44 réflexions sur « Ascension »

  1. Est-ce l’approche de la Saint Valentin qui crée cette ambiance si particulière ?
    On se surprend d’avoir brusquement l’envie de dévaler cette colline recouverte d’amour. Une rondeur superbement recouverte d’une texture veloutée, que ton haïku aussi veut caresser du bout de ses mots.

    Magnifiques couleurs de ta photo de la passion amoureuse !

    Bonne nuit Ossiane ;o)

  2. Un mot à l’envers, un mot à l’endroit,
    Je vous tricotais des lettres d’amour
    Dans ma plus douce laine de velours
    Avec les aiguilles de mes émois.

    Un mot à l’endroit, un mot à l’envers,
    Vous me répondiez dans l’amusement
    De vos mailles lâchées trop finement
    Pour me faire perdre votre abécédaire.

    Un mot à l’envers, un mot à l’endroit,
    Mes mots, doucement prenaient forme et sens
    Et je sentais poindre vos préférences
    De plus en plus marquées au fil des mois.

    Un mot à l’endroit, un mot à l’envers,
    Vous me fabriquiez un filet vers vous
    Et chaque point était un rendez-vous
    À venir plus haut vers votre lisière.

    Un mot à l’envers, un mot à l’endroit,
    Je filais la maille de l’ascension
    Vers le grand piège de vos prétentions ;
    Hélas, pauvre de moi, pauvre de moi.

    Un mot à l’endroit, un mot à l’envers,
    Vous aviez le coeur en échafaudage
    Et ne faisiez que du raccommodage
    En décousant mes mots pour vos chimères.

    Un mot à l’envers, un mot à l’endroit,
    J’ai rangé mes aiguilles et mes émois,
    Un mot à l’endroit, un mot à l’envers,
    Vos mots sont poussière sur l’étagère.

    Catherine

  3. Manège
    ———

    J’ai la tête qui tourne
    Je me souviens très bien
    Des désirs des caresses
    Au manège de l’amour
    A la spirale de la vie
    Tantôt en haut
    Tantôt en bas
    Un baiser par ci
    Un baiser par là
    L’échelle est haute
    Pour aller au septième ciel
    Mais nous grimpons ensemble
    Sans filet
    L’exercice est périlleux
    Haut les coeurs
    Le plaisir est un pavillon rouge
    Hissons fièrement nos couleurs
    A l’abordage des habitudes
    Et pas de quartiers
    Pour les sentiments mitigés
    Et quand nous serons fatigués
    Des ascensions de la passion
    La tendresse prendra le relais

  4. J’ai enfin compris pourquoi ton blog s’appelle « L’Oeil ouvert »: tes lecteurs dorment jamais !
    On se bat pour être le premier à laisser un note !!!

    Couleurs Rouges
    de soleil flamboyant
    sur les grattes ciel
    d’une ville plantée
    au bord du désert …

  5. dans un corps filtré
    bu un breuvage de bulles philtrées

    apparition de ce corps transluscide
    tintamarre des côtes squelettiques
    poumonnés

    bulles petites infirmières
    crachant des taches d’amour blanche
    immunité de longue santé à vie

  6. J’hésite entre jelly et pâte de fruits, orange-grenadine ou fraise citronnée.
    Bref, gourmandise bien sucrée, à associer aux gourmandises plus charnelles du début de semaine…
    Série bien mystérieuse, Ossiane. Tu joues de nos sens, et c’est une bien bonne idée !
    Bises très (trop ?) sucrées.

