lac de l’oiseau blanc
tes soupirs de coton
tes eaux de saphir
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lake of the white bird
our sighs of cotton
your waters of sapphire
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
lac de l’oiseau blanc
tes soupirs de coton
tes eaux de saphir
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lake of the white bird
our sighs of cotton
your waters of sapphire
Envolée des nuages
les eaux troublées et frileuses
les montagnes caressées
Pause
Le temps s’arrête
Tendres douceurs
La beauté d’être
Simplement là
En vie
Tout contre toi
Ma vie
Envolée lumière
Sur le miroir du lac
Domaine des anges
La sérénité
Se laisser glisser sur l’eau
Plonger dans l’azur
En regardant cette image je me souviens d’un livre l’enclos des nuages d’André Ar Vot, de la poésie qui vous amène à regarder les nuages d’une autre façon, un voyage vers l’éternité puisque toujours recommencé, toujours diversifié en formes et en couleurs, transportant l’âme aux confins des sentiments entre l’angoisse et la béatitude. J’aime regarder les nuages et flotter avec eux dans les airs.
« Nager en plein ciel. Arriver aux tendresses du nuage. Suspendre ces masses du fond, bien lointaines dans la brume grise. Faire éclater l’azur. Je sens tout cela venir, poindre dans mes intentions. Quelle puissance et quel tourment ! Si le fond était tranquille, peut-être n’arriverais-je pas à ces profondeurs. A-t-on fait mieux jadis ? Les Hollandais arrivaient-ils à la poésie du nuage que je cherche ? à ces tendresses du ciel qui vont jusqu’à l’admiration, jusqu’à l’adoration ; ce n’est pas exagérer » Eugène Boudin
Je m’aperçois que le mot « envolée » était déjà cité par Jeandler dans son joli poème, c’est inconsciemment le mot qui nous vient en regardant cette image, le ton était donné dans les mots d’Ossiane qui nous transportent tant ils sont beaux. Merci Ossiane
Un jour nuageux et pas une nuit,
l’eau du lac semblait assoupie
alors que nonchlant
le traversait l’oiseau blanc.
Envoilé, entoilé, envoyé
voici le dévoilement qui vient
une sorte de mise à nu
pourvu que ce ne soit dévoiement
apokalupsis
Mayas par-ci Mayas par là…éternité.
Eternité
Tendres secondes
Dure un temps doux
Baiser joli
D’amour profond
L’envol des ailes
Les yeux fermés
Certains on eu maille à partir avec la maréchaussée
une espèce de marée avait envahi la chaussée
mais de toute éternité la fin nous dit on a été programmée
la duplicité atteint un tel niveau
avec la complicité d’une presse de caniveau
alors lire dans les glyphes ce que l’on imagine à peine
c’est d’une conjonction astrale faire une reine
La fin d’un monde celui du pétrole et du gaz est programmée
l’échéance parait lointaine mais elle pourtant proche
comment bien amorcer la transition
et ne point se voir attirer de reproches
pas des générations futures qui hériteront
d’un sacré passif et d’un monde poussif
la croissance à tout prix, oui mais pourquoi et pour qui
Elle court. Elle court
Autour de nous,
De l’aube au couchant
Ou dans la claire nuit.
Chaque instant de vie
C’est un peu la croquer,
Mais elle n’en finit pas
De renouveler le temps,
De colorer les saisons,
Du bleu de juillet
Au rouge de mars ;
La Terre vit son éternité.
Les eaux calmes du lac
Dans le silence des montagnes
Et tout ce que cela suscite
D’appel à l’évasion, à la rêverie
Et tout ce que l’on ressent
En regardant le ciel
Comme une invitation
Vers un ailleurs sublimé
La légèreté des nuages,
Tout ce bleu qui se répand,
Ce ne peut être qu’une parenthèse,
Un entracte à la vie,
Une diversion dans le temps,
Un bonheur à cueillir,
Un mirage pour les sages,
Un paysage où l’on s’attarde
Une musique qui s’écoute d’un regard
Dans un sentiment d’éternité.
