plusieurs écrits
Johal et Nigra en particulier aujourd’hui
Coucou à Annick, Maria, Olivier et bonne journée à tous
A l’aube du jour
Une mère de lait
Chaleur et fusion
—
Tendresse à vous tous
Un océan de crème
Fouettée délicieuse
Par la forge du ciel
J’écris sur tes frisons de peau
Chair de poule
Pour que tes pupilles s’écartèlent en prose ritournelle
D’une syntaxe sensuelle
Sueur
Les draps volent en éclats
Pour former des figures frivoles
Je bois ton parfum
Asphyxie en prose sensuelle
Narcisse s’étiole
Orifice au goût calice
De vertiges, en self contrôle
Tu murmures en forme de prose
Comme un roman d’Anaïs Miller
Orgasme en assonance
Jouissance en résonance
Trip dans les étoiles de la démence
>Maria-D :
Oui Maria, un très beau film qu’il fait bon revoir. Ces commentaires sont plein de tendresse maternelle. Et comme toujours tes petites attentions du soir qui me coupent le souffle. Quel beau texte plein de vibrations ! Hommage à la vie, à la beauté qui est en nous, autour de nous, de quoi nous donner des ailes, les ailes du désir peut-être… Tu débordes d’amour et de générosité. Je t’embrasse affectueusement.
>bouldegom :
Superbe ! Ca démarre en fanfare ce matin, que de beaux textes ! Ton regard poétique n’a pas quitté ces cercles concentriques qui ont hypnotisé tes mots et pensées. Le lait doré et mousseux revient régulièrement dans vos poèmes. C’est magnifique. Bravo à toi.
>Annick :
Si tu passes en premier ici, je te mettrai de côté un petit café noir avec ou sans crème pour que tu puisses lire en bonne compagnie 😉 Au fait, pourquoi as-tu rajouté ce petit « q » au bout d’Annick ; ça me fait tout bizarre ? Bises.
>Candide :
C’est toujours un plaisir de t’accueillir ici. Tu as une approche des choses bien à toi ; je trouve qu’elle apporte un autre regard sur le monde et élargit le champ poétique de L’Oeil Ouvert. Bonne journée, je t’embrasse.
>Bruno :
Quel superbe poème plein de sensualité et de belles images !! Tu abandonnes la prose et te lances dans les vers. Ca te va très bien d’écrire sous cette forme 😉 Je n’aurais pas imaginé que cette photo te transporte aussi loin et aussi fort sous ses airs si tranquilles 😉 Bravo à toi, je t’embrasse.
Bonjour Ossiane,
voilà je passe à l heure du midi, et c’est vraiment doublement bizare….
je regarde ta si joli photo,
et me viennent en l instant mes mots…
Mousse de café
Arômes cuivrés
et je te lis, merci pour le café, je le prends volontiers avc toi!
pour Annickq, c’est juste que je suis une étourdie, tu t’en es déjà rendue compte….et cela m agace que la vitesse de mes doigts ait tapé Annickq..
et avec mon ordi portable, il y a une mémoristion de mes coordonnées, ce que je n ai pas dans le Nord..
alors sont écrits Annickq puis Annick,
et je dois être attentive pour appuyer sur le bon!
surtout que cette mémorisation, se fait écrire dans d’autres blogs.
J ai du temps je vais regarder si je peux effacer cette erreur, car j ‘écris tant en jetttt, excuse moi, tu as bien fait de me demander le pourquoi, qui est juste ma tête en l air, même si je l ai fort si fort sur lés épaules c’est d ailleurs pour cela qu elle vole haut…
BISES Ossiane.
Et pour la petite histoire d Annick, s’est mémorisé aussi quoisetur@al.comH…
MERCI pour ton petit café, c’est vrai que j’ouvre ton album après à l ouest ou pendant mon café dans le nord, quand je laisse Jean Sé petit déjeuner seul orsque je suis en bureau, il aime son autonomie! Passe un bon après midi! BISES!
Qu’est cequ elle est belle mousseuse cette jolie photo..
c’est magnifique, Bruno.
Mon doigt caresse
La douceur du café
Et t’offre ce délice
Dans ton palais à toi
Puis à deux
Tous les deux
On boit notre café
Nommé Désir
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Nouveaux commentaires sur:
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https://blog.ossiane.photo/2006/05/19/2006_05_sauvage/#comments
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Peau charnelle du ciel
Qui apprécie des lys
Dans son présent silence
Et attend la caresse
Du regard échangé
En pétales délicats
>Annick:
Pas bien grave en vérité mais rassurée de connaître la raison de cette lettre ajoutée;-) Je croyais que tu avais un clone;-) Merci pour ces doux poèmes mousseux. L’arôme de tes mots parvient jusqu’à mes narines;-) Bon après-midi.
Tiens, puisque tu évoques des plis. Avec cette couleur là, ça m’évoque les plis de la peau de l’hippopotame que j’ai récemment photographié à Vincennes…
Oui, je sais, c’est moins poétique tout de suite. Plus bourru. Plus hippo quoi. ;o)
Rien à voir: désolé, j’ai publié long aujourd’hui chez moi. Pas pu faire court comme tu m’as invité à le faire ;o)
bizz à toi et à tous les autres que je salue en passant.
