tête nue dans l’herbe
j’écris la mer je peins le ciel
plumes aux cheveux d’ange
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bareheaded in the grass
I write the sea I paint the sky
feathers angel hair
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
tête nue dans l’herbe
j’écris la mer je peins le ciel
plumes aux cheveux d’ange
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bareheaded in the grass
I write the sea I paint the sky
feathers angel hair
Merci pour la gentillesse de vos mots et la beauté de vos poèmes dans les notes précédentes … je suis toujours très nomade et accaparée en ce moment d’ou mes absences mais je prends le temps de vous live avec toujours le même plaisir et intérêt … pas de souci quant à vos écrits, je vous laisse plume libre 🙂 Heureuse aussi que cette suite en couleurs vous plaise … je tiens à mener le noir et blanc et la couleur de front ce qui n’est pas si facile … je n’aime pas mélanger les deux d’ou ces longues séries que je trouve plus harmonieuses te cohérentes … je repars en voyage, à bientôt, je vous embrasse, bonne nuit!
Vogue, notre Capitaine au long cours,
Entre noir et blanc
Nuancés de tendres couleurs
Emporte nous
Evadons nous
Tous ensemble…
Sur le pont !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeee
Le fameux format carré dont tu parlais hier ! Je m’y exerce un peu. Bien cadrer avant que de se décider.
Ton image, Ossiane est superbe.
Croquer
allongé dans l’herbe
tes lèvres
au loin, la mer ronronne
quelle jolie évasion si douce tentation…toute cette fragilité devant l’immensité…comme c’est fort superbe…cela donne à goûter des parfums délicats…c’est tendre et apaisant…allonge toi près de moi…et regardons ensemble…la beauté de la vie…dans ses frissons jolis…laissons nous emporter par sa magie *levivre…ta main tendre la mienne…comme c’est bon voyage…
Quelle belle image, Ossiane, un fort beau cadeau…sur ce sentier son temps…d’Avent Noël…que les coeurs soient en fête…pour se partager jolis…c’est un des sens de vie…
JOLI, Jeandler! coucou Chritineeeeee! bon voyage, Ossiane…Bonjour à chacun…
allez, j’en croque un tit bout encore, avant de quitter l’image, je reviendrai déguster…
Croquer la vie c’est aussi prendre le temps de rêver, de s’évader, d’écouter battre son coeur, de déguster le bonheur , de composer des petits bouquets de mots sauvages cueillis au bord des plages fussent elles arides.
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La plume en hiver
Promenade en écriture
La mer en été
Nostalgie de l’océan
Chevelure dans le vent
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C’est aussi se rencontrer, s’attendre, s’entendre et se comprendre, se retrouver à partir d’une image, d’un poème toujours surprenants de beauté, déguster comme dit Annick, s’ évader comme dit Christineeeeee , s’émerveiller comme le fait Jeandler, gourmands que nous sommes de croquer ainsi la vie….
Ecrire avec le ciel
Oiseau de passage Ossiane nous laisse quelques plumes
pour en faire un poème
en quelques brins d’amitié
Si douce gourmandise…que le parfum des lèvres…senteurs au goût de l’autre…s’envoler belles ses ailes…croquer de bel plaisir…la vie sa belle page…dans la beauté d’aimer…l’envol de se respirer ensemble…de belles ondes…sur ce chemin faisant…tendre temps de l’Avent…
Des fleurs et des herbes
Et la grande page blanche
Entre ciel et mer
Quelques signes gravés pour toi
Sauras-tu les déchiffrer ?
Il y a des scènes à croquer
des herbes à mâcher
des idées noires à ruminer
et puis des fois on arrête son sketch
qu’on trouve plus kitch qu’autre chose
et on prefère rêver à une croisière sur un Ketch
Comment ne pas craquer
face à un tel paysage
pas de raison de se braquer
ou alors mais pas effaré
pour écarquiller les yeux
et écarter les tiges
et la plume toujours aussi bien trempée !
A quoi sert à fin, à toute fin même
de se mouvoir sans s’émouvoir
une végétation pas famélique
donne vite un air angélique
Sur les vagues de l’âme
S’envolent les mots déracinés
Ils cherchent dans le vent
Un havre où faire escale
Plumes au vent, graines éparpillées
Gribouillis de l’indescriptible
Aux résonances parfois violentes
Imbroglio dans un destin étrange
Où l’on croque même sans s’y attendre
Des morceaux parfois acres de la vie.
