l’île noire
soudain l’âme enluminée
au bord du monde
• • • •
black island
soul suddenly illuminated
on the edge of the world
◊ NEUF ans déjà et vous êtes toujours là fidèles, affectueux et présents. Que le temps file vite mais nous sommes debout, toujours bien vivants et pleins d’élan! Merci de vous rappeler à mon bon souvenir avec vos gentils commentaires déposés sur la publication précédente… j’en suis très émue … à notre nouvelle année 2014 tous ensemble, le coeur battant, les yeux grands ouverts, à l’écoute du monde émerveillés ! Que cette belle lumière céleste irrigue votre coeur et baigne votre chemin!
merci Ossiane pour ces mots qui nous touchent, ton blog entier est une lumière jetée sur le monde laissant voir ce côté où règne la beauté, l’harmonie et la plénitude face à cet autre côté si peu enclin à la douceur, au partage, à l’égalité ; ces images , ces haïkus sont nos points d’ancrage pour continuer en dépit de tout à rêver, méditer percevoir le positif de la vie, au-delà de l’horizon, à travers brumes et brouillards, tempêtes et nuages qui le voile jeté nous laissera que mieux apprécier le soleil et les couleurs chaudes à venir.
____
Sous la masse des nuages
Compacte, lourde, épaisse
Juste un filet de lumière
Comme une mince frontière
Et la surface calme des eaux
Pour un paysage de contraste
Image des clairs-obscurs de la vie
_____
Puissance 9
Puissance du fond du ciel
tes cils lumineux sont l’offre abondante
prodiguée à cette terre
d’entre les eaux endimanchées d’un trait de clarté .
Commissure d’entre les lèvres fines
d’un visage à la mesure d’un éveil .
Le rire de la rencontre si aisée
du haut et du bas
du très haut dans le ciel avec le jour du petit bas
vive flamme de la communion
éprouvée au sein du Mystère .
je suis émue d’être parmi vous, tes mots me touchent, Ossiane.
La preuve par neuf et sans retenue
qu’avec de l’ancien on fait du neuf
puissance du recyclage des images
dont jamais nous ne sommes otages
Oh raison qui fuit les ténèbres
les rais ont raison de mes sens
soudain on les voit qui zèbrent
le ciel et apportent une lueur divine
Emergeant de la nuit
Les nuages tentaculaires
S’épanouissent sur les eaux
Ouvrant leur éventail
Sur la ligne d’horizon
Comme une voix ouverte
Au partage des eaux
Ils déchirent la nuit
Laissant un passage de lumière
Ouverture éphémère
D’une lueur qui dessine sur la terre
Un paysage entre divin et diabolique !
Dans la paix du silence
Au fond de moi l’échooooooo
DES CHANTS MÊLÉS de vers
La Musique un pays
Et l’art de mon âme
Poème, toi mon litham
LA TERRE DES FOLLES et des fous
TRAME des sens et des goûts
Des mots qui s’écrivent
Des mots qui dérivent
Ces maux qui HANTENT MES RÊVES
Telles des comètes en fuite
Des FRAGMENTS INSOLITES
Dans un CIEL BROUILLÉ
La poésie les contes
La musique les commente
Musique,ma poésie
CHANT COUSU d’harmonie
De cris, de symphonies
Le cri de mes douleurs
Le prix de mes couleurs
Poème mathématique,
Musique, ma frénésie
Mon âme, ma fantaisie
Ô CASSANDRE adorée
Amour inassouvi
CIEL DE MES YEUX EN PLEURS
Je suis le poète épleuré
ENTRACTE est la vie
Mon Amour enterré
L’ANTIGONE emmurée
A L’OMBRE DE CASSANDRE
J’ai cru la prophétie
Qu’on pensait inepsie
Le meurtre de mes amours
Cet Hier loin d’ici
Ô Vers mon épée,
Je naquis Maure en vie
Le temps depuis la Source
Un ACHEMINEMENT
Les souvenirs cruels
Un Emprisonnement
Douleurs de LA CHAÎNE
Au confluent des peines
L’enfance ineffaçable
La mère, un horizon
LA PARTITION DE SABLE
Au ressac enchanté.
