* Lecture du Haïku Calligramme: bas, centre, haut.
Reflets d’Etoile,
Quelques Notes de Piano,
Elle Danse sur l’Eau.
* Vue de nuit sur Isola Comacina, la seule île du lac de Côme.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
je rêve ???
La nuit
C’est la nuit qu’elle écrit
La nuit parce que,
le soleil soudain étouffé,
les artifices explosent
comme les rêves qu’on fabrique
sous des jeux de lumières
qui déforment le noir.
Ses mots allument alors
les fiches noires
des réalités noyées
sous le flot de ses larmes
à comprendre les pourquois.
Et c’est comme des étoiles filantes
qui lui diraient que tout est encore possible
puisque la nuit sait chanter
pour faire danser des songes
à la seule volonté des besoins pour survivre.
La nuit est inéluctable à la vie
mais l’homme a su comprendre et inventer les lumières…
Alors la nuit elle écrit
parce qu’elle croit en l’humain
et qu’elle est certaine
qu’il saura trouver aussi
l’encre lumineuse
qui se verra sous l’astre du jour.
Ainsi elle pourra danser au soleil
sur le clavier en couleur d’un piano
où seules des larmes de joie
sont musiciennes.
Elle écrit la nuit
pour que ses mots
deviennent des ailes d’eau
où la vie coule en lumière
jusqu’à faire fleurir
ses rêves
dans le réel…
Catherine
Papillons de nuit.
Jolies photos,
en noir et couleurs
et de mouvements, le battement des ailes des papillons.
Bonne nuit,
des rêves en couleurs,
A bientôt,
Amitiés,
Francis
Vous marchez plus vite que moi.
Je vais suivre le conseil d’Ossiane.
Mon commentaire sur Embarquement, je vais le mettre aussi sur Nuit.
Je voulais que vous lisiez le commentaire pour savoir le pourquoi je ne suis pas venue au rendez-vous.
Petit à petit, je vais répondre aux commentaires des amis du Blog, je promets.
Ossiane,
Hier, vendredi, au petit matin, nous sommes allés rendre une visite à mon neveu, Frère Bernardo. Il est moine et il habite loin de chez nous. C’est à la même ville, mais le monastère est à la région sud de la ville et nous habitons la région leste.
Deux heures de chemin, en voiture, et nous arrivons au Monastère.
Là, nous sommes déjà à la Mata Atlântica, près des montagnes; il y a des arbres, des fleurs, des bêtes, des oiseaux. Il y a un lac natural ou nagent les canards, les grands et les petits. C’est très joli.
Y a une atmosphère de paix, de joie, de silence, ne casse que pour le “chant” de la cloche, qui nous éveille, nous invite à prier, à manger, à étudier, á tout.
Mon neveu, est le prieur du monastère et souvent, nous y allons, pour lui rendre une visite et aussi à sa mère, ma belle-soeur. Ces visites nous font très bien.
Mon neveu a fondé l’Ordre que est nomée “Servos da Esperança” (Serfs de l’Espoir), et que déjà se déplie pour tout le Brésil.
Ils travaillent pour aider les “plus pauvres, les sans espoir”, les dépendents de la drogue et de l’alcool.
Le Monastère a un site http://www.mosteirodaesperanca.com.br ; vous pouvez rendre une visite au site et parler avec mon neveu Frère Bernardo. Il parle français aussi.
Aujourd’hui, Samedi, nous sommes juste revenus à chez nous et je suis allée lire ton blog.
Moi, je venait déjà heureuse avec mon panier plein de paix, de serenité, beaux cadeaux cueillis au Monastère et, voilà, tout d’un coup, en lisant l’Oeil Ouvert, je reçois, sur mon Coeur, un autre merveilleux cadeau, ton amitié. C’est beaucoup d’emotion.
À mon âge il faut faire attention!
Je te remercie la note sur la tête de ton blog et tu peux croire que je suis fière de mériter ton amitié et de lire tous les beaux mots dictés pour elle.
Je suis très émue, aujourd’hui.
J’apprends beaucoup avec toi et aussi avec les amis du Blog. Je remercie à tous.
Pardonnez-moi les fautes, je suis très émue.
Bises pleins d’amour, de São Paulo (25ºC!), vers la France.
Sur la note précedente –
Embarquement
Si je m’embarque
Je vais laisser une marque
Sur les eaux du monde.
C’est une » nuit » provisoire que je m ‘impose ayant supprimé mon blog,le temps que des « chiens » finissent d’aboyer et que la caravane poursuive sa route.Belle série de photos,mais à cela Ossiane est habituée .:-)
sur la note précedente – embarquement
Pierre b et Ossiane
Voyez la suite de l’histoire sur Embarquement.
J’ai monté à bord et j’ai voyagé jusqu’à Pluton. Nous avons beaucoup bavardé et je lui ai demandé de ses sentiments.