Oui Monique
« s’envolent les mots déracinés »
Des mots qui résonnent
et atteignent le coeur…
Une pensée penchée mais solide
le vent qui effiloche le temps
et les mots pour toute consolation
Raccroc pas à quai
une belle transition
dans une superposition
Croquer l’instant
Retenir le bleu des vagues
Fixer la courbe d’une fleur
Mémoriser le chant du vent
pour garder la légèreté des lieux…
Sand which ? on ne voit pas la plage, on la subodore !
mais il n’y a pas d’écrasement dans la perspective et la profondeur de champ
Si tendre gourmandise…que la mer de ses bleus…viens je te prends la main…on se berce ses tendres…nos petit poumons les croquent…les ondes leurs délices…et quand tu me regardes…je me rougis de vie…cet éclat sa pépite…tout le cristal du ciel….
faire siffler les mots
d’herbes entre les pouces
la mer en écoute
or je vois et graminèes des dunes,
du ciel tout ceci est un don
qui se piquent et sont à la une
lA
La
Ensemble
Main dans la main
*Levivre
Simplement
En amour
Sur un fond de nuages, à la chaleur d’un soleil intérieur, des gouttes sur le vélux, pluie de larmes de joie, trois petits tours et puis s’en vont….
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J’ai voulu croquer
à pleine dent le bonheur
au plaisir d’un jour
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Un aller-retour au pays natal, le temps d’une averse, d’un coucher de soleil, croquer et craquer, étourdie, heureuse et pourtant le temps trop court et tout ce qu’il fallait soustraire au désir de plus….
Croque au sel pas d’étau qui mate
croquer le paysage pas en automate
La cloque ne se croque pas mais ce n’est pas un pécher
cette vue surplombante nous donne la pèche avec aplomb
c’est une nature forte et surtout revigorante
Sur le bleu du ciel et de la mer
Nous dessinerons le vent
Avec les herbes de la plage
Nous tisserons un papyrus
Nous inventerons une histoire
Nous l’écrirons ensemble
Avec la pointe d’une tige
Et l’encre de la sève
Nous graverons nos noms
Comme au bas d’un parchemin
Cette histoire sera si belle
Qu’elle restera gravée
Et non comme des paroles
Qui s’envolent dans le vent
Le soir au coucher du soleil
Elle flottera sur l’Océan
Comme une bouteille à la mer
Elle portera au-delà de l’horizon
Un petit message de bonheur
Confié aux hasards du temps
j’y ai vu une écharpe de verdure sur un cou bleu
quand redoublent les vents , l’évent en dégradé
et l’avent qui se lève pour parcourir son calendrier
Je ne sais pas pourquoi il me plairait
D’aller me promener au bord de la mer
Sentir le vent sur mon visage
Cheveux dans le vent, le cœur content
Oublier le temps d’une balade
Noël et ses festivités, cadeaux et lumières
Mes pieds plantés dans le sable
Je donnerais la main aux herbes
Me balancerais avec elles
Je ne penserais à rien d’autre
Qu’au bonheur d’être là, face à la mer
Je sentirais monter en moi
Une chaleur étrange celle que l’on nomme ainsi :
« Cela me fait chaud au cœur » oubliant un instant
Le froid, l’hiver, la pluie, le vent et la grisaille….
Je rêve mais que voulez-vous, j’aime tellement ça !!!
C’est joli ce que tu écris, Monique,
et c’est au programme pr le Noël des enfants,
loin de Noël et ses festiv…
Un jean son col roulé
Pépites de vie en poches
Le petit nez devant
A se parfumer de mer
Son tranquille marché
En espérant le soleil
Et si le parapluie
C’est d’un fort beau aussi
En papilles le regard
D’un jour d’avant Noël
Et le jour de Noël
Les repas simples et bons
De légumes et poissons
Des fruits en gourmandises
Sa petite pâte feuilletée
Noël du goût de la vie
Au parfum de l’ozone
L’horizon tout devant
Une page à ouvrir
Son chaque jour Noël
Dans la beauté d’aimer
Loin des vilains avides
D’argent luxe et pouvoir
Juste se palpiter
C’est d’une telle envergure
Ses petits roulis à elle
Rentrés en tout dedans
Jusqu’au bout de sa vie
Un baiser au long cours
Qui n’en finit jamais
De sa pureté d’aimer
*Cela me fait chaud au coeur (et je te cite Monique!)
Avent
Le nouvel an
Encore en bord de mer
l’herbe nue dans l’herbe
la mer danse le ciel
avoine épousée par le ciel
manquement au grand vide
l’horizon demeure