Solo

Parc de l'Enclos à Deauville

Parc de l'Enclos à Deauville

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre.

Une femme oiseau
La musique des arbres
La cage ouverte

Photo prise au Parc de l’Enclos près de Deauville.
Création de Dépanne Machine, Le corps nomade. Silhouettes (techn. mixtes)

67 réflexions sur « Solo »

  1. ————————————————————

    Bonsoir / Bonjour,

    J’ai subi une grosse panne de mon hébergeur ce soir si bien que je n’ai pas pu répondre à vos commentaires sur la précédente note. J’ai réussi à publier avec une autre connection cette note en bas débit. Quelle galère !J’avais oublié que c’était si lent. Je croise les doigts pour que tout soit rétabli demain. Que cela ne vous empêche pas d’écrire vos poèmes.

    Bien à vous tous.

    ————————————————————–

  2. Je ne pouvais savoir ce qui me manquait dans ton regard
    c’était bien là
    posé
    reposé
    la magie du beau
    tout est vert (Anne-Marie, fille de gràce)
    ivre de lumière
    gonflé de soleil
    ouverte
    ancre enracinée
    femme de la terre
    des ailes s’élèvent
    musique des sphères
    bulles silencieuses
    comme des oiseaux
    en toi est ta vie
    comme l’arbre bleu
    cèdre millénaire
    là tu prends le temps
    qui n’existe pas
    (soit dit en passant)
    tu sors de ta cage
    prend de la distance
    instant d’un espace
    qui rime avec sas
    (soit dit en passant)
    c’est à la lisière
    ombre de lumière
    tu croises les doigts
    rien ne nous empêche
    vogue la galère
    d’avoir le coeur lent
    demain ou après
    je suis débiteur
    de tes vrais bonheurs
    héberge la paix, la sérénité
    ton souffle m’inspire
    lentement expire…

  3. bonjour OSSIANE,

    comment te dire que tu es géniale, précieuse comme tes photos, originale et sensible charnelle comme tes Haïkus,

    ahhhh, j ai hâte
    chère OSSIANE
    de partager
    chaque jour
    une belle photo
    de brasser tes mots
    d’enrubanner les jolis textes
    offerts par des plumes
    si généreuses
    ohhhh, comme j’aime
    et suis heureuse
    que les pépins du blog
    soient loin
    et que tout ton travail
    reste gravé
    à tout jamais
    je serre
    et je médite
    et je vis de vrai
    chaque instant
    en attendant..
    LE JOUR

  4. t’es tout simplement géniale en photos, originale en haikus, tout simplement précieuse de toi, et j’aime poser ton album sur mes genoux, et savourer, fermer les yeux, planer, m’envoler…

    mmmh
    fermer les yeux
    l odeur de champigons
    le cri de l’oiseau
    la main de l’Aimé
    mmmh

  5. O Solé mio

    Solitaire
    Solennelle
    Solitude
    Soleil
    Soliloque

    * dans la panne, pannique, d’hier soir, ne m’aurais-tu oublié dans la boîte à spams? Rien de grave, rassure-toi. Bonne journée et bon courage.

  6. Chère Ossiane
    Je t’ai attendue jusqu’à l’heure où un nouveau jour commence, mais, tu n’ai pas venue.
    Ce matin j’ai su le pourquoi.
    Maintenant nos horaires sont plus proches.
    Nous sommes à l’heure d’été, à cet instant nous sommes à 9:53h.
    Á continuation des acrostiques …

    SOLO SEUL

    S – uis-je devant
    O – u derrière toi?
    L – a silhouette
    O – cculte la verité.

    S – oleil pour toi,
    O – mbre pour moi.
    L – a lumière éclatante,
    I – nstant de poèsie,
    S – urmonte ma
    T – ristesse
    E – t ma mélancolie.

    S – olitaire, je t’
    O – bserve en silence.
    L – ongtemps je te regard,
    I – mmobile,
    T – ranquille,
    A – dorable statue.
    I – mpossible
    R – êver l’amour
    E – ntre nous!

