* Lecture du Haïku Calligramme: du bas vers le haut.
Le Jour derrière
Les Persiennes de tes Yeux
Eclaire ma Nuit.
* Un petit clin d’oeil amical à Annie-Claude et à son blog parasidiaque « Changer la Vie » dans lequel elle raconte sa vie à Tahiti. Une respiration bleu lagon au coeur de l’hiver.
Ombres et lumières qui transforment objets et matières, encore une série toute en douceur!
Amicalement
Merci Ossiane pour ce clin d’oeil auquel je suis sensible.
D’autant plus touchée que c’est un jour où, pendant que tu publiais cette énigme en noir et blanc, ombres et lumière, je dévoilais moi-même une grande étape de ma vie, toute en couleurs turquoises et émotions personnelles.
Jouer à se cacher, derrières persiennes et autres moucharabieh, vivre une vie intime, ou créer un vitrail en noir et blanc, pour la beauté de ses formes et la lumière toujours feutrée ainsi créée. Là encore, mon coeur balance…..
Je te souhaite une bonne nuit, je garde avec moi le charme de ton bel haïku.
Reçois toute mon amitié.
Fenêtre
Ce cadre d’où on passe de l’ombre à la lumière
Ce cadre où l’air se renouvelle
Ce cadre de l’ouverture et de la fermeture.
Tes yeux
Fenêtre aux rideaux colorés
Je ris de te voir les mettre en persienne !
La lumière passe à travers tes cils.
Tu joues avec mon ombre.
Tu joues avec mes couleurs.
1.2.3 Soleil
C’est toi le vent qui secoue la lumière.
Tu triches ?
Non !
Tu mets juste le soleil là où tu veux.
Bougé ! Perdu !
Quoi tout recommencer ?
D’accord mais compte plus lentement alors !
Moi aussi je veux battre des cils !
Catherine
Insomnie quand tu me tiens…
Michel-Jean attention Ossiane chasse sur tes terres…un plan plus serré et on est chez Dupierris…
L’abeille en vol,
abdomen rayé, panaché, bigaré,
l’aile légère nous emporte en voyage dans le soleil du matin …
Ah !!! Jolie dédicace pour notre « Tahitienne Annie-Claude ».
Ossiane au coeur d’or !!
MA FENETRE, MON ECRAN
V.ues, paysages du monde entier,
O.livier sur son fauteuil s’émerveille,
Y.’a des fleurs, des maisons, des visages, couleur vermeil,
A.ltitude, mer, campagne, que de beautés,
G.randes plaines, déserts, que de balades,
E.lle est belle la vie, surtout pas fade,
S.ans vous, vos blogs, merci de ces rencontres de sages.
Je vous embrasse Ossiane et Annie-Claude,
Belle semaine,
OLIVIER
» Les fenêtres nous guettent
Quand notre cœur s’arrête
En croisant Louisette
Pour qui brûlent nos chairs
Les fenêtres rigolent
Quand elles voient la frivole
Qui offre sa corolle
À un clerc de notaire
Les fenêtres sanglotent
Quand à l’aube falote
Un enterrement cahote
Jusqu’au vieux cimetière
Mais les fenêtres froncent
Leurs corniches de bronze
Quand elles voient les ronces
Envahir leur lumière
Les fenêtres murmurent
Quand tombent en chevelure
Les pluies de la froidure
Qui mouillent les adieux
Les fenêtres chantonnent
Quand se lève à l’automne
Le vent qui abandonne
Les rues aux amoureux
Les fenêtres se taisent
Quand l’hiver les apaise
Et que la neige épaisse
Vient leur fermer les yeux
Mais les fenêtres jacassent
Quand une femme passe
Qui habite l’impasse
Où passent les Messieurs
La fenêtre est un œuf
Quand elle est œil-de-bœuf
Qui attend comme un veuf
Au coin d’un escalier
La fenêtre bataille
Quand elle est soupirail
D’où le soldat mitraille
Avant de succomber
Les fenêtres musardent
Quand elles sont mansardes