Il m’a répondu que si les nouvelles sur la Terre racontent la vérité c’est très bon de se faire rétrograder.
Au moins, il va se réjoindre auc étoiles et faire rêver les poètes du Blog.
Il a ajouté –
Faisons de la poèsie
non pas de la guerre!
sur la note précedente – Embarquement
Catherine,
merci de ton clin d’oeil.
Je pense que, ici, à ce Blog, les frontières sont déjà cassées.
Vous m’avez adopté. Moi, je me sens reçue au coeur, même avec … mes fautes de Français.
J’ai détroussé ton beau poème pour continuer l’histoire de Pierre b. Tu peux lire la suite sur Embarquement.
Viens, Catherine, allons nous embarquer vers les étoiles, elles nous parlerons sur ses secrets.
Bises du Brésil.
calmes lumières
fouetteées par la vitesse
en vint l’abstraction
à fréquenter ton blog m’est venue l’habitude d’envisager le monde en haiku – plus vite pour une vie tendant vers l’immobilit&
m’est venue – résignée suis à mes fautes
Reflets fugaces
A la surface
Miroir d’un ciel
Artificiel
Par la lumière
Des réverbères
Fuir la noirceur
Des profondeurs…
Dans un vague à l’âme sous une nuit blanche la touche en forme dièse effleure le piano sur la note noire en prose parfum de douce mélodie.
Je t’embrasse
Ile paquebot, chaque lumière allumée et éteinte raconte un instant de vie et pourtant, j’ attends que toutes s’ éteignent…
J’ attends ce reflet tremblottant d’ étoiles…
C’ est mon rendez-vous discret avec les défunts…
Un échange délicat loin de l’ agitation…
Et nous nous sourions, complices et blagueurs car j’ ai appris d’ eux qu’ ils aiment rire et nous savoir légers…
méduse et merveilleux
ondule et lumineux
miroir
reflet
peinture
au loin comme un phare
diffuse est la lumière
orange, jaune, blafard
à la surface de l’eau
vagues, gommes et rondeau
la nuit s’est dessinée
le trait des profondeurs
tamisées vert douceur
sommeil à fleur de peau
enduits d’encre de Chine
nos rêves qui s’abîment
à deux au ras de l’eau
les étoiles craie blanche
enluminent tes hanches
nus sur ce radeau
et nos corps qui s’échinent
estompent l’esquisse sanguine
des courbes de ton dos
et nos coeurs qui s’estampent
d’un amour sans lavis
s’enlacent dans l’oubli
>Claire :
Bonjour Claire et bienvenue 😉 Pas besoin d’aurorisation pour ce que tu me demandes 😉
Rêves-tu ? Difficile de te répondre 😉 Peut-être un rêve éveillé pour couper la poire en deux;-) Au plaisir de te revoir sur ces pages. Bon dimanche !
>Catherine :
Catherine, quelle émotion et rythme tu fais passer dans ce poème ! Il se déroule en douceur un peu comme un morceau de musique mais est en même temps assez visuel avec cette confrontation du noir et du blanc. Les lumières de la nuit éveillent en toi les lumières de l’humain. Lumières qu’il faut savoir aller chercher dans les mots cachés dans l’ombre. Puis le rêve en noir prendra vie et dansera à la lueur du soleil. Merci beaucoup pour ce grand retour poétique. Je suis heureuse de te voir de nouveau parmi nous. Je t’embrasse très fort.
>Fran6 b :
Un vrai réveil en pleine nuit pour toi à ce que je vois 😉 Une belle comparaison ce battement d’ailes de papillons un peu comme les paupières qui clignent. C’est sans doute la deuxième image qui te fait dire cela. J’espère que cette visite en couleurs t’aura fait retrouver le sommeil 😉 Bises.
>Neyde :
Tu as bien fait de suivre mon conseil. On marche forcément plus vite que toi avec ce décalage horaire.
Merci pour ce bel haïku qui laisse les traces de notre passage d’homme sur l’eau. C’est important les traces…
Merci également pour ton humour vis-à-vis de la confidence de la nouvelle étoile Pluton 😉 C’est une très bonne répartie de ta part. La poésie, l’amour mais pas la guerre, c’est toujours vrai. Mais ce message est bien difficile à faire passer malheureusement.
Je remets ce que je t’ai répondu sur la note Embarquement. On fera plus simple la prochaine fois.
Neyde:
Je me doutais que tu surgirais au milieu de ma nuit;-) Merci de nous raconter cette visite qui t’a tant charmée et émue. Il va falloir que je sorte ma carte du Brésil maintenant que je te connais;-) J’irai voir le site de ton neveu et irai lui écrire un petit mot en français. Je ne connais pas cet ordre mais ce que ton neveu fait pour les déshérités de ce monde est très utile. Les problèmes sociaux sont-ils si aigus à Sao paulo qu’à Rio avec ses bidonvilles?
