J’ouvre les Yeux
Espoir de Sortir du Noir
Des Fleurs au Balcon.
* Lecture du Haïku Calligramme: partie fenêtre puis, du bas gauche vers le haut.
Derrière les Barreaux
Un Chat Rêve de Passer
De l’Autre Côté.
« HaïkUU du vendredi soir »
Fenêtres fermées
La vie se referme sur elle
Ne passe que le Ciel…
PoéSSibleS des fenêtres…
Fenêtre
…………..sans rideaux
où j’entre
……………mes yeux
cherchant
…………….dans la vie
un poème
…………….sans voile
Catherine
Fenêtres de Karel Appel
André Verdet
Ecritures/figures
Collection dirigée par Michel Delorme
Editions Galilée 1985
………………………….
pour Karel d’André Verdet:
« Il n’est dans l’existence
Qu’une fenêtre seule
Toujours la même et qui
Muettement résiste
Aux alarmes du regard
Une seule fenêtre seule
A rendre craintive
Toutes les portes Entrebaillées »
sous la façade
même teintée de blanc
je suis meurtrière
même auréolée de vert
je porte la noirceur
même vrillée d’arabesques
je me barricade
même ourlée de festons
j’ai peur de tomber
Tiens, je réalise maintenant que j’aurais tout aussi pu évoquer dans un autre haïkUU les volutes en métal, en correspondance avec les volutes végétales. Tout en délicatesse.
Ah… d’ailleurs cela fait un haïkUU:
Volutes en métal
Tout en délicatesse
Volutes végétales.
5-7-5 Pile ce qu’il faut ;o) [oui, y a des E muets…]
j’apprécie toujours autant cette approche très pure…
comme promis voici mon clin d’oeil du jour:
Il fredonne en bas la mémoire des volutes du forgeron
Qui d’autre que lui nous rappelle ce que font nos baisers
Il y a un ciel en cage dans nos marches de nuages
Un ciel que traverse celui qui pour chanter a des sandales d’or
j ai pas rtop le temps, désolée, mais je réagis in direct..
» mmmh, qu’c’est joli….tes images, tes haikus…. j’adoooooooooooore, mon week va être apaisé, si chouette, du baume au coeur, osseane, bon week à toi…. »
je lirai tous les précieux comments et poêmes et écrits avec le bon temps pour les lire en tripes… bon week, le soleil est revenu ici après un début semainse en pluies…
yaouhhhhhhhhhhhhhh, j’adore ces fleurs aux fenêtres, le volet ouvert, le chat qui ronronne, sa chaleur, sa douceur, se laisser caresser le chat confiant, l humain lui veut que du bien,…..mon coeur palpite, c’est bÔ… j’suis heureuse et repas sur un pied en sautillant..
petit chat brodé
que la magie des roses
fait rêver en vain
juste je pose un oeil, deux yeux, peux pas lire les jolis écrits, c’est le week..
et comme j aime ces photos,
comme j’aime ces haikus croustllants comme des beignets de foire au manèges,
comme j’aime les couleurs, les fleurs, la rose grimpante,
la chaleur qui se dégage,
mmhh cela me fait du bien, je m’éclipse en, sautant sur l’autre pied heureuse. smacks..bon week, pleins de chaleur, de soleil, de bisous……..
Les volets s’ouvrent, la lumière rentre. Toujours de très belles photos. Merci Ossiane.
– « Oh! C’est d’un chic ça Madame! » dit O’Malley se penchant vers Duchesse.
– « C’est la fenêtre de ma chambre » lui répond-t-elle d’un air un peu pincé. « Croyez-vous que nous allons retrouver mes chers petits? »
– « Mon ami Scat Cat m’a reffilé un tuyau: vers les docks. Allons-y. »
– « Tenez, regardez, ne dirait-on pas d’adorables matous derrière ces vitres? »
– « Oh! Marie, Toulouse, Berlioz » s’écrie Duchesse. « Mes pauvres enfants prisonniers chez Edgar! »
– « Je vous l’avais bien dit qu’on les retrouverait. Voici la bande à Scat Cat.
« Passez par derrière » leur crie-t-il « et ligotez Edgar ».
