la voie du départ
happée par ton regard bleu
j’en retiens la source
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departure way
struck by your blue eyes
I remember the source
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
la voie du départ
happée par ton regard bleu
j’en retiens la source
• • • •
departure way
struck by your blue eyes
I remember the source
Quel joli haïku Ossiane.Bravo!
Je sais d’où je viens
Comment savoir où je vais
Cap sur l’inconnu
Tu es là et posée
Je te regarde t’entends
Tu me manques
De plus près
Mais déjà tu es là
Dans ce trou de ciel bleu
Vers lequel je m’envole
Et mon imaginaire
Me guide vers où je vais
Ton oasis m’apaise
Mon ami de ma vie
Il y a ces rencontres
A l’origine de tant
De découvertes sur soi
Nos mots se sont presque croisés, Monique,
oui,
mais si on savait où on va, ce ne serait pas la vie,
la vie à l’origine nous apprend à aller, sans savoir,
juste comme cela, ou mûrement pensé,
rien n’est connu d’avance,
penser son trop peut se tromper
comme il peut avoir raison de voie choisie,
comme ne pas réfléchir peut se tromper de voie,
ou bien choisir,
la vie c’est aussi une chance, ou une malchance, c’est ainsi…
et puis des voies toutes belles, qu’elles semblent, désenchantent,
et c’est une voie si rude, qui délivre, finalement…
alors, se lâcher vivre tout simplement, un peu prudent, et voir ce qui se passe…
ou ne se passe pas…
douce soirée.
Oui Annick, la vie une Aventure, bonne soirée à toi aussi
Jacques Brel
« L’aventure commence à l’aurore
A l’aurore de chaque matin
L’aventure commence alors
Que la lumière nous lave les mains
L’aventure commence à l’aurore
Et l’aurore nous guide en chemin
L’aventure c’est le trésor
Que l’on découvre à chaque matin
Pour Martin c’est le fer sur l’enclume
Pour César le vin qui chantera
Pour Yvon c’est la mer qu’il écume
C’est le jour qui s’allume
C’est le blé que l’on bat
L’aventure commence à l’aurore
A l’aurore de chaque matin
L’aventure commence alors
Que la lumière nous lave les mains
Refrain———————————
Tout ce que l’on cherche à redécouvrir
Fleurit chaque jour au coin de l’oubli (?)
La grande aventure il faut la cueillir
Entre notre église et notre mairie
Entre la barrière du Père Machin
Et le bois joli de monsieur le Baron
Et entre la vigne de notre voisin
Et le doux sourire de la Madelon
Refrain————————————–
Tous ceux que l’on cherche à pouvoir aimer
Sont auprès de nous et à chaque instant
Dans le creux des rues dans l’ombre des près
Au bout du chemin au milieu des champs
Debouts dans le vent et semant le blé
Pliés vers le sol saluant la terre
Assis près des vieux et tressant l’osier
Couchés au soleil et buvant la lumière »
m = monique
sourire en nuée
partir sans se retourner
salamalekoum
Avec cette origine du monde…on ne perd pas la tête
merci pour le rappel des mots de Jacques Brel,
pourquoi ce point d’interrogation après oubli (?).
Brusque éclaircie comme un puits de lumière bleue
Espoir dans les sombres nuées
Belle composition Merci Ossiane
Un intarissable chagrin
Jailli de mon coeur,
Horizon trop lointain
D’un possible bonheur,
Je pleure tes mots
Sur nos confidences.
Les souvenirs à flot
Coulent en errance
Je sombre, à l’abandon,
Loin d’une rive d’amour
Qui porterait ton nom
A l’aube de chaque jour.
cette source qui sourd
à l’intime de chacun
la perle précieuse
immobilité
le départ cette occasion
d’être source de vie
ce départ hors tout
désidentification
ouverture du champ
lâcher les amarres
émergence de la personne
au bout le chemin
aider la personne
à se réapproprier
l’eau le sel et l’air
plus loin à mesure
de ce souffle qui éloigne
l’aventure du Soi
loin des servitudes
l’homme instrument de musique
remodèle sa chair
Départ
Quand nous quittons l’île à regret
Sur le bateau du retour
La place de choix est sur le pont arrière,
Vue sur le paradis qui s’éloigne
Le sillage bouillonnant de colère
Perdant de vue le petit rond de terre
Le regard ne quittant plus l’horizon
Déroulant le film des souvenirs
Que dire du vrai départ
Celui du petit nid douillet de l’enfance,
Le Regard est alors dirigé vers l’avant
Dos tourné aux enfantillages,
La route tracée d’embûches ignorées
Vers un paradis qui risque d’en être point
Si ce n’est ce goût de liberté
Où s’inscrivent les premières lignes de la vie.
