Fenêtre

Le Jour derrière les Persiennes de tes Yeux Eclaire ma Nuit.

Le Jour derrière les Persiennes de tes Yeux Eclaire ma Nuit.

* Lecture du Haïku Calligramme: du bas vers le haut.

Le Jour derrière
Les Persiennes de tes Yeux
Eclaire ma Nuit.

* Un petit clin d’oeil amical à Annie-Claude et à son blog parasidiaque « Changer la Vie » dans lequel elle raconte sa vie à Tahiti. Une respiration bleu lagon au coeur de l’hiver.

41 réflexions sur « Fenêtre »

  1. Merci Ossiane pour ce clin d’oeil auquel je suis sensible.
    D’autant plus touchée que c’est un jour où, pendant que tu publiais cette énigme en noir et blanc, ombres et lumière, je dévoilais moi-même une grande étape de ma vie, toute en couleurs turquoises et émotions personnelles.

    Jouer à se cacher, derrières persiennes et autres moucharabieh, vivre une vie intime, ou créer un vitrail en noir et blanc, pour la beauté de ses formes et la lumière toujours feutrée ainsi créée. Là encore, mon coeur balance…..
    Je te souhaite une bonne nuit, je garde avec moi le charme de ton bel haïku.
    Reçois toute mon amitié.

  2. Fenêtre
    Ce cadre d’où on passe de l’ombre à la lumière
    Ce cadre où l’air se renouvelle
    Ce cadre de l’ouverture et de la fermeture.

    Tes yeux
    Fenêtre aux rideaux colorés
    Je ris de te voir les mettre en persienne !
    La lumière passe à travers tes cils.
    Tu joues avec mon ombre.
    Tu joues avec mes couleurs.
    1.2.3 Soleil
    C’est toi le vent qui secoue la lumière.

    Tu triches ?
    Non !
    Tu mets juste le soleil là où tu veux.

    Bougé ! Perdu !
    Quoi tout recommencer ?
    D’accord mais compte plus lentement alors !
    Moi aussi je veux battre des cils !

    Catherine

  3. Ah !!! Jolie dédicace pour notre « Tahitienne Annie-Claude ».
    Ossiane au coeur d’or !!

    MA FENETRE, MON ECRAN

    V.ues, paysages du monde entier,
    O.livier sur son fauteuil s’émerveille,
    Y.’a des fleurs, des maisons, des visages, couleur vermeil,
    A.ltitude, mer, campagne, que de beautés,
    G.randes plaines, déserts, que de balades,
    E.lle est belle la vie, surtout pas fade,
    S.ans vous, vos blogs, merci de ces rencontres de sages.