Ombres de lumière
Plongeant dans la nuit
Un reste de clarté
Et sur la mer étale
Brille ton nom
Mare nostrum
Mer sans fin
Mer des songes
>UU:
Tu es fortement influencé par ce zoo;-)) Il n’y a pas de plus ou moins poétique. Il faut dire ce qu’on ressent sur l’instant comme tu le fais. La texture de peau est vraiment intéressante à observer. Peu importe le quand dira-t-on et fais comme tu le sens pour ton blog. L’essentiel est de parler avec son coeur. Bises à toi.
>Pierre (2):
Comme j’aime les jeux de correspondances que tu fais entre l’ombre et la lumière sur la mer. C’est vraiment beau; j’ai eu l’occasion d’assister souvent à ce superbe spectacle en Corse, notamment du côté de Porto où la lumière est somptueuse. Merci Pierre, la bise du soir.
Coucou Ossiane, je rentre de 3 jours de Paris intensif … je lis … ta photo … toujours aussi agréable de venir par chez toi …
Le ciel glisse sur la mer
Présente est l’émotion
Les syllabes se délivrent
Du royaume des ombres
De ce trou amnésique
Elles arrivent vacillantes
Comme des silhouettes
Dans un jour de brouillard
Immergeant le ciel et la mer
Dans l’espoir que la vie
Leur transmette le souffle
Vienne apprivoiser l’ombre
Et les porte en pleine lumière
Le jour se lèvera encore
Sur un monde nouveau
Le semeur répandra alors
Des mots d’or sur l’onde
Pour que naisse la PAROLE
>Guess Who, le voyageur de l’espace:
Coucou Tiago, tandis que tu as atterri avec ton super boeing, j’ai toujours la tête dans les nuages avec mon bombardier;-) J »espère que tu n’es pas trop vermoulu et que tu as pu t’offrir une petites escapade dans les expos. Merci pour ton passage, je t’embrasse et te souhaite un bon week-end bien mérité.
>Nath, poétesse de la couleur:
Tu ne l’avais pas encore fait cette couleur:-) Déjà l’eau-tonne, tes perles de mots ricochètent avec bonheur sur l’océan de métal. Merci Nath, je t’embrasse bien fort.
>Maria-D, la semeuse de mots:
Que de belles naissances sur cette note ! Naissance de la parole et par conséquent de la communication entre les hommes. Tu exploites jusqu’au bout la photo et le calligramme. Ces lettres en spirale ont donné naissance à ton poème lumineux. Je t’embrasse bien fort aussi.
Bonjour Ossiane,
Excuse moi Ossiane, mais comme je me ballade dans ton blufg, sur la couleur ‘ocre’, je l’ai déposé dans ‘soleil ocre’ !Pourc ceux qui ne comprendraient pas, je le remets ici :
Je dis OCRE
Et l’orage tonne
Abandonnant perles de pluie,
Glissant sur le fer endormi
Par le temps,
Accentuant
Les traces de rouille
En harmonie
Avec les feuilles d’eau-tonne.
Bises
La mer du ciel… superbeeeee!!!
Cette photo, Bravo!
>corami:
Bonjour Corami, bienvenue sur le blog;-) Merci pour ce bel enthousiasme qui me touche, auplaisir de te revoir ici.
de l’anthracite mer
d’un bref et subtil éclat
jaillira la vie
Que c’est bon de vous retrouver ainsi sur ce blog magnifique et je vous annonce que je suis de retour parmi vous après une longue absence avec des hauts et des bas me concernant !
Toujours un magnifique travail de la part d’Ossiane ainsi que des poètes et poétesses ici présent(e)s et lorsque le moral n’est vraiment pas au beau fixe, il est impératif de revenir ici afin de voyager mais surtout pour permettre d’oublier son présent !
Un grand merci à toi Ossiane de continuer ce merveilleux travail 🙂
Je vous offre ce buis en guise de mon retour 😉
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Forge
Ma tête est forge, mon coeur à l’unisson
Mes doigts longs dessinant des sillons
A cette gravure, j’ajouterai des cuivres
La mer m’appelle de ses cris qui m’enivrent
Je ne suis qu’un exécutant, juste un laps de temps
Je ne suis qu’un enfant, juste une vision d’antan
Je ne suis qu’un traducteur, donnant vie à mon intérieur
Je ne suis qu’un rêveur, poussant mes songes à certaines heures
Forgant ce disque qui jamais ne se termine
La vie est trop courte, c’est cela qui me mine
Un jour peut-être y arriverais-je
A retranscrire tous ces arpèges
Je ne suis pas fais pour être ici, c’est ce que je me dis
Je ne suis pas pour ce monde, sinistrose des mauvaises ondes
Je suis fais pour naviguer ici, parmi vous, dans cet abri
Je suis, tel un ballon-sonde, vous balançant ces quelques rondes !
Chris
Oups désolé, je viens juste de voir que je l’avais déjà posté ce texte, un manque d’attention de ma part ; par conséquent veuillez m’excuser mais d’autres sont à venir promis 🙂
coucou Chris!