Abandon

Rouge Cuivrée, Le Vent t'a Emportée, Oubliée, La Brise t'a Déposée dans le Ventre de la Terre, Feuille Légère.

Rouge Cuivrée, Le Vent t'a Emportée, Oubliée, La Brise t'a Déposée dans le Ventre de la Terre, Feuille Légère.

* Lecture du Calligramme: centre, droite, centre, haut, gauche, centre.

Rouge Cuivrée,
Le Vent t’a Emportée.
Oubliée,
La Brise t’a Déposée
Dans le Ventre de la Terre,
Feuille Légère.

21 réflexions sur « Abandon »

  1. Belles couleurs de chaleur.
    J’aime le bois qui vit, qui habille, qui réchauffe, qui protège et qui acueille.
    Qui sent la forêt ou la cire, qui plie sous le poids ou qui résiste, qui décore ou qui isole, qui crépite ou qui verdit.
    Magique, le bois.
    Je t’embrasse, Ossiane.

  2. Amour fou
    ————–

    Le vent est un amant jaloux
    Que l’automne parfois rend fou

    Il n’aime tant que caresser
    Les feuilles pour les embrasser

    Ballerines de la forêt
    Que sa musique fait danser

    Printemps été il leur fait fête
    Heureux à en perdre la tête

    L’automne réjouit ses yeux
    Ses amantes sont fleurs de feu

    Dans leurs robes de cuivre rouge
    On dirait gitanes qui bougent

    Il ressent trop pour les quitter
    D’amour de sensualité

    Par sa passion insensée
    Elles seront fort tourmentées

    Il les veut toutes posséder
    Sans rien devoir leur céder

    Qui trop embrasse mal étreint
    Elles en mourront c’est certain

    Arrachées au loin emportées
    Sans pouvoir jamais résister

    Beautés retombées toutes nues
    Sur quelque souche vermoulu

    D’amour fou jetées au tombeau
    La tourbe sera leur repos

    L’hiver venu soir et matin
    Le vent hurlera son chagrin

    Le vent est un amant jaloux
    Que l’automne parfois rend fou

  3. L’ouvrage du temps fait son travail ,
    Mais la force de la vie est toujours là !

    Je suis toujours en admiratiion devant tes calligrammes !
    Bonne journée
    Eric

  4. EH HO!

    aili, ailo, on rentre du boulot
    petites fourmis toujours au tempo
    dans cette souche providentielle,
    elles ont trouvé un palais des merveilles!

  5. chaud velours cannelle, minuscule application de soie piment et sombre satin chocolat !
    gourmande, moi ?!!

    sacré oeil que le tien, Ossiane, qui, par des clichés en 2D, taquine vue, odorat et toucher !

    belle journée à tous

  6. Yes…Jane 🙂

    Le grand canyon des fourmis…

    Je m’absente quelques jours.
    Je vous fais confiance pour avoir l’âme poète,
    le cœur et la tête dans les étoiles 😉

    BiZz

  7. Il fallait la trouver cette petite feuille discrète qui a pris, comme pour exister encore quelque temps et être remarquée par le promeneur, une belle couleur chaude rouge cuivrée. Ne dit-on pas que la couleur c’est la vie !

  8. Magnifique série sur le bois et les arbres, la vie, la mort…
    Quand le végétal et le minéral se confondent sous la magie de l’Oeil Ouvert de la talentueuse photographe.

  9. >>

    Fouéttée par le vent
    La forêt a pleuré
    Des larmes de sang
    >>
    Naissance beautés
    Mains rouges
    Sur d’anciennes parois
    Evanescence vanités
    Feuilles rouges
    sur de vieux bois
    >>

  10. On n’imagine pas le travail des petites bêtes qui recyclent, recyclent…
    Une vie secrète, bien loin de nos espaces violés.

  11. >Annie-Claude: Je vois que j’ai affaire à une amoureuse de ce matériau;-) Le bois a effectivement beaucoup de qualités et de nombreuses fonctions pas suffisamment reconnues. Je te rejoins donc sur la perception que tu en as. Bises chaleureuses.

    >Michel (1): Waouh, Michel c’est superbe! Cet amoureux fou va faire rougir toutes les feuilles de la contrée;-)) Ce jeu de séduction et cette danse sensuelle entre le vent et les feuilles sont de toute beauté. Mais à force de les étouffer, cet amant égoîste perd la raison ainsi que l’objet de sa convoitise. C’est pourquoi on l’entend crier son désespoir. Bravo à toi et merci beaucoup pour ta belle poésie. Je t’embrasse.

    >Eric: Ce bois commence sa décomposition. La vie est toujours là mais c’est une fin de vie. De nouvelles vies apparaîtront. Merci pour ta fidélité. Mon amitié.

    >Jean: Eclairage d’une fin d’après-midi d’été d’où ces couleurs. Je me souviens de ta préférence. Il va falloir que je fasse mieux 😉

    >Jane: Tu as le coeur en fête aujourd’hui;-)) Je n’ai pas pris ma loupe pour regarder mais il y avait sans doute une colonie à l’intérieur. Merci pour ta bonne humeur.

