Lotus 4

LOTUS 03 / LOTUS 03

naissance dans la boue
épanouissement au soleil
éveil dans un rêve

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born in the mud
blooming in the sun
awakening in a dream

23 réflexions sur « Lotus 4 »

  1. S’élever
    La ligne de l’eau penchée sous les arbres
    Ou l’inverse
    Qui peut en être sûr?

  2. Devant cette si jolie photo d’Ossiane où les tiges de lotus à l’image de Narcisse se mirent dans l’eau avec une netteté parfaite je me reporte à un extrait des mots de Thierry dans lotus 3 et c’est avec plaisir que je vous remémore sa riche écriture :
    « (…) et la tige aussi fine
    que rigide les soutient
    berçant l’ombre dégagée
    sur ces étendues étagées (…) » de Thierry

    Ils se sont penchés
    Cherchant dans les eaux l’image
    d’une communauté biologique
    mêlant tiges et feuillages
    en de vrais élans d’amour

    et merci à Anthéa pour cette question sans réponse qui est personnelle à chacun et tellement incertaine….-:))

  3. Les feuilles tremblent
    se balancent en diapason
    prières secrètes.

    Merci Ossiane pour ce nouvel élan!

  4. elles ne se suivent pas mais s’agglutinent
    aucun insecte en vue qui butine
    et leurs ombres mêlées lutinent

  5. merci Monique mais depuis 2007 j’écris avec plaisir quand l’inspiration est là
    pour tous les matelots dans cet effort collectif qui permet de hisser les voiles
    et de prendre le vent du temps qui passe comme des événements dans ces instantanés
    si riches et chargés des effluves du grand large de l’imagination profonde

    et surtout merci à Ossiane pour cet entretien de la flamme

  6. Sont-ils tristes les lotus
    qui du matin au soir se mirent
    dans les mêmes eaux du désespoir
    n’ayant d’autres espaces
    que celui des eaux calmes
    qu’un soleil illumine parfois
    pour tenter de les voir
    peut-être sourire et s’épanouir ?

    Non ! car ils ne sont pas seuls, les uns contre les autres ils se racontent des histoires, non pas comme le Narcisse d’Ovide

    « Triste fleur qui croît seule et n’a pas d’autre émoi
    Que son ombre dans l’eau vue avec atonie » Mallarmé

  7. Chaque Lotus une émotion
    Pour chaque être un bouquet de lots tus
    Intime ses délicats en tout dedans de soi

  8. Une fille sans travail
    Qui part vivre en montagne
    L’autre un coeur qui bat
    En dedans de son ventre
    Le fils à tempérer
    Dans ses fragilités
    Leur grand-père hospitalise
    Ses quatre vingt dix ans

    La vie peut être belle
    Des amis pour ce soir
    Comme elle peut faire souffrir
    Alors pas se la pourrir

    La vie

    Profitez bien chacun ….c est encore l’été….à se réchauffer rêver…

  9. Anagramme solut , comme résolu, solution , est ce la solution pour les solutés ?
    seul il ne lutte pas mais en groupe, en grappe il constitue des colonies

  10. Nous n’avons abordé plus que cela la position …du lotus
    le yoga n’est pas loin, la souplesse bien présente
    et l’exercice si familier quand on est enfant
    la méditation peut venir , le dos droit et les jambes emmêlées

  11. Joli le dernier ecrit Thierry, merci…

    On en parle tant et temps
    Du yoga son bien-être
    Faut vraiment cons s’y mettent
    Dixient les âmes Lotus
    Quoique peut être bien
    Qu’ils pratiquent sans savoir
    A force de bains de boue réelle
    L’esprit s’envole Tellement
    Si jolies escapades
    Qui douce apesanteur
    Ralentit les tensions

  12. Le lotus est donc creux mais il cale
    des petits creux tandis que cavalent les gouttes
    que n’avale pas la feuille répulsive

  13. Autre anagramme Soult , une histoire de maréchal quand il eut pu s’agir d’une transaction financière
    la soulte étant dans un échange une partie de paiement en liquide en contrepartie de parts (actions, etc)

  14. Jamais je n’aurais imaginé que nous puissions faire des mets de cette si jolie plante décidément la beauté se mange à toutes les sauces… c’est une question de goût …. c’est comme les mots …. selon ce qu’on en fait … ils peuvent être doux ou avoir un
    goût amer… merci Bourrache pour ce petit passage sur le pont et pour ce lien très instructif sur le lotus.

    Je sais mon silence
    qu’aucun mot ne sait traduire
    plus fort que les mots

    quand la force nous manque
    de trouver ceux qui conviennent
    ……..

  15. la beauté ne se mange pas en salade
    disait ma mère
    mais pourtant au cour d’une balade
    on peut imaginer des plats
    oh pas en sauce
    là où les pieds trempent
    ce n’est pas le palanquin des larmes
    on ne quête pas de sésame
    mais de ces âmes operculées
    peut venir plus que de la vivacité
    il était une fois une plante aquatique
    qu’on aurait pas imaginé en plastique
    le vert tendre et la pousse rapide
    des vertus innombrables

  16. un article récent sur un nouvel usage d’un dérivé du lotus au vietnam

    https://www.seeddaily.com/reports/Fabric_of_success_how_lotus_silk_is_weaving_its_way_into_Vietnam_999.html

    Fabric of success: how ‘lotus silk’ is weaving its way into Vietnam
    By Alice PHILIPSON
    Hanoi (AFP) Aug 28, 2020

    Vietnamese weaver Phan Thi Thuan hitches up her trousers as she wades into a lotus paddy to gather the stems needed to make a rare and highly sought-after thread.