Et abritent les hardes
D’un poète oublié
Mais les fenêtres gentilles
Se recouvrent de grilles
Si par malheur on crie
» Vive la liberté »
Les fenêtres surveillent
L’enfant qui s’émerveille
Dans un cercle de vieilles
A faire ses premiers pas
Les fenêtres sourient
Quand quinze ans trop jolis
Ou quinze ans trop grandis
S’offrent un premier repas
Les fenêtres menacent
Les fenêtres grimacent
Quand parfois j’ai l’audace
D’appeler an chat un chat
Les fenêtres me suivent
Me suivent et me poursuivent
Jusqu’à ce que peur s’ensuive
Tout au fond de mes draps
Les fenêtres souvent
Traitent impunément
De voyous des enfants
Qui cherchent qui aimer
Les fenêtres souvent
Soupçonnent ces manants
Qui dorment sur les bancs
Et parlent l’étranger
Les fenêtres souvent
Se ferment en riant
Se ferment en criant
Quand on y va chanter
Ah je n’ose pas penser
Qu’elles servent à voiler
Plus qu’à laisser entrer
La lumière de l’été
Non je préfère penser
Qu’une fenêtre fermée
Ça ne sert qu’à aider
Les amants à s’aimer »
Jaques Brel
Tes cordes vocales
************************************************
Ne la prends pas cette cigarette
Hume le tabac humide ou sec si tu le veux
Juste pour le sentir
Mais ne te brûle pas le gosier
Aspire la vie le plaisir le bonheur
Ne te grille pas l’organe de la voix
Ne laisse pas les griffes de la mort
Se planter dans ton corps
Je suis fasciné par l’image et le texte du calligramme ! « Le jour de tes yeux éclaire ma nuit …. »
C’est presque André Breton ou Eluard !
Des yeux bleus, forcément, pour voir la vie en bleue, pour s’y plonger comme dans la mer, pour s’y évader comme vers le ciel.
Des jeux d’ombres par une amoureuse ?
cette photo de lumière me fascine…
car dans la lumière, tant est contenu…
je suis bien tenté pour te rendre hommage via mon bloG en utilisant cette photo.
m’y autorises tu ?
(réponse par mail).
merci d’avance.
Pain croquant sucré de poudre blanche tu es !
Le temps te pèse légèrement…
Ta peau n’en est que plus sensible à la caresse du vent
Cambré de frissons dorés, dans la pénombre attendant lascive ton amant
Le corps enroulé en serpent au pilier d’une varangue
Déjà happée par les dents de la nuit….
Dans tes ébats,je crois que tu l’appelles Requin !
Bonjour,
Je découvre votre bel espace à l’instant et je le trouve magnifique.
Les images et les mots…
Je vous salue.
MioModus.
Christine :
Bien vu Christine ! J’espère que ce sera en douceur 🙂 Merci de ta visite.
>Annie-Claude :
J’ai découvert ce matin tes prouesses bleu turquoise 😉 Nos univers sont si différents. Je suis sûre qu’il t’arrive de te mettre à l’ombre des persiennes lorsqu’il fait très chaud, non ? Je ne pense pas qu’il faille forcément choisir. Ombres et lumières protègent et partagent notre vie. Merci pour ta visite colorée dans mon noir et blanc. Je t’embrasse.
>Catherine :
Un joli dialogue entre l’ombre et la lumière. Jeu insouciant de battements de cils. La fenêtre de ces yeux s’ouvre et se referme au gré du soleil. Ouverture sur la vie, fermeture sur son intimité. Merci pour cette belle partie de cache-cache. Je t’embrasse.
>Fred de Toulouse :
Matinal aujourd’hui ! Tu as mal dormi ? C’est sans doute une vraie insomnie qui te fait parler ainsi de la photo. Quand on relit le haïku, on peut effectivement penser à ça. Bonne journée. Ne t’endors pas au travail. Je t’embrasse.