    S – eul je m’
    E – n vais.
    U – n rayon de soleil
    L – aisse son trace.

  7. >Bernard :
    Je crois comprendre que cette note te plait. Un poème d’une grande richesse de thèmes. Tu respire à pleins poumons tout ce vert, bois la lumière et t’envoles en poésie commes ces bulles d’oxygène ou cette femme oiseau prête à ouvrir ses ailes. Le temps de vivre pleinement pour retrouver la paix et la sérénité. Cette note est à l’inverse de la précédente. Merci beaucoup pour ta belle plume. Je t’embrasse.

    >bonbonze :
    Difficile pour moi de te commenter car je ne vais pas pouvoir rivaliser;-) Tes réparties et poèmes m’amusent beaucoup 😉 Je n’avais jamais en tendu parler de haïku qui gratte 😉 Merci tout simplement d’être là.

    >Pierre (2) :
    1) Toujours à cheval entre les Cévennes, la montagne de Chine, Pierre 😉 Bien vu !
    2) Sourire ;-)) Tu as pris tous les autres mots en « S » Merci beaucoup pour tes poèmes inventifs toujours bien en accord avec le thème des photos.

    >Michel (2) :
    C’est bien ça ! Ce genre de photo est tout à fait pour toi, promeneur inlassable qui aime arpenter la campagne 😉 Je te laisse à tes rêves silencieux. Bises.

    >muse :
    Merci pour ce ressenti plein de sérénité. C’est ainsi que j’ai appréhendé cet endroit. Bonne journée !

    >Annick :
    Annick, je suis partie vite me cacher derrière les grands cèdres que tu vois au fond 😉 Les senteurs, l’ouie, le toucher, rien que de très humain. Je te laisse à ta contemplation. Bises sereines.

    >Neyde :
    Et oui, Neyde, désolée. Tout est revenu à la normale maintenant. J’ai bien pensé à vous hier soir car je sais que certains d’entre vous attendent le douzième coup de minuit pour commencer à plancher sur leur poésie. J’ai fait ce que j’ai pu.

    Tu prends goût à ces acrobaties poétiques 😉 J’aime beaucoup ce poème car il pose des questions, joue sur les oppositions (ombre/lumière, je/tu), a des notes de mélancolie dans ce face à face solitaire et impossible avec la statue. Merci beaucoup pour tes mots toujours sensibles. Soleil rayonnant vers ton toi.

    80% de réussite
    – acrostiches et pas acrostiques 😉
    – L – aisse s(a) trace

    >Fugitive :
    Entre ciel et terre, voilà un haîku véritablement en osmose avec les éléments. L’humain au centre de la terre et en harmonie avec elle. Merci beaucoup pour le souffle apaisant de ta poésie. Je t’embrasse

  8. Tranquille
    ———–

    En attendant que le soleil
    Se couche et que le jour finisse
    En paix et les sens en éveil
    L’air et le vent doucement tissent
    Un châle qui sur elle glisse

    Sur un tapis d’herbe et de mousse
    On dirait un frêle roseau
    Une gracile et jeune pousse
    Ou encore un petit oiseau
    Tombé de son nid tout en haut

    Pourtant une force tranquille
    Emane de cette posture
    D’un corps souple beau et fragile
    Libéré des fièvres impures
    Où les désirs mauvais suppurent

    Elle a ouvert grande la cage
    Qui la retenait prisonnière
    Abandonnée les lourds bagages
    Pour voyager dans la lumière
    D’un seul battement de paupières

    Au pied des grands cèdres muets
    Dans le silence environnant
    Sa prière comme un souhait
    Rends grâce ici et maintenant
    De la splendeur de ces instants

  9. …. ailes du désir frôlent l’elle qui bouddha pour retrouver le sourire intérieur…

    le métier de tailleur de prie hier devrait exister pour rendre grâce à l’instant.