Ton panier est plein de paix et d’amitié à ras bord maintenant;-) Ca m’a paru naturel de mettre en lumière ta démarche poétique ainsi que le temps qu’il te faut pour écrire tous ces textes en français. Pas moins de six messages sur le blog depuis cette nuit;-) Où trouves-tu donc cette énergie à écrire et presque sans fautes? Ce n’est pas tous les jours non plus que la France est à ce point aimée depuis l’étranger. Ta présence lumineuse sur le blog me touche vraiment beaucoup. Je ne suis pas la seule à le penser. Voilà, Neyde ce sont des partages et des échanges par-dessus l’Atlantique pleins d’intensité. Je t’embrasse bien fort et te remercie.
>francis :
Que t’arrive-t-il Francis pour en être réduit à supprimer ton blog ? Merci pour ta fidélité et courage pour en refaire un autre. Je t’embrasse.
>brigetoun :
Coquille corrigée.
Le virus se propage donc et c’est bien ainsi 😉 C’est UU et Tiago qui me l’ont passé aussi 😉 En tout cas, tu te débrouilles bien. Une nouvelle preuve aujourd’hui avec ce haïku pictural dans lequel tes mots claquent pour marquer cette opposition entre lenteur et vitesse. C’est très bien senti, tu as touché l’abstraction poétqiue également. As-tu des soucis pour te déplacer ? Je t’embrasse.
>Daniel :
Un joli poème sur le miroir de nos âmes. Lumières artificielles qui reflètent notre désir de sécurité. Le noir angoisse car on sombre dans l’inconnu; les couleurs rassurent davantage. Merci d’avoir évoqué la signification de ces reflets dans notre inconscient. Bon dimanche !
>Bruno1 :
Hello Bruno ! Un superbe poème d’un fil musical en continu autour de cette nuit qui n’en finit pas de s’éteindre. Pas de retour à la ligne. La musique coule doucement. La nuit blanche fait des clins d’œil avec la note noire. Elle s’étire indéfiniment. J’aime vraiment beaucoup; merci !
>Kaïkan :
Incroyable ton histoire autour de cette île paquebot car elle a des similitudes avec la réalité. Ces lumières proviennent du seul restaurant de l’île. Chaque soir, les lumières s’éteignent et des torches de feu s’allument pour évoquer d’autres défunts ainsi que l’histoire houleuse de l’île qui a même été bannie à un moment donné 😉 Tu as des dons prémonitoires, Grande Prêtresse de l’au-delà !
Ceci étant dit, J’aime beaucoup ton île paquebot même si celle-ci est petite. Une des îles Borrhomés (Isola Bella) a la forme d’un grand navire en vue aérienne. Les jardins se sont adaptés à cette structure. Bonne fin de dimanche, Kaïkan. Je t’embrasse au milieu de tes défunts blagueurs ;-))
>Fred de Toulouse :
Une nouvelle fois, Fred, un grand bravo pour ce très beau poème d’amour en couleurs! Tes mots semblent couler tout seul tout comme cette musique. Tu as une façon étonnante et originale d’associer les mots. Il en résulte des images formidables qui font rêver et nous emportent dans une autre dimension. Du miroir, on passe en douceur vers une peinture diffuse qui se noie dans l’eau. Le tableau prend vie sous nos yeux et fait apparaître peu à peu des corps nus qui s’enlacent de plus en plus nettement pour devenir réalité. Un grand merci à toi. Poursuis dans cette voie car c’est très beau et émouvant. Je t’embrasse.
Le lac en couleurs
Le lac du Côme
S’a déguisé en palette.
Les couleurs jaillissent.
=====
Étoiles filantes
Se plongent au Lac du Côme.
Les couleurs navigent.
======
Piano Magique
Se fait entendre sur l’eau.
Les couleurs s’arrêtent.
Merci tout d’abord Neyde d’avoir accepté de jouer avec moi les bandits de grands chemins…Quant à la fin de l’histoire..sourire..elle appartient à chacun et à chacune d’entre nous…
……………………………………………..
Imprévisible
Dans la vie j’ai plongé sans connaitre le fond..
Imprévisible et tendre
La nuit a sculpté mes émotions…
Imprévisible, tendre et sensuelle
Sur ses lèvres l’empreinte des frissons…
Imprévisible, tendre, sensuelle et énigmatique
Le silence résonne dans mon coeur comme un abandon…
Cette nuit, sur le champ de mars…une étoile est née…
Elle est présente ce soir…dans un angle de mon ame..
Sans bruit sans un souffle
Verte de nuit océane
La lumière l’écho
A fleur d’eau
La brise du mois d’août
Effleure la guinguette.