« Nous allons fêter ça en musique. C’est la fête de la musique ce soir et nous danserons! »
– « Oh! Comme je suis heureuse, mon cher Thomas! »
……………………..
Ceci dit, je ne suis pas sérieux!
Ossiane, elles sont superbes tes photos, en opposition, si parlantes, comme le reflet de deux mondes voisins, cousinants. Bises.
La fenêtre
…………….sur la vie
parlait
…………….de l’intime
du jour
……………ensoleillé
et baissait
…………….la voix
les rideaux
……………..du secret
pour le silence
……………..d’une rêverie
de la nuit
………………étoilée
Catherine
ton travail est superbe, bon ça je te l’ai déjà écrit… toujours impressionnant de voir la quantité & la qualité des commentaires que tu suscites… bon, déjà dit aussi… alors je prends ma place dans la file & je dépose ça :
Haïku 9
herbes qui se couchent eau qui frémit
aigrettes plongent leurs becs
vie du marais
>Catherine:
Un nouveau PoéSSibleS autour de la fenêtre sans rideaux et ce parallèle avec les yeux grands ouverts qui découvrent le monde sans voile. Ce regard est pur et vrai. J’aime bien. Moins léger que le précédent, il est profond et ouvre d’autres possibles. Bises par ma fenêtre.
>Boudegom:
Très bonne idée de laisser cet extrait consacré à la fenêtre. Cette fenêtre est le regard que chacun d’entre nous porte sur le monde. Si vous voulez voir d’autres peintures de Karel Appel, rendez-vous ici: http://images.google.com/images?q=Karel+Appel&hl=en&btnG=Search+Images
Superbe ce poème écrit à partir de la première photo. Tu as l’art de nous surprendre avec cette fenêtre aux allures un peu inquiétantes. J’aime beaucoup.
>UU:
Coucou, en pleine forme ce matin avec cet haïku très spontané 😉 Tant pis pour les E muets. Il faut prendre des libertés. Toute en volute, ta journée sera belle. Bises à vous deux.
>Jean-Michel:
Merci Jean-Michel. Toutefois, cette démarche n’est pas très consciente de ma part; je me laisse porter par l’univers dans lequel j’évolue. Bon week-end.
>Bruno:
Un beau clin d’oeil, Bruno! Merci pour cette délicate attention;-) Les volutes du balcon qui ont retenu ton regard se transforment en un escalier de nuages qui mènent droit au ciel. Ton imaginaire poétique est très fort. Bravo à toi. Bonne fin d’après-midi.
>Annick:
Je suis contente de te voir heureuse à nouveau. Prends un peu de repos dans le jardin. Tout doucement, Annick, rien ne presse.
>Brigetoun:
Adorable ce petit haïku autour du chat. Pas de porte de sortie pour lui. Le pauvre… Merci à toi.
>James:
Bien vu la progression, James;-) Tu connais bien cette lumière aussi. On la ressent dans tes photos. Du plaisir à te lire. Je t’embrasse.
>Pierre (2):
Je vois que tu connais tes classiques en nous proposant cet extrait des Aristochats ;-)) Je me demande comment tu as fait pour écrire cet extrait… de mémoire?
En fait j’ai voulu mettre une fenêtre des villes assez sophistiquée et une fenêtre des champs plus rustique mais au bout du compte, c’est toujours une fenêtre;-) A vous de vous en emparer comme vous le sentez maintenant. Meri pour ton humour, Pierre. Je t’embrasse.
>Catherine:
Les Poéssibles filent entre tes doigts maintenant et ça me fait plaisir que tu te sentes bien dans ce style d’écriture. Je trouve que ce thème de la fenëtre va bien se prêter à ce que tu essaies de faire. Cette fenêtre prend vie et on a envie de chuchoter en te lisant. Merci beaucoup Catherine. Bises chaleureuses.
>Eric Low:
Ce que tu me dis avec humour est très gentil. Je ne sais pas vraiment pourquoi ce blog suscite tant de commaentaires;-) L’essentiel est que chacun se plaise ici, crée, s’enrichisse de mots et d’humanité aussi. Tu fais partie de la tribu maintenant. Merci pour ce joli haïku mais il aurait peut-être mieux convenu à mes photos de Camargue, non;-)) Ce n’est pas grave. Merci Eric pour ton attention.
