Lecture du Haïku Calligramme: haut, dragon, centre.
Rêve de dragon
Un théâtre d’illusion
La rivière serpente
◊ Un coup de projecteur sur les quatre haïkus de Maria-D. Quatre visions différentes desquelles se dégagent l’harmonie et le rêve.
Scène ouverte
Le monde se réveille
Calme souverain
———-
Songe coloré
Un vitrail rouge et vert
Harmonie pleine
———-
La passerelle
Œil ouvert sur le vallon
La rivière chantonne
———-
Châle chamarré
Etoffe chaleureuse
Divin bien-être
◊ Photos du jardin zen de la bambouseraie d’Anduze.Ce jardin a été crée par l’architecte ERik Borja. Il est inspiré des principes du Feng shui et des jardins de style bouddhiste. Il s’appelle le vallon du Dragon car la petite rivière qui le traverse a la forme d’un dragon. A noter que « Dragon » est l’anagramme de Gardon, l’espèce de poisson et l’affluent du Gard. Pour voir une vidéo sur ce jardin… Pour en savoir plus sur le Feng shui et le Gardon …
Ecran cinéma
Nature en grand spectacle
Refuge absolu
mystère de la jungle
les marionnettes en délire
l’hyppocampe s’enfuit
baleine échouée
l’eau de source irrigue le temps
pinocchio est roi
Ruisseau d’illusion
Serpente doucement
Esquissant un dragon
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Serpente ou dragon?
Où commence le rêve?
Où finit l’ilusion?
en lisant les réferences signalées par Ossiane :
Les gardons en rient encore
Les courbes de la rivière où ils aiment nager
Sont sinueuses certes
C’est ce qui a du embrouiller
Les mots d’un paysager poète
(A moins qu’un souffle malicieux
Ait mélangé les lettres)
Pour y lire : dragon
Oui les petits poissons d’argent en rient encore
Le vallon du dragon
Ne crache pas le vent
Il est paisible et harmonieux
Construit selon les préceptes ancestraux
Du Feng shui
Révélés par un chaman des temps anciens
Qui connaissait les voix
De l’eau et du vent
Et savait déchiffrer
Les secrets du ciel
Ecris sur la carapace d’une tortue
Et aussi
La porte du qi
Les contraires unis du yin et du yang
Les huit directions le : nord (est/ouest) sud (est/ouest) l’est et l’ouest
Et les cinq éléments : la terre le feu l’eau le bois et le métal
Les énergies entrent et se dispersent
Intérieur extérieur s’harmonise
Et le dragon devient gardon
Le temps doucement glisse
Le ciel dans l’eau serpente
Et notre cœur s’apaise
Un dragon d’eau douce
Les voix de l’eau et du vent
Un gardon heureux
J’ai déposé au creux de la rivière,
Tel un bouquet de mystères et de chimères
Des espoirs et un parfum de bruyère.
Fragile messagère, rêves en bandoulières,
Qui, au gré des couleurs d’un jardin,
Glissent sur des galets et des rires enfantins
Bonjour à vous tous
Beauté Calme et Chaleur ce matin Ossiane
J’aime beaucoup l’ensemble
et suis séduite par ton calligramme
couleurs harmonieuses
en rouge et vert
Une illusion
peut-être
Mais j’aime
Merci beaucoup
Scène ouverte
Le monde se réveille
Calme souverain
_____
Songe coloré
Un vitrail rouge et vert
Harmonie pleine
_____
La passerelle
Œil ouvert sur le vallon
La rivière chantonne
_____
Châle chamarré
Etoffe chaleureuse
Divin bien-être
Sérénité
une fenêtre ouverte sur l’horizon
pour que s’échappent de nos mains
les oiseaux de nos rêves endormis
vers l’absolu
la lumière
et l’infini…
Rêve d’infini
Sur l’échelle du levant
Ame embellie
harmonie verte
impression soleil levant
japonais Monet
Harmonie
Sur la scène rouge
sang et coeur
l’harmonie des couleurs
au loin se cherche
pour tisser la lumière…
Coeur palpitant
Sans cloison
Juste un toit
Repos de l’homme. Chute des fleurs de canneliers.
Nuit calme, de mars, dans la montagne déserte.
Surgit la lune ; effrayé, l’oiseau crie :
Echos des cascades printanières…
tout, blondeur unie,
nature fantaisiste,
oeuvre de l’homme
Unité
l’horizon s’embrase du rouge éclatant
le soleil dissipe les anciennes ombres
ses rayons tissent l’intimité avec l’infini
réveille dans la symphonie des nuances
tous nos rêves d’harmonie…
Rectif. … ses rayons tissent, merci Ossiane de corriger, bonne journée et à ce soir.
La Poésie Tang
Entre eau et montagne
La quiétude
Nuit les yeux mi-clos
Rectangle d’or lumière vive
L’écran des rêves luit
La page du ciel
la peur de l’éphémère se dissipe
sur la page énigmatique inscrite
sur la page mouvante du ciel…
le ténébreux désespoir retombe
cendres sur le chemin déposées
dans la profondeur des ombres…
le soleil défroisse ses rubans pourprés
le vent balaie la poussière sédimentée
des soupirs et des frissons…
Démons et dragons
Tu te fais ton cinéma
Théâtre d’illusion
Ils te harcèlent
Ils te poursuivent
Ils te hantent
La nuit surtout
Ils sont partout
Cauchemar de fou
Rêve éveillé
Tu refuses le sommeil
Tu restes en éveil
Passés et origines
Tournoient dans ton être
Déchirent ton coeur
Détruisent ton âme
Tu ne dors jamais
Combien de temps tiendras tu ?