L’air de jazz à la trompette
S’envole sur la surface diaprée
Des eaux du port.
Ses hauts talons caressent avec entrain le sol
Aux accords d’un piano, au son d’un quatrain.
Sa grâce a fait disparaître mes rêves enfantins
Comme des dominos, comme l’eau qui déborde.
La danse est sa plus belle parure
Je l’admire d’un regard si pur.
Ossiane, petite réponse à ton commentaire sur la note Embarquement.
Tout comme toi, je ne crois ni au destin ni à la fatalité. L’existence ne me semble pas programmée, on peut agir dessus, la modifier, la modeler à sa façon, à ses envies, ses désirs, ses ambitions, ses rêves. Bien sûr, il y a des incidences externes, des paramètres qui ne peuvent être contrôlés puisque les actions d’autrui peuvent influer sur notre vie mais il n’est jamais trop tard pour les tourner à son avantage ou les accepter. Le poids du hasard est souvent ce qui est pris pour de la fatalité. Dès qu’un incident survient, beaucoup de personnes se sentent accablées par le sort. La vue de l’autre est insurmontable, il est responsable du malheur, tout le monde est soi-disant responsable. Alors que parfois, il suffit de regarder les choses en face pour bien comprendre que nul autre que soi n’est responsable. Le hasard, la vie tout simplement, peut être dure et cruelle mais ce sont pour ainsi dire les « règles du jeu ». Personne n’y peut rien et tout un chacun doit les accepter même si certains sont effectivement plus accablés que d’autres.
Parfois, alors que tout semble aller pour le mieux, des chutes soudaines peuvent survenir sans raison aucune, sans élément déclencheur. Alors, si à ce moment il y a une note qui s’intitule « embarquement », si elle évoque des désirs, des souvenirs, et si en plus elle suscite l’envie d’écrire quelques bribes, alors il faut se lancer !… quitte à ce que les vers soient bancales, les sonorités disgracieuses et la forme hérétique… c’est venu comme ça. D’ordinaire j’essaie de travailler un peu ce qui sort d’un jet mais là, je n’en avais plus la force après ça. C’était déjà un peu une épreuve de l’écrire alors de le relire…
Je te souhaite une belle soirée, quoique fraîche. Bises endimanchées.
La nuit déroule
Son tapis de lumière
Des notes coulent
Aux reflets de verre…
Merci Ossiane pour cette vision nocturne…
Amitiés,
>Neyde:
Tu as écrit tant de messages aujourd’hui que tu dois avoir mal au poignet 😉 Et voilà que tu nous offres trois superbes haïkus en prime sur les couleurs;-) J’aime beaucoup le premier. Quelques petites fautes de français mais qui font aussi partie de ton charme;-) On dit « le Lac de Côme », « s’est déguisé », « plongent dans le Lac de Côme ». Bien à toi, Neyde. Je te souhaite une bonne nuit bien méritée d’ici quelques heures. Baisers vers Sao Paulo.
>Pierre b:
Tu as pris la nuit pour tendre compagne dans ce beau poème. Une nuit sensuelle, envoûtante, faite d’inconnu et de mystère dans laquelle tu t’es laissé glisser docilement. Naissance de cette nouvelle étoile qui bercera ton âme et ton coeur. J’aime beaucoup ton évocation nocturne avec ce vers qui commence par « imprévisible » et qui s’allonge à chaque fois que tu en découvres un peu plus sur elle. Fais de beaux rêves, Pierre. Je t’embrasse.
>Fugitive:
Je dirais un peu la même chose que pour Vi. Tu écris de beaux haîkus avec des associations de mots audacieuses qui fonctionnent très bien et apportent beaucoup de fantaisie et de légèreté à ton écriture. C’est bien cette notion de lumière et d’écho. Bonne nuit à toi Fugitive, je t’embrasse.
>Guillaume:
Tu vas bientôt rattraper Neyde en quantité de messages 🙂 Ce n’est surtout pas un reproche. Au contraire, ça indique que la poésie coule en toi.
Joli petit poème qui fleure bon l’été et l’insouciance dans le premier. Un vent de légèreté s’envole de tes mots et de la trompette.
Du préambule du premier poème, tu nous invites sur la piste de danse sur laquelle la magie des gestes et des pas fait éclore des sentiments méconnus jusqu’à présent. Amusantes les images que tu utilises pour traduire cet état amoureux.
Une belle poésie mêlée d’innoncence et de sensualité. J’aime beaucoup.
Comment fais-tu quand ce n’est pas une petite réponse ;-)) En tout cas, merci de me donner la réplique. J’adhère tout à fait à ce que tu dis. J’ai bien senti que ce que tu as écrit est arrivé très vite mais ce n’est pas bancal pour autant. Tu te sous-estimes. De temps en temps, tu as raison de te laisser à un peu d’écriture quasi automatique, de laisser filer tes émotions et souvenirs. C’est aussi fait pour ça l’écriture. Cet exercice est très physique chez toi. Je suppose donc que tu écris le poème d’un seul trait. Laisse-moi faire pour ce qui est de le relire;-) Bonne fin de soirée fraîche effectivement. La fin de l’été est là. J’espère que tu as fait de bonnes escapades. Je t’embrasse bien fort.
