* Lecture du Calligramme: centre, droite, centre, haut, gauche, centre.
Rouge Cuivrée,
Le Vent t’a Emportée.
Oubliée,
La Brise t’a Déposée
Dans le Ventre de la Terre,
Feuille Légère.
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Belles couleurs de chaleur.
J’aime le bois qui vit, qui habille, qui réchauffe, qui protège et qui acueille.
Qui sent la forêt ou la cire, qui plie sous le poids ou qui résiste, qui décore ou qui isole, qui crépite ou qui verdit.
Magique, le bois.
Je t’embrasse, Ossiane.
Amour fou
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Le vent est un amant jaloux
Que l’automne parfois rend fou
Il n’aime tant que caresser
Les feuilles pour les embrasser
Ballerines de la forêt
Que sa musique fait danser
Printemps été il leur fait fête
Heureux à en perdre la tête
L’automne réjouit ses yeux
Ses amantes sont fleurs de feu
Dans leurs robes de cuivre rouge
On dirait gitanes qui bougent
Il ressent trop pour les quitter
D’amour de sensualité
Par sa passion insensée
Elles seront fort tourmentées
Il les veut toutes posséder
Sans rien devoir leur céder
Qui trop embrasse mal étreint
Elles en mourront c’est certain
Arrachées au loin emportées
Sans pouvoir jamais résister
Beautés retombées toutes nues
Sur quelque souche vermoulu
D’amour fou jetées au tombeau
La tourbe sera leur repos
L’hiver venu soir et matin
Le vent hurlera son chagrin
Le vent est un amant jaloux
Que l’automne parfois rend fou
L’ouvrage du temps fait son travail ,
Mais la force de la vie est toujours là !
Je suis toujours en admiratiion devant tes calligrammes !
Bonne journée
Eric
EH HO!
aili, ailo, on rentre du boulot
petites fourmis toujours au tempo
dans cette souche providentielle,
elles ont trouvé un palais des merveilles!
chaud velours cannelle, minuscule application de soie piment et sombre satin chocolat !
gourmande, moi ?!!
sacré oeil que le tien, Ossiane, qui, par des clichés en 2D, taquine vue, odorat et toucher !
belle journée à tous
Yes…Jane 🙂
Le grand canyon des fourmis…
Je m’absente quelques jours.
Je vous fais confiance pour avoir l’âme poète,
le cœur et la tête dans les étoiles 😉
BiZz
Vos photos sont belles ! Et vos textes tout autant ! Bravo ! Je mets votre site dans mes favoris.
Il fallait la trouver cette petite feuille discrète qui a pris, comme pour exister encore quelque temps et être remarquée par le promeneur, une belle couleur chaude rouge cuivrée. Ne dit-on pas que la couleur c’est la vie !
Beau éclairage. Tu as du faire une belle balade …
Magnifique série sur le bois et les arbres, la vie, la mort…
Quand le végétal et le minéral se confondent sous la magie de l’Oeil Ouvert de la talentueuse photographe.
>>
Fouéttée par le vent
La forêt a pleuré
Des larmes de sang
>>
Naissance beautés
Mains rouges
Sur d’anciennes parois
Evanescence vanités
Feuilles rouges
sur de vieux bois
>>
On n’imagine pas le travail des petites bêtes qui recyclent, recyclent…
Une vie secrète, bien loin de nos espaces violés.
>Annie-Claude: Je vois que j’ai affaire à une amoureuse de ce matériau;-) Le bois a effectivement beaucoup de qualités et de nombreuses fonctions pas suffisamment reconnues. Je te rejoins donc sur la perception que tu en as. Bises chaleureuses.
>Michel (1): Waouh, Michel c’est superbe! Cet amoureux fou va faire rougir toutes les feuilles de la contrée;-)) Ce jeu de séduction et cette danse sensuelle entre le vent et les feuilles sont de toute beauté. Mais à force de les étouffer, cet amant égoîste perd la raison ainsi que l’objet de sa convoitise. C’est pourquoi on l’entend crier son désespoir. Bravo à toi et merci beaucoup pour ta belle poésie. Je t’embrasse.
>Eric: Ce bois commence sa décomposition. La vie est toujours là mais c’est une fin de vie. De nouvelles vies apparaîtront. Merci pour ta fidélité. Mon amitié.
>Jean: Eclairage d’une fin d’après-midi d’été d’où ces couleurs. Je me souviens de ta préférence. Il va falloir que je fasse mieux 😉
>Jane: Tu as le coeur en fête aujourd’hui;-)) Je n’ai pas pris ma loupe pour regarder mais il y avait sans doute une colonie à l’intérieur. Merci pour ta bonne humeur.
>Bén: Quelle jolie description sensorielle tu nous fais! D’après les mots que tu as choisis, je suis sûre que tu es une gourmande de la vie;-) Bises chocolatées.