Combien de temps les laisseras tu faire ?
Arrête ton cinéma !
La volonté est tienne
L’amitié est mienne
Ne fuis plus
Viens !
La paix sera tienne…
La joie de vivre sera tienne…
L’amour est tien ….
Envolée
une fenêtre s’ouvre,
souffle de l’inconnu,
et notre âme mise à nu,
comme un voleur s’enfuit,
à l’aube de tous les possibles…
Je suis droit
tu es courbe
je suis roi
tu es reine
je suis ombre
tu es lumière
unissons nous
Théâtre perché au fond du vallon
Embarqué sur une jonque imaginaire
Le poète décrit en quatrains cet univers
Une geisha à queue de gardon.
De sa danse sous-marine naissent des chansons
Appelant à la rêverie de ses palmes émotions
Ce pécheur de vers, solitaire sur cet autel
Offrit alors sa sagesse, appelant ses aïeux, merci à elle !
Chris
une voie d’eau douce
draguons sous l’eau et le vent
nous vairons heureux
😉
tu pêches en eau trouble cher Fred :>))
baleine échouée
chasse à l’eau trouble détend
Geppetto est froid
Bel trou
De serrure
Nature
Pour nous
SUR LA SCENE ROUGE
Sur la scène rouge sang et coeur
source de toutes les apparences
l’harmonie des couleurs se cherche
pour tisser la lumière…
l’horizon s’embrase du rouge éclatant
le soleil dissipe les anciennes ombres
ses rayons tissent l’intimité avec l’infini
réveillent dans la symphonie des nuances
tous nos rêves d’harmonie…
la peur de l’éphémère se dissipe
sur la page énigmatique inscrite
sur la page mouvante du ciel…
le ténébreux désespoir retombe
cendres sur le chemin déposées
dans la profondeur des ombres…
le soleil défroisse ses rubans pourprés
le vent balaie la poussière sédimentée
des soupirs et des frissons…
une fenêtre s’ouvre
souffle de l’inconnu
et notre âme mise à nu
comme un voleur s’enfuit
à l’aube de tous les possibles…
Ossiane, peux retirer les 4 dernières strophes qui devaient se trouver au début du texte ..(. l’harmonie … la lumière. )je t’en remercie.
bois intérieur
fenêtre de lumière
la vie posée
vallon de l’eau
miroir du ciel
verte colline
de l’herbe à l’arbre
couleurs ravies
berges d’amour
sang du dragon
rouge illusion
bonheur réel
sempiternel
étonnement
glisse le temps
serpentiforme
L’échelle au plafond.
Amitiés,
:o)
Fran6
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La sérénité du Dragon
a fait place
à la fureur du Gardon
Je n’avais jamais rémarqué que Dragon était l’anagramme de Gardon…
Toujours de très belles photos accompagnées de jolis Haïku…
A bientôt
Elleiram
Viens donne moi ta main
Laissons clapoter nos pieds
Sur le plancher tout chaud..
Et déjà nos regards font un
En se tournant vers l’au delà
Sur ce si ravissant paradis..
Mais un baiser quitte la vue
Pour savourer la vue de nous
Le plus joli paradis qui soit..
A l’ombre du Pavillon jaune
Enjambant le Dragon assagi
Nous nous reposerons.
Du paysage d’eau
Admirons la nature
Les éléments réunis
Les rochers, les montagnes, les arbres étagés.
Entre le Ciel et la Terre
Le jardin Zen
Etablit la liaison.
Ne manque-t-il pas quelque chose ?
L’immobilité pour le mieux apprécier
Et que tes yeux se ferment
Pour le mieux méditer.
Mais comme c’est beau !!!! CJM*
bonjour
voila un blog qui a su me capturer.
jolie facon de faire parler ses photos par le haiku (ou l’inverse).
merci
ciao
>Annie-Claude :
Prem’s ! Un petit air de Grand Rex 😉 Amusante idée cet écran de nature. Merci à toi.
>bouldegom :
Il y a une vraie ménagerie dans ce vallon 😉 Merci pour ton humour.
>Neyde :
Cette illusion t’interpelle, Neyde 😉 Bises.
Serpent est masculin
Serpent ou dragon?
>Amichel :
Je sais que tu as soif de découvertes. Tu t’es donc plongé avec délice dans les sites que j’ai signalés. Je me doutais que ça te plairait 😉 Merci pour tes poèmes très instructifs et ludiques. Je t’embrasse.
>Fanou :
Beaucoup de gaieté et de légèreté dans ton poème. Ta rivière chantonne 😉 Merci beaucoup.
>Maria-D :
J’ai bien senti que tu étais bien accrochée par cette note vu la belle brochette de haïkus que tu as écrits, d’où ma petite mise en lumière bien méritée 😉 Bonne soirée, Maria.
>Sven :
Bien inspiré également, Sven avec tous les poèmes que tu as déposés en si peu de temps. Je me demande comment tu arrives à écrire si vite. Tu t’es accroché à l’idée d’harmonie et de lumière tissée avec l’infini et de tous les possibles. Tu as déroulé ce joli fil dans presque toutes tes poésies. C’est beau, bravo.
>Fred de Toulouse :
Tu es très très gai en ce moment ;-)) Jeux de mots, de sonorités, images incongrues et surréalistes. Ca te va très bien tu sais ;-)) Merci beaucoup.