L’âme fait la différence
Et la boussole tournée vers le bonheur
Risque alors souvent de perdre le nord.
je suis toujours émue de vous lire,
c’est fort beau marie,
bonjour à vous et aux habitués de joli album de vie…
L’origine est ordonnée
l’origine est or donné
mais le cordon ne se coupe pas ainsi
l’origami est tout plié
l’origine n’es pas oubliée
enfin le mythe fondateur y contribue
c’est là l’un de ses attributs
dans le zéro indien
nait un océan bouillonnant de chiffres
à l’origine de l’abcisse
on ne sait s’il y a une mantisse
le sens est là
la pente s’amorce
l’histoire se corse
la vie tient à une écorce
Une trouée superbe et de circonstance
qui abolit le temps et raffermit la volonté
un signe ancien, un triangle bleuté
C’est bête de tout simple
Si facile de lever son petit nez
Et quand une trouée de ciel bleu
Le coeur bat un peu plus content
Et de suite on voit un peu plus clair
Une touche de bleu le regard s’ouvre
Et c’est une magie de vie
Que la lumière au bout de ses yeux
Emerveillés encore et c’est bien
De l’origine à cet instant présent
Parcours sinueux fait de circonvolutions
De spirales et de nœuds à démêler
Le chemin est long et chargé d’aventures
Toutes les saisons, paysages traversés
Rencontres, séparations, drames et adieux
Façonnent et endurcissent l’âme
Mais au fond du cœur parfois malmené
Reste une émotion inébranlable
Qui donne à la vie sa beauté et sa puissance.
Singularité de l’origine d’où tout est issu
Altérité de l’origine d’on nous provenons tous
Vérité de l’origine qui est une point de sens absolu et concentré
Le changement d’origine
favorise la translation
mais rien qui vraiment mine
La force du silence
Le bruit de l’eau
Et cette forme étrange
D’un bonheur vécu
Soudain noyé de larmes
Emotions mêlées de frissons
Dans l’au-revoir d’un départ
Nouveau plongeon dans la solitude
Un silence du ressenti
D’un cœur qui bat trop fort
Dans ce passage de l’avant à l’après
Trop lourd d’un savoir indéniable
De liens aux nœuds serrés
Qu’il faut dénouer
Dans le courage du présent
Et l’espérance d’un retour
va, ne te retourne pas
la vie c’est devant
même lourd d’expériences et de souvenirs
le présent est perceptions et ressentis
le présent est corps
la météo du jour n’est jamais la même
ça coule entre nos doigts
en notre coeur en notre psychisme
et l’esprit a son mot à dire
à la proue de l’embarcation
la tendresse
la relation
l’échange de bons procédés
l’amour du temps qui passe
qui ne reviendra pas
et qui toujours naît à nouveau
avec le jour qui poind
un 13 février 2013
plein de secondes à vivre !
………………… et à se dire
Au début était le verbe !
mais ontologiquement tout est il inclu
dans l’événement primordial
qui peut penser à son big bang cordial
chaleur et concentration rien n’est du
pas de réplique acerbe
Origine du temps
origine de la vie
origine de la matière
il y a matière à réflexion
passer de la singularité
à l’universalité
mais entre temps…
Les origines – la création
Création – créer – poésie
Poète -celui qui crée
Il est à l’origine
Du dire la beauté
Du dire la vérité
Du dire les mots
Du dire la pensée
Du dire ce qui se voit
Ce qui ne se voit pas
La poésie – le chant de l’âme
Le poète est le créateur
Non celui de l’univers
Mais celui qui l’habite poétiquement.
–
C’est une chaise qui a créé le monde :
au commencement, il n’y avait que des chaises.
Elles s’ennuyaient.
Faisons-nous un homme, dit une chaise,
un homme qui posera son séant sur notre siège,
qui s’appuiera contre notre dossier,
qui nous changera de place,
qui nous polira, nous cirera, nous caressera.
Cette chaise-là pensa l’homme si fortement que l’homme fut.
Et l’homme, enfant de la chaise, vit de plus en plus assis.
Géo NORGE – Les chaises –
–
Origine ? … Création ? … Habitation poétique ?