    Je vous embrasse Ossiane et Annie-Claude,
    Belle semaine,
    OLIVIER

  4.  » Les fenêtres nous guettent
    Quand notre cœur s’arrête
    En croisant Louisette
    Pour qui brûlent nos chairs
    Les fenêtres rigolent
    Quand elles voient la frivole
    Qui offre sa corolle
    À un clerc de notaire
    Les fenêtres sanglotent
    Quand à l’aube falote
    Un enterrement cahote
    Jusqu’au vieux cimetière
    Mais les fenêtres froncent
    Leurs corniches de bronze
    Quand elles voient les ronces
    Envahir leur lumière
    Les fenêtres murmurent
    Quand tombent en chevelure
    Les pluies de la froidure
    Qui mouillent les adieux
    Les fenêtres chantonnent
    Quand se lève à l’automne
    Le vent qui abandonne
    Les rues aux amoureux
    Les fenêtres se taisent
    Quand l’hiver les apaise
    Et que la neige épaisse
    Vient leur fermer les yeux
    Mais les fenêtres jacassent
    Quand une femme passe
    Qui habite l’impasse
    Où passent les Messieurs
    La fenêtre est un œuf
    Quand elle est œil-de-bœuf
    Qui attend comme un veuf
    Au coin d’un escalier
    La fenêtre bataille
    Quand elle est soupirail
    D’où le soldat mitraille
    Avant de succomber
    Les fenêtres musardent
    Quand elles sont mansardes
    Et abritent les hardes
    D’un poète oublié
    Mais les fenêtres gentilles
    Se recouvrent de grilles
    Si par malheur on crie
     » Vive la liberté  »
    Les fenêtres surveillent
    L’enfant qui s’émerveille
    Dans un cercle de vieilles
    A faire ses premiers pas
    Les fenêtres sourient
    Quand quinze ans trop jolis
    Ou quinze ans trop grandis
    S’offrent un premier repas
    Les fenêtres menacent
    Les fenêtres grimacent
    Quand parfois j’ai l’audace
    D’appeler an chat un chat
    Les fenêtres me suivent
    Me suivent et me poursuivent
    Jusqu’à ce que peur s’ensuive
    Tout au fond de mes draps
    Les fenêtres souvent
    Traitent impunément
    De voyous des enfants
    Qui cherchent qui aimer
    Les fenêtres souvent
    Soupçonnent ces manants
    Qui dorment sur les bancs
    Et parlent l’étranger
    Les fenêtres souvent
    Se ferment en riant
    Se ferment en criant
    Quand on y va chanter
    Ah je n’ose pas penser
    Qu’elles servent à voiler
    Plus qu’à laisser entrer
    La lumière de l’été
    Non je préfère penser
    Qu’une fenêtre fermée
    Ça ne sert qu’à aider
    Les amants à s’aimer  »

    Jaques Brel

  5. Tes cordes vocales
    ************************************************

    Ne la prends pas cette cigarette
    Hume le tabac humide ou sec si tu le veux
    Juste pour le sentir
    Mais ne te brûle pas le gosier

    Aspire la vie le plaisir le bonheur
    Ne te grille pas l’organe de la voix
    Ne laisse pas les griffes de la mort
    Se planter dans ton corps

  6. Je suis fasciné par l’image et le texte du calligramme ! « Le jour de tes yeux éclaire ma nuit …. »
    C’est presque André Breton ou Eluard !

  7. cette photo de lumière me fascine…
    car dans la lumière, tant est contenu…
    je suis bien tenté pour te rendre hommage via mon bloG en utilisant cette photo.
    m’y autorises tu ?
    (réponse par mail).
    merci d’avance.

  8. Pain croquant sucré de poudre blanche tu es !
    Le temps te pèse légèrement…
    Ta peau n’en est que plus sensible à la caresse du vent
    Cambré de frissons dorés, dans la pénombre attendant lascive ton amant
    Le corps enroulé en serpent au pilier d’une varangue
    Déjà happée par les dents de la nuit….
    Dans tes ébats,je crois que tu l’appelles Requin !

  9. Christine :
    Bien vu Christine ! J’espère que ce sera en douceur 🙂 Merci de ta visite.

    >Annie-Claude :
    J’ai découvert ce matin tes prouesses bleu turquoise 😉 Nos univers sont si différents. Je suis sûre qu’il t’arrive de te mettre à l’ombre des persiennes lorsqu’il fait très chaud, non ? Je ne pense pas qu’il faille forcément choisir. Ombres et lumières protègent et partagent notre vie. Merci pour ta visite colorée dans mon noir et blanc. Je t’embrasse.

    >Catherine :
    Un joli dialogue entre l’ombre et la lumière. Jeu insouciant de battements de cils. La fenêtre de ces yeux s’ouvre et se referme au gré du soleil. Ouverture sur la vie, fermeture sur son intimité. Merci pour cette belle partie de cache-cache. Je t’embrasse.

    >Fred de Toulouse :
    Matinal aujourd’hui ! Tu as mal dormi ? C’est sans doute une vraie insomnie qui te fait parler ainsi de la photo. Quand on relit le haïku, on peut effectivement penser à ça. Bonne journée. Ne t’endors pas au travail. Je t’embrasse.