>Annick :
J’aime bien l’idée que tu développes dans ton deuxième poème à savoir ce trou de serrure. Tu devrais poursuivre. Merci à toi.
>Miomodus :
Tu nous emmènes une nouvelle fois très loin de la France puisque tu évoques les canneliers et leurs fleurs (arbres qui produisent la cannelle). Merci de nous faire rêver ainsi.
http://www.interet-general.info/article.php3?id_article=6098
http://www.01sante.com/xoops/modules/icontent/index.php?page=615
>brigetoun :
Ce bois exotique t’a complètement conquise 😉 Merci à toi.
>Fugitive :
Bel haïku lumineux qui me fait plisser les yeux comme toi 😉
>Nigra :
Beau poème, Nigra qui m’a fait hésiter dans mon choix. J’aime bien toute cette réflexion intérieure qui part d’un simple dragon pour aboutir dans les replis de l’âme. Un voyage original.
>feu roméo :
Comme souvent, tu pars d’un détail, ici les coubes serpentines de la rivière pour t’échapper vers des choses beaucoup plus intérieures, ici des traits de personnalité. C’est bien vu.
>Chris :
Belle images aussi ce poète pêcheur de vers embarqué sur cette jonque. Toujours ta petite touche musicale qui ponctue tous tes poèmes. Une évasion pleine de fantaisie.
>Bernard :
Ton poème se déroule à la manière d’un serpent en passant peu à peu de la réalité de ce pavillon à l’illusion du bonheur. Changement de style. Tes vers sont courts et donnent l’idée de mouvement. Merci pour ta belle poésie.
>Fran6 :
😉 Amitiés à toi et bon week-end.
> Elleiram :
C’est l’architecte de ce vallon qui a fait ce clin d’œil au gardon. Je ne le savais pas tourmenté. Merci pour ton poème et bonne soirée.
>Pierre(2) :
Oui, comme tu le sais puisque tu as visité ce jardin, ce Dragon est tout calme et invite à se reposer sur ses berges. En revanche, je trouve que ce jardin zen n’est pas encore à son apogée visuelle car il est un peu trop récent. Merci pour ton poème paisible et serein.
> Catherine J :
Voilà ce qui s’appelle de l’enthousiasme 😉 Merci beaucoup.
Je t’embrasse, Maria.D.
Tes mots sont de belles bulles qui vont à ravir pour voler sur les jolies photos d’Ossiane…
Illusion parfaite
Un dragon bienveillant
Veille sur le jardin
Dragon du Gardon
Nef de bois : temple ou navire ?
Sens dessus dessous…
Tribulations d’une sceptique
Du vert, du rouge,
Mais rien ne bouge.
Barrière ou banc,
Restez en rang !
Pauvres bonzaïs,
Tristes broussailles,
Seuls dans un pot
Ou bien jumeaux…
Pauvres érables
En rang aimable
Bien empotés…
Trois bambous, une azalée,
Dans ce jardin rigoriste
Jouent aux impressionnistes…
Droite l’allée du pavillon
Fait de bois, de croisillons.
C’est très strict,
Géométrique,
Pauvre de moi !
Que fais-je là ?
Quand, tout à coup, le contre jour…
Et je découvre tout l’amour
Porté à ce jardin
Pour m’offrir cet écrin
De paix
Et de beauté…
Lors, je m’assois
Sur le banc de bois.
Et je rêve
Que la sève
Des pauvres arbres taillés
Leurs pots font éclater,
Que la nature reprend ses droits
Et que ce pavillon trop droit
Se couvre de feuilles, de fleurs,
Jouissant de leur bonheur
Et de leur liberté
Enfin recouvrée…
Merci beaucoup Ossiane pour ton attention
Mettre en page d’accueil ces quelques modestes Haïkus jetés de bonne heure ce matin… il y avait tant de belles écritures encore aujourd’hui.
Il est vrai que j’ai aimé ta page, ton haïku, ton calligramme et ses couleurs chaudes.
Ce rouge, j’aime tellement le rouge.
Ma journée fut longue aujourd’hui, laborieuse et riche.
Petit cadeau de nuit :
« Sentier aux simples,
tapis de mousse rouge.
Fenêtre en montagne,
regorgeant de verdure…
J’envie ton vin
au milieu des fleurs :
Ces papillons qui voltigent
dans ton rêve. »
Qian Qi
extrait / Poésie chinoise / François Cheng
Douce nuit pleine de rêves
Je t’embrasse
Je t’embrasse aussi Annick
Maria-D
bonjour Maria et merci pour ces jolis poèmes tous écrits avec des mots simples, ronds, harmonieux et remplis de quiétude… un regard qui se veut sincère et plein de sagesse sur la vie à la fois élevé et si près du coeur des choses. Bonne journée ensoleillée à toi et à bientôt près de nous.sven.
A Ossiane,
bonjour Ossiane, pour répondre à ta question… je ne sais pas pourquoi j’écris et d’ailleurs la plupart du temps j’écris mieux dans ma tête que sur le papier, les mots viennent facilement parfois, j’arrive même à les trouver beaux mais lorsque je les transcris, c’est pour moi comme un brouillon, un gribouillis… comme s’ils devaient rester dans leur coque et jamais naître et jamais se dire… cette sensation est pénible comme s’ils me fuyaient, comme si j’attrapais rien que des nuages…je sais qu’ils sont là, ils coulent à l’intérieur de moi, mais ils ne veulent pas remonter à la surface… ce sont des mots des profondeurs, des mots sous-marins, peut-être d’ailleurs qu’il vaut mieux que je les laisse dans leur élément…cheminés silencieusement en moi puisque c’est là que je les trouve jolis… puisque c’est là qu’ils remplissent ma vie…
Merci Sven pour tes mots qui me touchent.
Belle journée à toi pleine de soleil printanier.
Tu sais il y a de beaux gribouillis et l’essentiel est ce qui se trouve à l’intérieur, en soi, tes mots « gribouillis » touchent, donc ils disent profondément ce que tu es. Il sont beaux.
De coeur à coeur
Souffle du printemps
Ondoyant dans la vallée
Un tapis d’orient
Hier en regardant ta deuxième photo et ton calligramme , j’ai pensé au « Dormeur du val » de Rimbaud, bien sûr avec le drame en moins, ton univers Ossiane est plein d’amour et de quiétude.
L’amour et la quiétude qui sont si souvent troublés par la folie des hommes.
Je t’embrasse
« Le dormeur du val
C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. »
Arthur Rimbaud
Un toit sur ma tête,
l’horizon au bout des doigts.
Ainsi va ma vie.
J’ai pris quelques libertés avec la forme du tanka… pour faire émerger mes mots…
Belle journée à tous
Bén
Le castelet circonscrit
le réel, soudain décor.
Ombre et lumière,
Aventures au creux du songe
Ô… rêvons encore !
>Pierre (2) :
Ca existe donc les dragons bienveillants mais pas en Occident;-) Voici un lien pour expliquer leur symbolique au japon et en Chine. Merci pour ce bel haïku. Je t’embrasse.
http://www.buta-connection.net/bonus/bestiaire_d.php
>Bén :
C’est le week-end ; te revoilà 😉
Plein d’humour dans ton premier haïku 😉 Je vous ai bien perturbé avec ce gardon 😉
Tu vas plus au fond de toi dans le deuxième et encore plus loin dans le tanka. De la réalité au rêve. Tu devrais expliquer ce qu’est un tanka. Merci Bén pour tes mots. Je t’embrasse.
>Anne-Marie :
Ravie de te revoir sur mes terres ; tu nous as manquée ;-)) Je crois comprendre maintenant après la lecture de ton poème pourquoi que je ne te voyais plus 😉 Tu préfères les endroits où la nature est davantage livrée à elle-même ce qui n’est pas le cas ici, c’est vrai puisque certaines plantes sont corsetées et taillées à la feuille près, les chemins sont rectilignes etc… Tout comme toi, j’adore aussi les jardins un peu fouillis et c’est un peu le cas du mien. En revanche, ce type de jardin japonais n’a pas la même fonction. Il est très graphique. Il exprime une philosophie de la vie centrée sur l’harmonie, l’équilibre, la méditation mais il n’est pas lié à des choses froides et rigoristes. C’est l’épure des lignes, des formes, des espaces qui vont conduire le visiteur à opérer un détachement du réel pour se concentrer vers son être intérieur. Il faut tout simplement se laisser aller et abandonner ses repères habituels pour en profiter pleinement. J’avoue que j’ai grand plaisir à me balader dans ce genre d’endroit et songe même à créer un petit coin zen dans mon fouillis végétal 😉 Je te rassure, je vais bientôt quitter les lieux pour retrouver la nature en folie 😉 Merci pour ton poème débordant de vitalité. Je t’embrasse.
>Maria-D :
Tes haïkus étaient simples mais beaux. Tes références à l’étoffre m’ont plu aussi. J’ai pensé à la soierie d’un kimono japonais pour réaliser le calligramme. Que de belles choses dans ce livre de poésie ; il va falloir que je me le procure. Je viens enfin d’acheter le Vide et le plein de Cheng que tu as lu, je crois.
Drôle de coincidence que tu déposes ce poème de Rimbaud car Le dormeur du val m’a souvent bouleversée. Je l’aime beucoup. Je trouve qu’on devrait continuer à l’enseigner dans les écoles car il dit tant de choses. Tu lis à travers mes pensées, Maria 😉 Merci pour tout, je t’embrasse.
>Sven :
Bonjour Sven, merci d’avoir bien voulu répondre à cette interrogation. Ca m’intéresse de comprendre les cheminements intérieurs pour aboutir à la naissance d’un poème. Je suis sûre que chacun d’entre nous a sa propre manière de procéder. C’est aussi ce qui fait la beauté de la chose car c’est tellement personnnel et intime. C’est curieux la façon dont tu ressens l’expression écrite des mots qui ont jailli d’abord en pensée. Je comprends ce que tu veux dire. On ressent des choses intérieurement mais n’est-ce pas la chose la plus difficile d’être capable de le dire avec des mots sur une feuille de papier. Je crois que ces mots que tu trouves jolis et qui vivent à l’intérieur de toi finissent par trouver naturellement un jour la voie de la sortie sans que tu t’en rendes bien compte. En tout cas, laisse-moi te dire que j’aime beaucoup tes gribouillis et qu’ils me bouleversent souvent. Je t’embrasse.
tu vois, Maria-D, c’est bon de rappeler le dormeur du val,
c’est un poème que j ai sans doute appris par coeur sur un banc de classe,
il est allé au plus profond très fort.. ce poème est si fort. il ne m’a jamais quittée..
Un petit mot supplémentaire aujourd’hui, pour Annick et pour Maria-D, mais également pour toutes celles et ceux qui fréquentent le pavillon de l’Oeil ouvert.
