Presque / Almost

Presque / Almost

tapies dans la brume

si lointaines et si proches

je vous rêve bleu

 

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lurking in the mist

so far away and so close

dream you blue

 

26 réflexions sur « Presque / Almost »

  1. Bonjour à tous, contente de vous retrouver après ce long silence!

    Avant d’aller plus loin, je voudrais adresser mes pensées attristées aux amis et à la famille d’Olivier Puigsegur qui nous a quittés brutalement dimanche dernier d’un arrêt cardiaque.

    Aux toutes premières heures de ce blog qui débuta en 2005, Olivier venait souvent ici pour échanger et écrire de la belle poésie; il avait un blog sur Le Monde comme moi. Certains d’entre vous et je pense particulièrement à Neyde, Annick, Catherine, Michel, Pierre, Miomodus, Argoul, Alain, Miradas et j’en oublie, ont tissé de forts lien d’amitié avec lui; je les sais peinés eux aussi … ses deux blogs s’appellent Carpe Diem; le nom qu’il avait choisi le résume tout entier …
    http://carpediem.typepad.fr/
    http://vivelavie.blog.lemonde.fr/

    Dans le dur combat qu’il a mené vis à vis de son handicap, Olivier gardait toujours le sourire, l’énergie, l’élan … une attitude exemplaire face à la vie si fragile qui ne peut que susciter l’admiration …

    Nous ne t’oublierons pas Olivier, que la vie te soit plus douce parmi les étoiles … merci pour tout ce que tu nous as offert en amour et générosité …

    Pas facile de passer à autre chose après cette triste nouvelle, je vais le faire sur la note précédente …

    Merci de votre écoute … et belle écriture …

    Ossiane

  2. merci Ossiane pour tes mots pour Olivier,
    le coeur serré à te lire,
    je n’avais jamais rencontré Olivier de vrai de chair,
    mais par les mots, se tissent parfois une réelle proximité si vraie de réelle,
    au plus près de nos âmes, de qui on est, sans représentation visuelle…

    mais j’ai eu tant mal quand il a séjourné des mois en institut il y a deux ans,
    que oui de oui, j’espère que la vie est plus douce pour lui…

  3. La peine que tu ressens Ossiane et que tu partages avec nous en nous parlant d’Olivier qui est parti en nous laissant ses mots et sa voix prouve à quel point les liens que chacun noue ici n’ont au fil du temps rien de virtuels mais ont la même place que prend toute amitié que l’on donne avec sincérité et qui s’exprime à travers nos écrits, nos échanges, nos cris parfois. J’ai une pensée chaleureuse pour tous ceux dont l’absence d’Olivier laisse une profonde tristesse et une grande douleur.

  4. « Le temps suspend au-dessus du paysage de la conscience une sorte de brume qui noie les contours des choses et qui est le véritable climat de l’âme »

    Vladimir Jankélévitch dans le Je-ne-sais–quoi- et le Presque-rien.

  5. Merci Monique,
    oui tu le dis si bien, Thierry, *tu as le chic pour ça! et je te cite…

    je ne connais rien de toutes ces lectures,
    alors c’est passionnant de te lire en partages, Monique,
    en ce qui concerne, je partage modestement mon vécu d’être…

  6. Toujours trop tôt pour partir…
    Heureusement, restent les photos…
    Et les écrits…

    Je m’associe à vous toutes et tous en pensée pour celui qui est parti.

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  7. Bonsoir Annick, sais tu que c’est dans le vécu que nous puisons nos plus grandes richesses, rien n’est comparable en effet et tous les livres fussent ils aussi savants nous apprendront jamais à vivre, l’expérience de chacun est unique, le parcours est différent pour tous. Oui nous trouvons dans les livres tout un enseignement, des réflexions, des découvertes, des belles histoires, des ouvertures sur le monde, des belles lettres, des façons de pensées et de vivre si différentes mais jamais de solution individuelle, il y a des grands courants de pensées mais c’est le cœur qui bien souvent nous guide dans notre façon d’être selon nos acquis, nos antécédents, selon ce que la vie nous réserve, selon notre morale et notre moral, notre regard sur le monde, sur les autres, et notre capacité à aimer , à s’étonner et à s’émerveiller, ce que toi tu as parfaitement bien compris.