    Je ne sais comment tu fais Ossiane, mais depuis quelques jours tu images mes envies, mes humeurs, rares sont les univers virtuels où je cueille cela… Aujourd’hui ai amené chez mon oiseau tendre le deuxième tome de « l’art du bonheur 2 » et un deuxième « en vert et contre tout »…Tu vois bien ! (sourires)…

    Du coeur le merci
    Albe

  10. j’émerge à nouveau, j’ai pris du retard et je découvre tes chaises vertigineuses, inattendues et décalées, comme un aveu d’inquiétude dans le paysage. Et puis aujourd’hui le calme est revenu avec cette femme et les arbres au dessus qui lui sont comme une voûte de cathédrale, et cette façon paisible et sereine que tu as de poser des lignes de force, de créer de l’équilibre, de l’harmonie entre les formes et la lumière. Un bonheur du jour!

  11. >Daniel :
    Ta vision est très poétique. J’aime cette légèreté qui pèse le poids d’une plume pour évoquer ce retour vers soi. Bien à toi et bonne soirée.

    >Sven :
    Désolée, Sven ; ça m’inquièe tous ces problèmes pour poster les commentaires mais je ne vois pas quoi faire. Déconnecte-toi du réseau et reconnecte-toi ensuite pour changer d’IP.

    >amichel :
    Ton poème est plein d’une force tranquille et d’une lumière pure. Ton évocation n’est que légèreté, douceur et innocence débarrassée de l’inutile et de l’encombrant. C’est très zen 😉 Dans la sérénité de ton poème, il ne reste qu’à se laisser bercer par la musique de tes mots. Merci beaucoup, grand poète de la sagesse 😉 Je t’embrasse.

    >Albe erre :
    Tu aimes bien jouer avec les mots 😉 Bien que je fonctionne avec des thèmes, ce n’est que pure coincidence mais je suis ravie que cette atmosphère de paix te plaise et t’inspire. Bonne soirée et merci.

    >vietdom :
    Oui Dominique, ces deux notes consécutives sont très différentes. Vitesse et lenteur. Bien vu cette voûte de cathédrale qui s’ouvre vers l’extérieur. Les troncs signifiaient pour moi les barreaux de la cage. Toute image repose sur des lignes de force pour lui donner du sens et une raison d’exister. Merci pour ta présence très agréable 😉

    >Feu roméo :
    Oh les jeux de mots 😉 Bien à toi.

    >Maurice :
    Joli poème ! Poursuis ce chemin de poésie que tu as commencé. Bises.

  12. Voyage au fond de nos cellules

    monde dans un monde en partance
    vers cette galaxie qui nous habite
    un voyage au fond de nos cellules
    comme un refuge contre les turbulences
    qui nous rappelle que le bonheur existe

    sous les arcades de nos paupières
    lorsque trop lourdes elles se referment
    c’est le souffle de l’espace infini
    dans les bras des grands cèdres verts
    qui nous rappelle qu’une autre vie existe

    un peu de poussière stellaire qui se dépose
    un indicible parfum dans la nature épanouie
    comme une présence comme un noeud dans l’air
    c’est le désir secret sans la peur qui nous porte

    on s’étire de tout son être vers cet inconnu
    qui lâche prise et pourtant sait nous retenir
    qui nous entraîne dans la danse de l’univers
    vers une terre lointaine et pourtant familière

    on devient aussi léger qu’une particule
    comme celle qui tournoie dans la lumière
    on passe facilement dans l’autre versant
    vers un autre continent, un autre temps

    on sent en soi, une profonde transformation
    on n’a plus de poids, plus rien nous retient
    c’est comme une naissance, un premier matin
    le soleil qui revient après une lente agonie

    on se laisse porter sans résister par le courant
    on embarque dans le vaisseau de l’inconscient
    on devient la plume qui écrit son destin
    on se laisse guider par l’invisible main

    qui nous attend pour tracer le chemin
    vers la délivrance et dans le silence
    du mariage du verbe et du vent…

  13. Mille et une vies
    Vibrent en symphonie,
    Héroïque, Pastorale ?
    En ce concerto,
    Sublime solo
    D’une âme de cristal.
    Ce moment surpris,
    Entrevu, pas pris,
    Un peu sentimental…
    Un corps est joyau
    Vie à fleur de peau
    Au sein du végétal.