J’ai été sensible, Annick, à ton « compliment » avant-hier sur le mots que j’ai rassemblés autour d’une « méditation »; merci d’avoir partagé mon émotion le long de ce chemin de lettres.
Aujourd’hui encore, Maria-D, tu nous abreuves de tes mots distillés, de pensées vivantes et d’incarnat; merci aussi de nous offrir ces deux poèmes de Quian Qui et d’Arthur Rimbaud, ils sont plus que mille délices…
Avec toi Ossiane, je pourrai être en dette, ne répondant pas souvent à tes questions; mais qui ne dit mot consent… Et puis, notre meilleure réponse n’est-elle pas de rendre par nos tentatives poétiques la reconnaissance de la valeur que l’on porte à ton travail de création communicative.
« Rassembler toutes les énergies de son coeur pour avoir quelque chose à donner aux autres » : il me semble qu’il s’âgit d’un propos de Paul Valéry que j’avais noté dans un cahier d’écolier pendant mes jeunes années. C’est ce qui me vient à l’esprit en goûtant en ce lieu à la beauté qui se cherche et sourd de chacun de nous en de multiples ruisselets et perles de bonheur à partager. François Cheng a trouvé ici des adeptes, aux deux yeux et au coeur ouverts…
extrait / Poésie chinoise / François Cheng
mince, je vois que mon mot est parti avec la faute, pourtant je tente plus de me relire, j ai vu la faute et est arrêté l ordi mais trop tard, il avait déjà expédié.. merci de me corriger, Ossiane, …m’a quitté’e’ avec e..
je tente plus de me relire avec l’oeil ouvert.. sourire!
et je prends connaissance de tes commentaires, Ossiane, c’est amusant que chez toi aussi, le poème du dormeur du val , a boulevervé.. ce poème m’a profondément bouleversée. et il me revient parfois, c’est vrai, devant la folie des hommes…je vous embrasse toutes les deux.
c’est fort beau, Bernard. Merci pour le partage! » .. car donner le meilleur de soi m’aime, ou au moins tenter de le faire.. c’est tellement bon .. «
Dans le creux
De nos mains
La douce clé
De notre écrin
Ossiane,
je n’ai pas eu le temps de poster les jours précédents et je profite de ce com pour remercier tous les Contemplants pour leurs mots, et plus particulièrement ceux dont tu as mis les vers en exergue.
C’est toujours un réel plaisir d’ouvrir ma fenêtre sur l’Oeil ouvert !
Pour ce qui est du tanka, voici un très, très « concis résumé » : court poème japonais, il est considéré comme le précurseur du haïku. Il est composé de 5 vers (un tercet : 5-7-5 pieds ; un distique : 7-7 pieds).
>Bernard:
Je n’ai jamais ressenti un refus de répondre de ta part et approuve complètement ta façon de voir les choses;-) Belle image ces petits ruisselets de bonheur qui finissent par se confondre et se partager. Il n’y a pas de règles sur ce blog. ll faut que chacun trouve sa place et sa façon de s’exprimer. Merci pour cet échange. Profite bien de ce grand soleil.
>Annick:
C’est corrigé.
J’ai bien sûr appris ce poème comme beaucoup d’entre nous puis je l’ai étudié très en détail au lycée. Il est d’une grande richesse et je me souviens que les larmes me montaient aux yeux quand on en comprend le sens profond. Bises.
>Bén:
Je sais que tu aimes toujours autant venir ici et je te remercie de cette amitié. On va bientôt pouvoir compter les années;-) Merci pour l’info sur le tanka qui va éclairer tout le monde. Je suppose que cette forme de poésie t’ouvre de nouveaux horizons. Bises.
Ossiane et Maria
merci pour vos mots si doux et si gentils ce matin où les miens étaient un peu lourds à porter tout seul…
Et puis, tiens j’ai pensé à Maria et le mot VITRAIL de son premier haïku alors pour vous je voudrais que chaque jour soit comme un vitrail à assembler…
le rouge de l’amour , de l’enthousiasme, de la chaleur humaine,
le mauve des peines,
le vert du renouveau, de l’espoir, le rose des rêves,
le bleu de l’évasion, le gris des engagements et des luttes
le jaune et l’or, des moissons et des fêtes
le blanc de l’hiver, des jours ordinaires
le noir des jours de solitude
le tout serti de la confiance à travers de la lumière intérieure…
Merci, Ossiane pour l’adresse du site.
On peut ajouter que la couleur du dragon est forte également de symbolique; les dragons sont assez souvent des gardiens, le Dragon de l’Ouest, de l’Est, etc.
A noter également que le dragon protecteur représenté sur les habits de l’Empereur, à la Cité Interdite, portait brodés cinq doigts. Et seul l’Empereur pouvait porter un tel emblème ainsi pourvu!
Selon Li Yu, le monde peut être représenté par un jardin réduit à un grain de moutarde: « le minuscule contient tout le monde de Boudha. »
« Les rocs vertigineux écartèlent le ciel
Les arbres enlacés échancrent le soleil »
Kong Che Gui (Vème siècle)
Dire que les jardins, sont lieux de forte spiritualité.
Le jardin d’Anduze doit encore s’étoffer. Dans quelques années, nous pourrons en juger.
C’est un jardin japonais revu (sinon mondialisé) pour les Occidentaux que nous sommes. Il n’appartient à aucun des grands types de jardins classiques (jardin d’eau, jardin sec, jardin zen, jardin de méditation, jardin de déambulation…).
