une seconde et tout bascule
décrocher un nuage
quand tout est gris
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pick a cloud
one second and everything changes
when everything is gray
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
une seconde et tout bascule
décrocher un nuage
quand tout est gris
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pick a cloud
one second and everything changes
when everything is gray
Quand l’être bascule
Perd l’équilibre
C’est bon de se cramponner
A des beautés
En espoirs de renouveau
Qui font retrouver
Le pied marin
Sur un pont agité
Belle image de contraste, petit nuage qui se détache et s’en va vers un ailleurs encore ignoré…
Nuage vaporeux
ou auréole de grâce
plane le mystère
et comme je repasse par ici, comme on ouvre un livre à une page en présent éternel, et qu’on regarde on lit, on aime cet album de vie, on a le coeur qui bat, les émotions comme c’est joli, comme c’est être vivant,
et si le vague à l’âme, décrocher le morceau de blanc du nuage et y peindre avec les lumières, il y en a toujours, juste que parfois on ne les voit plus,
et peindre, un calice pour recueillir la vie, et la remercier même si elle passe trop vite, dans ses jolis…
et si le vague à l’âme prend encore toute la place, se dire que c’est joli, le vague à l’âme, c’est émouvant, c’est soi, c’est tant dedans, c’est la vie encore…
et si ces bords de mer comme ce matin encore, hier, avant hier, avant avant hier, cela rapproche tellement de soi plus encore, de ce qui est si bon pour soi, dans ses amours vivants, ma fille, mes amours…d’un je vous aime délicat ses secrets son infinie tendresse la sensibilité à fleur de peau ses sens…
Comme un oiseau
A la porte des nuages
File le vent
Caresse le temps
Ce petit nuage perdu dans l’immensité du ciel assombri ne peut être qu’une source d’inspiration, il est l’élégance, la volupté, la légèreté, la blancheur, la pureté, il est cette image fluide et impalpable comme l’âme d’un poète perdu dans l’océan d’une réalité parfois grise et austère.
Spectacle éphémère insolite et merveilleux qui passe et s’efface comme une pensée traverse l’esprit et nous échappe.
« La pensée se forme dans l’âme comme les nuages dans l’air » et si « l’imagination est l’œil de l’âme » comme le dit également Joseph Joubert alors je regarde les nuages mais ne trouve en eux que l’image du monde tel qu’il est variable, plein de contrastes, souvent triste mais parfois si beau !
yaouhyaouhyaouh,
comme c’est joli, Monique…
l’enclume est au dessus
le marteau traine dans l’eau
le mouvement s’accomplit
Quel ciel se darderait
de ne jamais s’assombrir
la terre tourne imprévisible
l’orage gronde sans prévenir
répand sa rage soudaine
mais les cieux sont ainsi
offrant leur ombre crépusculaire
l’espace d’un instant
La vie n’a rien de semblable
qui du destin offusque sans retour
dans la brutalité et la douleur
le seul petit nuage blanc
reste à chacun ce fragile espoir
de voir encore sur le ciel noir
naître la joie et le sourire
Une fraction de seconde
Transforme parfois
Le blanc en noir
C’est heureux que le bleu
Dans ses bons, et ses beaux
Permet de goûter le vie
Dans ses extrêmes si vifs
Rien, ni personne ne nous empêche de rêver en contemplant le paysage, les nuages, la mer, Bachelard dit quelque part je ne saurais dire où exactement mais dans l’eau et les rêves sans doute, – qu’aimer ou contempler un paysage peut vouloir aider à compenser une absence douloureuse – , je le crois vraiment.
___
Sans que rien ne nous en avertisse
sous le coup de fouet de l’imprévisible
le ciel est un théâtre sans merci
qui déroule le voile gris de la tourmente ;
pourtant, impassible ne laisse-t-il pas voguer
en son sein, son petit nuage de plume
au-dessus des eaux tranquilles de l’océan ;
serait-ce un message de tendresse,
apaisant comme un doudou d’enfant
dans la douceur d’une caresse ?
C’est un petit coin de ciel clair, une éclaircie
Offrant à la fois ses espoirs et ses promesses.
Ce petit nuage est une invitation à la rêverie comme nous aimons tous à notre façon la traduire ici sur cette page, merci à vous tous c’est un plaisir de vous lire.
entre le clair et l’obscur
Eole l’équilibriste
sur un fil de lumière
Brebis égarée
Au milieu des nuages
Cherche étoile du berger
Il y a des fêtes des mères qui ne seront plus jamais comme avant
parce qu’un petit nuage blanc éclatant de beauté s’est égaré au firmament
laissant derrière lui un ciel encore gris lourd cruellement oppressant
Des larmes de pluie couleront longtemps encore sur les joues de petits enfants
mais également sur le visage de mamans qui n’ont plus le bonheur d’embrasser leur enfant.