  7. Lentement nous quittons la nature et ses couleurs habituelles pour découvrir un autre monde plus synthétique et plus urbain (je vois dans la photo une façade d’immeuble avec un ascenseur ou un échafaudage). Ossiane, tu as plusieurs cordes à ton arc et tu nous décoches des flèches sans cesse renouvelées.
    ps pour la façade je découvre à posteriori que Véronique a eu la même réaction.

    pps encore bravo Catherine et amichel…

  8. corps à coeur clinique

    le scanner a tranché
    coeur à recomposer
    ma tempe entend le souffle
    du poumon qui s’étire
    les lobes reliés
    ventilent cette mousse
    l’armature redresse
    la trachée qui se courbe
    mes lèvres s’impriment
    dans cette eau saumonnée
    l’onde de choc
    propage sa victoire irisée
    je suis côte-à-côte
    l’ascension de la vie

  9. Désolé uu d’avoir été l’premier
    à attraper ce « baiser du Coeur »
    pour mon plus grand bonheur
    après une rude journée

    « Entre les mailles des Mots »
    désir, soupir, ego
    de tous les plaisirs
    celui de m’assoupir ;-))

    Mais pas avant un « Prem’s » souriant
    sur l' »Echelle de l’Amour »
    dérobé, volé, réconfortant
    emporté pour toujours

    N’en déplaise à uu encore abasourdit
    dans les bras de Morphée
    baiser j’ai emporté
    et gardé pour la nuit :-))

  10. poésie incendiaire

    je suis au pied
    des cylindres de braise

    au coeur de l’incendie
    le souffle de la forge
    attise la fusion

    les cercles de métal
    fondent comme une mousse

    l’ombre ascentionnelle
    projette sur la nef
    une issue salutaire

    tel un zébulon
    pris par cette spirale
    je saisis le ressort
    et bondis vers le ciel

  11. L’ascenseur , pour l’amour c’est toujours la première à gauche…
    Le cœur c’est à gauche tu t’y diriges distinct
    Tout en haut de l’échelle
    Par la voie glissante toute de douceur hélicoïdale
    Avec cette énergie rouge et sensuelle du carburant des mots échangés
    Tu parviendras au sommet …peu être un jour mais rien n’est sûr
    Tu sentiras alors dans le vertige d’un baiser ce que tu ne peux voir ….encore !
    L’autre sans aucun doute dans sa nudité incendiaire
    Ton double….Ou ton miroir.

  12. en écho au Haïku Calligramme:

    points de croix
    points tissés
    points lancés

    mots tendus et mots courbes
    mêlent leurs destinées

    dans le ciel fruité
    les poudrées étoilées
    tissent le cocon

    le verre martelé
    a gardé la trace
    des baisers mouillés

    un pont est lancé
    comme une envolée

  13. Encore de bien belles choses à découvrir aujourd’hui ;-))

    >Fred :
    Décidément, les Fred aiment cette première place ;-)) Tu te souviens de Fred de Mai ?
    Il y a comme un air de printemps qui s’éveille sur les blogs en ce moment 😉 Voilà une belle façon de t’excuser auprès d’UU. Ce baiser du cœur t’a donné des ailes. J’espère qu’il a bercé tes rêves. Merci beaucoup Fred pour cet attachement poétique joliment exprimé 😉 Je t’embrasse.

    >UU :
    Peut-être est-ce tout simplement cet hiver qui s’éloigne peu à peu et qui incite à faire des voyages colorés 😉 En tout cas, tu utilises une très jolie expression et des mots plein de sensualité pour traduire cette ambiance si particulière ;-)) Ces rouges rosés et éclatants font mouche ! Merci UU pour cette belle descente amoureuse.

    >Chris :
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue et te remercie pour tes mots et ce lien. Je vais t’envoyer un mail en privé un peu plus étoffé. Bonne après-midi.

    >Catherine :
    Quel beau tricot d’amour tu as réalisé ! C’est avec talent, que tu joues avec tous les mots qui ont trait au tricot et à la couture. Tu couds et tu découds. Ces lettres doucement mélangées tissent un maillage plein d’émoi et de rendez-vous au fil du temps. Désillusion sur l’échelle des émotions. Mots rangés au placard. Cette dernière strophe qui tombe un peu comme un couperet est émouvante. Tu t’es vraiment pris au jeu de mes mailles 😉 Bises ensoleillées.

    >amichel :
    J’aime beaucoup ce titre de manège qui traduit bien la spirale de la photo et l’étourdissement de l’amour. Tu t’en es bien sorti avec cette échelle. Je me demandais comme tu allais t’en emparer 😉 C’est une très belle ascension sur l’échelle des sentiments. On en a le tournis. Merci beaucoup pour ce poème sans filet plein de fougue. Je t’embrasse.