Il n’empêche qu’ici nous y prenons bien du plaisir.
Tes deux photographies de ce pont-pavillon (je ne sais comment le nommer mais il est de belle facture), tout en largeur, sont très évocatrices, d’autant qu’elles en présentent deux angles, deux perspectives très différentes. La vue sur le ruisseau (c’est le béal transformé) devenu Dragon gardien est superbe. Et quand tu la reprends en calligramme, changeant les teintes, les accentuant, leur donnant un certain mystère, on croirait découvrir la scène d’un jardin représenté sur un paravent laqué! Magnifique. J’ai un faible pour cette note.
Le jardin de Thé, à Boulogne, dans les jardins Kahn, est beaucoup plus dans l’esprit classique du jardin japonais, avec sa montagne aux azalées, ses ponts, sa rivière, ses rochers-montagnes… A visiter en mavril-mai ou en automne, pour les érables.
tu vois , Ossiane, les larmes me sont montées tout à l’heure devant le dormeur du val, au regard de la vie……comme lorsque je l’ai appris sur un banc de bois de classe, comme toi, par contre, je ne me souviens pas l’avoir étudié ensuite, plus précisément.. c’est un poème d’une grande richesse, tu dis fort juste…que le soleil te profite au maximum! bises.
C’est fort beau, sven et Pierre. Bonne journée.
Petit Meuble Laqué
Calligrammé Ossiané
Délicatesse Préciosité
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Nouveaux commentaires sur:
https://blog.ossiane.photo/2006/11/29/solo/#comments
https://blog.ossiane.photo/2005/11/14/2005_11_disparition/#comments
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Bonjour Ossiane,
Le temps m’a manqué cette semaine pour venir rêver des mots et des images. Et je redécouvre avec joie les poèmes, les textes, les émotions de chacun, et me sens en harmonie sur ton blog comme nul part ailleurs en ce moment.
Le « dormeur du val », je l’avais aussi appris en classe et ce n’est que le temps et les souvenirs accumulés qui m’ont fait comprendre la désespérante stupidité de la guerre.
J’ai très bien compris lorsque tu as décliné ma proposition, et respecte tes motivations artistiques. Je vais essayer de suivre te conseils et rechercher ma propre expression. Peut-être, un jour, te présenterais-je un essai ?
En attendant, c’est l’éclipse de lune de la semaine dernière qui m’a particulièrement émue. On la contemplait parfaitement en Normandie.
Et voilà, je me suis essayée à ma première tentative, peut-être pas très orthodoxe au regard des codes des poèmes japonais :
Selena, féminine,
Suspendue au ciel si noir,
Comme une perle blonde,
Toute petite, si fragile,
Quand Gaïa ombre ton Soleil.
Bon, merci d’être indulgents …
colombages à nu
l’art de porter l’univers
une reconstruction
>Sven:
Merci pour ton attention délicate. Ce vitrail chatoyant reflète toute la palette des émotions de la vie. Tu les éprouves aussi avec ton soleil intérieur.
>Pierre (2):
Merci d’amender ainsi mon blog de tes conniassances. Je ne suis pas aussi experte que toi en matière de dragon et jardins japonais;-) Superbe l’image du grain de moutarde.
Tu as raison de dire que ce jardin japonais est conçu à l’occidentale. Pas si facile de trouver les authentiques. Je retiens celui de Boulogne. Il me semble qu’il y en a un également du côté des Cévennes. Le nom du lieu commence par un M 😉 Je n’arrive pas à me souvenir du reste pour l »instant… Il faudrait chercher sur ce site http://www.parcsetjardins.fr/index.php
Pour ce qui est du calligramme, j’ai voulu rester sur mon fil rouge surtout avec le dragon;-) Bises.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_japonais
http://www.escale-japon.com/articles/jardins_zen/jardins_zen.php
http://www.jardin-japonais.fr/
>Annick:
J e t’ossiane une bise, Annick;-)
>Elisabeth:
Merci de revenir ici et d’avoir compris mon propos. Tu sembles être quelqu’un de sensible. Laisse-toi guider par tes émotions et ton regard à force de pratique et d’observation s’affinera pour être vraiment le tien. C’est une lente évolution à l’intérieur de soi et un jour il en sortira ton propre mode d’expression qui peut être très différent d’une personne à l’autre. J’ai toujours été quelqu’un d’un peu multiple et j’aime mélanger plusieurs techniques et modes d’expression depuis très longtemps. Certains diront que je me disperse en passant d’une chose à l’autre mais pas pour moi. J’aime m’ouvrir sur d’autres horizons même si je n’approfondis pas toujours ce que je fais. Mais ça ne tient qu’à moi. Ce que je propose me correspond. Tu trouveras aussi ton propre chemin.
Tu vois, je suis complètement passée à côté de cette éclipse de lune et je le regrette. Tu as bien su te l’approprier avec tes émotions sélènes. Ton poème est délicieux et délicat; continue tes ballons d’essai ici sans aucune crainte. Tout le monde se respecte. Que la lune soit avec toi 😉
Que celui qui t’accuse de dispersion soit honni à jamais, toi qui nous comble de cette délicate harmonie entre perception, impression et expression …
Merci de tes encouragements.
Tu sais, c’était vraiment féérique : elle était d’abord brillante comme jamais, creusée de ses cratères comiques. On croyait même voir la fusée de Jules Verne. Puis, elle a semblé être grignotée comme si elle allait disparaître, mais en fait, à la fin, elle demeurait quand même, mais minuscule, blond pâle ; on percevait vraiment sa sphéricité (sphéritude ?!) alors que généralement, elle nous apparaît plutôt comme un disque. Je me suis ensuite endormie, comme une petite fille après un conte de fée, sans voir son retour à la normale.
A bientôt. 🙂
Je les ai essayé tous…il n’y en a aucun qui m’aille…en couleur….trop étroit…rond ou en v…délavé…Je les ai donc laissé…sur une page..dans un livre…dans un tiroir….contre le mur…Et je suis parti me promener…la tête vide…sans un mot….
Il y a des jours ou ils se bousculent…vous brisent le coeur..vous emportent..vous apaisent…et parfois…rien….ils restent dans un coin de votre âme…puis collés à vos lèvres..Alors vous ne dites rien..et vous suivez vos pas…en silence..
Vous pensez sans dire…vous criez sans bruit…vous vivez sans vivre…tout simplement vous rêvez…Et pour cela…il n’est pas necessaire de suivre les pleins et déliés de votre écriture…pas necessaire non plus d’agiter vos lèvres pour sortir un son…Non…vous marchez dans la rue …porté par les regards des autres..attentif à l’agitation qui vous accompagne…amusé par le jeu des enfants…attendri par la prévenance d’une personne agée…charmé par une robe qui s’envole..Vous marchez sous le soleil de Mars… dans une rue populaire de Paris..et vous pensez aux personnes que vous aimez…
Merci Sven pour tes mots « vitrail », Chagall grand connaisseur de cet art en disait : « le vitrail représente la cloison transparente entre mon coeur et le coeur du monde » , ton vitrail de mots colorés est pour moi cette cloison transparente dont parle Chagall. Je t’embrasse.
Oui Bernard, Cheng a des adeptes, connais-tu son magnifique ouvrage « Et le souffle devient signe, ma quête du vrai et du beau par la calligraphie » c’est une perle, un souffle magnifique. Bisous
Bén merci pour la « recette » du tanka.
Ossiane et AnnicK
Comme vous « Le dormeur du val » est un poème qui me suit depuis mon enfance parmi tant d’autres, je l’avais appris à l’école en primaire, je devais avoir moins de 10 ans, je ne pouvais pas le réciter (nous appelions cela des récitations à l’époque) car il me nouait la gorge et me faisait monter les larmes, alors que je le connaissais par coeur, par coeur belle expression ici puisque dans nos coeurs encore il est et restera. Je vous embrasse toutes deux
« Montagne vide.
Plus personne en vue.
Seuls échos des voix
résonnant au loin.
Rayon du couchant
dans le bois prfond :
Sur les mousses
un ultime éclat : vert »
Wang Wei (VIIIes)
le silence
en ce lieu
en aisance
un lieu
où Être
se suffit
>Elisabeth:
A bientôt et de beaux rêves avec la lune.
>Pierre b:
Suite au commentaire de Sven, vpici une superbe déambulation poétique sur ces mots qui ne veulent pas sortir et qu’on grad eau fond de soi. C’est très bien écrit, enlevé, frais et joyeux. Ca me fait penser à l’ambiance de certains films de Truffaut. Pas besoin d’écrire, simplement s’émerveiller devant les choses toutes simples de la vie. Merci beaucoup Pierre, je t’imagine bien dans cette promenade.
>Maria-D:
Quelle bonne commentatrice tu fais! Je vois qu’on a toutes ressenti la même chose à propos de ce poème. Merci pour la poésie de Wang Wei que tu sembles beaucoup apprécier. Bonne nuit.
>Annick:
Recueillement et silence de tes poésies. Je t’embrasse.
Maria-D
C’est vrai,
« mise en lumière bien meritée ».
a dit Ossiane
et je dis
Aujourd’hui tu es inspiré.
Bravo
Bises
Lumière et ombre
Franchis la barrière !
La vie t’appelle
magnifique photo !
bonne journée
je rebondis, avec les mots de Martine..
L’oeil en pavillon
A soulevé son voile
De pudeur de la nuit
Et en jaillit la vie!
Le bâteau de la vie
Dans ses bois vivants
Oeuvre son pont
Sur un petit paradis
merci de supprimer un o à Oouvre, Ossiane, je te te souhaite un bon dimanche.
Martine et Annick:
Bien vu vos poèmes. De l’ombre à la lumière pour aller à la vie, voilà qui va me donner une transition pour passer à la suite. Belle journée à vous deux.
Merci d’avoir supprimer mon o de trop et d’y avoir mis le e.. cela me plait bien!
Paresse et boules de coco
Dans ce vallon nous dégustons
A la douceur d’un thé, nous nous endormons
Bercé par ce soleil et le bruit de l’eau
Le printemps revint, ses rayons nous assomment
La sieste s’imposant, nos mains réchauffées
L’ivresse de la nature, cet envie de composer
Rêves d’Ossiane, le prolongement du somme !
Chris
>Chris:
Bonjour Chris et merci beaucoup pour ce beau poème de circonstance;-) Une belle invitation à la paresse et à la douceur de vivre que nous sommes certainement très nombreux à partager aujourd’hui par ce beau soleil printanier. Je rentre tout juste d’une balade photographique en pleine nature; j’ai croisé beaucoup de promeneurs qui se croyaient déjà en été;-) Je te laisse car c’est bientôt l’heure du thé 😉 Bien à toi, je t’embrasse.
Bonsoir Ossiane,
J’apprécie vraiment beaucoup cette force qui se dégage des couleurs.
