Si vous voulez bien déposer vos poèmes composés à partir des titres de notes du mois de Janvier sur la page des commentaires … Voici celui de Neyde qui fut la première à me l’envoyer, suivi de peu par de celui de Monique … merci mes amies !!
PESANTEUR
sur mon âme,
larmes jaillissent
de mes yeux
comme un GEYSER
de tristesse.
M’enfuir?
Je ne peux pas!
Je ne suis qu’une ÎLE
ET ELLE, la tristesse,
est un ÉCLAT DE MER!
Ah! si j’avais des ailes!
J’irais,
le coeur en CONFIANCE,
d’île en île,
sur la mer de turquoise,
jusque à la lumière
de l’amer blanc,
chercher ma joie.
Neyde
Toutes les images inscrites
Dans la LUMINESCENCE de ce mois
Ne sauraient se perdre dans la PESANTEUR de l’hiver
Elles jaillissent, GEYSER de beauté
ILE pour ELLE rayonnante
ILE FLOTTANTE issue des rêves
Dans un ECLAT DE MER ?, songe d’ailleurs
Où l’âme se repose dans la CONFIANCE
Des mots qu’elles firent naître
Où il fut question de l’ami
De la beauté, de l’amitié, de l’amour
Mais aussi de voyage, d’îles lointaines
De l’île aux secrets, d’attente,
D’évasion, de mélancolie , de lumière…
Monique
Très belle allégorie Neyde sur la liberté et l’impuissance bien souvent à pouvoir s’échapper de notre pauvre condition, ah ! si j’avais des ailes….. en contrepartie ah ! si j’étais une île, j’aurais le silence, la tranquillité, tout l’océan à mes pieds, les oiseaux pour amis, l’air pur et le chant des vagues…je serai le Robinson du bonheur-;)
merci pour vos mots magiques…
pour vos textes sensibles…
oui Ô que oui, …sur la liberté et l’impuissance bien souvent à pouvoir s’échapper de notre pauvre condition d’Humain trop Humain…
« …la sagesse, c’est le murmure du solitaire sur la place tumultueuse. » Nietzsche dans humain trop humain
Merveilleuse phrase
Confiance : mon monde est là en moi
Un éclat de mer, une brise, une rumeur sourde familière
Parfum de pins … écume de souvenirs…
Luminescence
Mais aussi
Le sable fin de cette île flottante dans l’azur lointain
Ile
Et elle si légère claire parfaite
Sans pesanteur
Comme un geyser de bleus
Cueillis aux encres des cieux
Oui, Monique, merci pour cette citation, j’aime beaucoup également. Comme aussi votre texte qui nous fait échapper quelques instants avec bonheur à la pesanteur de cet hiver décidément bien gris 😉 !
L’astre se réfugie sous la grande dune, les rives de mon être se calment, la feuille du temps se fige, les ombres de nos arbres dessinent dans nos plaines, nos enfants courent dans la cour, et nos pensées vagabondent : elles bruissent à la mémoire des feuilles égarées, des feuilles envolées…
Coucou, Ossiane
et l’equipage
Je suis venue relire vos mots et les miens aussi.
Je ne sais pourqoui j’ai laissé deux titres
LUMINESCENCE et ÎLE FLOTTANTE
sans les mettre dans mon poême!
Sera-t-il la vieillesse??
Bien, j’ai fait une « greffe »
pour completer le jeux!
LUMINESCENCE
au matin de perle,
PESANTEUR
sur mon âme.
Larmes jaillissent
de mes yeux
comme un GEYSER
de tristesse.
M’enfuir?
Je ne peux pas!
Je ne suis qu’une ÎLE
FLOTTANTE, une petite ÎLE,
ET ELLE, la tristesse,
est un ÉCLAT DE MER!
Ah! si j’avais des ailes!
J’irais,
le coeur en CONFIANCE,
d’île en île,
sur la mer de turquoise,
jusque à la lumière
de l’amer blanc,
chercher ma joie.
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J’ai écrit ce commentaire mais je l’ai mis sur Luminescence.
Maintenat je le pose ici.
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Monique, merci de tes mots de soutien!
Tu es une vraie amie. pleine d’amour!
merci Neyde, c’est Tellement bel de toi.
les années passsent et le coeur ne se fane pas, ^ou pas accent?!
désolée je ne change pas trop…quoique?! sourire!
Delirious ,n’est pas delicious ,
même si très mince
que la dive en fort ne soit pas
celle pour qui on en pince
parce qu’à la fin
c’est sur ça vous rince
alors plus de borborygmes
un champ de vue retrouvé
malgré des sens éprouvés
on va pouvoir recouvrer
la plénitude de ses facultés
parce que l’ivresse
c’est un peu comme
l’enthousiasme
ça sert à chasser
les miasmes
mais ça occulte
bien des choses
on est loin de la réalité
tout est idéalisé
le chemin est balisé
les obstacles repoussés
mais ils sont là
et on ne tardera pas
à s’en apercevoir
principe de réalité
oblige
Tanka des mers :
Sur l’éclat des ondes
elle flotte telle une île
légère éthérée
sa pesanteur en hiver
ses geysers majestueux
Faisant confiance
Dans la pesanteur
Le Geyser ose
Se lance, se déplie
Comme un éclat de mer
Au ciel
Un embrun au paradis
Mais pas trop longtemps
Non
Il retombe, il revient
Car la vie terrestre
Entre île et elle
Vaut son pesant
De luminescence dorée
Vaut toute cette confiance
Espérée
Dans l’équilibre
De la pesanteur
Le Geyser voit
L’île flottante
Et il sait
Merci à tous ceux qui se sont essayé à l’exercice avec talent!! Bienvenue à vous Mouette et Vincent !