De toute éternité il y avait eu des phénomènes naturels
mais l’environnement avait bien évolué et le ciel n’avait peut être
pas toujours eu cette même couleur que nous lui connaissons
cette palette changeante plus exactement
qu’est ce qui pouvait bien paraître éternel ?
des diamants, ça c’était un slogan publicitaire
pour accroître le charme magique des facettes
il n’y avait guère que les atomes stables
dont les théories modernes de la physique
avaient postulé des durées de vie quasi incommensurables
mais si ce désir d’absolu et d’universalité pouvait se comprendre comme légitime
dans les faits il fallait accepter la durée et la finitude
c’était non pas seulement une question d’attitude
mais aussi de sagesse
et la philosophie devait nous y aider
Oui les choses n’étaient pas fait pour durer mais pour passer
pour être utilisées, des moyens uniquement… pas des fins
ce statut de média , de medium pouvait conforter ou réconforter
les tenants du commerce et du consumérisme primaire
les patrimonialistes eux diraient bien que certaines choses étaient faites pour durer
oui mais combien de temps
cela posait la question des civilisations , des Troie successives de Schliemann
l’éther nuité avait fuité et le temps s’échappait librement
on avait rencontré des moments d’éternité
où on s’était posé, un cigare, un verre de cognac
une étrange volupté
Merci Ossiane, grande voyageuse
qui toujours nous convie au festin des images
même avant l’arrivée des rois mages
c’est un bonheur inégalé que de venir ici
ça fait partie de mes moments d’éternité
bleume de tes yeux
se découpent les montagnes
sur l’onde irisée
l’oiseau seul sait le reflet
du nuage son ami
N’être qu’un tout petit point blanc
Au milieu des eaux bleues
Avec un petit cœur qui bat
Une boule de plumes qui ne sait où elle va
Errance silencieuse sur le miroir d’un lac
N’est-ce pas là un rêve sans extravagance
Se laisser ainsi glisser au fil du temps
Faire l’impasse sur les orages, le froid,
Les peines et les tourments
D’une rive à l’autre, un semblant d’éternité
Pour se nourrir de beauté de calme et de silence
Entrer dans l’image, dans le chant du vent
Le gazouillis de l’eau, le bleu du ciel
L’air, l’eau, le ciel, les nuages, les monts…
Est-il heureux ce petit canard qui va
Sur l’eau comme un petit bateau à la dérive ?
Se pose-t-il une seule question ? Dites-moi !
c’est fort joli, Monique,
Faire de sa vie une glissade
Qui roule doux les bien trop durs
En sautillant chaque instant bel
La vie jolie *le vivre zen
Détaché de ses enfers en soi
Les regarder les dorloter
Posez vous là mais laissez moi
On acte on agit réagit
Puis laissez moi libre mon être
Je ne suis fait que pour *levivre
Beautés partages d’Humanité
Viens l’oiseau envole ma plume
Donne moi de l’encre sa bleue
Haut haut fort haut le ciel
Laisse en bas la terre sa noire
Dégouline moi des plumes d’ange
Des bleues des blanches un arc en ciel
Monte moi haut ma plénitude
Dans une sérénité sa calme
La vie est faite pour *levivre
Aidez entendre sa main portée
Et laissez ses soucis en malle
Bleu sérénité
Comme l’eau du lac
Que tes jours coulent sans peine
Nuages en neige…
si de moi le ciel
en son encorbellement
devient oiseau blanc
alors tombent les voiles
cataracte entendue
Jamais l’azur pour tout horizon fut la parure
mais il réveillait en nous les envies sans ratures
et dans le bleuissement de l’âme sans serrures
on trouvait l’azur réel et presque éternel
pourtant on ne le pouvait qualifier de sempiternel
il émanait simplement de la vue du ciel
alors quand la toile se détend ôtons nous d’un doute
les nuages ne sont pas des excroissances sur la croute
ils annoncent et énoncent du chemin le début de la route
pourtant les fenêtres en saphir ne sont pas pour nos yeux
qui concernent d’autres longueurs d’onde invisibles
Bonsoir tous, je suis si contente de vous lire,merci de vos petites haltes ici, passez de bonnes fêtes et dans la joie si possible.
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L’eau à cette heure du soir
A perdu ses couleurs de saphir
J’aimerais savoir si ce soir la lune
Laisse couleur de cendre
Les montagnes qui l’entourent
Ou bien encore sur quelle rive
L’oiseau s’est-il caché ?
La nuit toujours s’entoure de mystère
Mais l’eau du lac, noire sans doute
Reste un immense encrier
Où nous trempons nos plumes
Pendant nos longues insomnies
Les mots que nous traçons
Sont enveloppés de silence
Dans cet espace paralysé de noir
Que l’on imagine pourtant si bien
Là-bas, invisible, comme inexistant
Juste absent le temps d’une nuit
Avant que l’aube dans la brume
Redonne à ces eaux encore endormies
La riche palette saphirine
Où brillent les ailes des anges
Qui veillent sur ses eaux.
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…de la douceur annoncée qu’il en soit de même dans le coeur de chacun
MERCI Monique, Leila,
mes souhaits de paisible Noël, pour chacun,
mes souhaits de voir les yeux des enfants briller,et ceux des grands…
UN SEUL TOUT SEUL, et on va vers…c’est cela Noël…
QUE JAMAIS EN INDIFFERENCE, à Noël et son chaque jour!
tres beau !