>François :
Je suis très honorée que tu penses à Michel-Jean pour qui j’ai une grande estime 😉 Je ne lui arrive pas à la cheville ;-)) Pour ceux qui ne connaîtraient pas son blog Images, je vous recommande de cliquer sur ce lien http://dupierris.blog.lemonde.fr/dupierris/
>Michel (2) :
C’est sympathique cette image d’abeille à l’aile légère. Je n’y avais pas pensé. Merci Michel pour ce voyage ailé. Bises zébrées.
>Olivier :
Tu connais toute la blogosphère ;-))
Tout comme Bén, j’aime bien ce mot de fenêtre. Elle peut prendre de multiples sens. Ta fenêtre virtuelle est une belle évasion de découverte et de partage comme tu l’exprimes si bien dans ce joli poème. Continue à garder tes yeux grands ouverts et à t’ouvrir aux autres, Olivier. Belle après-midi pleine de surprises. Je t’embrasse de ma fenêtre.
>Francis :
Ca me fait plaisir de te revoir 😉 Ce texte de Brel ne pouvait pas mieux tomber ! Formidable texte avec ces fenêtres aux multiples visages. Riche idée que tu as eue là ! Merci beaucoup. Bises vers ta fenêtre.
>Patricio :
Un texte auquel je ne m’attendais pas 😉 Les zébrures des cordes, la matière blanche qui rappelle le papier à cigarette, une volute de fumée qu’on devine et l’ombre de la mort qui plane. Merci Patricio pour cet angle de vue original. Il est à peu près certain que tu ne fumes pas 😉
>Jean :
Je ne sais plus où me mettre;-) Je rentre dans ma coquille. Merci d’avoir apprécié. Je t’embrasse.
>Zebu32 :
On peut effectivement y voir des rêves bleus dans ces yeux lumineux. Je te laisse t’envoler 😉 Merci d’être venue.
>Guess Who :
Peut-être ou par un amoureux. Tout est possible 😉
>prumtiersen :
Bonjour, je te souhaite la bienvenue 😉 Merci pour ton enthousiasme. Je te réponds en privé. Merci pour ta visite et reviens quand tu voudras. Amitié.
>Virgile :
Un beau texte en courbes et enroulements, qui mêle la sensualité à la terreur qu’inspire ce requin. Je devine ses dents carnassières sur la photo. Ta dernière phrase tombe comme un couperet pour révéler l’identité de ce corps lascif. C’est bien trouvé ! Merci beaucoup. Y a-t-il des requins là où tu vis ?
>MioModus :
Bonjour et bienvenue également sur ce blog 😉 Merci beaucoup pour votre compliment. En parcourant rapidement votre blog, j’ai cru comprendre que vous aimiez la poésie. Cet espace vous est ouvert si vous souhaitez partager nos émotions. Au plaisir de vous lire à nouveau. Bien amicalement.
Si, Ossiane. Je suis fumeur malgré moi … fumeur passif chaque fois que j’entre dans un bar. Et c’est une torture. Quand tu penses qu’une soirée de slam poésie dans un bar dure entre deux et trois heures.
cathédrale de lumière
vitrail en respiration
fenêtre en ogive
et dentelle de pierre en ombre chinoise
persiennes, persiennes! elles s’ouvrent à demi, cachent des trésors, laissent deviner des mondes, filtrent la lumière, et font même un poême.
instruments du rêve, des fantasmes et de l’amour!
bonsoir Ossiane, cela faisait si longtemps….