  14. >Sven:
    Cette fois, c’est passé!

    Waouh! Toi qui me disais ce matin que tu avais envie de faire une pause poétique;-) Elle a été courte mais salutaire. Ton voyage poétique au plus profond de nos cellules est magnifique! Voyage qui fait qu’on devient aussi léger qu’une plume. Voyage à la fois inquiétant et fascinant qui nous emmène vers l »inconscient pour renaître à nouveau. Un grand bravo pour le souffle de tes mots. J’espère que tu vas bien. Je t »embrasse.

    >Catherine:
    Dans ce face à face avec la nature, ton poème est une ouverture totale aux sensations. Une invitation à partager et à s’éclipser le temps de se ressourcer. Bien à toi Catherine, je t’embrasse fort.

    >Anne-Marie:
    Il y a de plus en plus de sensiblilité dans ce que tu ressens. Toujours les mots justes et profonds pour décrire un instant unique. J’aime bien ton âme de cristal ainsi quet l’image que tu donnes au corps. Chapeau bas, Anne-Marie. Bises végétales.

  15. le griffonnage n’était pas jeté – et, au milieu d’avis sur tout un tas de choses sans rapport, je retrouve ceci qui n’en méritait peut-être pas tant
    des arbres devant,
    haute futaie derrière,
    je ne peux rouler

  16. >Brigetoun:
    Tu as réagi vite;-) Je trouve que tu mets de plus en plus d’humour dans tes haïkus. Tu vas bientôt faire comme Patricio ou Bouldegom avant ton sens de la contradicition;-) Bonne nuit et encore merci pour ta gentillesse.

  17. Chapeau bas à toutes les sensibilités qui s’expriment grâce à toi, grâce à tous, comme ça vient, en prose, en haïkus, en acrostiches, en vers plus ou moins « libres » (les sentiments, les sensations, sont toujours libres!)
    Chapeau bas à toi, chef d’orchestre virtuose, qui sait de mieux en mieux nous entraîner, nous étonner!
    Bravo…
    Annemarie

  18. >Anne-Marie:
    Merci pour ton enthousiasme. J’ai de plus en plus de mal à vous étonner au fil des mois;-) Plus ça va, plus le chemin sera difficile. Bonne nuit.

  19. Désir de beauté
    Caresse de la forêt
    Hasard deviné

    JeUU prétexte, bien sûr. Le hasard est-il toujours du hasard ? drôle quand même !
    bien amicalement
    Bises du sud (bleu et chaud aujourd’hui).

  20. Reçut 5/5 les bises encore chaudes du sud et je t’envoie des bises toutes fraîche à saisir tout de suite. Ces bises se dégustent très chaudes sinon le goût est fade. Se sont des bises provençales aux herbes de provences. Merçi Sven pour tes beaux poèmes , j’aurai du mal à faire mieux cela est une certitude. Des baisers parfummés à l’huile d’olive.

  21. Cette silhouette de femme assise en tailleur me rappel en septembre lors de mon hospitalisation l’année dernière. Il y avait des activités dont le yoga. Cette discipline m’était complètement inconnu et j’ai essayé pendant plusieurs séances, j’ai apprécié sauf que mon prof avait l’air bizarre on sentait en lui une plénitude et il avait sans cesse les yeux fermés. Je pense qu’il a trouvé la plénitude comme la paix d’un musulman dans son coeur. Mais il fermait les yeux pour ne pas voire la réalité. Ce prof nous fait faire plusieurs mouvements dont une position où l’on se trouve prosterné comme on fait la prière. Là je pose la question au prof pour savoir comment s’appelle cette position en yoga et il m’apprend que c’est « musulmane ». Chacun trouve son équilibre, y’en a c’est le yoga d’autres le boudhisme…etc Chacun pour soit et Dieu pour tous. On ne peut pas convertir tout le monde,sauve qui peut!!Bisous du temple de l’amour.

