fenêtre de l’âme
rouleau d’écume au loin
comme dans un rêve
• • • •
window to the soul
roll of foam in the distance
like a dream
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
fenêtre de l’âme
rouleau d’écume au loin
comme dans un rêve
• • • •
window to the soul
roll of foam in the distance
like a dream
Vraiment désolée de ce long silence et de mes absences récurrentes mais je mène une vie de patachon à courir par monts et par vaux dans divers projets depuis des mois ce qui ne me laisse pas de temps pour converser ou publier. Mais je vois que vous êtes toujours vaillants et alertes de la plume; je n’en reviens pas que ce lieu de rendez-vous soit toujours un lieu de rencontre et d’écriture depuis si longtemps. Je suis immensément touchée de votre attachement, de votre patience, de votre beauté intérieure. Il faut croire que cet espace de méditation et réflexion vous apporte quelque chose, c’est mon plus grand souhait bien sûr. Je vous souhaite le meilleur pour les semaines qui viennent et tout d’abord respirez à fond et en couleurs le si bon air printanier ! Je vous embrasse fort!! Mille mercis !!
J’aime ton haîku Ossiane et ton petit mot nous rassure, oui on se sent bien chez toi mais comme tu nous manques, j’espère que bientôt tu pourras, quelque peu libérée, reprendre ces échanges qui nous apportaient tant. Bon courage je t’embrasse et merci de prendre le temps de nous lire.
Comme d’un livre ouvert
Du ciel jaillissent les mots
Le voile s’est levé
Mais saurais-je les comprendre
Les rêves sont parfois étranges
Elle frissonna.je lui relatai mon rêve.Ce mot,cette lumière tel un éclat d’étoile au centre du Ha.
Merci Ossiane pour cette poésie visuelle,merci Monique pour votre constance et vos jolis textes dans ce jardin de couleurs et de vers.Merci à tout un chacun que j’aime beaucoup lire.
J’écrirai le même mot que Leïla.
Merci Ossiane, pour cette superbe photo.
C’est toujours avec grand plaisir que je découvre les textes des « passagers » fidèles du blog, fenêtres sur soi et sur l’ailleurs.
Bonne journée à tous.
par la fenêtre
l’infinie solitude
en bonne compagnie
Admirable photographie de ce paysage évasé sur l’ océan. Merci pour ce blog magnifique Ossiane. J’ ai beaucoup apprécié moi aussi ton haïku et ton message.
de la profondeur
de l’ouverture
telle une respiration pleine
avec de l’eau en fond de vallée
pour une large palette de nuages
un élan vers le lointain témoin de nos vies
à mesure des rêves qui se délient
le désir de donner du sens à ce que l’on fait
Suffocation et ciel épais
jet d’encre et tentacules
dans les ombres s’ouvre le regard
du rebord je contemple la plaine
pas de lame courante dans l’enceinte
des cordons de brume vague et des layons dorés
qui nous renvoient une image ordonnée
il n’y a pas de trêve pour la vague
Lieu de rendez-vous et de rencontre nous dit Ossiane, avec quel bonheur nous aimons en effet chacun à notre façon nous répondre, nous inventer, nous comprendre, communier en quelque sorte sur cet espace de méditation et de poésie. Merci et clin d’œil à Leïla.
___
Un petit morceau de ciel bleu
L’once d’une ouverture sur l’horizon
Entre les volets pleins de mes tourments,
Rideaux tirés, volants froissés de mes pensées
Tentures trop lourdes de pans de vie perdus
Couleur de pierre, couleur de terre de sienne brulée
Pour laisser passer la lumière des possibles
Trouée de l’espérance et de quelque envie
Tremplin pour l’évasion vers une odyssée de rêve
Glisser au loin, très loin sur l’océan des illusions
Aventure tant convoitée à l’orée du grand âge
Pour qu’un jour de solitude entre deux nuages
Se profile l’image d’un rêve accompli.