au creux de la poitrine du petit zèbre de feutrine
palpite son cœur lumineux
plein de rêves des rayures
de troncs et de lianes enlacées
Lourdes jalousies
Ombrant ton regard fauve,
Tes yeux de velours
Sur les ailes du vent
Voyage du papillon
Sur une nouvelle route de la soie
après avoir apprécié le Haïku Calligramme tellement pur et sans avoir encore pris connaissance des créations des intervenants, voici :
le point du jour
c’est en clignant des yeux
que je chasse la brume
les lampions d’une jonque
se figent sous la brise
bleu-marine est la nuit
rafraîchie par l’eau pure
la lumière d’un phare
venue de nulle part
accompagne en silence
cette douce voilure
l’aube attend patiemment
que le rideau se lève
j’aime la photo aussi. tout est en suspension.
quel est ce papillon
qui glisse dans la nuit
ailes d’or et d’argent
le silence soupire
l’aube et le crépusule
se frôlent tendrement
maintenant je vais avoir le bonheur de vous lire.
>Bén :
Je suppose qu’il faut prendre ton premier mail comme un tout cette fois 😉 Bonne idée Bén que cette cathédrale qui palpite et respire. Vibrations d’ombre et de lumière. C’est finement ciselé comme cette dentelle de pierre.
Ca palpite très fort aussi dans ton deuxième mail 😉 Il me plait bien ce petit zèbre en peluche aux douceurs de l’enfance. Bonne nuit pleine de rêves. Je t’embrasse.
>Philippe et Florence :
C’est un très grand plaisir de vous retrouver tous les deux dans vos rendez-vous et joutes poétiques ;-)) Cela fait pas mal de temps que vous ne vous étiez exprimés. Tu t’étais perdu dans tes montagnes, Philippe ? Tu fais très fort ce soir pour cette réapparition ! Quel trésor derrière ces persiennes ! Tu en sais quelque chose 😉 C’est lorsque tout est suggéré que les émotions sont les plus fortes car l’imagination se met au travail. Merci Philippe. Tout ceci est très sincèrement exprimé.
Bonjour Florence, tu renvoies en beauté la balle en jalousies vers les persiennes. Quelle magnifique revers qui laisse présager une belle rencontre 😉 Merci beaucoup à tous les deux. Je vous embrasse.
>MTO :
Que c’est bien trouvé Marie-Thérèse ! Belle imagination à partir de ces rayures. Merci pour ce voyage ailé. Bonne nuit ; je t’embrasse.
>Bouldegom :
Bravo également pour cette voile de jonque dans le bleu de la nuit. Lumière du bout du monde dans ce paysage étrange et silencieux. C’est très doux; on entendrait presque le souffle du vent.
Bonne remarque sur ces lumières en suspension. Comme MTO, tu enfiles la tenue d’un beau papillon de nuit. J’aime bien ta belle image sur l’effleurement de l’aube et de la nuit.
Beaucoup de talent et de sensiblité dans tes interventions. Tu as toujours écrit de la poésie ? Merci beaucoup et bonne nuit.
Ossiane,
il va falloir que j’attende un peu avant d’aller me couler dans la douceur des draps… je suis d’horaire de nuit dans mon bureau du 2e étage genevois !!… rien à voir côté à cette heure-ci par les fenêtres… heureusement qu’il y a « l’Oeil ouvert » !!!
bonne nuit à toi
je t’embrasse
pelage tigré
chat dormeur
paupière vibrante
sur l’iris doré,
écran des rêves de jungle du félin
>Bén:
Ma pauvre, tu vas passer la nuit toute seule dans cet immeuble. Mais que surveilles-tu ainsi? Je t’ouvre ma fenêtre mais tu n’auras pas de nouvelle note à te mettre sous la dent;-) Tu peux toujours aller visiter mes autres collègues blogueurs qui se trouvent dans la colonne de gauche 😉
Après le zèbre, le petit chat tigré qui s’étire longuement et rêve de dormir profondément. Ce ne serait pas toi par hasard ;-)) Courage pour la nuit qui ne fait que débuter. Michel ou Catherine viendront peut-être l’animer. Prends-toi une bonne tasse de café. Bises chaleureuses.
la poésie et moi..