–
Voix des poètes
Vois les rimes qui s’arriment aux quais des brumes instantanées
Et ces prosodies qui s’enchaînent pour montrer le cuir tanné
C’est que le poète hésite il a tant voyagé et tant à dire
Ce ne sont point les cuivres ni les vents qu’il convoque
Mais l’imaginaire entier qui est loin d’être un tout venant
A haute voix il fait ses choix et ne laissera rien tomber
Ce n’est pas dans ses habitudes d’avoir le torse bombé
Non il est écoute et retour, réflexion pour pavillon ouvert
Il lance au vent, laisse traîner persuadé d’ensemencer les nuages
Pourtant jamais il n’a cherché à être plus que ça à la page
Intemporel il est qui ne veut pas cesser se faire entendre
Qui ne se résout pas au silence et voudrait encore lancer
Quelques cris qui mobiliseraient et lanceraient dans l’action
A son phrasé inimitable il a ajouté quelques fioritures
En guise de ratures pour ne point trop égratigner les sens
Il est d’essence et devine dans ses ontologies l’origine
Pourtant sans dévoiler plus qu’il n’est nécessaire
Il laisse chacun s’emparer librement des mots et jouer
Parce que son plaisir c’est juste de semer mais pas ses poursuivants
Il n’est ni messie ni prophète encore moins oracle
Quand il racle sa voix et son esprit pour en faire jaillir
Les derniers restes qui seraient coincés faute de miracle
Tu nous gâtes THIERRY avec ce texte merveilleux qui donne des aspects très justes de la poésie, elle est généreuse, humble, désintéressée, construite, fondée, argumentée, adaptée, intemporelle, ciblée, jolie et enjolivée, peaufinée, discrète, attirante voir plaisante ou amusante, détachée, altruiste…… bref tu l’auras compris , je trouve cet écrit sympa.
Comme je trouve parfaitement bien trouvé le poème de Norge que nous offre BOURRACHE, j’ai récolté je ne sais où ce petit commentaire à propos de Géo Norge :
« Si la poésie consiste à créer, à l’aide des mots, des univers autres que celui que nous
croyons connaitre, Norge nous invite aussi à prendre ces mots dans nos mains : il nous montre comme ils sont faits et nous voyons qu’il n’y a là effectivement, que des mots.
Que des mots !!!… mais parfois quels mots!!!!….
Comme ceux de REGARD ce matin au réveil, auxquels je joindrai ces petits mots de David Thoreau lu ce matin dans la moelle de la vie :
« Quel peut être le sens de la lumière du jour si elle n’est pas le reflet d’une aube intérieure ? A quelle fin le voile de la nuit est-il retiré si le matin ne révèle rien à notre âme ?
Des mots également si beaux comme ceux si intimes de MARIE :
…. »Loin d’une rive d’amour
Qui porterait ton nom
A l’aube de chaque jour »
Ils prennent chez moi une grande résonnance, merci Marie pour ce poème en forme de confidence.
Résonnances aussi dans la sensibilité d’Annick avec ses mots puisés dans cette capacité à saisir la vie dans ce qu’elle offre d’amour, de tendresse et de richesse.
Et ce petit passage toujours discret d’ARLETEEART pour évoquer son ressenti face à la beauté et à la qualité de ce que nous offre OSSIANE, NOTRE CAPITAINE avec tant de magnificence.
c’est un bien joli radeau, que notre planche de bois, en scène de nos doigts…j’aime vous lire vraiment, et tenter de vous entendre au plus juste, c’est si difficile de capter ce que le poète dit…
et comme c’est beau ce qu’il dit, le poète, mon petit coeur se soulève, aime, rejoint, serre, la beauté d’être,
merci à vous de chacun, parfois je me tais pour laisser place à d’autres, mais comme c’est bon de vous lire, vous, ensemble, chacun…
merci Monique, pour ce joli partage encore…
et mzi pour tes mots sur moi, je suis émue, encore une fois…
je passe ma vie à être émulsionnée…sourire…
je vous embrasse, et vous balance chaque hamac…sourire…
L’émulsion /émotion Annick ce sont des choses non miscibles mais admissibles
pas de mise en solution possible , pas une solution juste un ressenti
mais la mayonnaise ou la vinaigrette ne sont pas de celles que l’on regrette
d’avoir gouté comme l’aigrette qui ceint le cimier mais ne sent pas le f…..
