amer blanc
de pleine conscience
tu diffuses la lumière
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white landmark
mindfulness
you diffuse light
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
amer blanc
de pleine conscience
tu diffuses la lumière
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mindfulness
you diffuse light
Un joli arrêt sur image Ossiane, tout en clarté pour une belle escale en poésie à travers tes mots.Je t’embrasse, tu es vraiment super.
Une incandescence
Un havre de réconfort
Au cœur du sensible
Je regardais le phare blanc
Je le trouvais très blanc! Trop blanc ?
Je regardais la mer toute bleue
Je la trouvais très bleue! Trop bleue ?
Je regardais la côte déserte
Je la trouvais très nue! Trop nue ?
Je regardais le ciel gris et bleuté
Je le trouvais très pâle! Trop pâle ?
Mais confidence pour confidence
Je m’amusais bien sur
Rien n’est jamais trop
Quand c’est beau, si beau !
Et mon regard de haut en bas
De bas en haut allait suivant la verticale
Entre le ciel et l’eau passant par le phare
M’écriant : – Mais c’est beau, c’est trop beau tout ça !!!
À l’avancée des terres
signal pour les marins en mer
l’amer immaculé
tel un chromo
en partance pour la lune
il se fit ambidextre
une main pour les marins
la paume de l’autre dans les nuages
une main dans le marais des origines
l’autre en ascencion vers plus grand que soi
une à démêler le tien du mien
et l’autre en exaltation du tout
amer blanc posé sur l’île
lumière qui repand au loin
le gôut de l’espoir
Une alchimie de pierres blanches
En son écrin de roches veloutées
Ici tout semble incroyablement en place
Posé par des doigts de fée pour l’éternité
Aucun murmure, aucun mouvement
Paysage statique en position de veille
Au cœur des eaux tranquilles et sombres
Une aura de douceur dans un théâtre de paix
Même les nuages restent discrets à l’horizon
Il transparaît comme une accalmie contagieuse
Où la perfection semble s’être installée
Pour accueillir le silence comme un dieu
Confiance sereine dans ce panorama bien dessiné
Une symétrie pour un reposoir sans prières nécessaires
Ralliement autour d’un phare sécurisant
Au pied duquel l’eau murmure à peine
Quelques sons d’une musique aux sonorités étranges
Comme une invitation aux confidences
Qui laissent dans la voix quelques tremolos d’émotion
Impressionné par le silence, la sérénité,
Un certain dénuement, une beauté raffinée
Comme nous aimerions parfois augmenter la puissance du sens des mots
Pour laisser éclater toute la force qui fusionne au fond de nous
Mélange de colère et d’objectivité comme autant de rêves et de folies
Nous aimerions changer la couleur des choses pour donner plus d’éclat à la vie
Bousculer, déranger, réveiller sans rien abîmer ce qui pourrait encore nous exalter
Avec pour bâton de pèlerin, la beauté, le silence, la musique et la tendresse
Confiance….je n’ai confiance en personne.
C’est une façon Leïla de ne jamais être déçu disait Léonard de Vinci !
Avant on avait confiance
Totalement comme ça
A un mot, à un sourire
Totalement
Puis la vie a trahi
Si fort de fort de chagrins denses
La confiance est partie
Totalement
Puis elle est revenue
Sinon le goût de *levivre
Semble impossible trahi de légèreté
Totalement
Mais la confiance plus jamais comme avant
Elle sait comme un être peut dévier
Se perdre faire mal oublier
Totalement
Alors la confiance refait son nid
S’entoure tour à tour de grave et de léger
On ne peut être tout méfiant
On ne peut être tout confiant
Totalement
Mais cet être sage devenu
Qui cherche à voir
Et quand *levivre se donne
Quand un être le surprend l’émeut
Il partage ce moment dans l’instant
Sans rien à voir de plus
Juste dans le plaisir d’être ensemble
Alors peut être qu’on est encore trompé
Qu’on sera encore déçu
Qu’importe
Ensemble c’est nécesssaire aussi
Car tout seul cela mène
A perdre confiance en soi
Ensemble et son seul construisent
Et font grandir son chaque jour
Au risque gros d’être déçu si fort
A perdre pieds le goût de *levivre
Quitter ses peurs avoir confiance
j’aime bien ta phrase, Monique:
Avec comme bâton de pélerin, la beauté, la musique, le silence et la tendresse…
c’est fort bon tout cela de *levivre…
Leila, j’aime tes mots,
moi aussi, cela m’est arrivé de ne plus avoir confiance, si trahie par la vie,
et puis incapable de faire confiance encore en la vie même,
et puis j’ai retissé de l’étoffe de confiance, sinon, j’étais out…on verra bien…
Il faut ne faire confiance en personne, cela semble être une règle d’or que la vie nous apprend mais est-ce que les règles d’or sont faites pour être suivies ? ça reste une question ; car en cet autre il y a l’ami et l’amitié et que serait l’amitié sans la confiance ? Le monde n’est pas fait que de trahison heureusement, mais oui, c’est vrai, il faut être vigilent, apprendre à connaître les autres, à se connaître aussi soi-même, apprendre à être prudent mais ne pas pour autant ne pas aimer car aimer c’est vivre et on ne vit pas sans prendre de risques.