>Luc:
Bonsoir Luc. Ta visite me fait vraiment plaisir:-)) Je ne m’attendais pas à ce que tu viennes tenter tes premiers pas de poésie aussi vite;-) Ecoute, franchement, ton premier poème est pas mal du tout. J’aime bien ton idée de tapis qui déroule ses couleurs. Même chose pour les reflets comparés au verre. Je pense que tu t’y prends de la bonne façon. Laisse venir en toi les mots qui te viennent à l’esprit en t’immergeant bien dans la photo. Viendront ensuite des images, des sentiments pour exprimer poétiquement ce que tu as ressenti. Merci beaucoup de m’accorder ta confiance et n’hésite pas à revenir faire tes ballons d’essai. Sache que tu n’es pas tout seul à faire cela si ça peut te rassurer;-) Bonne nuit, je t’embrasse.
« s’est déguisé » –
Passé composé –
Verbe Pronominal –
auxiliaire être.
Se plonger,
plonger
n’ont pas le même sens.
Si les fautes de français font aussi partie de mon charm,
je suis très charmante.
merci Ossiane
bises de São Paulo
Lumière, prisonnière de l’air
Lumière, prisonnière de l’eau
Lumière, tu nous appelles
Dans un dernier halo !
ps : très belle image que « les notes de piano » !
bonne journée
Nuit, dit-elle
******************************************************
Ils sont blancs comme la neige
Roux comme le feu
Gris comme le ciel en automne
Ils viennent de l’Égypte dit l’histoire
Non, de la Lune, affirme un certain
Howard Phillips Lovecraft
Je les vois partout
Ils se chamaillent, se querellent
Ou se font des caresses
Ils respirent, ronflent et ronronnent
Ils dorment, roupillent et s’étirent
Peu importe la race et la classe
La nuit bien sûr
Ils sont tous noirs
Les adorables chats
escale ! enfin…
Attention … les martiens sont en train de nous envahir …
Une soucoupe volante est posée sur l’eau !!!
Ces lumières qui s’étirent ,comme pour faire durer cette nuit…
Cette nuit de notes vaguelettes floues et tellement précises
De moments qui s’étirent …jusqu’à s’oublier
Tangage du balancé , du plaisir d’être
D’être là ! Maintenant et un peu à jamais…
>Neyde:
Pour ce qui est du verbe plonger, on dit:
– Je plonge dans l’eau, dans le sommeil ou je plonge mon regard dans le tien. C’est actif.
– Mais on dit « Je me plonge dans la réfexion, la lecture » c’est donc pour exprimer ses pensées profondes.
– Mais si tu dis « je plonge dans le livre », cela signifie que tu le dévores, que tu le lis d’une seule traite.
J’espère avoir répondu à ton interrogation, charmante Neyde. Bises de France.
>Martine:
Dis donc Martine, tu te lances en pleine lumière dans la nuit;-) Et pouquoi pas. Elle laisse des traces sur les surfaces. Merci beaucoup pour ton joli poème et ton enthousiasme.
>Patricio:
Je crois déceler à travers ton poème amusant un amour et une fascination pour les chats, non? Nuit = noir = chat. Et puis de fil en aiguille, tu passes en revue leur origine, leur comportement, leurs manies. Chats de tous horizons et de toutes couleurs, je vous aime! Merci beaucoup Patricio de sortir des sentiers battus. Je t’embrasse.
>Véronique:
Oui, vous avez tout deviné;-) Pas trop le mal de mer;-) Bonne journée.
>Michel (2):
Les envahisseurs! Je sens que ça décolle, Michel;-) On est en plein film de SF. N’oublie pas ta combinaison de protection!
>Virgile:
Coucou Virgile;-) Contente de te retrouver! Ca faisiait longtemps que je ne t’avais vu ici! J’espère que tu vas bien dans ton île de La Réunion.
