Première Neige, Premiers Frimas
Doux Arpèges, Il fait froid
Ciel Immaculé, Blanc Duvet
Page Blanche, C’est Dimanche
Boules de Coton, Billes de Plomb
Souffle d’Hiver, Flocons Ephémères
Plumes Légères, Traces Littéraires
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Depuis deux jours, le banc est resté vide… Il est pourtant fait pour le confort du promeneur! Coussin immaculé, tapis d’hermine, bain de pied… Jusqu’à prévoir un décor de Noël, poudré de neige, sur un ciel diaphane, bleuté, tissé de ses arbres d’hiver, aux branches emmitouflées. Peu de lumière suffit, elle nous aveuglerait.
Depuis deux jours, que dis-je! Depuis toujours, pas un bruit humain, l’ombre d’un commentaire, pas un souffle en écho de cette inspiration.
Peut-être Rossignol, lance tes vifs arpèges perché sur ce dossier?
Claire-voie,
Cache-cache,
un joyeux merle noir a trouvé l’herbe verte?
Dame-Ossiane
capte tous les mystères de ce jardin secret.
En ouvrant ton album, Ossiane, j avais beaucoup aimé ce banc sous la neige, m’aime si…
et puis ce fil tendu que des flocons recouvrent, ce fil est magnifique, un collier de pierres précieuses si dures…car si souples et si tendres…
merci à Bernard de lui redonner la place qu’il mérite, il est beau ce banc sur ce fils suspendu dans la grâce du temps du fil du temps précieux…
>Bernard et Annick:
Merci à tous les deux d’être venus inaugurés de vos mots les premiers commentaires de cette première note du blog;-)
Bernard, tu te faufiles entre les notes à partir du thème du jour;-) Merci pour cette jolie évocation de l’hiver poudré. Pas d’humains mais beaucoup d’oiseaux en ce jardin à la recherche de nourriture.
Annick, ce collier de neige m’a également attirée l’oeil. Merci pour tes mots pleins de douceur à l’image de ce jardin endormi sous la neige.
Bises à tous les deux.
Et je m’asseois dessus la neige
Et je me mets un collier de neige
Et je rêve, et je rêve et je rêve!
La neige le plaisir d’ abord a sa vue,tout est si doux les longues marches dans les champs ou seul le vent dans les hêtres come accompagnement musical.
La neige la nuit quand il gélequi grince qui craque sous les pas et le plaisir des petits.
Mais quelle horreur la neige en ville tout est gris morne.La souffrance supporte mal la Neige .Mais égoiste nous l’ admirons.
>Noisette:
La neige la plus belle se trouve à la campagne car il n’y a rien ni personne pour la salir. Bonne nuit et merci.
La neige la plus douce se trouve à la ville au petit matin ou elle est tombée, les bruits deviennent feutrés, les pas craquent, les yeux emerveillés de la lumiére réfléchie. Moment fugace ou le monde est ralenti par la traîne du grand manteau blanc.
>Marc:
Bonjour et bienvenue sur cette toute première note de mon blog;-) Merci à vous d’avoir déposé ces belles empreintes matinales. Je ressens la même chose aussi. Au plaisir de vous lire à nouveau.
ce grand drap blanc
dans le soleil
si beau d’être si simple
comme l’amour.
L’incroyable
des choses
évidentes
est qu’on passe
parfois
à coté d’elles
sans les voir.
pensée à toi Bourrache.
>CéliaK:
Joli poème fait de simplicité. Merci Célia!
Il fait si chaud qu’il fait bon se rafraîchir ici 😉
Sur un fil de lumière
Les mots sont accrochés
Comme des flocons d’hiver
Doux et froids au toucher
Petits anges du texte
Que je veux réveiller…
La tête dans les nuages
Me suis déshabillée
Mains tendues sous la page
Pour récolter le coeur
Des gouttes d’eau perlées
C’est fort joli, Lou, Bises.
sur le blanc mort de froid des hivers écoulés
c’est entre une ombre et l’ombre un âge en allé
dans la blancheur des pages où la neige est l’image
d’instants que l’on ne voit pas si blanc d’effacer
les temps qui suivent hors de tes mains encore aimées
L’été s’étire et bâille, pas envie de partir….