j’adore tes mots, Monique, je pense idem, je pourrais les faire miens, mais ils sont de toi,
et je te relis, avant d envoyer, quelquefois qu un truc que je ne pense pas m’aurait échappé…
et pr ma petite décortication; sourire!
– cette rêgle d’or la vie a tenté de me l’apprendre fort tard, si protégée dans ma vie en autisme en bulle chaude..et de vrais Humains dans le Nord…et d’amitiés vraies..
-l amitié sans confiance, ah cela fait rire, c’est impossible
-il faut sans aucun doûte d’abord commencer par se connaître soi même et être prudent c’est vrai
– j’adore ta dernière phrase:
mais ne pas pour autant ne pas aimer car aimer c’est vivre et on ne vit pas sans prendre de risques
et pourtant quand on a été fort trahi, blessé,
dans un temps plus ou moins long, parfois si lourd de douleurs,
on est tenté de se dire *cette fois je n aimerai plus, stop, car on souffre trop pr souhaiter prendre le risque de souffrir encore,
et puis, il faut bien admettre, qu’aimer c’est délicieux, et que cela reste bon de prendre le risque de faire confiance,
je me suis souvent demandée comment font ceux qui n’aiment pas…comment sont ils en eux?! seuls si seuls!…me semble
je t ’embrasse Monique,
et puis AIMONS NOUS LES UNS LES AUTRES!
et puis qd on va mieux, on s’ouvre, on aiume encore, et tant pis si on souffre encore…mais si on ne souffre plus c’est mieux! SOURIRE!
et puis comment on peut se retenir d’aimer, qd on aime aimer…
–
Oui Annick elle est parfois bien surprenante la vie, mais c’est ainsi que l’on apprend à se connaître et à connaître les autres, il arrive aussi parfois qu’on ait de bonnes surprises.
Bonne nuit Annick garde ce cœur si plein d’amour, il y a toujours quelqu’un autour de nous qui en a soif et prêt à recevoir et à donner.
Je t’embrasse.
Douce nuit, Monique,
je lis tes derniers mots avec bonheur.
la confiance c’est comme la confiture
on y met le doigt, on goutte, on apprécie
et on referme le pot
on s’y fiance
sans se marier
la confiance ça se tient par l’anse
avec un beau panier d’osier par en dessous
ça transporte
ça porte de porte en porte
la confiance permet le lien qui lie et se lit là
entre nous
pour peu que l’on mette le doigt dans le pot de confiture
etc …
je vous embrasse, avec affection et confiance, Leïla, Monique et Annick
construite sur la base de la confiance
si bien pointé du regard
mais
où donc est passé l’ami ?
c’est fort gentil, Regard,
et puis vos mots tellement goûteux et savoureux,
j’aime beaucoup.
Là
Posé sur son sol
Il veille
L’oeil ouvert
Loin
Fort loin
Si loin
En au delà
j’avais posé des mots, Regard, puis volatilisés, j’en ai reglissés…merci à vous.
pour peu que l’on mette le doigt dans le pot de confiture…
……
et qu’on s’y laisse prendre
non seulement par gourmandise
mais par passion des mots
qui laissent sous chaque lettre
perler la douceur espérée
pour peu que l’on mette le doigt dans le pot de confiture
etc…
Confiance pourrait être confidence
mais confit dans la danse
et le tournis en prime
à quoi tout cela rime ?