Merci et je ressens beaucoup de fraicheur a travers ces photographies et un grand souffle de sérénité.
– B –
virgule de fer
fenêtres des belles villes
élégantes cachées
>Bruno:
Merci pour ton passage Bruno. C’est sans doute ce vert qui crée cette impression. Bonne soirée.
>Jane:
J’aime beaucoup ton haîku en virgule. En revanche, je ne comprends pas ton titre;-) B comme balcon, balustrade? Bises.
– C –
pénombre masquée
brise vue en dentelle
douce intimité
coucou ossiane
puisque ns sommes en ligne ensemble apparemment!
A
B
C
je me fais une » numérotation » avec l’ alphabet….de mes haikus!!!
>Jane:
Coucou;-) Je vois défiler tes haïkus et je me dis quel mystère y a-t-il derrière tout ça 😉 Alors forcément, je commence à imaginer des choses;-) Grande suprise à lire ta révélation! C’est une numérotation de haïkus sur cette note ou sur plusieurs notes? C’est pour mieux te répérer que tu fais cela? Je voulais te dire aussi que tu as laissé passer le A;-)
Pas mal le C. Il a tendance à revenir vers l’intérieur. C’est la fenêtre qui te captive le plus apparemment.
>Jane:
C = cachette
le A …hier…sur » sieste » à 22h04
je fais le projet d’aller jusqu’à Z ( bien sûr )
en passant sur des haikus, comme si c’était des gros cailloux pas trop glissant qui permettent de traverser la rivière
(comme pour traverser la rivière pour aller s’engouffrer dans le ksar de AIT BENHADDOU )
A ..B..C..
Tu viens de me donner une autre idée pour rajouter a ma » numérotation »
avec ton C de cachette!!!
merci
jane
>Jane:
Ce A m’était passé sous le nez;-) Ca innove beaucoup du côté de la Corse. Une idée sympathique. Quant à la cachette, je me demande ce que tu nous concoctes:-)
LE CARREAU
Pures pluies, femmes attendues,
La face que vous essuyez,
De verre voué aux tourments,
Est la face du révolté;
L’autre, la vitre de l’heureux,
Frissonne devant le feu de bois.
Je vous aime, mystères jumeaux,
Je touche à chacun de vous;
J’ai mal et je suis léger.
René Char
Toile , métal et pierre rivalisent de souplesse pour s’imprégner de nature…
Hiératique, la fenêtre les regarde…
Dans un instant, à l’heure exacte où le soleil caressera le reflet de sa propre image, elle passera, laissant couler derrière elle sa robe de satin…sans un regard vers le monde…
Je la regarderai passer et retournerai me fondre dans la vie…
Peut-être un jour tournera-t-elle la tête vers ma silhouette…
Je serai au rendez-vous…tous les jours, à la même heure…
désir patient
j’attends
un geste
un appel
une approche
j’espère
une caresse
un murmure
un frôlement
se pourrait-il
que je touche ta main
que je chuchote à ton oreille
que j’enlace ton corps
rose des sables
invisible et silencieuse
mon empreinte serpente
jusqu’à ta fenêtre
celle restée ouverte
invisible et silencieuse
elle déjoue la rectitude
elle irrigue la matière
elle fond les barrières
elle s’infiltre en douceur
elle s’étire en tous sens
elle parvient à se mêler
au sable de tes murs
elle entraîne avec elle
un filtre de lumière
tes sombres persiennes
en deviennent plus claires
de l’autre côté de tes parois
quelle rose des sables
se recompose en secret
Fun.. êtres
Derrière les vitres fermées
Des rideaux de dentelle
Aux broderies de chat
Qui regardent espiègles
Le rosier monte-en-l’air
Qui garde son larcin
De roses fraîches
Dérobées au riche matin
La rue semble tranquille
Le temps aime s’y promener
Le ciel cogne aux fenêtres
L’air doux nébulise
Des parfums d’aromates
Et de fleurs odorantes
Derrière les vitres fermées
Des ombres légères
S’agitent
Souvenirs de tartines
Et de confitures sucrées
De chocolats chauds
Dans de grands bols bleus
La pipe de grand–père
Et mamie qui sent la violette
A travers les rideaux de dentelle blanche
Le soleil joue un théâtre de mémoire
Le bonheur de jadis
Et nos jeunes années
>amichel:
Coucou, c’était bien? Je pense que oui vu le titre que tu as choisi ou alors c’est l’effet Fête des Pères qui se fait sentir;-))Pleine de nostalgie et de tendresse cette évocation de l’enfance au travers de ces petits chats sur les rideaux. C’est vraiment très beau. Quel talent tu as pour d’écrire ces images, ces odeurs et cette chaleur familiale du temps jadis. Tu es un sacré poète, Michel. Merci pour ces belles fenêtres ouvertes sur ces jeunes années. Je t’embrasse avec le bonjour du soleil.