    >François :
    Je suis très honorée que tu penses à Michel-Jean pour qui j’ai une grande estime 😉 Je ne lui arrive pas à la cheville ;-)) Pour ceux qui ne connaîtraient pas son blog Images, je vous recommande de cliquer sur ce lien http://dupierris.blog.lemonde.fr/dupierris/

    >Michel (2) :
    C’est sympathique cette image d’abeille à l’aile légère. Je n’y avais pas pensé. Merci Michel pour ce voyage ailé. Bises zébrées.

    >Olivier :
    Tu connais toute la blogosphère ;-))
    Tout comme Bén, j’aime bien ce mot de fenêtre. Elle peut prendre de multiples sens. Ta fenêtre virtuelle est une belle évasion de découverte et de partage comme tu l’exprimes si bien dans ce joli poème. Continue à garder tes yeux grands ouverts et à t’ouvrir aux autres, Olivier. Belle après-midi pleine de surprises. Je t’embrasse de ma fenêtre.

    >Francis :
    Ca me fait plaisir de te revoir 😉 Ce texte de Brel ne pouvait pas mieux tomber ! Formidable texte avec ces fenêtres aux multiples visages. Riche idée que tu as eue là ! Merci beaucoup. Bises vers ta fenêtre.

    >Patricio :
    Un texte auquel je ne m’attendais pas 😉 Les zébrures des cordes, la matière blanche qui rappelle le papier à cigarette, une volute de fumée qu’on devine et l’ombre de la mort qui plane. Merci Patricio pour cet angle de vue original. Il est à peu près certain que tu ne fumes pas 😉

    >Jean :
    Je ne sais plus où me mettre;-) Je rentre dans ma coquille. Merci d’avoir apprécié. Je t’embrasse.

    >Zebu32 :
    On peut effectivement y voir des rêves bleus dans ces yeux lumineux. Je te laisse t’envoler 😉 Merci d’être venue.

    >Guess Who :
    Peut-être ou par un amoureux. Tout est possible 😉

    >prumtiersen :
    Bonjour, je te souhaite la bienvenue 😉 Merci pour ton enthousiasme. Je te réponds en privé. Merci pour ta visite et reviens quand tu voudras. Amitié.

    >Virgile :
    Un beau texte en courbes et enroulements, qui mêle la sensualité à la terreur qu’inspire ce requin. Je devine ses dents carnassières sur la photo. Ta dernière phrase tombe comme un couperet pour révéler l’identité de ce corps lascif. C’est bien trouvé ! Merci beaucoup. Y a-t-il des requins là où tu vis ?

    >MioModus :
    Bonjour et bienvenue également sur ce blog 😉 Merci beaucoup pour votre compliment. En parcourant rapidement votre blog, j’ai cru comprendre que vous aimiez la poésie. Cet espace vous est ouvert si vous souhaitez partager nos émotions. Au plaisir de vous lire à nouveau. Bien amicalement.

  10. Si, Ossiane. Je suis fumeur malgré moi … fumeur passif chaque fois que j’entre dans un bar. Et c’est une torture. Quand tu penses qu’une soirée de slam poésie dans un bar dure entre deux et trois heures.

  11. persiennes, persiennes! elles s’ouvrent à demi, cachent des trésors, laissent deviner des mondes, filtrent la lumière, et font même un poême.
    instruments du rêve, des fantasmes et de l’amour!
    bonsoir Ossiane, cela faisait si longtemps….