    >Candide :
    Je te sens un peu perplexe sur le sujet 😉 Je pense qu’il n’y a pas d’entrée. Il faut l’escalader. Bises du week-end.

    >Guess Who :
    Il est vrai qu’il y a une bande de couche-tard autour du blog ;-)) Commenter sur une page vierge offre peut-être un peu plus de liberté. Ce rouge brûlant te fait rester dans la sagesse et te rappelle sans doute tous tes séjours dans le désert. Merci beaucoup pour ce poème rougeoyant. Je note qu’il y a plus d’hommes qui commentent cette note que dans la note précédente. Bon week-end. J’espère que tu commences à te rétablir.

    >Lilly :
    Quel poème étrange cette photo t’inspire ! Tu me dis si je me trompes dans ce que je perçois. Univers clinique, maigreur de la maladie, perfusion de liquides régénérants, dévouement des infirmières, injection de bulles de la vie pour recouvrer la santé. Merci beaucoup Lilly pour l’univers décalé que tu sais créer avec les mots qui ne sont propres qu’à toi. Bises bulloises.

    >Annie-Claude :
    C’est bien trouvé ! Tu sais que cette matière rouge luisante m’a fait penser exactement à la même chose que toi ;-)) On reste donc sur le registre de la gourmandise 😉 C’est le but de ce blog de jouer avec les sens sous toutes ses formes 😉 Bises fruitées.

    >Véronique :
    On peut effectivement voir tout ce que tu dis et c’est déjà de la poésie puisqu’on n’a pas de repères par rapport au réel. La poésie peut se trouver dans la couleur, la matière, la forme, la composition que la photo suggère en toi. Parfois, un seul mot du poème que j’ai écrit ou du titre peut déclencher d’autres images. Pour ma part, c’est souvent à partir d’un mot que je décolle ;-)) Bonne après-midi, Véronique. Je t’embrasse.

    >François :
    Je sens que tu t’inquiètes ;-)) Tu te dis que plus on avance dans les notes, plus je m’éloigne de mes thèmes habituels. Et bien non ! Je suis toujours dans mon sujet )) J’imagine ta tête déconfite 🙂 Loin de moi, l’idée de me moquer. Je te répondrai la même chose qu’à Véronique pour cette façade d’immeuble que tu t’es bel et bien appropriée. Merci beaucoup François pour tes interventions qui bousculent. Bises jardinières.

    >Bouldegom :
    Pour ton premier poème, cette photo t’inspire un poème à l’atmosphère clinique comme Lilly. C’est sans doute cette matière rouge à l’allure de mousse-poumon qui t’a incité à aller dans cette voie-là et c’est très bien fait. C’est une lutte pour la vie et l’échelle à gravir est un long chemin à conquérir.
    On change de registre pour le deuxième poème. On passe au rouge braise de la forge. On y retouve tous les éléments de la photo, les cercles, l’ascension. Superbe idée ce zébulon ressort ! Bravo !
    Très inspirée aujourd’hui ! Le ton du troisième poème est plus feutré et charnel. Un beau tissage de sensations pour cette envolée de mots. Tu as bien du talent ! Bonne soirée.

    >Virgile :
    La gente masculine est toujours très sensible à ce rouge 😉 C’est un poème d’amour incendiare dans tous les sens du terme 😉 On y retrouve l’ascenseur, l’échelle, la rampe, le rouge pompier, le vertige du vide, le carburant, la passion. Bravo Virgile pour toute cette imagination ! Cette façade d’immeuble s’est transformée en rencontre amoureuse passionnée de haut vol. Ca m’impressionne. Merci beaucoup. Bonne fin de journée. Je t’embrasse.

    >Sonia :
    Contente de te revoir 😉 Je regrette de ne plus trouver plus assez de temps pour passer te voir plus souvent. Ton interprétation est plus sage mais pleine de noblesse. Redresser la tête pour avancer et bâtir ses rêves fait partie de la conquête humaine, non ? Bon week-end. Je t’embrasse.