>Fred de Toulouse: Tu vas nous manquer. J’espère en tout cas que ton absence sera pleine de découvertes. A très bientôt et merci pour ta fidélité et amitié. Je t’embrasse.
>Florence: Bonjour et bienvenue sur ce blog. Merci pour ce bel enthousiasme. Au plaisir de te lire à noveau. Amicalement.
>Michel (2): C’était la seule feuille car en fait la photo a été prise cet été. Avait-elle besoin de se réchauffer au soleil avant l’hiver. Ce rouge symbolise effectivement la vie. Merci pour tes visites. Reçois mon amitié.
>Guess Who: Balade sympathique de fin d’après-midi dans une forêt de pins:-)
>François (1): Ce matériau évoque en effet les cyles de la vie et du temps qui passe. Surfaces lisses ou rugueuses, veines du bois, éclat de la couleur. C’est un sujet qui m’a intéressé. Merci pour ton amitié.
>Michel (1): Cette fois-ci, la forêt a perdu son air de folie, elle pleure du sang. Je suppose que tu compares cette souche à des parois de grottes ancestrales recouvertes de peintures préhistoriques, non?
>Salade: L’univers végétal grouille de bestioles de toutes sortes en effet. Je viens de voir « Genesis », le film réalisé par ceux qui avaient fait « Microcosmos ». Mis à part un début un peu long, c’est un régal d’y observer la vie terrestre et souterraine de bêtes toutes plus extraordinaires les unes que les autres. Ce que tu dis me fait aussi penser aussi au poème « Notes.. noires et blanches » que Michel avait fait sur la note « Expression ». Merci à toi. Bien amicalement.
>>oui bien sur
passage d’un commencement (art premier des peintures rupestres)
à la décomposition végétale
d’une feuille morte symbole de notre fin à tous
Magnifique lumière ambrée, Ossianne.
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Apparence de silence
Détresse d’une caresse
Tristesse d’une vieillesse
Négligence et violence
Ignorance et sécheresse
Promesse mais malveillance
Absence de surveillance
Indélicatesse et paresse.
Abandon d’une caresse
Ou caresse d’abandon ?
Détresse de l’abandon
Ou abandon de détresse ?
Catherine
un zombie à gauche, quasi de face ; un profil de vieux, à droite, qui se serait fait tiré l’oreille – rouge… j’adore ta photo, ossiane : l’oeil ouvert excite l’imagination.
>Catherine: Cette série sur le bois semble t’inspirer beaucoup de tristesse. Tristesse de la mort, de la vieillesse, de la solitude, de l’indifférence. J’espère tout de même qu’elle ne sape pas ton moral. Merci à toi. Tes poèmes sont toujours aussi pleins de sensiblité. Je t’embrasse gaiement 😉
>Philippe: Effectivement, je vois que ton imagination est très sollicitée. Ca me fait plaisir de vous voir réagir. Merci beaucoup. Je t’embrasse.
Ossiane, ne t’inquiète pas, j’aime beaucoup ta série sur le bois ! Moi-même j’ai fait des tas de photos de ce genre.
Les mots que j’écris peuvent aussi n’être pas qu’inspiration mais constat de ce que je vois autour de moi. Des questions en quelque sorte. Sois rassurée Ossiane, comme dirait Jo : « même pas triste » !
Ce soir, j’ai joué avec les rimes et j’ai parlé d’autre chose que de la mort physique et de la vieillesse par l’âge.
J’aime ta série Ossiane, même la photo d’hier me plaisait mais j’avais cette frustration de ne pas comprendre la logique de certains détails. Ces traits noirs comme un bris de miroir, l’impression au fût du premier plan qu’il était coupé mais tenait toujours debout. Quasi impossible en appliquant les règles ou lois de la physique.
Je suppose donc que c’est une branche qui donne cette impression. Je sais bien que l’objectif d’un appareil photgraphique réserve bien des surprises souvent !
Bonne soirée Ossiane. Et merci pour tes cadeaux journaliers !
Et merci à Michel aussi pour son poème d’aujourd’hui.
Catherine
>Catherine: J’espère que tu as bien compris que j’étais au-dessus d’une souche d’arbre et non face à des arbres quand j’ai pris la photo.
Merci Ossiane pour ton message et ta gentillesse…
Je suis parti quelques jours chez des amis.
Bonheur, rires, complicité, repos, rêves aussi.
La vie était rythmée par leurs quatre enfants, âgés de 2 à 12 ans.
« Frédéric ric ric dans sa p’tite boutique… » tout un programme 🙂
Je t’embrasse
>Fred de Toulouse: En te lisant, je crois comprendre que l’escapade a été très joyeuse. Tu as le coeur et l’esprit en fête. De quoi repartir sur les chapeaux de roue;-)) Bises.