Le rêve qui se réalise est celui qui a probablement échappé au jeu théatral de notre imagination, et au combat sans cesse renouvelé entre nos illusions démesurées et notre sens de la réalisation.
Bravo , en tout cas pour ce superbe Haîku.
Bonne semaine Amicalement Dominique
Bonsoir à tous ,
J’ai vu quelques images dans ‘silence, ça pousse sur France 5’ et j’ai de suite reconnu ce merveilleux jardin …
La vidéo y est visible :
http://www.france5.fr/silence-ca-pousse/silence-ca-pousse-jardins.php
Je n’ai pas encore regardé.
Vous pouvez aller y faire un tour …
Merci Nath pour ce petit voyage au pays du soleil levant.
C’était beau.
Vallon du dragon
Collines du tigre blanc
Calme absolu
Elle approche très doucement
Son kimono blanc glisse son nu
Elle plonge dans l’air du temps
Ses traces d’or filent sa traîne
Elle vole, elle nage, elle danse
Ses lumières de vie scintillent
Elle rejoint enfin le petit pont
Son kimono cousu d’or il lui tend
Elle et il se nichent au dedans
Aucun bruit
Juste la vie
Merci Nath, pour ces coordonnées, mon ordi en bas a bloqué par trois fois, j’essaierai avec celui du haut ensuite….cela bloque à l entrée de la vidéo, ma flèche d’ordi se stoppe… j’ai néammmoins lu les explications sur ce jardin…merci Nath. Comme je t’aperçois Maria.D, bises du soir d’un jour de printemps.
Ecrin japonais
Emeraudes et rubis
Une illusion
Bonne nuit Annick et gros bisous
Un jour de printemps
Dans mon jardin j’ai gratté
La terre revit
Le vert est une couleur très particulière, on la voit sur les photo qui rayonne et émerveille l’oeil de beauté. Sur les derniers billets j’ai vu beaucoup de photos très belles et je voulais vous remercier pour nous faire partager vos belles photos. Merci
Jeandler,
Les jardins Kahn, et le jardin japonais entre autres, sont splendides sous la neige aussi!
Ossiane,
Tu as bien compris mes réticences… Mais j’en ai oublié, du coup, de te dire que ton dernier calligramme, était particulièrement splendide!
Je l’imprimerais bien sur une tenture de soie de 3m x2m, pour le mettre au mur!
Bises à tous les poètes, et bon printemps!
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Nouveaux commentaires sur:
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>Dominique :
Merci beaucoup Dominique pour tes paroles pleines de justesse. C’est ce rouge opposé au vert qui dynamise l’ensemble. Bonne nuit.
>Nath :
Merci Nath, tu as fait une belle trouvaille ; je viens de consulter la vidéo que tu nous signales. C’est très intéressant. Du coup, je vais rajouter ces infos en bas de mes notes. Elle est bien cette émission ; il y a plein d’autres jardins à visiter. Bises.
>Maria-D :
Tu n’auras jamais tant écrit de haïkus que sur cette note 😉 J’aime le émeraude et rubis 🙂 Bonne nuit et merci.
>Annick :
Joli poème plein de grâce. Je t’embrasse.
>Poète :
Bonjour et bienvenue sur le blog 😉 Très gentil à vous d’avoir parcouru tooutes ces notes et d’avoir apprécié. Au plaisir de vous revoir.
>Anne-Marie :
Merci ! Tu as bien fait d’exprimer tes réticences car je commençais à m’inquiéter. Je me demandais si je n’avais pas été maladroite avec toi 😉 Pourtant, ça ne t’empêche pas de visiter ce genre de jardin puisque tu parles des jardins Kahn 😉 Je t’embrasse. On passe à autre chose sur la note suivante.
Ossiane, c’est curieux, car c’est moi qui avais un peu peur de t’avoir froissée avec ma réaction de sceptique! C’est vrai que la dernière série, fort belle pourtant,ne m’inspirait aucun commentaire. Je ne suis pas très branchée « zen », je n’aspire pas à la méditation, bref, je ne suis pas très « paisible »!!! Je rate sûrement quelque chose de très fort, mais on est ainsi faits.
Bonne nuit!
>Anne-Marie:
Pas du tout froissée, Anne-Marie, juste intriguée. Finalement, on a bien fait de s’exprimer toutes les deux sur le sujet;-) Il est possible de donner vraiment son sentiment, son regard critique sur le blog si on y met les formes. Au contraire, ça peut susciter des réactions et des échanges intéressants. Je comprends fort bien ce que tu peux ressentir. Tu es donc une femme en mouvement mais tu es peut-être zen sans le savoir 😉 Je dois dire que j’apprends beaucoup de choses en ce moment sur cet univers grâce à des ouvrages mais aussi à des visiteurs qui me font partager leur passion et découvrir autre chose que ce qu’on vit dans notre monde occidental. Bonne nuit, Anne-Marie.
Bonsoir,
J’ai enfin ‘fini’ ce poème en cours à partir de la terre, le feu, le bois, le métal, l’eau.
Bises
Serpente la rivière
Serpente la rivière
Et je ne peux que me taire
Devant toute cette beauté sur TERRE.
Serpente la rivière
Et la FEU-naître de mon cœur
S’ouvre vers des jours meilleurs.
Serpente la rivière
Et mon regard flamboie
Et le silence je BOIS.
Serpente la rivière
Et les MElodies de printemps
Réveillent les TALents oubliés.
Serpente la rivière
Et l’EAU–val dévale
Sa valise à banc donnée.