  14. Mousse de polyuréthane rouge, pour protéger des coups et des chocs.
    Ombre d’échafaudage tubulaire pour repeindre ou restaurer des façades.

    Illusoires remparts.
    Leurres.
    La mousse ne protège pas les bleus du coeur.
    L’échafaudage ne transporte pas dans les hauteurs.

    Ascenseur pour l’échafaud…

  15. >Merbel:
    Aïe! Merbel, tu refroidis l’atmosphère ;-)) Malgré tout cette mousse est protectrice. Tout n’est pas perdu;-) La fin de ton texte est tranchante comme la lame d’un couteau. Les échafaudages au sens propre et figuré sont de veines illusions. Parfois c’est vrai. J’espère que tu te sens en forme pour entamer ces vacances 😉 Je pense bien à toi et te souhaite de belles découvertes. Amitié profonde. Je t’embrasse bien fort.

    >A tire d’aile:
    Bonjour Flo;-) Je ne sais pas ce qu’il y a de l’autre côté mais l’inconnu ne donne-t-il pas du piment dans la vie;-) Merci pour ton désir de conquête et de curiosité. Je te souhaite une bonne soirée. Bises ascensionnelles.

  16. élan ascensionnel et sensationnel!

    merci, Ossiane, de ramener le mot à son écriture.
    j’ai eu un doute en l’écrivant mais pensant « sensation », « sensationnel », j’ai laissé courir la plume sans revenir aux fondamentaux.
    mais en poésie, on peut se permettre quelques transgressions.

    de même j’ai écrit « côte-à-côte » dans le premier écrit -allez savoir pourquoi- alors qu’il faudrait lire « côte à côte » car j’ai pensé « pas à pas ».

    je profite de ce post pour dire combien j’apprécie ces joutes poétiques et cette émulation.
    des textes explicites aux textes évocateurs, nous tricotons les mots plutôt avec bonheur.
    et les virevoltes sont de nouvelles pistes.
    même pas peur!

    Ossiane, vos photos deviennent de page en page de plus en plus frontales. l’imagination va devoir faire des siennes pour percer les mystères.

    au plaisir de vous découvrir tous et toutes.

  17. Bravo fred….insomniaque ou hyper actif….
    Catherine et Amichel sont en marche vers des sommets..de poésie…

    Eclat rouge
    Vent de terre
    Lanterne de vie
    Promesse d’un port

  18. Monter, monter plus haut … semble nous suggérer la photo du jour,

    mais jusqu’où ?

    Tina Arena dit : « Aller plus haut … aller plus haut … »

    Ah oui, je comprends :

    Ajouter sans cesse un étage à notre édifice personnel,

    Aimer toujours plus et plus,

    Ecrire et écrire encore plus,

    Produire sans cesse, …

    Je veux bien, mais jusqu’où ?

    Tina Arena dit encore : « Aller jusqu’à l’impossible,…, c’est possible ! »

    Ahh la voilà la réponse à ma question jusqu’où ? !!!

    Bon, alors c’est décidé, je grimpe, direction l’impossible.

  19. Vertige de l’amour. Nos mots farandoles en échelle vers nos rêves. Voyage vers la passion. Exigence. Ne penser qu’à l’essentiel. Refuser le médiocre. Taire les mots absurdes. Et puis s’élever. Ne plus rien dire. Nos mots danseurs étoiles en révérence. Faire silence. Ecouter d’autres langages. Ecouter nos mains qui tremblent. Guetter le tournis dans nos yeux. Sentir nos coeurs monter à nos lèvres. Ne plus rien savoir. Suivre leur seul désir. Les laisser se poser en baiser dans le souffle des mots endormis. Vivre leur rêve. Comprendre enfin la musique de leur danse. La cueillir comme une pomme dans le ciel et croquer la vie. Vertige de l’émotion.

