serpent de l’air
la vallée des géants
métamorphose
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air serpent
valley of the giants
metamorphosis
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
serpent de l’air
la vallée des géants
métamorphose
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air serpent
valley of the giants
metamorphosis
Dans l’espace ouvert
Sur la vague des nuages
Prendre son envol
Il est arrivé l’été
La saison du lâcher prise
dans les rets subtiles les reptiles impriment des marques mais pas de suffisance
il s’avancent avec aisance et jamais ne calent en route
certes ils ne manquent pas d’air sans être sur des coussins
mais au contraire de cousins ils ont perdu des pattes en route
cela n’a rien de gênant en somme puisqu’ils vont tous terrains
et sans jamais rentrer le train traquent proies dans les lieux les plus étroits
Et si Monique c’était de lâcher brise qu’il s’agissait
de celle qui fais briser la glace et sans s’agiter
ni sagittaire de décrocher non de la flèche des Parthes
en aparté cocher le dard qui griffe et ne pas dégriffer
même en période de soldes !
Désolé pour mon sacré sens de l’humour
Ton sens de l’humour Thierry laisse quelques énigmes parfois qui auraient bien besoin d’un décodeur mais tes sauts de mouton sur les mots m’amusent toujours à défaut quelque fois de faire des faux sens, l’imagination faisant des siennes -;) Espère que tes ennuis de santé ne sont plus que de mauvais souvenirs, bonnes vacance si tu en es.
@Monique L’amour des mots peut nous perdre dans un océan confus où l’épure ne convient qu’aux purs.
Merci pour l’épaule après plus de six mois la kiné continue, c’est de longue haleine, une des clés pour retrouver toutes les capacités, pas de départ pour le moment mais un saut à Angoulême sans doute puis à Blois , passe un bel été et qu’il t’inspire de bons et beaux mots comme toujours.
je vous lis, Monique et Thierry, merci à vous,
c’est si vrai que parfois on aimerait avoir un décodeur,
c’est si vrai que souvent l’épure des purs, c’est un langage si fort…qui se lit entre les lignes…
DOUX SOIR pour chacun’e’…
Qu’il est bon de vous lire en cette période où l’équipage semble avoir déserté le pont du navire le temps des vacances.
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Que ce soit dans le désert ou la toundra
Face à la mer ou sur les hauts sommets
Partout où la nature exulte de beauté
Les mots parfois semblent déranger
le mystère dont elle s’entoure
Alors pour le contemplatif trop ému
L’humour fait diversion avec habileté
Là où « le silence rejoint l’épure »*¹
Là où le haïku s’insinue avec art
Là où la poésie cherche à exprimer
les émotions ressenties par ce grand mystère
Qu’est la beauté intrinsèque de la nature
« Qui nous happe et nous ravit de son étrange sortilège »*²
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*¹ de J.P Valentin dans Le murmure des dunes
*² de F. Cheng dans Cinq méditations sur la beauté
un instant, secret
et reste l’inaccompli
de cette terre d’eau
Les mots sont joueurs et se cachent pour exprimer ce que l’on ne sait pas soi-même et que l’on découvre alors …
Le partage est d’autant plus savoureux
Salut Amis Monique -Thierry- Annick – Regard et notre Belle « Arlesienne » Ossiane la bien nommée
« Et dans cette vallée des Géants » … il reste des écailles de lumière comme un clin d’oeil
(Dans tous les sens du terme )
Amicalement Arlette
Ce n’est pas la vallée d »Elah ou des térébinthes , le lieu biblique
où des philistins accourent et où l’égo lia pour toujours un peuple et une terre
Ces philistins qui ont nommé la Palestine, ce peuple de l’amer et des querelles intestines
et cette bande de Gaza dont on parle tant !
Pour aborder ce chapitre je vous conseille de lire l’histoire de Jérusalem de simon sebbag montefiore, ça décoiffe et ça instruit, ça construit un paysage au delà du serpent de terre et des circumvalations. Ainsi va l’action et dans le un contre un une fronde peut faire mouche et être la pierre de touche de toute une histoire.
La mue est totale là où le théâtre est foetal.
Il a suffi d’un coin de ciel bleu
Pour embellir nos rêves
Pour que notre regard s’envole vers le ciel
Se laisse porter sur les nuages vagabonds
Pour que notre cœur s’inonde de lumière
De celle qui pénètre et rend jubilatoire
Il a suffi qu’un rayon de soleil
Vienne dévoiler ce paysage pour nous inconnu
Pour dire encore une fois la beauté du monde
Un petit coin de terre sur notre planète
Privilégié entre monts, ciel et mer
Où la vie s’inscrit dans la splendeur
Il a suffi de laisser s’installer le silence
Pour qu’en nous le beau est saveur de miel
Pour aimer sans condition en ce moment précis
Le ciel malgré ses nuages, la terre malgré ses ombres
Composer attentif aux échos de notre âme
Cet instant de grâce qui nous transporte
Vers cette délicieuse plénitude intérieure.
Mon regard est son tendre,
quand il regarde la vie,
puisque tu es dedans,
ton âme sa fleur de peau,
et je ferme les yeux,
et je te vois en vie…
Je cueillerai dans les nuages
Un bouquet de fleurs de coton
Le vent les emportera au loin
Vers un ciel plus clément
Laissant épars sur le sol
Quelques flocons d’écume
Larmes de nuages perdues
Sur cette terre austère
miroir éclaté
n’enfermant point le réel
liberté chérie
Un fumée sombre se mélange et tourbillonne , le blanc et le noir, le panache de vapeur, qui saura dire « habemus papam » mais quand le blanc coiffe la colline on cherche la tonsure dans l’herbe pas pour être au ras des pâquerettes ni savoir quel aura nous auront demain, mais passent ainsi sur les cimes décimées et parfois encimées, surtout quand on s’y met, des vagues immarcescibles qui jamais ne viennent à manquer leur cible et passent au crible un terrain doré, tranche après tranche.
C’est avec le soleil que dansent les couleurs
De l’aube au crépuscule varient les tons
Le ciel mène le jeu au travers des nuages
Sur le sol d’herbes, de roches et de terre
Vont et viennent sous les feux de la rampe
Des ballets étonnants d’ombres et de lumières
Le vent s’improvise virtuose par excellence
Et face à ce décor sans cesse en mouvement
Je deviens spectateur inconditionnel du beau
Qui s’offre en partage au détour des chemins
Tableaux grandioses d’une mise en scène parfaite
Ombre passagère pour voyage en bullant, mais dans cet appel du jaune lointain, le vert défile
jeu d’ombre et miroirs réfléchissant , une ébauche de nez et de moustache