    Her great-aunt made and sold traditional silk to the French during colonial rule, passing the technique on to Thuan, who started weaving when she was six in her village on the outskirts of Hanoi.

    But three years ago Thuan spotted a new opportunity in the lotus stems left to rot in nearby fields after the seeds had been harvested for food.

    She began extracting the fibre found in the stems to make « lotus silk », an exclusive fabric highly sought by fashion designers.

    « I was the first in Vietnam, » the 65-year-old told AFP proudly.

    « I started all by myself, then I trained those already in my workshop, » she added.

    Farmers often toil for hours to clear lotus paddies of rotting stems, which ruin the soil and bring unwanted insects.

    But thanks to her vision, Thuan today leads a team of about 20 mostly female workers who snap off the stems in the paddies, before they tease out the fragile fibres and roll them into thread.

    Dressed head-to-toe in brown silk and wearing a pearl necklace — the same outfit she dons as she picks through the lotus paddies — Thuan describes her work.

    It’s a painstaking process — a large scarf requires the thread of around 9,200 stems and would take one worker around two months to complete — but Thuan insists it’s worth it.

    « I see this as my task now, to generate jobs, and to do my bit for the environment, » she said, adding that during busy periods, she employs hundreds to weave from home.

    The profits are another reason to persevere.

    While a regular silk scarf might go for $20, even a smaller lotus version — popular with pre-coronavirus tourists — fetches more than 10 times that.

    Although lotus silk is made in a handful of countries — including Myanmar and Cambodia — Thuan is seen as an innovator in Vietnam.

    She has been supported by the Ministry of Science and Technology, which kickstarted a three-year national-level project to further develop the harvesting technique.

    Thuan also runs training sessions during the school holidays, hoping to show children there is space for dynamism even in this ancient profession.

    Nguyen Thi Xoa, 40, was taught by Thuan in 2017 and she now wants her children to follow in her thread.

    « At the beginning it was very difficult, but now I love doing it, » she said. « It’s a stable job and I’m proud of it. »

  17. Avec la traduction c’est plus cool -:))
    NOUVELLES DE LA FERME
    Tissu du succès: comment la «  soie de lotus  » se fraye un chemin au Vietnam
    Par Alice PHILIPSON
    Hanoi (AFP) 28 août 2020

    Langue source : Anglais
    2478/5000
    La tisserande vietnamienne Phan Thi Thuan remonte son pantalon alors qu’elle patauge dans une rizière de lotus pour recueillir les tiges nécessaires à la fabrication d’un fil rare et très recherché.

    Sa grand-tante fabriquait et vendait de la soie traditionnelle aux Français pendant la période coloniale, transmettant la technique à Thuan, qui commença à tisser à l’âge de six ans dans son village à la périphérie de Hanoi.

    Mais il y a trois ans, Thuan a repéré une nouvelle opportunité dans les tiges de lotus laissées pourrir dans les champs voisins après que les graines aient été récoltées pour la nourriture.

    Elle a commencé à extraire la fibre trouvée dans les tiges pour faire de la «soie de lotus», un tissu exclusif très recherché par les créateurs de mode.

    « J’ai été le premier au Vietnam », a déclaré fièrement le joueur de 65 ans à l’AFP.

    «J’ai commencé toute seule, puis j’ai formé ceux qui étaient déjà dans mon atelier», a-t-elle ajouté.

    Les agriculteurs travaillent souvent pendant des heures pour nettoyer les rizières de lotus des tiges pourries, qui ruinent le sol et apportent des insectes indésirables.

    Mais grâce à sa vision, Thuan dirige aujourd’hui une équipe d’environ 20 ouvrières, pour la plupart des femmes, qui cassent les tiges dans les rizières, avant de démêler les fibres fragiles et de les enrouler en fil.

    Habillée de la tête aux pieds en soie brune et portant un collier de perles – la même tenue qu’elle enfile alors qu’elle fouille dans les rizières de lotus – Thuan décrit son travail.

    C’est un processus laborieux – une grande écharpe nécessite le fil d’environ 9200 tiges et prendrait environ deux mois à un ouvrier – mais Thuan insiste sur le fait que cela en vaut la peine.

    «Je vois cela comme ma tâche maintenant, créer des emplois et faire ma part pour l’environnement», a-t-elle déclaré, ajoutant que pendant les périodes de pointe, elle emploie des centaines de personnes pour tisser depuis chez elle.

    Les profits sont une autre raison de persévérer.

    Alors qu’un foulard en soie ordinaire peut coûter 20 $, même une version plus petite du lotus – populaire auprès des touristes pré-coronavirus – en rapporte plus de 10 fois.

    Bien que la soie de lotus soit fabriquée dans une poignée de pays – dont le Myanmar et le Cambodge – Thuan est considérée comme un innovateur au Vietnam.

    Elle a été soutenue par le ministère de la Science et de la Technologie, qui a lancé un projet de trois ans au niveau national pour développer davantage la technique de récolte.

    Bonne journée à tous , merci Thierry, à plus -:)

  18. Merci à Thierry et Monique pour ces infos.
    C’est passionnant de voir des créations innovantes, utiles pour l’environnement,
    qui apportent de la beauté à la vie quotidienne.
    Bonne journée à vous.

  19. Beauté – labeur – poésie et grand respect

    Elles tissent leur vie
    dans les rizières du Vietnam
    en soie de lotus

  20. Plutôt le retour des traditions ancestrales oubliées ou passées de mode. La nature est riche, la culture ancienne, les procédés délicats et manuels et pourtant des milliers de plantes pillées par les grands labos existent fruit d’un savoir accumulé durant des dizaine de milliers d’années.

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