Mais le passé, prison
Au pays des CONTES
Clair-obscur berceau
DANS L’OMBRE DE LA NUIT
Forêt, j’ai traversé, vaillant soldat l’Histoire
Comme Persée, le poème et la Musique miroirs
Musique ma Liberté
S’est mu la GORGONE,
Bête humaine sur son trône
Aux parures ophidiennes
De moults identités
Sa MESSE NOIRE salissures
Pour charger les blessures
A CHOEUR PERDU mes sons
A l’ouche des mesures
J’ai composé l’essence de mon humanité
La Musique mon chemin au pied des vérités
A ma plume je confie
Mes brisures,mes défis,
PENTHÉSILÉE de vers
Du Scamandre d’argile
Je ne vis que de combats
Nanti anéanti
A coeur perdu mes mots
A corps perdu mes cris
La Musique,le poème
Hospices de mon esprit.
J’ai écrit tout l’amour dans les yeux d’un enfant
Les rêves à l’imparfait et l’HYMNE A LA PAIX
Quelles sont en résonance
LES SEPT PREMIÈRES PAROLES
DE LA FEMME, ce roseau
Falot des quatre saisons?
Je dirais que peut être
Lorsque remue le Monde
Dans ses fracas immondes
Elle berce contre son sein
Couvant le petit être
De la force de ses combats
« Dors ce n’est rien, je suis là.
SISYPHE de tes isthmes
De Charybde à Scylla. »
TENÈBRES DE PROFONDIS
Ma prière est un pardon
Pour nos pluies, nos orages
L’Amour ou l’abandon
Comme naquit l’harmonie
Duo de nos symphonies
Comme mourut échappée
La jeunesse drapée
De rêve et d’idéal
Dans l’instant éphémère
Du jardin en patio
Apposés sur le mur
Les papiers noirs et blancs
J’ai lu tes écritures
Que rien ne traduisait
Et pourtant en écho
Carmin aux feuilles d’or
Le clavecin a marqué
D’une rose rose mon aurore
J’ai aimé de la vie
Les grandes métamorphoses
Lorsque la quête se mêlait
Aux épines des roses
Que les oripeaux flottaient
Sous des VENDANGES AMÈRES
Tandis que des VESTIGES
Se fracassaient à terre
Bourreaux de dissidents
Prisonniers de vers.
SANS CRAINDRE LE VERTIGE
ET LE VENT des solitudes
J’ai franchi les TENEBRES
Sur l’air d’un REQUIEM
POUR LA PAIX qu’on assassine
Ancestrale Palestine
Mon nom au MEMORIAL
Des Maures en vie.
Requiescat in PACE
Ö Mère qui me portait
Comme Parnasse à ses muses
Tu étais la beauté
De la pierre qui roucoule
Dans le chaudron de l’eau
Mère
Des douleurs, toi qui prie
Poème pour mon esprit
STABAT MATER, ma terre
Est l’Amour, cet incompris
Ce délice condamnée
A naître et à mourir
EntreTUMULTE et PARENTHÈSE
INTERJECTION des cris
INTERJECTION des braises
Amour,
Les VAGUES chahutent
Rivage désordonné
Amour,
A tes murmures suis aliéné(e)
La passion déchaînée
Et la raison bien ordonnée
Pour contrer les RUMEURS
CONCERTO océan
J’ai épousé le vers
La Musique, ce géant
Tout est CLAIRE.
Profusion des signes de vie
le coffre empli des fruits amers de la Femme
force est de constater que le fouet de l’Homme
s’il interroge aussi les Dieux
marque au fer rouge les libertés
et laisse épars sur le rivage
les monstruosités par la mer déposées
par temps de tempête .
Vague avenante
percluse d’odeurs de varechs
je t’ai attendue
je t’ai entendue
roide en mes oreilles
frémissante des contrées traversées
toute injectée du sang des corps démembrés
neurones écartelés aux pentures
pour de ton infinie musique
sourdre en mes errances
et inoculer quelques renoncules sur la table printanière
de notre rencontre posthume.