  12. au creux de la poitrine du petit zèbre de feutrine
    palpite son cœur lumineux
    plein de rêves des rayures
    de troncs et de lianes enlacées

  13. après avoir apprécié le Haïku Calligramme tellement pur et sans avoir encore pris connaissance des créations des intervenants, voici :

    le point du jour

    c’est en clignant des yeux
    que je chasse la brume
    les lampions d’une jonque
    se figent sous la brise
    bleu-marine est la nuit
    rafraîchie par l’eau pure
    la lumière d’un phare
    venue de nulle part
    accompagne en silence
    cette douce voilure
    l’aube attend patiemment
    que le rideau se lève

  14. j’aime la photo aussi. tout est en suspension.

    quel est ce papillon
    qui glisse dans la nuit
    ailes d’or et d’argent
    le silence soupire
    l’aube et le crépusule
    se frôlent tendrement

    maintenant je vais avoir le bonheur de vous lire.

  15. >Bén :
    Je suppose qu’il faut prendre ton premier mail comme un tout cette fois 😉 Bonne idée Bén que cette cathédrale qui palpite et respire. Vibrations d’ombre et de lumière. C’est finement ciselé comme cette dentelle de pierre.
    Ca palpite très fort aussi dans ton deuxième mail 😉 Il me plait bien ce petit zèbre en peluche aux douceurs de l’enfance. Bonne nuit pleine de rêves. Je t’embrasse.

    >Philippe et Florence :
    C’est un très grand plaisir de vous retrouver tous les deux dans vos rendez-vous et joutes poétiques ;-)) Cela fait pas mal de temps que vous ne vous étiez exprimés. Tu t’étais perdu dans tes montagnes, Philippe ? Tu fais très fort ce soir pour cette réapparition ! Quel trésor derrière ces persiennes ! Tu en sais quelque chose 😉 C’est lorsque tout est suggéré que les émotions sont les plus fortes car l’imagination se met au travail. Merci Philippe. Tout ceci est très sincèrement exprimé.
    Bonjour Florence, tu renvoies en beauté la balle en jalousies vers les persiennes. Quelle magnifique revers qui laisse présager une belle rencontre 😉 Merci beaucoup à tous les deux. Je vous embrasse.

    >MTO :
    Que c’est bien trouvé Marie-Thérèse ! Belle imagination à partir de ces rayures. Merci pour ce voyage ailé. Bonne nuit ; je t’embrasse.

    >Bouldegom :
    Bravo également pour cette voile de jonque dans le bleu de la nuit. Lumière du bout du monde dans ce paysage étrange et silencieux. C’est très doux; on entendrait presque le souffle du vent.
    Bonne remarque sur ces lumières en suspension. Comme MTO, tu enfiles la tenue d’un beau papillon de nuit. J’aime bien ta belle image sur l’effleurement de l’aube et de la nuit.
    Beaucoup de talent et de sensiblité dans tes interventions. Tu as toujours écrit de la poésie ? Merci beaucoup et bonne nuit.

  16. Ossiane,
    il va falloir que j’attende un peu avant d’aller me couler dans la douceur des draps… je suis d’horaire de nuit dans mon bureau du 2e étage genevois !!… rien à voir côté à cette heure-ci par les fenêtres… heureusement qu’il y a « l’Oeil ouvert » !!!
    bonne nuit à toi
    je t’embrasse

  17. >Bén:
    Ma pauvre, tu vas passer la nuit toute seule dans cet immeuble. Mais que surveilles-tu ainsi? Je t’ouvre ma fenêtre mais tu n’auras pas de nouvelle note à te mettre sous la dent;-) Tu peux toujours aller visiter mes autres collègues blogueurs qui se trouvent dans la colonne de gauche 😉
    Après le zèbre, le petit chat tigré qui s’étire longuement et rêve de dormir profondément. Ce ne serait pas toi par hasard ;-)) Courage pour la nuit qui ne fait que débuter. Michel ou Catherine viendront peut-être l’animer. Prends-toi une bonne tasse de café. Bises chaleureuses.

  18. la poésie et moi..