écrite jamais ou si peu…dans l’adolescence si je me souviens bien et rien jusqu’aux créations stimulantes de ce blog…
approchée beaucoup …j’ai passé beaucoup de temps à recopier des poèmes au temps d’avant avant avant l’ordinateur…
je cherche la poésie sur le net pour moi et beaucoup pour la faire connaître aux enfants…
j’ai l’impression de penser assez naturellement poétiquement lorsqu’une vision m’émeut, me passionne ou m’interpelle…
j’ai eu une longue periode d’études à la sanguine, fusain, huile et modelage et le temps passé à ces tentatives a été l’occasion d’une pensée qui divague…
avec ce blog, je renoue avec mes possibilités d’expression et cela m’est bénéfique et agréable… et si cela peut l’être aussi pour celles et ceux qui entendent mes mots, c’est plutôt heureux.
ossiane, merci pour votre attention et le temps pris pour répondre à chacun et chacune.
beaux rêves…
Un Roméo sous la fenêtre
Guettait sa Juliette.
Offrirait-elle son ombre
Dans la lumière grillagée des persiennes ?
Elle passait et repassait derrière sa fenêtre
Insouciante.
Il attendait dans le froid une silhouette.
Peu lui importait les heures d’attente
Il voulait juste un peu de lumière
pour éclairer ses rêves.
Juste un peu d’elle
avant de fermer les yeux.
Elle ne saurait jamais.
Il n’oublierait jamais.
Toutes les nuits, sa lumière à lui
c’était son ombre à elle.
Catherine
Ossiane, Ta note me rappelle un poeme que j’ai écrit il y a quelques années. Et puis c’est la St Valentin aujourd’hui 😉
———————
Danse vers l’absolu…
Elle rêvait d’une lumière en clair obscur
Sur la douceur d’une danse d’effleurements
Qui s’emplissant de la couleur bleu firmament
Voyagerait vers un inaccessible azur…
Sa main tout doucement rencontrerait la sienne,
Dans un frôlement l’inviterait au voyage
Puis elle l’entraînerait au loin des rivages
Vers flots de lumière pour que bonheur advienne…
Leurs corps ivres d’une danse vers l’absolu
Onduleraient au gré des vagues du plaisir,
leurs ventres s’empliraient d’un long et doux désir,
Ils seraient libres dans une vérité nue.
Le soleil éclaterait alors, déchirant
Les ombres de tous les mensonges ignorés
Réveillant toutes les lumières étoilées
Dans un océan d’amour pour deux amants
Catherine
Bonjour
Première visite sur le blog.Douceur, volupté, rêverie .
Les couleurs , les formes, et les paroles d’Haïku, flottent autour de moi pour ce début de journée.
Line.
Près de la colonne renversée
Dans le jardin sous la lune blanche
s’est ouvert un oeil tigré.
Dans le silence de la nuit
Il réchauffe la lumière froide
Que regarde-t-il?
>Bouldegom :
Ce que tu dis m’impressionnes. Bien que tu n’aies pas beaucoup écrit auparavant, ce que tu as au fond de toi jaillit comme de l’eau de source pleine de fraîcheur. Ces mots se devaient de sortir.Tes lectures poétiques et ta pratique des arts graphiques ont certainement contribué à affiner cette sensibilité qui ressort dans tes poèmes. Continue à nous faire rêver. Merci beaucoup.
>Catherine :
Et voilà Catherine qui sait également enchanter nos lectures. Tes deux poèmes sont de circonstance et sont autrement plus beaux que ce qu’on entend et voit dans ce charivari commercial. Couple mythique entre ombre et lumière. Ces persiennes t’ont bien inspiré 😉 Merci également de mettre en lumière ce poème un peu plus ancien. Quelle danse langoureuse et ondoyante des mots et des corps ! Effleurement des sens qui se termine en apothéose de lumière qui déchire l’ombre de la nuit. Un très beau poème d’amour. Quelle belle plume ! Bonne après-midi ; je t’embrasse.
