Eternité / Eternity

Eternité / Eternity

lac de l’oiseau blanc

tes soupirs de coton

tes eaux de saphir


 

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lake of the white bird

our sighs of cotton

your waters of sapphire

 

23 réflexions sur « Eternité / Eternity »

  1. En regardant cette image je me souviens d’un livre l’enclos des nuages d’André Ar Vot, de la poésie qui vous amène à regarder les nuages d’une autre façon, un voyage vers l’éternité puisque toujours recommencé, toujours diversifié en formes et en couleurs, transportant l’âme aux confins des sentiments entre l’angoisse et la béatitude. J’aime regarder les nuages et flotter avec eux dans les airs.

    « Nager en plein ciel. Arriver aux tendresses du nuage. Suspendre ces masses du fond, bien lointaines dans la brume grise. Faire éclater l’azur. Je sens tout cela venir, poindre dans mes intentions. Quelle puissance et quel tourment ! Si le fond était tranquille, peut-être n’arriverais-je pas à ces profondeurs. A-t-on fait mieux jadis ? Les Hollandais arrivaient-ils à la poésie du nuage que je cherche ? à ces tendresses du ciel qui vont jusqu’à l’admiration, jusqu’à l’adoration ; ce n’est pas exagérer » Eugène Boudin

  2. Je m’aperçois que le mot « envolée » était déjà cité par Jeandler dans son joli poème, c’est inconsciemment le mot qui nous vient en regardant cette image, le ton était donné dans les mots d’Ossiane qui nous transportent tant ils sont beaux. Merci Ossiane

  3. Envoilé, entoilé, envoyé
    voici le dévoilement qui vient
    une sorte de mise à nu
    pourvu que ce ne soit dévoiement
    apokalupsis

  4. Eternité
    Tendres secondes
    Dure un temps doux
    Baiser joli
    D’amour profond
    L’envol des ailes
    Les yeux fermés

  5. Certains on eu maille à partir avec la maréchaussée
    une espèce de marée avait envahi la chaussée
    mais de toute éternité la fin nous dit on a été programmée
    la duplicité atteint un tel niveau
    avec la complicité d’une presse de caniveau
    alors lire dans les glyphes ce que l’on imagine à peine
    c’est d’une conjonction astrale faire une reine

    La fin d’un monde celui du pétrole et du gaz est programmée
    l’échéance parait lointaine mais elle pourtant proche
    comment bien amorcer la transition
    et ne point se voir attirer de reproches
    pas des générations futures qui hériteront
    d’un sacré passif et d’un monde poussif
    la croissance à tout prix, oui mais pourquoi et pour qui

  6. Elle court. Elle court
    Autour de nous,
    De l’aube au couchant
    Ou dans la claire nuit.
    Chaque instant de vie
    C’est un peu la croquer,
    Mais elle n’en finit pas
    De renouveler le temps,
    De colorer les saisons,
    Du bleu de juillet
    Au rouge de mars ;
    La Terre vit son éternité.

  7. Les eaux calmes du lac
    Dans le silence des montagnes
    Et tout ce que cela suscite
    D’appel à l’évasion, à la rêverie
    Et tout ce que l’on ressent
    En regardant le ciel
    Comme une invitation
    Vers un ailleurs sublimé
    La légèreté des nuages,
    Tout ce bleu qui se répand,
    Ce ne peut être qu’une parenthèse,
    Un entracte à la vie,
    Une diversion dans le temps,
    Un bonheur à cueillir,
    Un mirage pour les sages,
    Un paysage où l’on s’attarde
    Une musique qui s’écoute d’un regard
    Dans un sentiment d’éternité.

  8. De toute éternité il y avait eu des phénomènes naturels
    mais l’environnement avait bien évolué et le ciel n’avait peut être
    pas toujours eu cette même couleur que nous lui connaissons
    cette palette changeante plus exactement
    qu’est ce qui pouvait bien paraître éternel ?
    des diamants, ça c’était un slogan publicitaire
    pour accroître le charme magique des facettes
    il n’y avait guère que les atomes stables
    dont les théories modernes de la physique
    avaient postulé des durées de vie quasi incommensurables
    mais si ce désir d’absolu et d’universalité pouvait se comprendre comme légitime
    dans les faits il fallait accepter la durée et la finitude
    c’était non pas seulement une question d’attitude
    mais aussi de sagesse
    et la philosophie devait nous y aider