___
Bonne soirée et bon dimanche à tous, soleil souhaité partout et dans les cœurs surtout.
Le voile noir découvre
Un espace de lumière
Qui veinule le sol
Oxygène en paisible
il est joli ton haïku, vaporeux délicat.
En lisant ton haîku Ossiane « vaporeux et délicat » comme le dit Annick je me suis laissée portée comme dans un rêve qui n’en serait pas un puisqu’il porterait le nom d’espérance.
____
Sous la chape des nuages noirs
Voir briller quelque parcelle couleur de cuivre jaune
Sous un rouleau d’écume émergeant à l’horizon
Apercevoir au loin cet éclat de lumière
Offrant à cette terre quelque peu lugubre
Quelques couleurs encore sombres sortir de l’ombre
C’est vouloir espérer dans cette trouée du ciel
Au bord de l’abîme et des sanglots retenus
Voir surgir un espace d’espérance même éphémère
Où l’âme des lieux vous conforterait dans vos rêves
C’est d’un regard embrassant ce paysage
Formuler quelques syllabes d’une ballade
Qui nous parlerait d’espérance.
_____
Cette ballade pourrait être celle-ci d’Andrée Chedid :
« J’ai ancré l’espérance
Aux racines de la vie
Face aux ténèbres
J’ai dressé des clartés
Planté des flambeaux
A la lisière des nuits
Des clartés qui persistent
Des flambeaux qui se glissent
Entre ombres et barbaries
Des clartés qui renaissent
Des flambeaux qui se dressent
Sans jamais dépérir
J’enracine l’espérance
Dans le terreau du cœur
J’adopte toute l’espérance
En son esprit frondeur. »
petite faute à corriger ci-dessus – je me suis laissée PORTER….. –
Dans les replis du temps
les vallons se délassent
se creusent les sillons
se mirent les nuages
s’emportent les couleurs
Flaque de lune,la nuit dans les marais
A l’aube c’est la rosée qui pleure sur les avoines
Le bois de l’aubépine est en fleurs ce matin
Dessus le toit moussu du calvaire silencieux.
L’Aselle porte nos vœux, ami la goûteras-tu?
Entretemps la couronne de l’armoise tressée
Je m’en vais la suspendre sur le muret pentu
La mer bat ses flots blancs contre la pierre des falaises
Sous le grand mât on dit que la lumière est d’or
Tant dis que que l’argent dort au fond de l’océan
Le voyage recommence sur un trois mât flambant
Traversant les couleurs de l’arc-en-ciel ardent
Que le marin s’éloigne, ne le retenez pas
En mer le trépas, l’aventure des âmes
La charrette cahotant s’éloigne vers le village
L’enfant porte à son cou l’angélique desséchée
Il chante avec les cloches qui résonnent au lointain
Ce n’est qu’un au revoir ô mon père qui t’en vas
Mon âme est libérée des passions incendiaires
Aux battements du cœur, la pensée caressée
Ambriane est passée,l’armoire craque ce soir
Et l’armacie sourit lorsqu’elle plane au dessus
Du berceau le jour.
Ne crains-tu pas des mets que le babau prépare
Je pourrais le croiser à la pointe du Van.
C’est là que se rassemblent les pêcheurs endormis
Dans l’océan des baies qui racontent leur histoire
J’écrirai bien plus tard leurs récits de mer
Il pleut sur la plage des flots bavards.
Un petit passage, rapide comme un éclair pour vous souhaiter à tous un beau et chaud Week-end
____
Percevoir la beauté
A la lumière d’une éclaircie
Un rai de soleil
Un paysage se dessine
Dans la grâce de l’éphémère
____
Comme une vague déferlante, ainsi vont les pensées vers qui, vers quoi dans un rouleau d’écume et se perdent au loin….
comme c’est gentil Monique, j’espère ton week beau, lumineux, chaud, rempli de ce que tu aimes…belle après midi à toi et pour chacun.
au berceau laissé par l’ancien glacier
de la tendresse émane
douce clarté d’un ciel endimanché
une lueur précieuse
au creux de nos histoires de vie
Vallée des songes
Matins de brume
Au creux des terres ensoleillées
Le cœur paisible et résigné
Écarte ses rideaux anthracite
La lande est rousse,
Le vent y murmure doucement
Nos nostalgies, nos écritures
Les tatouages de l’âme
comme c’est douloureux, et fort joli, Leila.