  22. Ossiane,

    C’était exactement ça
    Dont j’avais besoin:
    Un moment bien paisible,
    Une petite brise
    Se fait sentir
    Pour que les feuilles des arbres
    S’agitent juste un peu
    Et le chant des oiseaux les accompagnent,
    En fermant les yeux
    Mon esprit retrouve sa sérinité.

    Ici, quand tombe le soir, tout le monde s’y met à l’internet:
    un trafic trés intense, que parfois, hélas je remets au lendemain,
    pas trés grave, car tes kakus et tous ces beaux poémes ne s’envolent guère!

  23. Bonjour Ossiane
    merci beaucoup pour tes compliments et tes encouragements car parfois, il me semble que j’ai 2 de tension ! ou plus que 2 neurones qui n’arrivent même plus à ce connecter dans ma cervelle de moineau !!!
    bon, allez ça arrive à tout le monde comme tu le dis… ça n’a pas d’importance si on n’arrive pas toujours à tout traduire, ça laisse de la place à l’imprévu, un pas entre le monde et nous, un pas nécessaire qui reste à franchir, un espoir pour l’avenir… j’ai noté dans ta voix électronique, une petite interrogation pour le devenir de la motivation que tu as de poursuivre ce travail…
    dans la 2ème partie de mon commentaire, je voulais mettre: non pas que le bonheur existe, mais : ..qu’une autre vie existe…
    je crois que tu sais ce que je veux dire par cette autre vie… continue sous une forme ou une autre d’en être le témoin, Ossiane.
    Parole d’encouragement du matin devant mon bol de thé vert avec Tangerine Dream …

  24. La province
    bonjour la province, dommage que tu ne lui aies pas donné un nom !!
    merci beaucoup pour ton compliment qui me touche beaucoup mais tout ce que j’essaie de faire c’est d’être au plus près possible de l’émotion si fugitive à capturer par des mots, bises aîlées de l’aurore….

  25. Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z

    Zénith en ton âme

    Zéphyrienne, aérienne

    Zen …respiration

    bonjour Ossiane,

    voilà je suis zen

  26. je reprends mon commentaire

    une fausse manoeuvre l’a envoyé sans que j’ai eu tout a te dire
    mais peut-être est ce un signe en terminant juste par zen !…
    je désirai t’associer a cette  » zen attitude  » ( therme que je ne voulais pas mettre dans mon haiku le trouvant trop  » surfait  »
    mais ce que j’aimerais te dire
    tout simplement c’est qu’en écrivant : « je suis zen  » c’est que parfois c’est bien une sensation que je ressens lorsque je viens chez toi et découvre, tes photos, tes poémes, ta valeur artistique, ta sensibilité aux formes ,couleurs et l’invisible!!! et tous les commentaires qui abreuvent
    ces rendez vous !
    merci a toi, a ceux qui te visitent!
    je t’embrasse et je me sens comme sur un départ, ayant terminé mon alphabet!!!
    je me laisse emporté par le doux zéphir, aérienne et cherchant en moi le zénith quotidien pour être zen

    bises

    jane

  27. une femme oiseau
    la musique des arbres
    la cage ouverte

    comme j’aime ces mots, tes mots!

    « avancer doucement, se poser, le dos contre un arbre, le ressentir vivant, et puis se retourner, le toucher, le caresser son écorce rugueuse, entendre sa partition des sillons, fermer les yeux, écouter la fourmi qui lave sa maison, battre des ailes, rejoindre le haut de l’arbre, faire le silence avec la feuille la plus haute, partager ce moment intense, ouvrir la fermeture de sa poitrine, et laisser s’envoler les palpitations de l’Humain, le regarder dessiner un arc en ciel, sentir bon la feuille rousse d’Automne, se laisser porter par un oiseau plus grand et dormir, apaisé, ivre de vie pétillante et joyeuse…. »

  28. >Annie-Claude :
    Complicité de pensées poétiques depuis ce hasard de publication 😉 Hasard sur le thème oui…. sur l’association des textes pas tout à fait. Maïtre UU est passé par là 😉
    Merci pour ton bel haïku de circonstance. Je t’embrasse sous tes tropiques.