    Oui les choses n’étaient pas fait pour durer mais pour passer
    pour être utilisées, des moyens uniquement… pas des fins
    ce statut de média , de medium pouvait conforter ou réconforter
    les tenants du commerce et du consumérisme primaire
    les patrimonialistes eux diraient bien que certaines choses étaient faites pour durer
    oui mais combien de temps
    cela posait la question des civilisations , des Troie successives de Schliemann

    l’éther nuité avait fuité et le temps s’échappait librement
    on avait rencontré des moments d’éternité
    où on s’était posé, un cigare, un verre de cognac
    une étrange volupté

    Merci Ossiane, grande voyageuse
    qui toujours nous convie au festin des images
    même avant l’arrivée des rois mages
    c’est un bonheur inégalé que de venir ici
    ça fait partie de mes moments d’éternité

  9. N’être qu’un tout petit point blanc
    Au milieu des eaux bleues
    Avec un petit cœur qui bat
    Une boule de plumes qui ne sait où elle va
    Errance silencieuse sur le miroir d’un lac
    N’est-ce pas là un rêve sans extravagance
    Se laisser ainsi glisser au fil du temps
    Faire l’impasse sur les orages, le froid,
    Les peines et les tourments
    D’une rive à l’autre, un semblant d’éternité
    Pour se nourrir de beauté de calme et de silence
    Entrer dans l’image, dans le chant du vent
    Le gazouillis de l’eau, le bleu du ciel
    L’air, l’eau, le ciel, les nuages, les monts…
    Est-il heureux ce petit canard qui va
    Sur l’eau comme un petit bateau à la dérive ?
    Se pose-t-il une seule question ? Dites-moi !

  10. c’est fort joli, Monique,

    Faire de sa vie une glissade
    Qui roule doux les bien trop durs
    En sautillant chaque instant bel
    La vie jolie *le vivre zen
    Détaché de ses enfers en soi
    Les regarder les dorloter
    Posez vous là mais laissez moi
    On acte on agit réagit
    Puis laissez moi libre mon être
    Je ne suis fait que pour *levivre
    Beautés partages d’Humanité
    Viens l’oiseau envole ma plume
    Donne moi de l’encre sa bleue
    Haut haut fort haut le ciel
    Laisse en bas la terre sa noire
    Dégouline moi des plumes d’ange
    Des bleues des blanches un arc en ciel
    Monte moi haut ma plénitude
    Dans une sérénité sa calme
    La vie est faite pour *levivre
    Aidez entendre sa main portée
    Et laissez ses soucis en malle

  11. Jamais l’azur pour tout horizon fut la parure
    mais il réveillait en nous les envies sans ratures
    et dans le bleuissement de l’âme sans serrures
    on trouvait l’azur réel et presque éternel
    pourtant on ne le pouvait qualifier de sempiternel
    il émanait simplement de la vue du ciel
    alors quand la toile se détend ôtons nous d’un doute
    les nuages ne sont pas des excroissances sur la croute
    ils annoncent et énoncent du chemin le début de la route
    pourtant les fenêtres en saphir ne sont pas pour nos yeux
    qui concernent d’autres longueurs d’onde invisibles

  12. Bonsoir tous, je suis si contente de vous lire,merci de vos petites haltes ici, passez de bonnes fêtes et dans la joie si possible.
    ____

    L’eau à cette heure du soir
    A perdu ses couleurs de saphir
    J’aimerais savoir si ce soir la lune
    Laisse couleur de cendre
    Les montagnes qui l’entourent
    Ou bien encore sur quelle rive
    L’oiseau s’est-il caché ?
    La nuit toujours s’entoure de mystère
    Mais l’eau du lac, noire sans doute
    Reste un immense encrier
    Où nous trempons nos plumes
    Pendant nos longues insomnies
    Les mots que nous traçons
    Sont enveloppés de silence
    Dans cet espace paralysé de noir
    Que l’on imagine pourtant si bien
    Là-bas, invisible, comme inexistant
    Juste absent le temps d’une nuit
    Avant que l’aube dans la brume
    Redonne à ces eaux encore endormies
    La riche palette saphirine
    Où brillent les ailes des anges
    Qui veillent sur ses eaux.
    ____

    …de la douceur annoncée qu’il en soit de même dans le coeur de chacun

  13. MERCI Monique, Leila,

    mes souhaits de paisible Noël, pour chacun,

    mes souhaits de voir les yeux des enfants briller,et ceux des grands…

    UN SEUL TOUT SEUL, et on va vers…c’est cela Noël…

    QUE JAMAIS EN INDIFFERENCE, à Noël et son chaque jour!

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