    ___

    A peine perceptibles
    A l’horizon disparaissent
    Les îles fantômes
    ____

    Bonne nuit à tous et belle semaine on y est …presque….

  8. bonjour, c’est beau ce que tu viens d’écrire, je pense pareil que toi, Monique?
    et puis tu vois clair,

    car oui, *
    je suis souvent la dernière à me dire,
    mais c’est pas possible, c’est moi qui peut aimer tellement,
    longtemps, en endurance, dans des douleurs parfois si rudes,
    et puis oui *o que oui, comme je peux m’étonner toujours,
    et déjà m’étonner d’être en vie chaque jour,
    c’est donc moi, et ma vie? je me souris ou me triste, c’est selon…

    et puis oui Ô comme je m’émerveille pour souvent pas grand chose,
    ce sont ses petits riens, ses beautés inattendues, à la vie, qui me splitchent…

    et c’est bien…

    j’aime la vie, car elle m’étonne, m’émerveille, m’incite à aimer,
    et quand ces forces de vie, reviennent encore, après des épreuves lourdes,
    ou plutôt, dans le vide d’après mes épreuves, dans les épreuves l’amour d’un tel soutien,
    je m’étonne encore plus de lui trouver ce je ne sais quoi, à la vie! sourire!

    doux jour à chacun, coucou Christineeee…merci pour tes mots.

  9. « Almost Blue
    There is a part of me that’s
    Always true, Always ! »

    Bonjour Ossiane et bonjour à tous. De retour par ici, je ne peux pas m’empêcher d’associer cette image magnifique à une chanson d’Elvis Costello, magnifique également : ‘Almost Blue’, interprétée entre autres par Chet Baker, Allison Moyet…
    Une pensée pour votre ami Olivier. Avec cette chanson.
    Amitiés

  10. évidemment, chacun sait, mon égourdie de vie,
    chacun a rectifié,
    *je pense pareil que toi, Monique, ( avec une virgule, mais sur un écran, parfois sa délicate touche qui présente minuscule et majuscule touche, sur la même touche! ).

    je vais aller écouter, Hazlo, merci, avant de rejoindre encore le chaud soleil dehors…

  11. Merci de tes mots pour Olivier.
    Un grand ami. Un doux ami.
    Une amitié virtuelle, mais une tristesse réelle.
    Il a laissé une trace de lumière parmi nous.
    Le coeur pesant je me rappelle de lui.
    J’ai perdu mon Prince.

  12. **Une amitié virtuelle, mais une tristesse réelle

    je te cite, Neyde,
    Olivier, était bien vivant, et si généreux de tendresses,
    je ne m’y attendais pas, et j’ai été sonnée un temps…

    et chaque mot tapé sur l’écran, et lu ensuite,
    est d’abord, la trace d’un vivant, un être…
    ce n’est pas à prendre à la légère, le virtuel, c’est de la vie déjà…

    La vie d’un être
    C’est d’un précieux
    Et le radeau de survie
    Evite de se noyer
    Entre deux rives
    Il ne faut pas surestimer ses forces
    C’est bon de rester humble
    Devant la vie si forte

  13. Comme un parfum subtil
    A peine reconnaissable
    Le paysage se dessine
    Avec toute la retenue du trait
    Un horizon que l’on devine
    Se confond, s’estompe dans la brume
    Avec les contours flous
    Dans l’entre-aperçu des îles lointaines
    Le ciel se fond dans les nuages
    Le rêve peu à peu s’insinue
    Quand brusquement s’impose
    Le rempart noir et dur
    D’une roche froide et nue
    Contraste où le regard s’écorche.

  14. Presque mais on est dans la proximité comme dans l’inachèvement
    et avec se lève un vent de mécontentement
    on atteignait quasiment le but on était à deux doigts
    à quelques encablures, si près et pourtant
    on a touché au but …des yeux, des lèvres
    le sommet était si proche
    mais c’est comme un reproche
    on n’a pas risqué de tourner chèvre
    c’était pratiquement à bout portant
    la distance qui nous en séparait c’était étroit
    Mais voilà nous avons été achevés par l’inachevé
    c’est dommage, des regrets, du gâchis
    un gout d’échec dans a non complétude
    oh pas encore une totale hébétude
    non juste le sentiment pesant
    de ce qui a manqué
    de ce qu’il aurait fallu faire
    de plus…
    en somme
    pour y arriver
    enfin…presque !

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