Monique tu es une grande rassembleuse, j’allais écrire entraineuse mais ma plume s’est tue
ployée sous la peur de commettre un impair
Ce ne fut qu’un des rares textes qui vint ces derniers temps
et que j’aurais eu mauvaise grâce à ne pas partager avec vous
sur le navire il fait toujours aussi bon naviguer de concert (ça conserve)
merci Ossiane d’être…à l’origine de tout cela
Pour vous remercier je m’y suis mis et voilà
Monter à bord des mots sur une mer démontée
Presque en pièces détachées pour montrer son détachement
Oh tout symbolique celui qui s’applique ici bas encore
Mais ne pas seulement rêver de leur musique pour les faire battre
Leur confère un pouvoir étonnant et parfois celui du combat
La plume transformée en épée qui va de taille et puis d’estoc
Et qui fait que d’émotion on défaille sans mine d’escroc
Manœuvrer dans les courants et garder un cap secret
Celui d’associer et d’inviter chaque lecteur à humer la phrase
Certes ce peut être assorti de surprises de taille
Pas toujours douces ni innocentes mais efflorescentes
De ci de là des mots rebiquent, rebelles qui ne veulent se conformer
Il faut accepter que parfois tout ne soit point au carré
Les feuillants et les feuillantines en seront quittes
On ne parlera pas véritablement de festin
Sans chercher à assortir ce qui tient lieu de destin
Mais ces amuse bouche nourrissent l’âme
Qui en sourdine s’affaire et à laquelle confère
Dans l’entrelacs délicat de quelques fioritures
Une soudaine aisance bien loin de la constance
Non décidément que n’y tiens plus, elle m’échappe
Cette régalade et comment dissimuler ma déconfiture
Ce n’est pas que mes propos dégoulinent
Uniquement de bons sentiments assortis
Mais tandis que vivace mon esprit mouline
Je prépare la chute et quelques amortis
–
Les maisons quand vient la nuit
lèvent l’ancre à l’inconnu
des voyages immobiles.
Sans le savoir, les dormeurs
sont aux ordres des fantômes :
Capitaine et gens de bord.
Tous les feux sont allumés
et l’équipage navigue
vers le rêve et les clochers.
Par temps calme ou par tempête,
les maisons, quand vient le jour,
au port sont toujours rentrées.
Géo Libbrecht « Les maisons quand vient la nuit »
–
hamac au fond du couloir, première porte à gauche ou celle de droite …
mes gens, dormez et rêvez heureux
^_^
–
je me pouffe en te lisant, ton *ça conserve, Thierry, je ris…merci!
et puis, c’est vrai que la poésie donne vie, elle laisse ce bleu au fond des yeux, et ils deviennent pépites de vie…pourquoi s’user pour l’argent quand la richesse est là, au fond de ses prunelles à se partager ses humeurs…
c’est bon d’être en santé, l’oeil gai, pour se donner à d’autres moins chanceux, c’est bon de leur donner des bouts de vie, c’est bon de voir les gens heureux…
tout au fond du couloir, Bourrache, heinhein…
OSSIANE MERCI POUR PERMETTRE CE RASSEMBLEMENT DE VRAIS FOUS DE VIE!
merci pour chaque partage que mes neurones boivent tendrement, parfois en crackyoupsboum, il y a des textes légers et des textes lourds,
comme la vie, *levivre!
je vous embrasse,
et j’embrasse aussi, notre cher Olivier, (carpediem. typepad ) qui a déposé ses mots ici aussi, dans ton joli album, Ossiane, merci pour cet immense album vivant.
Regarder les circonvolutions des nuages
Déceler ce petit coin de ciel bleu
S’y engouffrer comme en un refuge
L’issue , l’élévation, la fuite inespérée
Vers les retrouvailles inattendues de l’intime de soi
Afin de dissoudre les nébuleuses trop grises de l’âme
Puiser aux sources du réconfort pour trouver
Sur les lèvres d’un nuage le baiser d’un dieu
Dont le sourire s’apparente au soleil
Sortie par le haut
altus
pas de hale mais un chemin continu
vers la lumière
un parcours pas sans surprise
en route vers une obra maestra
un chef d’oeuvre
toujours viser plus haut
déjeté
en hyper-extension
on vise un but
inaccessible
le parfum de parfait
senti de loin
mais des efforts
successifs
Une trouée de bleu
Appelle la mer
Qui déjà suit
Mais qui suit l’autre en vérité
C’est une rencontre hasard de vie
Ou destinée
Et les complices apprécient
De donner de la lumière
Vouloir connaître l’origine de chaque chose
Vouloir connaître l’essence même des choses
Vouloir avoir l’intelligence de discerner le vrai du faux
S’expliquer le pourquoi du comment
Avoir recours aux penseurs, à de nombreux penseurs
Qu’ils soient scientifiques, philosophes ou théologiens
Et ne plus voir au milieu des nuages
De quelle couleur est le ciel
C’est parfois se perdre un peu
Dans la confusion totale des courants de pensées
Qui cherchent l’origine du monde
A partir d’un grand chaos
Ou d’une puissance divine
Un amalgame entre le rationnel et le divin
Qui, depuis des temps lointains
Pour faire la part de chaque chose
Mélange l’humain et le surhumain
Au travers de mythes et légendes…
Alors je regarde ce petit coin de ciel bleu
Ces nuages, cet Océan, ces montagnes
Et me laisse emporter curieuse mais humble
Dans ce mouvement perpétuel sans âge
Où le rêve et la beauté m’offrent
Une partie des réponses aux questions que l’on se pose
Avec l’humilité suffisante de ne pas pouvoir tout comprendre.