    >Cristina M :
    Ca bouge beaucoup autour de toi pour tes pensées vagabondes 😉 Oui, tous ces textes ne sont pas éphémères. Tu peux venir les relire à tout moment même en pleine nuit quand le calme est revenu dans la maison. Bien à toi Cristina. Que le soleil et la sérénité accompagnent ta journée.

    >Sven :
    Je n’ai jamais l’impression que tu as 2 de tension en poésie 😉 Seulement parfois l’impression de te sentir un peu triste.
    Toujours attentif et sensible à ce qui se dit 😉 J’ai toujours autant de motivation pour ce blog. Mais il m’arrive de me poser des questions même si je fonctionne de façon assez impulsive en suivant l’envie du moment. Comme j’ai fait plus de 400 notes, je me demande si je ne me répète pas trop, si je ne vais pas vous lasser, si je vais arriver à relancer l’intérêt. Mais, ne t’inquiète pas, ça ne m’empêche pas de dormir 😉 Je crois que la meilleure chose est que je continue dans le même état d’esprit qu’au début c’est-à-dire avec plaisir, simplicité et sans prise de tête.
    J’ai corrigé « qu’une autre vie existe » par « que le bonheur existe » parce que tu me l’avais demandé hier. J’ai sans doute mal compris ce que tu voulais que je fasse. Réexplique-moi clairement 😉 Comme je commence à te connaître un peu mieux, je comprends ce que cette autre vie signifie.
    Bonne façon de démarrer ta journée en légèreté. Merci pour tes encouragements ; je t’embrasse.

    >jane :
    Bravo pour ce dernier haïku de l’alphabet !
    Ben oui, tu ne pouvais échapper à ce mot un peu galvaudé ces temps-ci.
    En tout cas, ce Z a complètement pris possession de ton âme 😉 Ton haïku respire la vie à pleins poumons.
    Très touchée par tes impressions. Il est vrai que tu as commencé à écrire sur mon blog après que je t’ai un peu forcé la main 😉 C’est vraiment une belle récompense pour moi de savoir que certains d’entre vous se découvrent, se cherchent, se trouvent aussi. C’est pourquoi j’aime ces partages avec vous. Cet espace est un lieu vivant d’expérimentation sans aucune contrainte de ma part. Une photo, quelques mots et le champ poétique est ouvert avec toutes ses formes d’expression. Je tiens particulièrement à cette diversité.
    Bel envol dans le zéphir de Corse, douce Jane. J’espère que tu nous prépares quelque chose après le Z.

    >Annick :
    Là, Annick, tu es tombée en plein dedans 😉 J’adore ton expression « écouter la fourmi qui lave sa maison » ;-)) Tu as ouvert la cage et tu laisses envoler tes mots et sensations par delà la cime des arbres. Merci pour ta sensibilité. Je t’embrasse.

  29. Hello my little bird lady !
    Is that you sitting in that position ? I didn’t know you were that supple !
    A real pleasure for the eyes.
    Spread your wings and fly.

    Bisous
    Judith

  30. Bonsoir Ossiane
    merci pour ce commentaire et continue à nous faire voyager dans l’imaginaire… pour la deuxième strophe du poème j’ai noté une répétition de la pharse « que le bonheur existe », déjà placée dans la première strophe, c’est pourquoi je voulais la remplacer par  » qu’une autre vie existe »… vie intérieure, jardin secret pour cultiver l’évasion… mais cela n’a aucune importance maintenant… je voulais te dire surtout que j’admire ta façon d’être, de t’impliquer dans nos commentaires, cet échange sincère presque quotidien , qui nous pousse à nous dépasser parfois… un peu…même quand il pleut ! ce rendez vous que tu nous offres avec une nature préservée et les facettes les plus attachantes de la nature humaine.

