Renversement / Reversal

Renversement / Reversal

une seconde et tout bascule

décrocher un nuage

quand tout est gris

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pick a cloud

one second and everything changes

when everything is gray

28 réflexions sur « Renversement / Reversal »

  1. Quand l’être bascule
    Perd l’équilibre
    C’est bon de se cramponner
    A des beautés
    En espoirs de renouveau
    Qui font retrouver
    Le pied marin
    Sur un pont agité

  2. Belle image de contraste, petit nuage qui se détache et s’en va vers un ailleurs encore ignoré…

    Nuage vaporeux
    ou auréole de grâce
    plane le mystère

  3. et comme je repasse par ici, comme on ouvre un livre à une page en présent éternel, et qu’on regarde on lit, on aime cet album de vie, on a le coeur qui bat, les émotions comme c’est joli, comme c’est être vivant,

    et si le vague à l’âme, décrocher le morceau de blanc du nuage et y peindre avec les lumières, il y en a toujours, juste que parfois on ne les voit plus,
    et peindre, un calice pour recueillir la vie, et la remercier même si elle passe trop vite, dans ses jolis…
    et si le vague à l’âme prend encore toute la place, se dire que c’est joli, le vague à l’âme, c’est émouvant, c’est soi, c’est tant dedans, c’est la vie encore…
    et si ces bords de mer comme ce matin encore, hier, avant hier, avant avant hier, cela rapproche tellement de soi plus encore, de ce qui est si bon pour soi, dans ses amours vivants, ma fille, mes amours…d’un je vous aime délicat ses secrets son infinie tendresse la sensibilité à fleur de peau ses sens…

  4. Ce petit nuage perdu dans l’immensité du ciel assombri ne peut être qu’une source d’inspiration, il est l’élégance, la volupté, la légèreté, la blancheur, la pureté, il est cette image fluide et impalpable comme l’âme d’un poète perdu dans l’océan d’une réalité parfois grise et austère.
    Spectacle éphémère insolite et merveilleux qui passe et s’efface comme une pensée traverse l’esprit et nous échappe.
    « La pensée se forme dans l’âme comme les nuages dans l’air » et si « l’imagination est l’œil de l’âme » comme le dit également Joseph Joubert alors je regarde les nuages mais ne trouve en eux que l’image du monde tel qu’il est variable, plein de contrastes, souvent triste mais parfois si beau !

  5. l’enclume est au dessus
    le marteau traine dans l’eau
    le mouvement s’accomplit

  6. Quel ciel se darderait
    de ne jamais s’assombrir
    la terre tourne imprévisible
    l’orage gronde sans prévenir
    répand sa rage soudaine
    mais les cieux sont ainsi
    offrant leur ombre crépusculaire
    l’espace d’un instant
    La vie n’a rien de semblable
    qui du destin offusque sans retour
    dans la brutalité et la douleur
    le seul petit nuage blanc
    reste à chacun ce fragile espoir
    de voir encore sur le ciel noir
    naître la joie et le sourire

  7. Une fraction de seconde
    Transforme parfois
    Le blanc en noir
    C’est heureux que le bleu
    Dans ses bons, et ses beaux
    Permet de goûter le vie
    Dans ses extrêmes si vifs

  8. Rien, ni personne ne nous empêche de rêver en contemplant le paysage, les nuages, la mer, Bachelard dit quelque part je ne saurais dire où exactement mais dans l’eau et les rêves sans doute, – qu’aimer ou contempler un paysage peut vouloir aider à compenser une absence douloureuse – , je le crois vraiment.
    ___

    Sans que rien ne nous en avertisse
    sous le coup de fouet de l’imprévisible
    le ciel est un théâtre sans merci
    qui déroule le voile gris de la tourmente ;
    pourtant, impassible ne laisse-t-il pas voguer
    en son sein, son petit nuage de plume
    au-dessus des eaux tranquilles de l’océan ;
    serait-ce un message de tendresse,
    apaisant comme un doudou d’enfant
    dans la douceur d’une caresse ?
    C’est un petit coin de ciel clair, une éclaircie
    Offrant à la fois ses espoirs et ses promesses.

    Ce petit nuage est une invitation à la rêverie comme nous aimons tous à notre façon la traduire ici sur cette page, merci à vous tous c’est un plaisir de vous lire.

  9. Il y a des fêtes des mères qui ne seront plus jamais comme avant
    parce qu’un petit nuage blanc éclatant de beauté s’est égaré au firmament
    laissant derrière lui un ciel encore gris lourd cruellement oppressant
    Des larmes de pluie couleront longtemps encore sur les joues de petits enfants
    mais également sur le visage de mamans qui n’ont plus le bonheur d’embrasser leur enfant.