Une belle évocation poétique centrée autour du temps, de la lumière qui dure, de la nuit qui s’étire, des notes de musique qui se perdent. Un moment inoubliable dans lequel on s’oublie et s’abandonne au plaisir d’être vivant à ce moment plein d’intensité. Merci à toi, grand poète des îles australes. Je t’embrasse.
mmhh..
comment décrire, écrire, le plaisir de retrouver
sur cet écran de biens belles photos cosmiques
des mots si délicats posés en entremet étoilé
et puis la traîne des mots de vous tous
que j’adore lire avec beaucoup de plaisir
comme des poêmes sont beaux, si pleins d’Amour
que j’Aime
si sensibles, raffinés, vaporeux, romantiques
et déjà mes écrits sont de trop
« juste l empreinte digitale
tapote la surface de l eau
et derrière
une onde de bien être
soupoudrée d essence colorée
le rouge monte aux joues
la tension se fait douce
quoique?!?
l onde parcourt l empreinte
directement encore
jusque la moelle épinière
qui carcasse ce bel de VIE »
LA NUIT
« la nuit n’est pas ce que l’on croît,
revers du feu
chute du jour
et négation de la lumière,
mais subterfuge fait pour nous ouvrir les yeux
sur ce qui reste irrévélé, tant qu’on l’éclaire »
Philippe Jaccottet
Ala Lumière d’hiver
Belle définition de ce qu’il y a de plus profond en nous
et qui reste dans la nuit… SVEN
Comme je vois que tu aimes également la photo,je te donne le lien de mon blog photo! A bientôt!
http://captures.hautetfort.com/
La nuit, je ne suis pas comme lui.
La nuit, je ne suis pas gris.
Le chat persan
Y avance à pas feutrés, doucement,
Il gomme ses contrastes,
Il joue avec le silence.
Moi, je ne cache pas ma présence.
J’accroche à mes yeux des lampions,
Des chandelles à mon sourire.
Lorsque je me pare de hublots verts
On dirait cinq phares en délire.
La nuit, j’ai les yeux comptent double.
Mes lumières miroitent le paysage,
Et lorsque je les cligne et fronce mon visage,
Comme le brouillard, il se fait flou.
A la tristesse venue, les yeux humides
Se répandent comme un nuage de lait dans le thé,
A la joie revenue, des feux d’artifice
Pétillent en robe de soirée.
>Annick:
Bonjour Annick, j’espère que tu as passé de bonnes vacances;-) Je vois que tu es fidèle au rendez-vous;-) Merci pour tes mots affectueux et pour ce poème tapoté doucement à la surface de l’eau avec le bout du doigt. C’est de la peinture en couleurs qui fait monter le rouge aux joues et apporte une sensation de bien-être ou de « bel de VIE » comme tu dis;-) Bien à toi. Je t’embrasse.
>SVEN:
Heureuse de te revoir ici;-) Merci d’avoir eu l’idée de déposer ce poème qui nous « éclaire » d’une autre manière sur ce que recouvre le mot « nuit ». Eteindre la lumière et s’enfoncer dans le noir pour mieux se trouver. Il y a sans doute du vrai là-dedans. Je suis bien d’accord avec toi. Bonne fin de soirée.
>Mrs O:
Ton passage n’aura pas servi à grand-chose;-)
>Guillaume:
Cette fois, tu pars en poésie sur un tout autre registre, celui du chat tout noir aux yeux verts qui s’allument, clignent, pleurent ou pétillent de joie. Il vit tout simplement au grand jour. Trop gris et terne pour toi le chat persan;-) Amusantes les images que tu as utilisées pour décrire ce regard perçant. Lampions, hublots, phares, chandelles; je regarde la photo d’une toute autre façon maintenant;-) J’ai essayé de faire ce que tu dis et ça marche;-) Finalement ce chat noir est très humain surtout à la fin du poème où tu ajoutes une touche d’émotion avec ce nuage de lait. Te rends-tu compte que c’est ton troisième poème sur cette note? Merci beaucoup. Bises du noir.
Les reflets, source inépuisable de rêverie… En rentrant de vacances, je me suis régalée de tes photos du mois d’août toutes plus belles les unes que les autres!
Merci pour ces voyages au fil de l’eau et du vent
amicalement
Ah « le lac de Côme » justement, un des rares morceaux qui me restent du répertoire pianistique de mon enfance !!! Je peux presque le jouer… au moins les premiers arpèges (peut-être?)…
>Christine:
Contente de ta visite;-) J’espère que tu as pu profiter pleinement de ces vacances et que tu as ramené de nouveaux trésors photographiques. Les reflets ne laissent pas indifférent et font marcher l’imaginaire. Bien à toi Christine. Je t’embrasse.
>Emma:
Peintre et l’âme musicienne, Emma;-) Je ne connais pas ce morceau. De qui est-ce? Il semble t’avoir beaucoup marqué. Bises du lac.
Bonsoir Ossiane!!!!
et oui, troisième sur la même note, c’est louche…;-)
qui sait, peut-être y en aura-t-il un quatrième?…
Au creux de la nuit j’ai glissé des mots doux,
Au chaud sous la couette j’ai déposé un bisou
Sur sa peau tremblante comme un coucher de soleil
Puis j’ai posé ma tête contre son corps frêle
Pour me sentir encore plus près de ses rêves…
>Guillaume:
Bonsoir Guillaume ;-)) Je n’ai jamais dit que c’était louche;-) C’est intriguant. Je crois que tu aimes particulièrement cette note. Et le quatrième est venu comme il se devait;-) Je te taquine; surtout fais comme il te semble bon.