Dans le silence
Les entends tu
Ils sont Là
Main dans la main
Ensemble
quand on n’a que l’amour…
bonjour ossiane, bonjour à chacun
ossiane je te lis ..oui c’est extraordinnaire ce blog..même si je ne viens plus souvent…
je garde des souvenirs incroyable de cette émulation …et j’admire la durée de ton blog… impressionné par la présence de nom qui me sont familier … thierry..annick, monique…..regard , leila , nigra, jos, arletteart, jeandler, et tant autre encore…
——————-
la douceur d’un ange,
la rugosité de la viellesse,
dernier regard
L’horizon se couvre
mais pas d’un volie d’horreur
et c’est tout à son honneur
car les sonneurs de brumes
évitent les questions
on pense plus au feutre des yourtes
à la folle chevauchée des petits chevaux
et ces licols au bout d’un long bâton
c’est Urga , pas urgo
des pansements il y en a
le lieu est rustique et sauvage
qui fait entendre sa musique
et parfois de l’orage laisse éclater la rage
c’est Hugo aussi ou Kessel
qui pourraient s’emparer des mots
pour tracer de beaux signes dans le ciel
@BITRAN je veux faire écho sur ce que ce lieu donne de force
pour aller de l’avant et continuer au pas chantant des mots
Houps…thierry je me suis trompė en laissant mon nom ….alors qu’ici je venais en tant que marc……
Hélo ! Marc bien heureuse de lire tes mots au retour de mon petit temps d’absence trop court, le temps d’aller chercher et d’avoir trouvé ce petit coin de ciel bleu à l’horizon d’une fin de printemps et d’avoir donné corps à mes rêves…..
____
Pousser les nuages
Pour dévoiler un instant
Ce qui nous habite
_____
Bel été Ossiane et à tous.
Longtemps, longtemps après que les nuages eurent disparus
se montraient encore à son avantage dignes des adages
des vallons verdoyants et des cimes ondoyantes
pourtant chemin obligé pas question de tourner la page
un film ici et puis quelques repérages
et surtout cet appairage
largement échancrée
pas de crets ni de décrets
la vallée n’était ni d’auge ni d’Augias
Comme une chape au-dessus de la tête
Qui réduit les couleurs dissimule les formes
Comme une terre qu’un nuage assombrit
Et ne reflète plus les couleurs du printemps
Comme la lumière qui se fout le camp
Pour ne plus éclairer les chemins tant aimés
Quand aucun rayon de soleil ne parvient à percer
Les nuages chagrins porteurs de mélancolie
Quand le vent siffle au loin un air de nostalgie
Qui se perd à l’horizon dans les brumes du soir
Quand le rêve pourtant comme une lueur d’espoir
N’a de cesse de vous dire tiens bon il faut y croire
Alors au loin renaissent les couleurs, s’ouvre l’horizon
Le ciel est bleu, la mer est calme, tout s’apaise
La beauté est là qui envahit votre âme et la réjouit.
….et si l’on en croit Plotin d’après François Cheng la beauté est liée à l’amour…
« Cet amour fait partie de la beauté et en constitue l’état suprême, puisque au-delà de toutes formes que la beauté anime, ce que cet amour désire est la lumière invisible qui est à la source de la beauté visible. » François Cheng
…et votre âme s’en trouve forcément embellie….
« fenêtre de l’âme
rouleau d’écume au loin
comme dans un rêve » Ossiane
Un rêve qui devient réalité pour qui sait ouvrir en grand cette fenêtre, celle de l’âme.