>feu romeo:
Ce poème de Pablo Neruda sur la disparition est très beau et émouvant. L’abscence est comme une grande maison dans laquelle on peut voir à travers. C’est sans doute ces fenêtres transparentes qui t’on amené à faire ce parallèle.
Merci roméo pour ces mots
Tu es en progrès en ce qui concerne le nom de l’auteur puisque tu l’as mis juste après dans un autre commentaire;-) Encore un petit effort pour mettre le nom en bas du poème;-)) On va finir par y arriver;-) Bien à toi. Bonne après-midi.
Bonjour à tous
Si vous avez un moment à perdre et que vous voulez enrichir vos connaissances et émotions photographiques, faites un détour chez le photographe Alain Rio qui vit au Mexique et vient nous voir de temps en temps. http://noravr.blog.lemonde.fr/
Son coéquipier blogueur Roland Quilici vient de réaliser l’interview exceptionnelle d’une grande photographe de photo journalisme. Il s’agit d’Ami Vitale, une femme qui a gagné de prestigieuses récompenses au travers de ses photos pleine d’humnanité. N’oubliez pas d’aller viisiter son site dont l’adresse est indiquée chez Alain. Ses photos sont vraiment bouleversantes. On en ressort changé intérieurement.
http://noravr.blog.lemonde.fr/noravr/2006/06/ami_vitale_inte.html
Bonne après-midi.
Petite visite circonstanciée par l’annonce que tu fais pour cette interview sur notre blog… Définitivement, au-delà de la qualité de tes photos, des souffles d’imagination que tu proposes, du bien-être né de la libre expression poétique qui règne ici… Au-delà de tout celà donc, ta générosité, ta spontanéité, ce vrai de chaque instant, ce désir de partager constamment tes découvertes, ton espace, ta maison, cette fenêtre sur le monde, sur nos mondes, tout ceci explique aussi le succés de ton blog…
A méditer sérieusement dans un un monde basé sur la concurrence, cette forme de guerre qui s’accompagne souvent du souhait que le voisin coule ou disparaisse!
Merci donc, ma très chère Ossiane, de ce commentaire appelant à venir chez nous autres pour aussi lire cette interview glanée par Roland!
Le travail d’Ami Vitale est effectivement admirable, et bouleversant effectivement… peut-être parce qu’on se rend compte finalement que ces gens avec qui elle vit dans des moments de crises, nous ressemblent beaucoup. Sa sensibilité et l’usage judicieux des techniques photographiques font le reste!
Bises très très chaleureuses!
De l’autre côté
Une île à rêver
Invitation au voyage
Sur la page
Défile un fil
Un collier cabriole
Et tintinnabulent
Bulles musiciennes
…
cette maisonette me plaît
j’aimerais y construire mon nid …
Et seules les roses
D’un souffle ténu exhalent
Le désir enclos
J’entre à pas feutrés dans cet espace clair où l’intime est si doux…
Capture de LUMIERE, à travers le verre,
Je te regarde entouré de vert,
Et grâce à toi j’ose allez vers…
Yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
Murmures des carreaux qui compartimentent l’espace,
Deux mondes en jonction, instant fugace,
Ouverture des villes, ouverture des champs,
Filtre ou reflets du ciel, moment transparent..