Très beau ce petit poème d’amour. Plein de tendresse et d’émotion, fragilité d’un instant précieux à préserver. J’aime beaucoup tes images. Merci beaucoup Guillaume.
Il m’a beaucoup marqué et suivie de longues années, mais je ne me rappelle pas son auteur… désolée. Quant à la musique je suis passée du côté de ceux qui la « consomment » avec bonheur, bien que cotoyant quotidiennement ceux qui la font… l’un nourrit l’autre sans aucun doute.
Jolie blog et jolie photo que j’ai découvert grace à Sarah
Un salut amicale et Oursien du fond de la Toscane.
Domie
Merci pour toute cette poésie et ce bonheur visuelle,
Amitiés,
FRED
>FRED:
Bonsoir et bienvenue ici, Fred. Je suis sensible à tes mots. Au plaisir de te lire à nouveau.
j’ai toujors revé d’avoir des o en musique…
sourire à toi
>Feuille:
Bonsoir, sois la bienvenue ici. Merci d’avoir pris la peine de donner ton sentiment sur cette note. Je suis assez fascinée par les « o » 😉 Sourire en retour et en musique;-)) Au plaisir de te revoir.
j’aime votre poésie. c’est très belle. j’aime la peinture aussi. c’est très bon. vous avez beaucoup de talent.
-Nicole
La nuit
N uit douce, nuit de lucioles qui porte les je t’aime
O ù la guitare résonne comme un bâton de pluie
E t les vagues s’enlacent en reprenant le thème
L es amants font de même sous la lune qui luit.
Alain
La nuit
Nuit douce constellée d’astres pâles comme du lait
Nuit habillée d’étoiles comme un arbre de fruits
Où coule une rivière qui s’écoule sans bruit
Dont les astres étincelles comme les ors au palais
Tu portes la lumière d’un soleil posthume
Et t’habilles pour le deuil sous un sombre costume
Orné de diamants comme la mer écume
Nuit d’encre où une à une les étoiles s’allument
Ô belle nuit où l’écrivain trempe sa plume
Quand sur ton cœur de mère le soleil va descendre
Tu t’emplis de clarté comme une urne de cendre
Tes abeilles divines fournissent des fruits d’or
Tes bras où l’on s’endort sont plein de pierreries
Et ta voix féminine berce nos rêveries
Alain
c’est joli, Alain!
ma tite oreille elle aime ces valses de mots doux.
Merci Annick
Y’a pas de quoi!
et puis si peu de monde sur le pont,
pour ouvrir la voile,
quand un écrit se pose,
pourtant,
de bien jolis textes,
ici,
encore,
en ce début d’année
*comme ils disent
moi j’y vois pas de différence
entre un trente et un d un décembre
et un un d’un janvier…
SOURIRE!
La nuit
La nuit est une chapelle pleine de cierges allumés
Où les chants solennels montent avec la fumée
Où les chœurs fraternels par l’amour inspiré
Aiment à louer l’éternel par la gloire éclairé
La nuit est une chapelle pleine de cierges allumés
La nuit est une chapelle pleine de cierges allumés
Où un orchestre joue par le jazz animé
Où des êtres adorables aux lèvres carminés
Aiment à donner le rythme de leurs doigts parfumés
La nuit est une chapelle pleine de cierges allumés
La nuit est une chapelle pleine de cierges allumés
Où les êtres radieux dont la bonté rayonne
Répandent leur clarté qui tombe en essaim
Et l’esprit saint pareil au papillon de mai
La nuit est une chapelle pleine de cierges allumés
Alain
La nuit
La nuit est un salon éclairé par des lustres
Les femmes en robe légère les hommes en pantalon
un pas sur chaque temps font tourner leur talon
La nuit est un parquet où les couples s’illustrent
La nuit est éclairée par les constellations
Les cavaliers se pressent dans un gracieux tournois
Les jambes s’entrecroisent et les robes tournoient
Les couples de danseurs font une exhibition
La nuit est là propice aux êtres hésitants
Sur le parquet vernis la musique intercède
Tout au long de la nuit les valses se succèdent
Les étoiles sont complices des amours débutants
Alain
La nuit
La nuit sert de décor à toutes les mises en scène
Des amis de toujours sans raison se déchirent
Le spectacle cocasse déclenche des rires obscènes
Comme trop souvent sur terre le malheur fait rire
Les comédiens artistes que la foule idolâtre
Avec des mimiques évoluent sur une scène
Ils portent des costumes des masques de théâtre
Entrecoupés de pauses les dialogues s’enchaînent
Le spectacle fini on croit avoir rêver
Les mots sortis du cœur ensoleillent la vie
La nuit garde les étoiles qui nous ont fait rêver
Et les enfants toujours ont les yeux plein d’envie
Alain
La nuit
La nuit à un parfum ce parfum à un nom
La poésie ces mots qui réfléchissent l’âme
Des chansons qui célèbrent un visage un prénom
Les paroles d’amour d’un homme pour une femme
des écorces de fruits des pétales de fleurs
Des essences de poèmes des mots simples en mélange
Dans un flacon de vers que des rimes enrichissent
Composent cette musique qu’interprètent les anges
Alain
La nuit
La nuit est une ruche bourdonnante d’abeilles
Qui produisent toutes ensembles abondance de miel
Pour que jour après jour chaque enfant au réveil
Trouve sa tranche de pain tartinée de soleil
Alain
–
Alain :
nos nuits s’annoncent de plus en plus sombres et la tartine de nos enfants très en danger :
http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Le-mystere-de-la-disparition-des-abeilles-_7C-Les-dernieres-revelations-d-ARTE/3170068.html
Quant aux papillons…
Tous en route vers un cauchemar annoncé ???