    écrite jamais ou si peu…dans l’adolescence si je me souviens bien et rien jusqu’aux créations stimulantes de ce blog…

    approchée beaucoup …j’ai passé beaucoup de temps à recopier des poèmes au temps d’avant avant avant l’ordinateur…
    je cherche la poésie sur le net pour moi et beaucoup pour la faire connaître aux enfants…
    j’ai l’impression de penser assez naturellement poétiquement lorsqu’une vision m’émeut, me passionne ou m’interpelle…
    j’ai eu une longue periode d’études à la sanguine, fusain, huile et modelage et le temps passé à ces tentatives a été l’occasion d’une pensée qui divague…

    avec ce blog, je renoue avec mes possibilités d’expression et cela m’est bénéfique et agréable… et si cela peut l’être aussi pour celles et ceux qui entendent mes mots, c’est plutôt heureux.

    ossiane, merci pour votre attention et le temps pris pour répondre à chacun et chacune.

    beaux rêves…

  19. Un Roméo sous la fenêtre
    Guettait sa Juliette.
    Offrirait-elle son ombre
    Dans la lumière grillagée des persiennes ?

    Elle passait et repassait derrière sa fenêtre
    Insouciante.
    Il attendait dans le froid une silhouette.
    Peu lui importait les heures d’attente
    Il voulait juste un peu de lumière
    pour éclairer ses rêves.
    Juste un peu d’elle
    avant de fermer les yeux.
    Elle ne saurait jamais.
    Il n’oublierait jamais.

    Toutes les nuits, sa lumière à lui
    c’était son ombre à elle.

    Catherine

  20. Ossiane, Ta note me rappelle un poeme que j’ai écrit il y a quelques années. Et puis c’est la St Valentin aujourd’hui 😉
    ———————

    Danse vers l’absolu…

    Elle rêvait d’une lumière en clair obscur
    Sur la douceur d’une danse d’effleurements
    Qui s’emplissant de la couleur bleu firmament
    Voyagerait vers un inaccessible azur…

    Sa main tout doucement rencontrerait la sienne,
    Dans un frôlement l’inviterait au voyage
    Puis elle l’entraînerait au loin des rivages
    Vers flots de lumière pour que bonheur advienne…

    Leurs corps ivres d’une danse vers l’absolu
    Onduleraient au gré des vagues du plaisir,
    leurs ventres s’empliraient d’un long et doux désir,
    Ils seraient libres dans une vérité nue.

    Le soleil éclaterait alors, déchirant
    Les ombres de tous les mensonges ignorés
    Réveillant toutes les lumières étoilées
    Dans un océan d’amour pour deux amants

    Catherine

  21. Bonjour
    Première visite sur le blog.Douceur, volupté, rêverie .
    Les couleurs , les formes, et les paroles d’Haïku, flottent autour de moi pour ce début de journée.
    Line.

  22. Près de la colonne renversée

    Dans le jardin sous la lune blanche
    s’est ouvert un oeil tigré.

    Dans le silence de la nuit
    Il réchauffe la lumière froide

    Que regarde-t-il?

  23. >Bouldegom :
    Ce que tu dis m’impressionnes. Bien que tu n’aies pas beaucoup écrit auparavant, ce que tu as au fond de toi jaillit comme de l’eau de source pleine de fraîcheur. Ces mots se devaient de sortir.Tes lectures poétiques et ta pratique des arts graphiques ont certainement contribué à affiner cette sensibilité qui ressort dans tes poèmes. Continue à nous faire rêver. Merci beaucoup.

    >Catherine :
    Et voilà Catherine qui sait également enchanter nos lectures. Tes deux poèmes sont de circonstance et sont autrement plus beaux que ce qu’on entend et voit dans ce charivari commercial. Couple mythique entre ombre et lumière. Ces persiennes t’ont bien inspiré 😉 Merci également de mettre en lumière ce poème un peu plus ancien. Quelle danse langoureuse et ondoyante des mots et des corps ! Effleurement des sens qui se termine en apothéose de lumière qui déchire l’ombre de la nuit. Un très beau poème d’amour. Quelle belle plume ! Bonne après-midi ; je t’embrasse.