  31. Je suis en résonance
    Avec l’assonance
    De la révolte de mes gênes
    Hérédité du mélange
    J’écoute mes silences

    Je t’embrasse

  32. Cette femme est-elle une statue ou bien vivante ?

    Son ombre est un peu difficile à cerner mais peut-être l’as-tu voulu ainsi pour la magie du lieu et du moment.

  33. Sensible le gris-bleu du cédre centenaire
    Léger le vert tendre de l’herbe
    Impalpable la sérénité de l’âme.

  34. Chut…J’entends respirer la femme qui médite
    Je vois s’enfuir ses pensées parasites
    J’imagine la lumière des arbres qui contemple
    Ce corps de femme : vie et temple

    Le silence s’est allongé sur le monde
    Par la pensée le néfaste succombe
    Arrive le calme, l’apaisement
    Chut, j’entends la splendeur de l’instant

    Vient alors le chant des herbes et du soleil
    Chut, la méditation transcende, émerveille
    La mélopée des branches, le sourire de la terre
    Laissent la femme comblée dans la lumière

    Bise à toi et à tes visiteurs Yo-cox
    http://photo-passion.blogspot.com/

  35. … quand à la tristesse apparente ou la joie d’ailleurs, qui perce à travers les mots, cela ne s’attache pas forcément à un évèvement précis qui influencerait notre état d’âme, mais à rapport la plupart du temps avec l’énergie qui circule en nous au moment où on écrit…on est a ou pas…c’est tout. Baisers d’ailleurs, sven

  36. >Judith :
    Hello Judith, how are you ? Nice to see you again;-) This little bird lady is not me, just a scuplture ready to fly in a strange lovely park. I hope everything’s OK on your side. Sweet thoughts to you. Have a nice evening.

    >Sven:
    J’ai corrigé ton poème. J’espère que c’est bon maintenant.
    Ca me parait naturel de m’impliquer dans les commentaires à partir du moment où je les propose. Je ne me vois pas rester muette 😉 Je lis vos commentaires avec beaucoup d’intérêt et d’attention. J’essaie de m’imprégner de vos mots et de vos pensées et de répondre en conséquence. Pas question pour moi de vous faire une réponse de robot 😉 Même si c’est au risque de me tromper; c’est déjà arrivé. Ce que je dis est toujours sincère. Si ces quelques mots que je dis à chacun sont appréciéset aident à s’envoler en poésie. Ca m’encourage à continuer car il faut savoir que cette rédaction de commentaires prend énormément de temps. Je suis très heureuse de ta présence sur le blog. Tu l’enrichis de mille manières et toujours avec une grande sensibilité qui me touche. Bien à toi, Sven. Je t’embrasse.

    >Bruno :
    Je ne te reconnais plus 😉 Ce n’est pas un reproche; j’aime aussi cette autre facette de toi. Serait-ce cette silhouette paisible qui fait baisser la tension et invite à laisser couler les mots comme un ruisseau tranquille. Finalement, dans ta révolte et ton assonance, il y a aussi beaucoup de sagesse et d’envie de se poser pour réfléchir. Tu es humain tout simplement 😉 Merci beaucoup pour ce filet de mots plein de poésie. Bises du soir vers Bruxelles !

    >Michel (2) :
    Tu émets des doutes 😉 C’est bien une silhouette de métal. Son image fonctionne bien car l’endroit où elle a été posée a été judicieusement choisi. La sculpture est faite pour être vue comme une masse dans l’espace un peu à l’image de ces troncs sombres. Le contre-jour accentue cet effet. Je n’ai rien voulu de particulier; j’ai juste saisi la scène telle qu’elle l’était, sur le vif même si ça ne bouge pas beaucoup. Bien à toi Michel, passe une bonne soirée.

