naissance dans la boue
épanouissement au soleil
éveil dans un rêve
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born in the mud
blooming in the sun
awakening in a dream
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
naissance dans la boue
épanouissement au soleil
éveil dans un rêve
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born in the mud
blooming in the sun
awakening in a dream
S’élever
La ligne de l’eau penchée sous les arbres
Ou l’inverse
Qui peut en être sûr?
Devant cette si jolie photo d’Ossiane où les tiges de lotus à l’image de Narcisse se mirent dans l’eau avec une netteté parfaite je me reporte à un extrait des mots de Thierry dans lotus 3 et c’est avec plaisir que je vous remémore sa riche écriture :
« (…) et la tige aussi fine
que rigide les soutient
berçant l’ombre dégagée
sur ces étendues étagées (…) » de Thierry
Ils se sont penchés
Cherchant dans les eaux l’image
d’une communauté biologique
mêlant tiges et feuillages
en de vrais élans d’amour
et merci à Anthéa pour cette question sans réponse qui est personnelle à chacun et tellement incertaine….-:))
Les feuilles tremblent
se balancent en diapason
prières secrètes.
Merci Ossiane pour ce nouvel élan!
elles ne se suivent pas mais s’agglutinent
aucun insecte en vue qui butine
et leurs ombres mêlées lutinent
merci Monique mais depuis 2007 j’écris avec plaisir quand l’inspiration est là
pour tous les matelots dans cet effort collectif qui permet de hisser les voiles
et de prendre le vent du temps qui passe comme des événements dans ces instantanés
si riches et chargés des effluves du grand large de l’imagination profonde
et surtout merci à Ossiane pour cet entretien de la flamme
Sont-ils tristes les lotus
qui du matin au soir se mirent
dans les mêmes eaux du désespoir
n’ayant d’autres espaces
que celui des eaux calmes
qu’un soleil illumine parfois
pour tenter de les voir
peut-être sourire et s’épanouir ?
Non ! car ils ne sont pas seuls, les uns contre les autres ils se racontent des histoires, non pas comme le Narcisse d’Ovide
« Triste fleur qui croît seule et n’a pas d’autre émoi
Que son ombre dans l’eau vue avec atonie » Mallarmé
Qu’est ce qu’un Lotus ressent?
La place de son coeur
Sorti de l’eau pour vivre
Chaque Lotus une émotion
Pour chaque être un bouquet de lots tus
Intime ses délicats en tout dedans de soi
Une fille sans travail
Qui part vivre en montagne
L’autre un coeur qui bat
En dedans de son ventre
Le fils à tempérer
Dans ses fragilités
Leur grand-père hospitalise
Ses quatre vingt dix ans
La vie peut être belle
Des amis pour ce soir
Comme elle peut faire souffrir
Alors pas se la pourrir
La vie
Profitez bien chacun ….c est encore l’été….à se réchauffer rêver…
Anagramme solut , comme résolu, solution , est ce la solution pour les solutés ?
seul il ne lutte pas mais en groupe, en grappe il constitue des colonies
Nous n’avons abordé plus que cela la position …du lotus
le yoga n’est pas loin, la souplesse bien présente
et l’exercice si familier quand on est enfant
la méditation peut venir , le dos droit et les jambes emmêlées
Joli le dernier ecrit Thierry, merci…
On en parle tant et temps
Du yoga son bien-être
Faut vraiment cons s’y mettent
Dixient les âmes Lotus
Quoique peut être bien
Qu’ils pratiquent sans savoir
A force de bains de boue réelle
L’esprit s’envole Tellement
Si jolies escapades
Qui douce apesanteur
Ralentit les tensions
–
Étant abonnée à la newsletter de ce site, je viens de lire ceci et ai ressenti comme un appel
à devoir vous le faire partager.
Le lotus, vu avec un « Œil » … « Culinaire » :
https://www.tela-botanica.org/2020/08/le-lotus-cest-comme-le-cochon/
Sourire à Ossiane et …aux survivants.
–
Merci Bourrache….et bonjour.
Incroyable ce Lotus…..dans lequel rien ne se perd.
Sourire
Le lotus est donc creux mais il cale
des petits creux tandis que cavalent les gouttes
que n’avale pas la feuille répulsive
Autre anagramme Soult , une histoire de maréchal quand il eut pu s’agir d’une transaction financière
la soulte étant dans un échange une partie de paiement en liquide en contrepartie de parts (actions, etc)
Jamais je n’aurais imaginé que nous puissions faire des mets de cette si jolie plante décidément la beauté se mange à toutes les sauces… c’est une question de goût …. c’est comme les mots …. selon ce qu’on en fait … ils peuvent être doux ou avoir un
goût amer… merci Bourrache pour ce petit passage sur le pont et pour ce lien très instructif sur le lotus.
Je sais mon silence
qu’aucun mot ne sait traduire
plus fort que les mots
quand la force nous manque
de trouver ceux qui conviennent
……..
la beauté ne se mange pas en salade
disait ma mère
mais pourtant au cour d’une balade
on peut imaginer des plats
oh pas en sauce
là où les pieds trempent
ce n’est pas le palanquin des larmes
on ne quête pas de sésame
mais de ces âmes operculées
peut venir plus que de la vivacité
il était une fois une plante aquatique
qu’on aurait pas imaginé en plastique
le vert tendre et la pousse rapide
des vertus innombrables
un article récent sur un nouvel usage d’un dérivé du lotus au vietnam
https://www.seeddaily.com/reports/Fabric_of_success_how_lotus_silk_is_weaving_its_way_into_Vietnam_999.html
Fabric of success: how ‘lotus silk’ is weaving its way into Vietnam
By Alice PHILIPSON
Hanoi (AFP) Aug 28, 2020
Vietnamese weaver Phan Thi Thuan hitches up her trousers as she wades into a lotus paddy to gather the stems needed to make a rare and highly sought-after thread.