Gnose
même sous hypnose
je n’ose y penser
indicible est l’infini d’en soph
facteur de tourments
il n’y a pas de tournant
la ligne droite
est infinie
rien n’est pleinement décidable
car on ne dispose jamais de toutes les données
la vérité c’est que la vérité n’existe pas
et la rationalité reste désespérément limitée
sous influence nous sommes
sous influence nous resterons
mais les biais sont nombreux
Sagesse est reconnaissance des limites
en tenir compte c’est ne pas s’exposer
à de graves déconvenues qui irritent
sagesse c’est sur les choses poser
une regard tolérant alors qu’imitent
des actes plus anciens comme éternel
recommencement
Partir…
« Il n’est rien de plus beau que l’instant qui précède le voyage, l’instant où l’horizon vient nous rendre visite et nous dire ses promesses »
Milan Kundera dans la vie est ailleurs.
« L’homme , s’il est sage, est un voyageur qui s’étonne d’exister, qui s’interroge sur le chemin ainsi que sur le terme et sur le sens du voyage »
Pierre Pêju dans l’idiot de Shanghai.
« Errant, errant
à quoi puis-je ressembler ?
Une mouette des sables
entre terre et ciel »
Poème de Du Fu cité par F.Cheng dans Et le souffle devint signe – Portrait d’une âme à l’encre de chine.
Beau week-end à tous allez à l’encontre des fleurs, messagères du printemps.
j’aime beaucoup vos textes, qui disent fort bien,
que on ne peut pas tout savoir,
et j’ajoute aussi que c’est si bon de se contenter de ne pas se poser de questions, se laisser aller à soi…
et puis c’est bon de lire ces citations d’auteurs, Monique, merci encore pr le partage…
Goûtons à l’éveil du Printemps
La Nature gigote c’est délicieux
L’oeil se penche pour la saisir
Cette feuille verte d’un bulbe
Qui monte grimpe son ciel
doux week.
Et si Annick il faut se les poser les questions, le problème n’est pas dans les questions mais dans le fait qu’on ne trouve pas les réponses à ces questions, mais le fait de se les poser est déjà un pas vers les résolutions à ces questions.
Oui le questionnement et le doute raisonnable
sont d’importants moteurs pour ne pas faire de sur place
après à quoi ça avance la maïeutique
sans doute à poser un autre regard sur le monde
en ayant fait un pas de côté
Bonsoir à tous,
Pardonnez ce long silence et absence, je suis nomade … des déplacements à gauche et à droite et de gros problèmes techniques sur mon ordinateur qui m’ont empêchée d’accéder aux outils dont j’ai besoin pour publier ces articles! Les avaries sont en voie de réparation mais que de temps et d’énergie perdus!!
Et toujours vos beaux poèmes et commentaires qui fleurissent en nombre, beauté et intelligence les parterres de l’Oeil Ouvert … et sans oublier vos pensées toujours touchantes et aimables à mon égard … comme toujours je suis émue … merci pour tout, j’espère que de votre côté, vous tirez aussi des bienfaits de ces partages … bonne soirée à vous, bises!
vous dites plus juste que moi, Monique, et Thierry,
c’est vrai que inévitablement, la vie amène à se poser des questions,
et c’est plus vrai de dire, que tant pis si parfois son souvent on n’a pas la réponse,
au moins on se cogite de bulles de neurones…sourire…
et puis c’est bon aussi au fil du temps, de se poser les bonnes questions, et laisser sur le chemin, les questions qui servent pas à grand chose si on a la réponse…
on se ménage ses méninges avec le chemin qui avance…sourire!
coucou, Ossiane,
moi aussi des soucis d’ordi, trois pannes…il a trop poaimé…
doux soir.