alors se confier
c’est convier
à un partage
sans égal
la marque de confiance
entrer dans la confidence
en qui l’avoir
en qui l’ose
ankylose
il y a de l’abandon
oh pas de souveraineté
de parcelles de secrets
les murmures
la confession
cela confère
une autre dimension
avec la foi
dans l’autre
le transforme t on
en tombeau
le secret taire
un entre deux périlleux
pourtant c’est bon
de ne pas tout
garder pour soi
que fait on
avec le psy
si ce n’est lui confier
nos tourments
et nos peines
dans une mise
en abime
merci Thierry et Monique, pour vos mots confiés…
La confiance
Peut être
Que trahi
Au plus profond de soi
Est la pire des blessures
Elle perd le goût de la vie
L’abîme est son profond
Mais il faut remonter
Encore avoir confiance
C’est une nécessité
Tout en se protégeant
Y’a pas que des hypocrites
Des preneurs de bontés
Il y a ces Humains tels
Que rencontrer un jour
Un, deux, ou plusieurs
Cela redonne de la vie
Ses parfums se ressentent
La confiture sa tendre
Son petit doigt osé
Qui se trempe encore
Car vivre c’est aimer
ahlala quelle image, quelle rubrique…Ossiane, le mlot CONFIANCE…
et si tout simplement
la confiance c’est la vie
car devenir méfiant
c’est se blinder bien trop
la vie elle transperce
par les pores de la peau
et tant pis si le risque
d’être encore son déçu
la déception aussi
fait partie de la vie
et faut *grandir encore
quand on se trouve mûr
chaque jour la confiance
déçue ou sa précieuse
c’est de la vie de la vie
et encore de la vie
pour l’oser et l’apprendre
je souhaite à chacun, un chemin, en confiance,
car il porte en lui, paix, bonheurs,
simplicité des êtres tels qu’ils sont,
et chacun vaut le coup de lui faire confiance,
et si il nous trahit, on peut rebrousser chemin,
aucun lien ne se crée pour faire souffrir l’autre
CONFIANCE belle confiance
parfois tu abuses trop
mais tu restes jolie ta naïve Humaine
qui pense encore parfois que le monde est gentil
certains le sont vraiment,
et comme c’est bon de *levivre!
Bon, Ossiane, CONFIANCE, c’est un roman fleuve de nos milliards de vies!
Il y a la confiance en soi
qui se construit par le lent apprentissage
le tissage des mots et des actes
ces sortes de pacte
qu’on noue avec la société
mais qui impliquent
au plus profond
cette confiance est elle bien mise
et déposée
pas comme une marque
en tout cas d’infamie
c’est une condition nécessaire
pour pouvoir avancer
pas à pas
sur le chemin
de la vie
je prend de l’assurance
je vois qu’on approuve
rien ne réprouve
c’est une épreuve
une vraie ascèse
pas ascétique
ni acétique
la vie n’est pas
toujours acide
on peut être rincé
par des épisodes
peu glorieux
où il pleut sur l’égo
mais si on ne se mouille pas
par des essais
des erreurs
alors comment construire
la confiance et le reste
on s’immobilise
se paralyse
non je retrouve
avec la foi
et ma bonne étoile
de l’estime
de l’énergie
de la motivation
je ne suis pas un pion
je suis moi
j’en suis fier
je me corrige
mais j’essaie aussi
de changer le monde
par de modestes actions
et mes mots sont des baumes
sur des plaies
c’est ça qui me plait
dans la vie
des envies
mais pas de l’envie
le secret du bonheur
penser aux autres
mais ne pas s’oublier
comme un obscur soutier
qui manque de soutien
qui lâche son maintien
On est plus que fiancé avec sa vie
c’est une histoire qui dure
qui enfle et qui régresse
qui moutonne par vagues
successives
jamais ivre de ses succès
apprenant de ses erreurs
bâtissant à force d’échec
pas de tour imprenable
on en a dans son sac
la diagonale du fou
qui fait prendre
les chemins de traverse
et les pions pas soumis
qui ne sont pas des chiffres
des soufre couleurs
qui ne porteraient qu’un blason
blasé à dieu ne plaise
mais aussi basé
sur du véridique
on s’applique
on s’implique
la lumière viendra t elle
on n’est pas mural
ni même immuable
tout change
et nous avec
…superbes élucubrations de vérités, d’humour et d’amour, une école de la vie à travers les mots !