    Catherine

  20. >Bouldegomme:
    Certains mots s’échappent alors qu’on ne s’y attendait pas. C’est le rsique de se laisser aller à l’émotion mais aussi la satisfaction de créer des associations de mots originales. J’aime bien le principe de l’écriture automatique. Il semblerait en effet que ces joutes poétiques que tu apprécies tant montent en puissance.;-)Ce sont de vrais bonheurs d’écriture et de lecture. C’est très stimulant pour tout le monde également. Tu peux écrire autant que tu veux. Cette série de photos semble solliciter votre imaginaire et c’est tant mieux. Je continue tranquillement mon périple photographique et espère ne pas vous décevoir. Je me permets de tutoyer car c’est l’usage sur le net. Si ça te pose pose problème, tu me le dis. Bonne nuit et merci.

    >MTO:
    C’est bien trouvé cette idée de port! On a l’impression de le découvrir petit à petit. Décidément, ce rouge a de multiples significations. Bon dimanche. Je t’embrasse.

    >Michel (2):
    Quelle fervente ascension, Michel;-) Cette idée semble t’interpeller. On parle d’ascension mais ça peut être aussi un chemin à parcourir, son propre chemin. Et celui-là il ne s’arrête jamais sauf le jour où tu te retrouves dans une boîte. Va Michel, jusqu’au bout de toi, vers ces sommets que tu penses impossibles à atteindre;-) Merci beaucoup. Bon dimanche.

    >Catherine:
    Après ces quelques poèmes, tu retournes à la prose poétique 😉 C’est un beau vertige sans concession que tu nous offres. Se laisser aller à ses émotions pour s’élever et vivre la passion pour comprendre le sens de la vie. Belle image cette pomme! Merci beaucoup pour tes mots toujours bien ciselés. Bonne nuit; je t’embrasse bien fort.

  21. Avec un rien,
    Un simple store vénitien
    Avec l’ombre et la lumière
    Avec le rouge le noir
    tout devient espoir.

    Merci Ossiane pour ton Oeil Ouvert !
    A bientôt et bon dimanche
    Eric

  22. souvenir d’été

    c’était un soir de nacre
    la pastèque juteuse
    ruisselait sur nos joues
    nous jouions à lancer
    nos pépins aux nuages
    ces comètes ailées
    se hissaient jusqu’aux cieux
    nous admirions béats
    ce grand feu d’artifice
    qui croisait nos espoirs
    en bruissement feutré
    le temps n’avait plus cours
    seuls le coeur et les mots
    murmuraient leurs amours

  23. toile fine et légère
    au grain nacré et gorgé de soleil

    vents chauds ascensionnels
    et descente lente et dansante en parachute

  24. « Un baiser du Coeur,
    Entre les Mailles des Mots
    Echelle de l’Amour.  »

    Tout a été déja dit au sujet de ta photo et du calligramme .
    Il reste ce que je préfère : le baiser du Coeur !

  25. Negli occhi di un gatto
    mi perdo come un bambino
    in un campo di grano.

    Dans les yeux d’un chat
    je me perds comme un enfant
    dans un champ de blè.

    C’est un Haiku qui vient d’etre écrit par l’un de mes élèves. N’a rien à faire avec le rouge des photos…. Bises italiennes

  26. >Eric:
    Félicitations Eric pour ce poème qui joue sur les contrastes. Ces mots me parlent beaucoup mais je crois que tu sais pourquoi 😉 Bonne aprrès-midi, je t’embrasse.

    >Bouldegom:
    Superbe déclinaison autour de ce rouge pastèque fondant. Ton poème est très visuel. Tendres souvenirs d’un soir d’été. Pépins d’espoir gorgés d’amour. Voeux chuchotés à l’oreille du ciel. C’est très beau. Merci beaucoup.

    >Bén:
    Tu as donc réussi à te reconnecter;-) Merci beaucoup pour ces deux approches intéressantes. Matière rassasiée de lumière et allées et venue d’air chaud. La montagne te souffle des idées. Cette photo aura été auscultée sous toutes les coutures 😉 Bon dimanche sur les sommets peut-être.

    >Jean:
    Merci d’être passé quand même. Tu as raison d’en rester au stade des émotions du coeur. Je t’embrasse.