    >l’œil vagabond/antiblouz :
    Je suis obligée de mettre tes deux noms maintenant 😉
    Un poème plein de légèreté; il me semble que je te dis souvent cela mais c’est souvent ce qui ressort de ta poésie 😉 Belle image l’aile du grand arbre. Merci à toi. Bises.

    >yo-cox :
    Un haïku qui reprend bien tous les éléments de la photo ainsi que l’impression qui s’en dégage. C’est bien de souligner l’opposition entre ombre et lumière. Merci, je t’embrasse.

    >camille :
    Belle idée ; son âme s’est déjà envolée pour on ne sait où. Ne reste plus que l’enveloppe corporelle. Bises chaleureuses vers toi.

    >yo-cox :
    Tu es très productive, ce soir 😉 Chut, je ne vais pas parler trop fort pour ne pas rompre le silence méditatif de ton poème. Respiration, l’espace d’un instant, lumière de la méditation en harmonie avec la nature. Une évocation pleine de sérénité. Un grand merci pour ton implication dans ce blog. Je n’oublie pas ce que je t’avais promis une fois. Je t’embrasse. Ce sear pour un peu plus tard le temps que j’arrive à reprendre un peu de souffle. Bonne soirée !
    >Sven :
    Cet espace a une double raison d’être si tu penses que cette synergie entre vous influence votre écriture. C’est très stimulant de partager et de se savoir lu. Bises du soir, Sven. Amitié.

    >MTO :
    Un superbe poème dans lequel les verts bleu et les verts crus évoquent la douceur, la fraîcheur, la légèreté, le prélude à cet état de sérénité. L’endroit pour faire parler cette statue est très bien choisi. Merci à toi pour ta présence ici malgré tous les obstacles qui sont sur ton chemin. Bises du soir, espoir.

  37. >prumtiersen/Immemory:
    Bonsoir Laurent;-) Je crois que tu es très sensible sur ce sujet. Je suppose que tu fais référence à notre poussière humaine qui flotte seule dans l’univers. Et puis de l’autre côté, il y a la solitude recherchée pour aller à la recherche de soi et la solitude subie. J’espère ne pas avoir déformé ta pensée. Bonne soirée et merci de ton passage.

  38. >andré-claude:
    Oui, cette balade dans ce parc a donné l’occasion de croiser des scènes tantôt fantaisistes, étranges, poétiques, sereines. Un beau moment d’immersion dans la nature qui permet de se ressourcer. Bien à toi, je t’embrasse.

  39. Bonjour Ossiane

    mon ressenti sur ta première photo que je trouve exceptionnelle

    Ancrée dans le sol
    Tes pensées s’envolent comme des parfums
    Femme nature

    Tu t’ouvres et tu t’offres
    Les arbres t’accompagnent
    Assurant leurs racines
    Déployant leurs bras
    Semant au vent
    La vie

  40. >Martine:
    Bonjour! Voilà un beau poème! Tu es tout à fait dans le ton de la photo. J’aime bien ton idée d’ancrage au sol qui fait lien avec les racines des arbres. Et puis bien sûr cette communion totale avec la nature et la vie en devenir. Merci beaucoup pour ta visite. Bon dimanche.

  41. je viens de relire solo

    je m asseois par terre
    la tête dans les genoux
    je pense à toi
    je te sens Là
    je jette ma tête en arrière
    et puis voilà
    que tu es là
    je te touche Là

  42. en solo, je navigue, parfois je crie, parfois j’aime, en solo, c’est ma vie, depuis toujours et plus encore, en solo, j’avance, je te tends la main, prends la tienne, je la sens, la ressens, la pose sur un galet, un joli galet blanc, et nos deux mains signent le galet, le mémorisent jusque la fin des temps, ta main est Là et bien là, et ma main posée sur la tienne, laisse le petit galet solo moins seul déjà moins seul!

  43. >Michel b:
    Oui, Michel, c’est un très beau parc en pleine campagne dans lequel il y avait de nombreuses installations de land art qui invitent à la rêverie. Pas un humain aux alentours en plein mois d’août; il faut le faire;-) %erci pour ton passage et bon week-end.

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