Il flâne, et ses rayons illuminent nos yeux.
Bien sûr, me direz-vous, couleurs de cachemire,
Ors et cuivres mêlés, l ‘automne est somptueux,
Mais je souhaite que l’hiver, quand il devra venir,
Tendre neige, noir et blanc, vous soit beau, et heureux!
beau retour en arrière, rembobinage de la pellicule blanche
et impressions d’hiver et diverses
« Flocage à l’heure du petit déjeuner »
A l’heure où les petits déjeuners dominicaux
Ont des allures de brunchs pas très matinaux.
Nous trouvons une tempête au rendez vous
Un tourbillonnement désordonné un peu fou
De fins flocons se déposent dans notre écuelle
Tendant à masquer les décors de notre ruelle.
Agités de toutes parts ils se déposent minces
En couche fine qui sous les pneus grincent.
Pourtant on imaginerait le mousseux flocage
Recouvrant du plafond un quelconque étage.
Malgré sa légèreté floconneuse proverbiale
La gravité impose une nette loi dictatoriale
Imposant un tapis étendu jusqu’à perte de vue
Mêlés à l’avoine, j’en suis à peine revenu.
Caprice du ciel mais pas aléa météorologique
A son éclosion il y a une complète logique.
La température est un paramètre nécessaire
Pour que ces cristaux se réticulent en amas
Devenant de l’hiver les précieux émissaires
Qui finiront alors, tout au plus, en énormes tas.
Ainsi, dans cette blancheur laiteuse, on pourrait
Voir un avatar terrestre à notre divine voie lactée
Ayant décidé de voir comment sont tractés
Les véhicules patinant sur la couche glissante
Qui nous rappellent que la vie est dérapante
Et qu’il convient d’en contrôler le cours.
Pourtant les meilleurs sablages du monde
N’empêcheront pas l’angélique ronde
D’enfants autour de bonshommes attifés
Qui en sautillant en font sans cesse le tour
Objet mythique de la joie symbolique
Qui cristallise leur volonté onirique.
Ballade de la poire
Sans doute je suis lourde
Mais je ne suis pas sourde
La chose est bien connue
je passe pour une gourde
C’est que comme le torrent
Je possède l’énergie
Qui produit le courant
Je transporte du jus
Attachée à ma branche
J’ai grandi j’ai forci
Comme dans la montagne
Grossie une avalanche
Aujourd’hui je suis mûre
Pour affronter les planches
C’est le jour de ma mort
Et j’ai le cœur qui flanche
La vie m’a façonnée
Comme la douce argile
Entre les doigts agiles
D’un habile potier
Comme un cheval de bois
j’ai fait mille et un tours
sur mon petit manège
Puis j’ai fondu comme neige
Princes riches marchands
Qui possédez l’avoir
Faites don de votre argent
Comme le fait la poire
Alain
Guirlande
Sur la guirlande des toits la neige est apparue
Et avec à elle, le miroitement ce merveilleux
écho de la lumière lance des étincelles
Alain
Sans criterium pas de critére pour annoncer au fond du cratère
que le temps s’évase et que le froid d’altitude floconne heureux
tandis que que volètent les premiers signes sous le signe de la rigueur
à la vigueur du froid, au rétreint constricteur dont l’heure sonne
Ce sera demain
Déjà hier
Comme le temps passe vite
Et que tombe la neige
Se vit le fil magique
Tout de chaud son courant
Qui donne de la vie
En amour partagé
Dans de bels sens vivants
Tellement
–
Oups !!!
Avec deux jours de retard : *BEL ANNIVERSAIRE, Ossiane.
(* marque déposée)
Et comme il se doit, pour l’occasion, clin d’oeil, sourire, bougies et biz.
–
Bravo, pour ce voyage en album si beau, son grand périple d’exister.
Merci OSSIANE.
Un an,
l’un après l’autre,
ensemble.
Frimas, glacis et manteau
criterium de la première neige
sur ce blog qui depuis huit ans donc
vit et respire la santé et l’humanité
Chaque flocons de neiges est différent prendre la mesure de ceci te grandi
hihi, et il en faut des flocons et des flocons qui battent la mesure, pour un jour, peut être, se trouver déjà un peu grandi, c’est déjà cela…sourire…