    >Manuela:
    En effet, ce haïku est très joli. Tes élèves sont doués. Tu enseignes le français? Bises rouges.

  27. J’einsegne italien (littérature).Mon francais c’est le fruit d’un amour « étincellant » pour votre idiome. Bises de velour

  28. Bonsoir Ossiane,
    oui, j’ai réussi à trouver un écran… et un clavier !!
    c’est intéressant que tu lises 2 approches dans mon comm
    dans mon esprit, c’était une seule et même vision : celle de la toile de parachute, si fine et légère, qui se gonfle de vent pour porter aux nues et retenir la descente tout en souplesse et lenteur

    je peux aussi y voir l’ombre des nervures d’une aile entoilée de papier de soie

    bises embrumées

  29. >Manuela:
    Ce n’est pas si souvent qu’on rencontre des amoureux de la France;-) Tu es vraiment la bienvenue parmi nous. Je suppose que tu viens chez nous souvent.

    >Bén:
    Je viens de relire ton comm. C’est vrai que j’avais dissocié les deux paragraphes; je ne sais pas pourquoi. Maintenant que tu m’as expliqué, ça crève les yeux que tu parles de la toile du parachute;-) Pardonne-moi. On s’approche de plus en plus du coeur de la matière dans ta dernière suggestion. J’entends le frissonnement de ce papier de soie. Bonne soirée.

  30. Mais Ossiane, il n’y a rien à pardonner !! Aucun souci ! C’est ça aussi, l’écriture : une fois notée, l’interprétation est libre !

    J’ai (et ce n’était pas vraiment utile) sauté une ligne entre les 2 premières et les 2 dernières lignes, c’est certainement ce qui a donné une dissociation des 2 à la lecture !

    Et puis en écrivant mon « explication », il m’est venu la dernière image qui était restée floue, cachée dans mon clavier à mon premier jet !
    Donc tout va bien, très très bien !!
    Bises du soir

  31. PS…
    J’ai toujours beaucoup d’émotion(s) à l’évocation des ailes entoilées de papier de soie : la passion de mon père était la construction de planeurs aux ailes qui laissaient apparaître la structure si fragile des nervures de balsa… tant de fragilité pour s’appuyer sur le vent, ça me fascine

  32. Des goûts et des saveurs
    ***********************************************************

    Coque de pétrolier
    Usine a gaz
    Cheminée de paquebot
    Immeuble futuriste
    Haut de forme électoral
    Mousse de matelas

    Que ne donnerais-je
    Pour un simple bout de chocolat
    O de biscuit à la myrtille
    J’y planterais mes dents en fermant les yeux
    Et la chair du végétal délivrerait
    Dans ma bouche la fragrance de la pastèque

  33. >Bén:
    Ces planeurs font en effet rêver car ils ne sont mus que par le souffle du vent. Tu sais très bien en parler.

    >Patricio:
    Que de visions multiples, froides, urbaines et industrielles! Il y en a pour tous les goûts. Mais le goût du sucré est plus fort que tout. Belle gourmandise à savourer, Patricio. Merci.

  34. Les couleurs, rouge, rose, rose pale, et le saumon sont brilliante. Le photo capture les stores abstraitement mais bellement. Les mailles touche la couer.

  35. Ascension

    Dès qu’arrive la montagne et ses terribles pentes
    s’élève vers les nuages la route qui serpente
    Aux larges lignes droites qui traversent la jungle
    Succède la route étroite aux virages en épingle

    Dès les premiers lacets la fatigue se lit
    Les jambes se font lourdes et le dos large plie
    Les muscles tétanisent et le pouls s’accélère
    La bouche demeure ouverte pour mieux aspirer l’air

    A mesure qu’il s’élève le souffle devient court
    Aucune main tendue ne lui porte secours
    Autant qu’une âme en peine qui rencontre l’amour
    Son cœur sollicité est prêt de s’emballer

    Mais l’homme qui s’élève seul doit sans cesse pédaler
    Quand approche le sommet ses yeux fixent la cime
    Tel un oiseau de proie contemple sa victime
    Ou comme un bon poète qui rencontre la rime

    Alain

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