Et puis
il faut sortir le chat
regarder la température qu’il fait dehors
ouvrir l’ordi
lire l’effondrement et l’ivresse des VENDANGES AMERES
boire un jus
et se remettre à l’ordi
pour se dire
que le jour va poindre
bientôt
et qu’il fera beau
demain
et que je pense bien à vous
passagers de l’oeil ouvert
Véro, Leila, Monique, Annick, Thierry, et les autres
en coeur à coeur avec Ossiane
fibre des forêts profondes
blessée sans âge à regarder
l’infinie conversation avec le Mystère .
Pour se dire
qu’il est bon d’avoir des amis
à se connaître en vrai si peu
à naître ensemble
dans cette clairière
des creusements de l’âme
en joie de cette douceur
lentement déployée .
Tandis que s’enfonce et s’approfondit le bleu
des taches blanches s’opposent au noir des flots rampants
tandis que jaillissent du ciel des traits incisifs
miroitent sur les crêtes des vagues les lumières assaillantes
et voici qu’Atalante que rien ne tente plus que chevaucher la vague…
Un grand livre ce matin s’est ouvert
D’où jaillissent les mots de l’affect
Des parfums émanent des profondeurs
Des mots couleurs d’enfance
Chargés d’histoires et de souvenirs
Nuages qui projettent sur le monde
Leur halo de disparités étranges
Mêlées de joies et d’amertumes
A l’horizon des jours l’issue
D’une liberté entravée de nos chaînes
Où la peur garde l’odeur âpre
D’un long combat intime
Dans lequel le cœur reste meurtri
Seule l’harmonie d’une paix intérieure
Entend le chant de la résilience
Comme une mélodie de rédemption.
Le bleu ne fait pas de bruit.
C’est une couleur timide, sans arrière-pensée, présage ni projet, qui ne se jette pas brusquement sur le regard comme le jaune et le rouge, mais qui l’attire à soi, l’apprivoise peu à peu, le laisse venir sans le presser, de sorte qu’en elle il s’enfonce et se noie sans se rendre compte de rien.
Le bleu est une couleur propice à la disparition.
Une couleur où mourir, une couleur qui délivre, une couleur même de l’âme après qu’elle s’est déshabillée du corps, après qu’à giclé tout le sang et que ce sont vidés les viscères, les poches de toutes sortes, déménageant une fois pour toutes le mobilier de nos pensées.
Indéfiniment le bleu s’évade. Ce n’est pas, à vrai dire une couleur. Plutôt une tonalité, un climat, une résonance spéciale de l’air. Un empilement de clarté, une teinte qui naît du vide ajouté au vide, aussi changeante et transparente dans la tête de l’homme que dans tous les cieux.
L’air que nous respirons, l’apparence de vide sur laquelle remuent nos figures, l’espace que nous traversons n’est rien d’autre que ce bleu terrestre, invisible tant il est proche et fait corps avec nous, habillant nos gestes et nos voix. Présent jusque dans la chambre, tous nos volets tirés et toutes lampes éteintes, insensible vêtement de notre vie. (…)
Nous rêvons d’une terre bleue, d’une terre de couleur ronde, neuve comme au premier jour, et courbe ainsi que le corps d’une femme
Nous nous accoutumons à n’y point voir clair dans l’infini, et patientons longtemps au bord de l’invisible. Nous convertissons en musique les discordances de la vie. Ce bleu qui nous enduit le cœur nous délivre de notre condition claudicante. Aux heures de chagrin, nous le répandons comme un baume sur notre finitude.
C’est pourquoi nous aimons le son du violoncelle et les soirées d’été : ce qui nous berce et nous endort. Le jour venu, l’illusion de l’amour nous fermera les yeux.
–
Jean-Michel Maulpoix , Une histoire de bleu
Et son site :http://www.maulpoix.net/
merci pour tes mots, Ossiane,
merci pour les délicatesses de chacun, la gentillesse, le partage en amour, c’est un lieu son fort bel, ici, comme un pèlerinage, au plus près de nos êtres, par quelques mots posés sur la page sa blanche, qui soudain prend sa vie, dans un si beau voyage, qu’une traversée belle son petit cœur en amour…
neuf années passées
au loin l ‘horizon brille
sur l’ île noire
s’il ne peut recommencer
le temps va continuer
Le ciel lumière l’île
Pour allumer son noir
La voilà qui sourit
Trouée magnifique, oh pas provoquée par un bolide perçant si soudainement la couche nuageuse qu’il aurait révélé des mystères et autres secrets encore cachés à la vue mais cette image ne manque pas de cachet qui tisse de tels liens entre le ciel et la terre , faisant tomber comme d’un fuseau des fils éclatants sans que personne n’en prenne ombrage.