Her great-aunt made and sold traditional silk to the French during colonial rule, passing the technique on to Thuan, who started weaving when she was six in her village on the outskirts of Hanoi.
But three years ago Thuan spotted a new opportunity in the lotus stems left to rot in nearby fields after the seeds had been harvested for food.
She began extracting the fibre found in the stems to make « lotus silk », an exclusive fabric highly sought by fashion designers.
« I was the first in Vietnam, » the 65-year-old told AFP proudly.
« I started all by myself, then I trained those already in my workshop, » she added.
Farmers often toil for hours to clear lotus paddies of rotting stems, which ruin the soil and bring unwanted insects.
But thanks to her vision, Thuan today leads a team of about 20 mostly female workers who snap off the stems in the paddies, before they tease out the fragile fibres and roll them into thread.
Dressed head-to-toe in brown silk and wearing a pearl necklace — the same outfit she dons as she picks through the lotus paddies — Thuan describes her work.
It’s a painstaking process — a large scarf requires the thread of around 9,200 stems and would take one worker around two months to complete — but Thuan insists it’s worth it.
« I see this as my task now, to generate jobs, and to do my bit for the environment, » she said, adding that during busy periods, she employs hundreds to weave from home.
The profits are another reason to persevere.
While a regular silk scarf might go for $20, even a smaller lotus version — popular with pre-coronavirus tourists — fetches more than 10 times that.
Although lotus silk is made in a handful of countries — including Myanmar and Cambodia — Thuan is seen as an innovator in Vietnam.
She has been supported by the Ministry of Science and Technology, which kickstarted a three-year national-level project to further develop the harvesting technique.
Thuan also runs training sessions during the school holidays, hoping to show children there is space for dynamism even in this ancient profession.
Nguyen Thi Xoa, 40, was taught by Thuan in 2017 and she now wants her children to follow in her thread.
« At the beginning it was very difficult, but now I love doing it, » she said. « It’s a stable job and I’m proud of it. »
Avec la traduction c’est plus cool -:))
NOUVELLES DE LA FERME
Tissu du succès: comment la « soie de lotus » se fraye un chemin au Vietnam
Par Alice PHILIPSON
Hanoi (AFP) 28 août 2020
Langue source : Anglais
2478/5000
La tisserande vietnamienne Phan Thi Thuan remonte son pantalon alors qu’elle patauge dans une rizière de lotus pour recueillir les tiges nécessaires à la fabrication d’un fil rare et très recherché.
Sa grand-tante fabriquait et vendait de la soie traditionnelle aux Français pendant la période coloniale, transmettant la technique à Thuan, qui commença à tisser à l’âge de six ans dans son village à la périphérie de Hanoi.
Mais il y a trois ans, Thuan a repéré une nouvelle opportunité dans les tiges de lotus laissées pourrir dans les champs voisins après que les graines aient été récoltées pour la nourriture.
Elle a commencé à extraire la fibre trouvée dans les tiges pour faire de la «soie de lotus», un tissu exclusif très recherché par les créateurs de mode.
« J’ai été le premier au Vietnam », a déclaré fièrement le joueur de 65 ans à l’AFP.
«J’ai commencé toute seule, puis j’ai formé ceux qui étaient déjà dans mon atelier», a-t-elle ajouté.
Les agriculteurs travaillent souvent pendant des heures pour nettoyer les rizières de lotus des tiges pourries, qui ruinent le sol et apportent des insectes indésirables.
Mais grâce à sa vision, Thuan dirige aujourd’hui une équipe d’environ 20 ouvrières, pour la plupart des femmes, qui cassent les tiges dans les rizières, avant de démêler les fibres fragiles et de les enrouler en fil.
Habillée de la tête aux pieds en soie brune et portant un collier de perles – la même tenue qu’elle enfile alors qu’elle fouille dans les rizières de lotus – Thuan décrit son travail.
C’est un processus laborieux – une grande écharpe nécessite le fil d’environ 9200 tiges et prendrait environ deux mois à un ouvrier – mais Thuan insiste sur le fait que cela en vaut la peine.
«Je vois cela comme ma tâche maintenant, créer des emplois et faire ma part pour l’environnement», a-t-elle déclaré, ajoutant que pendant les périodes de pointe, elle emploie des centaines de personnes pour tisser depuis chez elle.
Les profits sont une autre raison de persévérer.
Alors qu’un foulard en soie ordinaire peut coûter 20 $, même une version plus petite du lotus – populaire auprès des touristes pré-coronavirus – en rapporte plus de 10 fois.
Bien que la soie de lotus soit fabriquée dans une poignée de pays – dont le Myanmar et le Cambodge – Thuan est considérée comme un innovateur au Vietnam.
Elle a été soutenue par le ministère de la Science et de la Technologie, qui a lancé un projet de trois ans au niveau national pour développer davantage la technique de récolte.
Bonne journée à tous , merci Thierry, à plus -:)
Merci à Thierry et Monique pour ces infos.
C’est passionnant de voir des créations innovantes, utiles pour l’environnement,
qui apportent de la beauté à la vie quotidienne.
Bonne journée à vous.
Beauté – labeur – poésie et grand respect
Elles tissent leur vie
dans les rizières du Vietnam
en soie de lotus
Plutôt le retour des traditions ancestrales oubliées ou passées de mode. La nature est riche, la culture ancienne, les procédés délicats et manuels et pourtant des milliers de plantes pillées par les grands labos existent fruit d’un savoir accumulé durant des dizaine de milliers d’années.