>Line :
Bonjour , je te souhaite la bienvenue . Visiblement, tu as su t’imprégner et capter l’atmosphère de ce blog et je t’en remercie. J’ai vu que tu pratiquais la peinture et que tu exposais tes créations sur ton blog. Ce n’est pas si courant. Je t’invite à revenir partager nos émotions quand tu voudras. Au plaisir de te lire à nouveau. Bien amicalement.
>Candide :
Une jolie scène surréaliste que tu as composée. Je l’imagine en peinture. Tu joues sur les oppositions du froid et du chaud et ouvre le champ des questions comme souvent dans ce que tu écris. Cet oeil observe peut-être les étoiles. Merci beaucoup Candide pour ta visite. Bises tigrées.
Fragile ballet
Que cette lumière
Qui danse au gré du ciel.
La saisir un instant,
La garder à jamais.
Volets clos
—————-
Sous mes paupières la nuit bleue
Ouvre la porte des doux rêves
Au matin quand le jour se lève
Un reflet d’or luit dans tes yeux
Quand tu t’éveilles tes cils bougent
Et c’est un vol de papillons
Le soleil du couchant est rouge
Et tes lèvres sont vermillons
La lumière dorée du jour
Danse au fond de tes prunelles
Ta peau au toucher de velours
A le parfum de la cannelle
La lune nue dans l’air frissonne
Filant un cache-nez de brume
Mon amour d’azur se couronne
Quand ton sourire en moi s’allume
Sous les persiennes de tes yeux
Brillent toujours des trésors d’ambre
Et rayonne la flamme bleue
De l’amour éclairant la chambre
précieux haïku; pensées douces pour toi et tes proches… celui qui éclaire… bises
feu
naître
mystère à ma fenêtre
j’émerge de la nuit
qui poudrait ma demeure
j’entrevois une plume
posée sur la rambarde
l’argent du clair de lune
torsade le métal
une étrange lumière
s’infiltre jusqu’à moi
l’espace est ténu
au-delà de la chambre
mais je peux m’envoler
et suivre l’oriflamme
Pardonnez mon retard à vous répondre ce soir.
>Chris:
Belle entrée en matière que ce ballet de lumière. Ton oeil vagabond s’est attaché à mettre en avant la fugacité de cette lumière qui passe et s’échappe 😉 Un gracieux moment de poésie, Chris. Bonne nuit et merci.
>Buonasera amichel;-))
Un très beau poème rempli de douceur et d’amour dans la nuit bleue des rêves. La lumière baigne chacune des strophes de ses reflets rouges ou dorés. La flamme de l’amour illumine les regards dans la pénombre des persiennes. Un joli jeu de sensations entre la nuit et le jour, la lune et le soleil, les yeux et le sourire. Félicitations! Merci beaucoup pour cet enchantement. Buonanotte amico ;-))
>Malisan:
Merci beaucoup pour ta gentille pensée. La même chose pour toi. Je t’embrasse en douceur.
>Bouldegom:
Un poème plein de mystère avec ce jeu de mots;-) Une renaissance, un nouvel envol grâce à cette plume qui te tend la main et que tu t’empresses de saisir. Ce poème est autobiographique, non;-) Une belle façon d’exprimer ce que tu as ressenti lorsque tu as commmencé à poser tes premiers mots de poésie sur cette page. Merci de nous faire partager cette « feu naître ». Bonne nuit et merci.
C’est vraiment comme un mystère! J’imagine un nuit avec les sons qui passent ma fenetre et me bercent à dormir
Musique de chambre
Pour que la musique entre dans les chambres l’été
Elle entre à pas de loup ou à dos de cheval
Les volets à claire-voie dessinent des portées
La période estivale est riche en festivals
Alain