Yo-cox
http://photo-passion.blogspot.com/
je suis allée chez Ami Vitale, et ses photos du monde terrifiant dans lequel vivent des êtres faits de corps, de sang, de coeur, et d’âme, cela fait très mal…cela me fait pleurer un tel monde qui fait mourir l’Homme, et nous si petits pour changer la planète…
chère ossiane,
si j’ai souvent une aile qui part dans les rêveries, les doux songes, c’est bien parce que mes pieds sur terre ne peuvent souffrir plus..je suis tite Annick impuissante pour renver le monde et faire de celui ci un monde juste, égal, bon, beau, aimant, sans souffrances…
je t’embrasse, osseane
Tes photos de volets et de fenêtres me font penser aux vacances et tes belles paroles de sieste me font rêver ! Mais avant je dois partir faire passer des examens à Paris …à mon retour je blogguerai à coeur joie.
Je t’embrasse
Judith
Bravo aussi à UU pour ses jolis haikus
Aux poètes noctambules,
Un peu de retard dans la publication ce soir. Ce sera plutôt vers minuit et demi, 1h. Je n’ai pas tout à fait fini.
A tout à l’heure.
>Alain:
Je cours me cacher….:-)
Ce que j’ai fait est très sincère tout comme tout ce que je dis ici. Bien à toi.
>L’oeil vagabond:
Tu vois beaucoup de jolies choses dans ces photos;-) Ca tintinabulle de toutes parts. Merci pour ta belle poésie.
>Sylvie:
Je t’en prie… il y a encore de la place;-)
Vi:
Merci pour ton info. Ce genre de rencontre laisse des traces.
>Fugitive:
Toutes les commentatrices d’Instants Cléments se sont donné rendez-vous ici;-) Tu es vraiment la bienvenue Fugitive. Je te remercie pour ce joli haïku plein de sensualité.
J’essaierai de passer chez toi. Même chose pour Vi et Sylvie. En revanche, je ne sais pas quand. Merci à toutes les trois.
>yo-cox:
Ces deux fenêtres semblent bousculer ton imaginaire;-) La lumière en vert sous toutes ses formes;-) D’autre part, les carreaux des villes et des champs murmurent joliment de concert;-) Les fenêtres offrent les mêmes reflets. Merci beaucoup yo-cox pour ces deux jolis poèmes. Je te sens ragaillardie;-) Bonne nuit.
>Annick:
Ca me fait plaisir que tu sois allée voir les photos d’Ami Vitale. Certes, elles sont dures mais elles montrent une réalité du monde qu’on ne veut pas voir. Ces photos sont utiles. Ce message de misère et de souffrance peut aider à changer la face noire du monde. C’est le rôle du photojournalisme. A nous tout seul, on sent bien impuissant.
Quant à tes réflexions sur la rêverie, je pense qu’on ne peut pas se détacher complètement ce ce réel qui fait si mal. En revanche, il faut également des parenthèses apaisantes comme celle-ci pour trouver l’équilibre. Merci Annick d’être allée chez Alain. Je t’embrasse.
>Judith:
Tes réflexions sentent la fin de l’année mais ce n’est pas terminé;-) Dures journées pour ces examens à venir! Courage, je pense à toi! Je t’embrasse.
je suis ok avec toi, osseane, et ces photos, je tire mon chapeau à ces photographes car il faut monter, il faut dire vrai, il ne faut vivre de l’irréel,
je suis dans le réel de plein, et quand je r^ve je rêve de plein et de vrai aussi..car j’ai envie d aller au bout de mes rêves…ce ne sont pas des illusions…
Merci encore pr les coordonnées de Alain, même si ces photos me font souffrir infiniment, j’aimerais tant soulager le monde, je peux les regarder car elles ont vraies et j’aime le vrai.. merci à toi osseane..
avant d aller me coucher, juste de vous dire que j ai apprécié, ô combien ts vos textes, de bouledegom, de catherine de amichel de pierre, de jane et des autres.. yaouhhhhhh, c’est un indigestion de doux mots que je fais, et je suis là avec les mots et j ai envie de vous rencontrer, mais c’est une autre histoire. je vais déjà me coucher.. peut etre envisager d’aller me reposer deux jours en bord de mer ce mois ou juillet.. deux jours à moi, peut être..une quinzaine si haute d’intensité, le coeur tient..