Je dis bonne fête à toutes les mamans du monde entier et j’embrasse de tout mon cœur tous les enfants de la terre.
Un nuages blanc
Au milieu de tout ce gris
Point d’équilibre
« Cela commence comme cela les mots vous mènent. On perd de vue les toits, on perd de vue la terre. On suit inexplicablement le chemin des oiseaux » Aragon
C’est en regardant ce ciel
que j’ai rencontré ce petit nuage blanc
perdu dans l’océan des brumes,
joli prétexte pour m’évader
et cueillir un petit brin de rêve.
On a bien le droit de temps en temps de « dépayser son cœur » comme disait Aragon.
merci Ossiane, Véronique, Jacline, Anda, Thierry pour vos mots qui « m’ont pris par la main » pour rester dans les mots d’Aragon.
désolée d’avoir été moins présenté,
mais le dernier mois, plus douloureux,
et cette fête des mères, en incidents lourds à vivre, à survivre,
alors comme cela remonte sa pente…
Tit nuage mon ami
Envole moi le ciel
Fait moi ton tour du monde
Tu sais celui si doux
Qui se vit de caresses
Dans un désir si grand
Que l’importance est bien là
Dans l’inutile instant
Qui se partage tendre
De la pointe d’un sein
Sur la courbe d’un cil
Un baiser sur la terre
Entre autres, j’ai pensé à toi, Monique, en ce dimanche, très fort…
à toutes les mères privées de leurs enfants,
aux enfants orphelins de leurs mères…
Dans un roucoulement
Gris tourterelle
Un nuage d’espoir
Suivi d’un silence
émergeant des nuages
l’oiseau de plume
Un dimanche comme tant d’autres
Ou tout et rien à la fois gobait ce temps
trop précieux et pourtant inconséquent
Il faisait beau et dans le ciel les nuages
avaient entrepris des voyages incessants
et moi qui ne bougeait pas je regardais
tous ces mouvements épars insignifiants
béatement je devenais moi-même nuage
impalpable, fluide, vaporeux, indécis, flasque
le monde devenant soudain nappe sombre
errant au-dessus de la terre et des eaux
puis rien, l’absence, le vide inconfortable
jusqu’à ce qu’un grand coup de tonnerre
vienne me surprendre dans ma léthargie
et me replace soudain seul dans mon ciel
échafaudant mes élucubrations stériles
soudain convaincu qu’il y avait peut-être
une autre façon de regarder le monde
une autre façon de vivre ou de survivre
autrement qu’en me noyant inconsciemment
Dans une marre de pluie de larmes et d’ennuis
l’un verse dans l’aversion
l’autre est porté sur les thèmes
ne s’agit pas alors de fusion
C’est peu
C’est pas grand chose
Un bout de nuage blanc
Qui pointe son duvet tout
Mais c’est si différent
En tout dedans
De se couconner tendre
lire ***son duvet doux. merci.
Un nuage, ses gouttes
Rend, vers semant au printemps,
Douce griserie
Un bon et beau et chaud week-end à tous
Vouloir rétablir
l’état inversé des faits
quand l’irrévocable
ne peut naître de l’image
d’un joli petit nuage
quand le rêve n’est
que l’instrument illusoire
de l’irréversible
est-ce croire en un mirage ?
fantasmer ? se fourvoyer ?
qu’il est doux pourtant
aux antipodes de la raison
de voler à la vie
un petit souffle d’espoir
et faire semblant d’y croire
mais se sentir assez fort alors
pour en assumer le réveil
Sur la vague du temps
Au ciel couleur de cendre
glisse l’écume d’un nuage
Anonyme vagabond
quel est ton nom ?
Perle d’eau ou fleur de rêve ?
bien bel joli nuage
petite fleur de rêve
vole le cœur de chacun
pour l’envoler ses bons
vers des lumières douces
mais comme tu fais du bien
quand atterrir ensuite
sur le sol bel de terre
donne envie de danser
de chanter les oiseaux
de regarder des yeux en amour
tout de précieux
en remerciant la vie
qui offre des belles choses
Qui ne s’est jamais en regardant le ciel, construit un monde imaginaire…
Le ciel est en impesanteur
vent épargne lui la chute
retient ton souffle
laisse planer le rêve
offre à tous la joie de saisir
la beauté de cet instant
où le paysage franchit l’horizon
sur l’immense océan du ciel
dans le miroir des illusions.