    >Line :
    Bonjour , je te souhaite la bienvenue . Visiblement, tu as su t’imprégner et capter l’atmosphère de ce blog et je t’en remercie. J’ai vu que tu pratiquais la peinture et que tu exposais tes créations sur ton blog. Ce n’est pas si courant. Je t’invite à revenir partager nos émotions quand tu voudras. Au plaisir de te lire à nouveau. Bien amicalement.

    >Candide :
    Une jolie scène surréaliste que tu as composée. Je l’imagine en peinture. Tu joues sur les oppositions du froid et du chaud et ouvre le champ des questions comme souvent dans ce que tu écris. Cet oeil observe peut-être les étoiles. Merci beaucoup Candide pour ta visite. Bises tigrées.

  24. Volets clos
    —————-

    Sous mes paupières la nuit bleue
    Ouvre la porte des doux rêves
    Au matin quand le jour se lève
    Un reflet d’or luit dans tes yeux

    Quand tu t’éveilles tes cils bougent
    Et c’est un vol de papillons
    Le soleil du couchant est rouge
    Et tes lèvres sont vermillons

    La lumière dorée du jour
    Danse au fond de tes prunelles
    Ta peau au toucher de velours
    A le parfum de la cannelle

    La lune nue dans l’air frissonne
    Filant un cache-nez de brume
    Mon amour d’azur se couronne
    Quand ton sourire en moi s’allume

    Sous les persiennes de tes yeux
    Brillent toujours des trésors d’ambre
    Et rayonne la flamme bleue
    De l’amour éclairant la chambre

  25. feu
    naître

    mystère à ma fenêtre

    j’émerge de la nuit
    qui poudrait ma demeure

    j’entrevois une plume
    posée sur la rambarde
    l’argent du clair de lune
    torsade le métal

    une étrange lumière
    s’infiltre jusqu’à moi

    l’espace est ténu
    au-delà de la chambre
    mais je peux m’envoler
    et suivre l’oriflamme

  26. Pardonnez mon retard à vous répondre ce soir.

    >Chris:
    Belle entrée en matière que ce ballet de lumière. Ton oeil vagabond s’est attaché à mettre en avant la fugacité de cette lumière qui passe et s’échappe 😉 Un gracieux moment de poésie, Chris. Bonne nuit et merci.

    >Buonasera amichel;-))
    Un très beau poème rempli de douceur et d’amour dans la nuit bleue des rêves. La lumière baigne chacune des strophes de ses reflets rouges ou dorés. La flamme de l’amour illumine les regards dans la pénombre des persiennes. Un joli jeu de sensations entre la nuit et le jour, la lune et le soleil, les yeux et le sourire. Félicitations! Merci beaucoup pour cet enchantement. Buonanotte amico ;-))

    >Malisan:
    Merci beaucoup pour ta gentille pensée. La même chose pour toi. Je t’embrasse en douceur.

    >Bouldegom:
    Un poème plein de mystère avec ce jeu de mots;-) Une renaissance, un nouvel envol grâce à cette plume qui te tend la main et que tu t’empresses de saisir. Ce poème est autobiographique, non;-) Une belle façon d’exprimer ce que tu as ressenti lorsque tu as commmencé à poser tes premiers mots de poésie sur cette page. Merci de nous faire partager cette « feu naître ». Bonne nuit et merci.

  27. C’est vraiment comme un mystère! J’imagine un nuit avec les sons qui passent ma fenetre et me bercent à dormir

  28. Musique de chambre

    Pour que la musique entre dans les chambres l’été
    Elle entre à pas de loup ou à dos de cheval
    Les volets à claire-voie dessinent des portées
    La période estivale est riche en festivals

    Alain

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