    >Bén: Quelle jolie description sensorielle tu nous fais! D’après les mots que tu as choisis, je suis sûre que tu es une gourmande de la vie;-) Bises chocolatées.

    >Fred de Toulouse: Tu vas nous manquer. J’espère en tout cas que ton absence sera pleine de découvertes. A très bientôt et merci pour ta fidélité et amitié. Je t’embrasse.

    >Florence: Bonjour et bienvenue sur ce blog. Merci pour ce bel enthousiasme. Au plaisir de te lire à noveau. Amicalement.

    >Michel (2): C’était la seule feuille car en fait la photo a été prise cet été. Avait-elle besoin de se réchauffer au soleil avant l’hiver. Ce rouge symbolise effectivement la vie. Merci pour tes visites. Reçois mon amitié.

    >Guess Who: Balade sympathique de fin d’après-midi dans une forêt de pins:-)

    >François (1): Ce matériau évoque en effet les cyles de la vie et du temps qui passe. Surfaces lisses ou rugueuses, veines du bois, éclat de la couleur. C’est un sujet qui m’a intéressé. Merci pour ton amitié.

    >Michel (1): Cette fois-ci, la forêt a perdu son air de folie, elle pleure du sang. Je suppose que tu compares cette souche à des parois de grottes ancestrales recouvertes de peintures préhistoriques, non?

    >Salade: L’univers végétal grouille de bestioles de toutes sortes en effet. Je viens de voir « Genesis », le film réalisé par ceux qui avaient fait « Microcosmos ». Mis à part un début un peu long, c’est un régal d’y observer la vie terrestre et souterraine de bêtes toutes plus extraordinaires les unes que les autres. Ce que tu dis me fait aussi penser aussi au poème « Notes.. noires et blanches » que Michel avait fait sur la note « Expression ». Merci à toi. Bien amicalement.

  12. >>oui bien sur
    passage d’un commencement (art premier des peintures rupestres)
    à la décomposition végétale
    d’une feuille morte symbole de notre fin à tous

  13. Magnifique lumière ambrée, Ossianne.

    ———————–
    Apparence de silence
    Détresse d’une caresse
    Tristesse d’une vieillesse
    Négligence et violence
    Ignorance et sécheresse
    Promesse mais malveillance
    Absence de surveillance
    Indélicatesse et paresse.

    Abandon d’une caresse
    Ou caresse d’abandon ?
    Détresse de l’abandon
    Ou abandon de détresse ?

    Catherine

  14. un zombie à gauche, quasi de face ; un profil de vieux, à droite, qui se serait fait tiré l’oreille – rouge… j’adore ta photo, ossiane : l’oeil ouvert excite l’imagination.

  15. >Catherine: Cette série sur le bois semble t’inspirer beaucoup de tristesse. Tristesse de la mort, de la vieillesse, de la solitude, de l’indifférence. J’espère tout de même qu’elle ne sape pas ton moral. Merci à toi. Tes poèmes sont toujours aussi pleins de sensiblité. Je t’embrasse gaiement 😉

    >Philippe: Effectivement, je vois que ton imagination est très sollicitée. Ca me fait plaisir de vous voir réagir. Merci beaucoup. Je t’embrasse.

  16. Ossiane, ne t’inquiète pas, j’aime beaucoup ta série sur le bois ! Moi-même j’ai fait des tas de photos de ce genre.
    Les mots que j’écris peuvent aussi n’être pas qu’inspiration mais constat de ce que je vois autour de moi. Des questions en quelque sorte. Sois rassurée Ossiane, comme dirait Jo : « même pas triste » !
    Ce soir, j’ai joué avec les rimes et j’ai parlé d’autre chose que de la mort physique et de la vieillesse par l’âge.
    J’aime ta série Ossiane, même la photo d’hier me plaisait mais j’avais cette frustration de ne pas comprendre la logique de certains détails. Ces traits noirs comme un bris de miroir, l’impression au fût du premier plan qu’il était coupé mais tenait toujours debout. Quasi impossible en appliquant les règles ou lois de la physique.
    Je suppose donc que c’est une branche qui donne cette impression. Je sais bien que l’objectif d’un appareil photgraphique réserve bien des surprises souvent !
    Bonne soirée Ossiane. Et merci pour tes cadeaux journaliers !
    Et merci à Michel aussi pour son poème d’aujourd’hui.
    Catherine

  17. >Catherine: J’espère que tu as bien compris que j’étais au-dessus d’une souche d’arbre et non face à des arbres quand j’ai pris la photo.

  18. Merci Ossiane pour ton message et ta gentillesse…

    Je suis parti quelques jours chez des amis.
    Bonheur, rires, complicité, repos, rêves aussi.
    La vie était rythmée par leurs quatre enfants, âgés de 2 à 12 ans.
    « Frédéric ric ric dans sa p’tite boutique… » tout un programme 🙂

    Je t’embrasse

  19. >Fred de Toulouse: En te lisant, je crois comprendre que l’escapade a été très joyeuse. Tu as le coeur et l’esprit en fête. De quoi repartir sur les chapeaux de roue;-)) Bises.

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