–
Dans le joli petit monde d’Hubert Reeves :
« EST-IL VRAI QUE SI LES ABEILLES DISPARAISSENT, L’HUMANITE EST EN DANGER ? »
Les NOUVELLES sont en effet très inquiétantes un peu partout dans le monde. Nous constatons que les populations d’abeilles diminuent très rapidement. Les raisons de cette diminution sont encore mal connues. Il y a assurément plusieurs facteurs et bien sur encore une fois, l’humanité est totalement impliquée.
Il y a tout d’abord les pesticides dont on asperge les champs. Les insectes qui butinent des fleurs sont éliminés.
La pollution des écosystèmes, l’urbanisation, le fait que l’on supprime de plus en plus d’espaces naturels, cette fragmentation du territoire entraîne une diminution des surfaces où l’on peut trouver des fleurs.
Il y a probablement d’autres facteurs que l’on ne connaît pas encore très bien avec par exemple le rôle des espèces invasives, comme le bourdon qui représentent un danger pour les populations d’abeilles.
Alors pourquoi faut-il se soucier de la diminution du nombre d’abeilles ?
Les abeilles font du miel, certes mais nous n’avons pas besoin de miel pour vivre ! Les abeilles et les insectes se sont vu attribuer un autre rôle dans la nature : celui des pollinisateurs, c’est-à-dire qu’ils transportent la semence mâle des fleurs vers la semence femelle et permettent ainsi l’apparition de fruits. Or il se trouve que les arbres fruitiers et la végétation des végétaux sont une fraction importante de la nourriture des êtres humains et l’on s’aperçoit que dans certains cas, les arbres fruitiers ne produisent plus, car il n’y a pas suffisamment d’abeilles.
Voici donc un autre exemple de réaction en chaîne.
On élimine une espèce, résultat : des conséquences sur tout un système influencé par l’espèce. »
La nuit
C’est une barre d’immeubles ajourée de fenêtres
tel un vieux colombier emplis d’oiseaux jaseurs
Qui se nourrissent des graines picorées dans les champs
ou des miettes de repas qui tombent des assiettes
Tous ces oiseaux du ciel s’expriment par des chants
Les pigeons de toutes races à la gorge bleutée
Les espèces rares multicolore les gris ramiers
Et les blanches colombes semblables au paraclet
S’y rassemblent le soir pour y passer la nuit
Alain
les filles la vie est belle !
La nuit
La nuit est un verger plein de fruits défendus
Plein d’airelles et de mûres par la ronce défendues
De grappes de raisins sur les ceps tordus
Pommes poires abricots aux branches suspendus
La nuit est un verger plein de fruits défendus
La nuit est un verger où les arbres s’alignent
Où les fruits s’arrondissent et mûrissent au soleil
Des fruits ronds et dorés qui plaisent aux enfants
Aux joues rouges rebondies qui pendent aux oreilles
Et dont la peau se fend sous les piqûres s’insectes
La nuit est un verger que visitent les abeilles
Aux fruits doux au toucher à la pêche pareils
Des fruits qui fondent en bouche à nul autre pareil
Couleur de satin rose et autres fruits vermeils
La nuit est un verger que visitent les abeilles
Alain
La nuit
C’est le grand magasin où l’on aime faire les courses
Au rayon des planètes où jardinent les poètes
On y vend l’air du temps un peu de la grande ourse
Dans la nuit sidérale favorable aux écrits
Des astres en mouvement la belle horlogerie
Donnent naissance aux poèmes qui charment les esprits
Ce sont des perles rares des parfums de grands prix
Des êtres passionnés y dépensent leur fortune
La vendeuse à la boucle d’oreille c’est la lune
Alain