Ordonnancement
Feston vert et croquet blanc
Dentelle et amidon
Volets de guingois
Roses ? Broderie au ruban
Fenêtre d’écume
>Bén:
J’aime vraiment beaucoup les haïkus que tu fais, Bén. Encore un bel exemple avec ces deux-là. Tu as une véritable culture du tissu pour connaître tous ces jolis termes si précis. Fais-tu de la couture? Ca m’intrigue vraiment;-) Je t’embrasse.
Ossiane,
je suis très « fièreémueflattée » que tu apprécies les haïkus que me soufflent tes photos… J’ai découvert cette forme de poésie sur ton site… et je m’y love avec délectation !
En ce qui concerne les étoffes, tissus et autres douceurs tactiles, non, je n’ai pas de culture particulière… mais j’aime le sensoriel sous toutes ses formes ; et j’aime toute la diversité et la précision que la langue française offre pour transmettre en mots le ressenti…
Pas de couture… mais du point de croix… seulement ! j’adorerais avoir du temps pour faire jours et dentelles… un jour peut-être !
Merci, toujours, de ton hospitalité (hosblogalité ?!!)
Je t’embrasse
>Bén:
Tant pis, je me suis trompée à ton sujet;-) Tu n’en as que plus de mérite:-) Tu es sans doute une grand sensible. Mon hosblogalité te salue bien bas, chère Bén:-) Bonne soirée.
A feu-naître ….
Depuis quelques temps, j’ai idée d’écrire un texte poétique sur les fenêtres…
Sais-tu Ossiane, que tes créations impulsent de l’élan ! Et j’aime cette idée d’inviter pour écrire sur tes photos. J’aime aussi beaucoup tes peintures. ..Et puisque j’ai un ami peintre, et que créér du lien me fait plaisir, je t’envoie visiter ce que les chats pourraient peut-être voir derrière les rideaux … : http://franck.mariot.free.fr/galerie/displayimage.php?album=1&pos=26
>Nath:
Je vois que tu es en train de faire une viiste en profondeur 😉 Je sais que les poètes aiment venir écrire ici car ils y trouvent de l’inspiration. J’ai invité beaucoup de poètes sur la page principale l’année dernière. Je voudrais ne pas rompre avec cette idée de partage et cherche quelque chose de simple et moins prenant pour moi à mettre en place. Je vous en reparlerai. Quant à mes peintures, j’aurais bien aimé poursuivre dans cette voie mais là aussi, c’est un manque de temps qui me fait ralelntir. Merci pour le lien de ton ami. Je te laisse continuer la visite;-) Bises.
ah, la fenetre et les fleures. tres simple et beau
j’imagine un chant avec une tasse du lait juste derriere la fenetre.
C’est une belle image!
Et un sourire – Paul ELUARD
La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours puisque je le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler faim à satisfaire
Un cœur généreux
Une main tendue une main ouverte
Des yeux attentifs
Une vie à se partager.
>Nath:
Comme cette belle poésie colle bien à mes images! Tu as l’art de trouver ces textes; tu sembles avoir une grande culture poétqiue, non? Bises à toi et merci.
Bonsoir Ossiane,
Non, je n’ai pas de culture poétique, juste une mémoire, des impressions, faite de rencontres qui renvoient à d’autres choses. Par exemple un poème rencontré par ‘hasard’ qui m’a renvoyé à tes photos !
J’établis un lien, c’est tout.
J’aime rapprocher des choses, qui à priori n’ont pas forcément de lien immédiat.
Bises
>Nath:
Il n’empêche que tu es capable d’aller piocher dans ton savoir pour le mettre au bon endroit;-) Je sais bien que tu aimes faire des concordances de sens avec les images ou les mots. J’aime beaucoup que tu ensemmences mon blog de ce beau terreau. Merci à toi.
ne pas ouvrir la fenêtre
avoir peur de souffrir en l’ouvrant
ou peur d’être déçu
alors on la calfeutre
on ferme les volets
on reste bien au chaud
seule dans son cocon
quand l’autre toque au carreau
on se recroqueville
on a honte de sa peau
et puis un jour différent des autres
on ouvre les rideaux
on entrebaille un peu la fenêtre
on accepte de paraître
on a le coeur tout chamboulé
la peau chauffé au rayon du soleil
on ouvre grand
et on attend
je vous ai retrouvé ce soir
émue bien plus qu’il n’y parait
je vous ai tant aimé