    Je dis bonne fête à toutes les mamans du monde entier et j’embrasse de tout mon cœur tous les enfants de la terre.

  10. « Cela commence comme cela les mots vous mènent. On perd de vue les toits, on perd de vue la terre. On suit inexplicablement le chemin des oiseaux » Aragon

    C’est en regardant ce ciel
    que j’ai rencontré ce petit nuage blanc
    perdu dans l’océan des brumes,
    joli prétexte pour m’évader
    et cueillir un petit brin de rêve.

    On a bien le droit de temps en temps de « dépayser son cœur » comme disait Aragon.
    merci Ossiane, Véronique, Jacline, Anda, Thierry pour vos mots qui « m’ont pris par la main » pour rester dans les mots d’Aragon.

  11. désolée d’avoir été moins présenté,
    mais le dernier mois, plus douloureux,

    et cette fête des mères, en incidents lourds à vivre, à survivre,
    alors comme cela remonte sa pente…

    Tit nuage mon ami
    Envole moi le ciel
    Fait moi ton tour du monde
    Tu sais celui si doux
    Qui se vit de caresses
    Dans un désir si grand
    Que l’importance est bien là
    Dans l’inutile instant
    Qui se partage tendre
    De la pointe d’un sein
    Sur la courbe d’un cil
    Un baiser sur la terre

  12. Entre autres, j’ai pensé à toi, Monique, en ce dimanche, très fort…
    à toutes les mères privées de leurs enfants,
    aux enfants orphelins de leurs mères…

  13. Un dimanche comme tant d’autres
    Ou tout et rien à la fois gobait ce temps
    trop précieux et pourtant inconséquent
    Il faisait beau et dans le ciel les nuages
    avaient entrepris des voyages incessants
    et moi qui ne bougeait pas je regardais
    tous ces mouvements épars insignifiants
    béatement je devenais moi-même nuage
    impalpable, fluide, vaporeux, indécis, flasque
    le monde devenant soudain nappe sombre
    errant au-dessus de la terre et des eaux
    puis rien, l’absence, le vide inconfortable
    jusqu’à ce qu’un grand coup de tonnerre
    vienne me surprendre dans ma léthargie
    et me replace soudain seul dans mon ciel
    échafaudant mes élucubrations stériles
    soudain convaincu qu’il y avait peut-être
    une autre façon de regarder le monde
    une autre façon de vivre ou de survivre
    autrement qu’en me noyant inconsciemment
    Dans une marre de pluie de larmes et d’ennuis

  14. l’un verse dans l’aversion
    l’autre est porté sur les thèmes
    ne s’agit pas alors de fusion

  15. C’est peu
    C’est pas grand chose
    Un bout de nuage blanc
    Qui pointe son duvet tout
    Mais c’est si différent
    En tout dedans
    De se couconner tendre

  16. Un bon et beau et chaud week-end à tous

    Vouloir rétablir
    l’état inversé des faits
    quand l’irrévocable
    ne peut naître de l’image
    d’un joli petit nuage
    quand le rêve n’est
    que l’instrument illusoire
    de l’irréversible
    est-ce croire en un mirage ?
    fantasmer ? se fourvoyer ?
    qu’il est doux pourtant
    aux antipodes de la raison
    de voler à la vie
    un petit souffle d’espoir
    et faire semblant d’y croire
    mais se sentir assez fort alors
    pour en assumer le réveil

  17. Sur la vague du temps
    Au ciel couleur de cendre
    glisse l’écume d’un nuage
    Anonyme vagabond
    quel est ton nom ?
    Perle d’eau ou fleur de rêve ?

  18. bien bel joli nuage
    petite fleur de rêve
    vole le cœur de chacun
    pour l’envoler ses bons
    vers des lumières douces
    mais comme tu fais du bien
    quand atterrir ensuite
    sur le sol bel de terre
    donne envie de danser
    de chanter les oiseaux
    de regarder des yeux en amour
    tout de précieux
    en remerciant la vie
    qui offre des belles choses

  19. Qui ne s’est jamais en regardant le ciel, construit un monde imaginaire…

    Le ciel est en impesanteur
    vent épargne lui la chute
    retient ton souffle
    laisse planer le rêve
    offre à tous la joie de saisir
    la beauté de cet instant
    où le paysage franchit l’horizon
    sur l’immense océan du ciel
    dans le miroir des illusions.

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