Oui ce matin c’est staccato
saccadé
pas sac au dos
c’est toto matic
l’écriture est guidée
téléguidée même
mais pas lugubres
pas de mauvais génies
ni incubes ni succubes
les plus lents, les sucres
pour tenir la distance
et la mettre
entre soi et la vie
de l’avis
de tous
les blessures
jamais ne se referment
on est couturé
mais pas obéissants
pas le doigt
sur la couture
laver riter
un rite pas sage
de passage
un peu de tendresse aussi
les mots sont des travers…sains
où il fait bon se tendre
je n’ai pas d’aversion
pour les inversions
soyons nous même
cela nous réussi si bien
pas travestir le désir
pour atteindre le plaisir
l’acmé et pas l’acné
pas se dorer la pilule
pas hululer puisque la vie est chouette !
pas pulluler
puisque la vie est spontanée
du moins en apparence
Non tout est construction
tout est artificiel
mais les bases comptent
comme la basse cour
on peut lisser sa plume
et faire ses ergots
si sur la fange
on se démène
nous sommes le produit
de nos interactions
pas un cerveau sur patte
parfois lent et embrumé
mais un échangeur
un routeur
qui bruite et bruisse
de ces mille mots
de ces mille morts
échangés
dérangés
engrangés
nous sommes la somme de nos peurs
et ce qui nous assomme
nous le rejetons
pas faux jetons
nous regardons
les sauvageons
sans être tuteur légal
demain nous échappe déjà
le futur ne nous appartient pas
place aux jeunes
faisons leur confiance
pourquoi nous décevraient ils ?
Armer son flanc
sans tirer de conclusions hâtives
parce que dans la confusion
le have et le havre ne se conjuguent pas toujours
une conscience à la peine
pas capitale
pour capitole érigé
mais quel fardeau
que de devoir
tenir la main bien haut
pour inonder le paysage
de quelques lumières
chèrement acquises
Monique
le travail pendant la veille
jamais ne cesse
le cerveau ne s’arrête pas
il n’a de cesse
dans sa plasticité
de construire
et de confronter
on peut s’affronter
pour conforter
je préfère réconforter
car un cordial
est toujours bien venu
quand il touche au coeur le sujet
à chaque confidence un astérisque
c’est à tes risques et périls que tu te livre
ouvert comme une bible
tu donnes au déchiffrage
le code et la formule
mais crains parfois l’outrage
de ce qui émascule
pointé en majuscule
les hi et les han
mais pas de bucheron
alors oui tu coures
plus que désagréments
si tu laisses dans la nature
de trop intimes relents
et qui grimpe dans la mature
découvre tes flancs
à ainsi s’exposer
on va perdre sa tranquillité
pour vivre heureux
vivons caché
afin de ne pas tout
gâcher
La nature de l’homme est si complexe
Les mots sont si riches de sens et de contre sens
Que même derrière les confidences
Nous ne saurions percer les mystères de la pensée
Les mots sont les gradins qui nous permettent d’atteindre
Mais sont tout autant des paravents
Où l’intime reste bien caché, préservé.
Il faut atteindre des lieux ainsi nus
Pour offrir aux vents, au ciel et à la mer
Des confessions en toute confiance
Haut et fort et sans réticences
yaouh, jolis mots vous deux!
Le ciel pour confident
En confiance sacrée
Car lui il sait peut être
Ce qu’on ne peut savoir
C’est après son vécu
Qu’on y voit quelquechose
Des confiances en la vie
Un phare magnifique, j’aime beaucoup l’ambiance de cette photo, superbe !
Quand l’image est si belle
L’envie d’y revenir vous tient
Une gourmandise, une rencontre, un appel
Chaque regard est une redécouverte
Une impression nouvelle
L’œil s’attarde, le paysage se savoure
Devient un tableau dans lequel on entre
Une histoire semble vouloir se créer
Entre l’image et soi, une approche particulière
Une harmonie vient de naître dans le silence
Entre les éléments naturels et la blancheur du phare
Les contrastes des couleurs entre le ciel et l’eau
Le regard et l’émotion entretiennent cette atmosphère
Apprivoisent le lieu pour s’y reposer, s’en imprégner
La beauté a atteint son but celui de nous amener à cet état
Où la contemplation apporte la sensation d’un réel plaisir
Les mots y trouvent alors les bonnes résonances
Et l’haïku s’inscrit dans ce même registre de beauté.
Jamais les images ne remplaceront l’approche réelle avec la nature, l’imaginaire aura beau être intense je ne parviendrai jamais à atteindre l’impression que l’on doit avoir devant un si bel endroit, le rêve reste le rêve il manquera toujours l’essentiel : le contact
Le contact avec la réalité
La vie à l’état pur
Le rêve ne comble pas
Ou juste un peu
Il peut frustrer bien trop
Et faire tant de mal
Quand un vécu bien être
Charme sa page de vie