A la lueur de cette lanterne magique que personne n’attendait plus il y a dans les ondulations soyeuses des miroirs opalescents qui fluctuent et cette énergie communicative nous met en harmonie.
Jamais le bleu ne dérangea quand il venait au bord des lèvres, quand il venait au bord des yeux , et que la magie des cieux subjuguant n’avait rien d’irritant et tout d’irisé, alors mer d’Iroise ou pas on était renversé devant un tel tableau et que coulait de bonne source cette lumière enfiévrée …
Ciel oh ciel qui a dit que le bleu était froid, comment pourrait il provoquer l’effroi !
de ses doigts de lumière
le vide en son grand mystère
interroge la montagne
De rayons répand
Sur le sombre de la terre
Sa clarté soudaine
Soleil et nuages complices
Opèrent du ciel en concert
fuseau, fusain, fusée …sur la trame fuselée
jamais je ne me suis fait l’impression d’être muselé
ah ces cils qui battent comme on entrouvre les paupières
Sous le rideau noir
Le voile de l’aurore s’est levé
Rien ne bouge
Le peuple de la nuit dort encore
Dans le silence immobile
Glissent les nuages du petit matin
Mon regard semble presque indiscret
Dans ce cérémonial matinal
J’avance dans cette nef immense
Sous la voûte sacrée du ciel
Je sais que cette cathédrale
Est sans aucun doute la plus belle
Ouverte aux quatre vents
Offerte à tous les regards
N’ayant qu’un seul maître
Celui de la Nature
Trop souvent mal menée.
Un dais est descendu du ciel
pas pour un grand dadais
mais pour une mise en beauté
ce ne sont pas gouttes de fiel
mais on en fera surement son miel
et de cette ouverture comme vitraux
une humeur moins que vitreuse
a illuminé l’endroit heureux
se détachent bien de ci de là
des ombres patentées pas rangées
dans des contrastes ombrés
pas de couronnement
sans cérémonie
le temps est aboli
Mirage ou réelle.
A portée de main,
pourtant inaccessible.
Terre attendue,
un rêve qui s’éloigne.
Merci Ossiane pour ce partage en poésie!
bonjour et bon week, Ossiane, merci pour ton bateau, le capitaine c’est toi.
C’est dans le rêve que brille la lumière
Mais le rêve est illusion est illusoire
L’âme au cœur de ses espérances
Broie du noir s’embourbe dans la nuit
Cherche en vain quelque clarté à l’horizon
Qui ne soit ni utopie ni feu de paille
Horizon neuf lavé de ses blessures
Chemin ouvert aux portes du bonheur
parfois un carrosse d’or
orné de mille bras de lumière
apparaît pour nous dire
que le temps est venu
de passer la sombre nuée
pour être pousse claire
Arrêt sur image
Temps suspendu
Le grand silence
Les mots absents
Plafond bas
Mouvement lent
L’aura du mystère
Aube ou crépuscule
Perte des repères
Réinventer l’horizon
Tourbillon de l’âme
Gouffre de l’instant
Où sommes-nous
Où allons-nous
Spirale infernale
Spectre de l’angoisse
Funambule égaré
Entre terre ciel et mer
Equilibre rompu
Errance de l’âme
Survivant dans l’instable
Proie du vertige
Confusion totale
Instabilité de l’être
Qui veut comprendre
Comprendre quoi ?
Pourquoi la vie
Pourquoi la mort
Temps d’une émotion
Entre deux larmes
L’esquisse d’un sourire
Un faisceau de lumière
Une espérance insensée
Qu’un regard maintient
Pour seule croyance
A la beauté salvatrice
Une tombée ses noirs
La remontée des puits
Aux seaux de ses courages
L’île émerge en beautés
Le cœur palpite l’amour
Et son âme lui va bien
Bien à l’abri secret
Le monde est si bizarre
merci pour ton joli texte fort de fort, Monique, je suis émue…