Couchant / Setting sun

Couchant / Setting Sun

tapis de braises

les larmes du soleil

les contemplantes

 

• • • •

 

carpet of embers

tears of the sun

contemplative hearts

 

24 réflexions sur « Couchant / Setting sun »


  1. « contemplantes » : magique ce mot-là !

    Je m’en souviendrai à mon printemps prochain.

    Qui d’elles ou de moi regardent l’autre ???

  2. quand j’ai ouvert l’écran,
    j’ai été éblouie,
    c’est vraiment du cristal de bel,
    c’est tout ce que j’aime,
    merci, Ossiane,
    et le haîku, superbe,
    c’est une belle soirée, merci de recevoir autant…
    après un fort beau week à saisir chaque joli, chaque espace, chaque grain de folie…

  3. « magique » le mot n’est pas trop fort non seulement pour « les contemplantes » mot qui comme Bourrache me plait beaucoup mais également pour cette image lumineuse et intimiste de ces demoiselles dans la féerie du couchant. Quelle artiste Ossiane, bravo
    _____

    Le microcosme
    L’incandescence en beauté
    Le cœur en fusion
    _____

    Bonsoir et bonne semaine à tous et encore merci pour tous ces échanges, petites flammes qui réchauffent….

  4. Instant unique
    Etre là quand tout s’embrase
    quand l’herbe la plus modeste
    devient orante devant tant de splendeur
    « Contemplante » mot inspiré
    plaisir de la belle image Merci Ossiane

  5. Aux lueurs éclatantes à la brune d’un jour
    L’ombre garde encore quelques fleurs debout
    Les détache de l’obscur pour les projeter sur le ciel
    Avant de les voir se confondre dans les ténèbres
    Les retenir comme une dernière offrande au jour
    Vestiges fragiles et solitaires à la tombée de la nuit
    Mèches rebelles d’un tapis de velours
    Où l’invitation est émouvante auprès du feu
    Beauté, chaleur en trompe l’œil en ce mois de décembre
    Où dans l’âtre se consument les feux du crépuscule
    Qu’il est doux cet instant aux luminosités caressantes
    A regarder les fleurs danser sur leurs tiges frêles
    Au son d’une mélodie sur la harpe du vent
    Fustigeant la rosée en des perles d’argent
    Simulant l’au revoir d’une légère révérence
    Et subrepticement sous les projecteurs d’un soleil finissant
    Les voir disparaître derrière le rideau noir de la nuit
    Figurantes d’un soir d’un spectacle de lumière
    Laissant encore au fond des yeux de brillantes étincelles

  6. entre flare et fleurs mon coeur balance
    mais dans la lumière qui s’avance
    je retiens un soupir presque garance

  7. Tout est plus vif et plus excessif
    Lorsque le temps s’enfuit trop vite
    Le soleil à l’apogée du crépuscule
    Déverse son flot de lumière
    Embrase la terre au déclin du jour
    S’empresse de vouloir sauvegarder
    Les fulgurantes couleurs du ciel
    Et caresser les mignonettes
    Qui dansent dans les flammes
    Instantanés qui très vite nous échappent
    Et sombrent dans l’instant parmi les ombres
    On voudrait retenir mais le présent n’est déjà plus
    Qu’une pâle lueur qui s’éteint dans la nuit
    Connaissez-vous ces adieux de la dernière heure
    Dont on ne mesurait pas la foudroyante douleur
    Pour n’avoir pas suffisamment pris conscience
    Qu’il fallait vivre intensément le temps présent ?
    La contemplation et le bonheur partagé
    Sont des plaisirs qui n’attendent pas
    Pour ne jamais avoir à dire je n’ai pas eu le temps.

  8. Vive à citer
    vif à souhait
    le soleil prend ses aises
    et inonde de rais
    et l’ambre s’allonge
    dans l’ombre

  9. Pardon Ossiane si j’ai fait de tes « contemplantes » les victimes innocentes d’un surcroit de lumière, les couleurs de feu m’y ont amenée sans doute, le subconscient faisant le reste…
    _____
    Regardez cette terre de braises
    Brûler les herbes folles du sol
    Seules demeurent les fleurs
    Qui se tordent et gémissent
    Peur d’une agonie lente et cruelle
    Elles courbent l’échine
    Elles embrassent la terre
    Elles pleurent en silence
    Des larmes absurdes
    Dernière prière à la nuit
    Pour que cesse ce simulacre de flammes
    Pour que les anges du soir posent dans le noir
    Sur les braises encore vives un immense éteignoir.
    ______

    Elles redeviendront demain « les contemplantes » d’un jour nouveau dans la douceur matinale d’un lever de soleil aux couleurs atténuées d’un voile de brume.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *