Rouge de Mars / Red of March

Rouge de mars / Red of March

toujours ardent

tu flottes dans le noir

ton coeur bat tant

 

• • • •

 

always burning

you hang in the dark

your heart beating so much

 

32 réflexions sur « Rouge de Mars / Red of March »

  1. Et berce-moi de ton chant et perce-moi de ton rire
    Et brûle-moi de tes flammes
    Étanche-moi de ton eau
    Ô Soleil de ma Lune
    Ô Terre de mes racines
    Ô couleurs de mes ombres
    Ô trace de ma plume
    Ô silence de mon Monde
    Ô souffle d’espérance
    Ô lumière de ma ville
    Ô baie de mes rêves
    Horizon du couchant
    Océan d’hiver
    Soleil de mon île
    Sur la vague de mes colères
    Sur la vague de mes misères
    Sur la vague de mon histoire
    Sur les vagues de nos miroirs
    Sur les vagues de nos cieux
    Plus bleus que des poèmes
    Qui ne murmurent « Je t’aime »
    Qu’aux flots infinis
    Mer et ciel réunis
    Par un astre orangé
    Plongée
    Dans les abysses du rêve
    Dans les flots qui s’achèvent
    Sur la plage des ans.Leïla

  2. Envie de courir sur les vagues
    Pour attraper le soleil rouge
    Le lancer très haut dans le ciel
    Défier le temps, déjouer la vie
    Rêver de l’impossible, douce folie

  3. Mars rougeoie et guerroie
    mais c’est comme une courroie
    Ré si dive sans amphore
    Ra minet sans gros bide
    le redshift sans l’éloignement
    juste le prisme qui décompose autrement
    et la vue qui dépose surement
    dans un brasier dardant
    mais les rayons se consument
    et les crayons se consomment
    choir sans déchoir
    il n’y a pas de perchoir

  4. Immersion imminente dans un autre monde
    où la couleur est bannie et nous ébahies
    devant un tel spectacle la mer en réceptacle
    et on attend de la lave en fusion des torrents de vapeur
    c’est qu’il est bine farceur et roi du transformisme
    la tombée est un isthme sans promontoire

  5. Donne-moi…

    Le froissement de l’air
    Et l’éternelle houle

    La fraîcheur au visage et le sel de tes lèvres

    La robe de la nuit
    de moire et de
    vermeil

    La ligne et le signal
    Epieu noir
    Rouge sang

    Le souffle le rivage

    La présence insolente
    et le plus beau silence

    L’Être pur que tu sais
    debout au coin du monde
    _________à l’heure du trépas

    Ta main de douce foi
    Et ce chant de triomphe

    L’Amour

    Infiniment profond
    Ce feu le vif

    En toi

  6. En référence et clin d’oeil à la poétique de la rêverie de Gaston Bachelard
    ______

    Au regard de ce ciel habité
    A l’astre je vole la flamme
    A cette même image Bachelard
    Y puiserait ses rêveries
    Toute une « ivresse poétique »
    A contempler les fééries du ciel
    Il ne nous suffit plus de respirer
    De regarder, de s’émerveiller
    Il nous faut comme lui rêver
    Et cet astre nous en offre la matière
    Regarder le soleil rouge
    Entrer dans l’euphorie du rêve
    Se consumer en lui, y puiser la chaleur
    Y trouver toute la douceur du monde
    Et vouloir que cela dure longtemps…

    _____

    « …L’eau qui « dort » noire dans l’étang, le feu qui « dort » sous la cendre, tout l’air du monde qui « dort » dans un rêve interminable. Dans la rêverie cosmique, rien n’est inerte, ni le monde, ni le rêveur, tout vit d’une vie secrète, donc tout parle sincèrement. Le poète écoute et répète. La voix du poète est une voix du monde » G.Bachelard

    Ah le bonheur de prendre le temps de rêver devant un soleil qui s’offre à son coucher comme une étonnante lumière, ah les couchers du soleil quand vient l’automne qui enflamment le ciel de façon incroyable et presque surnaturelle comme ce soleil métamorphosé en un petit ballon de rêve avec lequel Ossiane nous offre le loisir de jongler tout au long de son parcours, il semble léger, léger et flotte au dessus de l’océan comme un porteur de songes, un messager de la beauté…

  7. Paysages de neige!!!! Bourrache voilà encore matière à rêver quand on a la chance de pouvoir être bien au chaud!!Bonne nuit sous ton duvet blanc


  8. Monique : ^_^ ^_^ ^_^

    juste que j’ai quelques problèmes avec la cheminée de mon poêle à bois…

    Vrai de vrai.

  9. Ainsi tes rêves se trouvent gelés Bourrache, te souhaite de pouvoir quand même te chauffer car les températures ne sont pas clémentes et le soleil rouge d’Ossiane risque d’être qu’une illusion qui n’aura même pas l’occasion de voir partir tes rêves en fumée…

  10. Tout petit dans l’immensité du ciel
    Un petit cœur qui bat tout là haut
    Un grand amour qu’on garde discret
    Comme une valeur énorme
    Disproportionnée aux normes de la vie
    Impossible d’en évaluer l’importance
    Il est rouge, il est le sang de nos veines
    Qui va du cœur au cœur de corps à l’âme
    Indescriptible en sa puissance insoupçonnable
    Un petit ballon rouge au ciel de mes amours
    Mon père c’est à toi que je pense
    En regardant ce soleil rouge
    Tu l’as si souvent regardé le soir au crépuscule
    Sur une mer de nuages, le soir au fond de ton jardin.

  11. Il a rougi devant l’affront
    et il sait que la fronde
    qui l’a propulsé là
    lui fait incurver
    sa trajectoire
    un trajet
    sans déchets
    vers l’abreuvoir
    aux songes
    quelques anicroches
    quand on quitte la ronde
    mais pas d’hécatombe

  12. Mais qui a mis du rouge à lèvre si carminé sur notre globe luisant
    son éclat est tombé par un philtre déposé mais puissant
    il faudra lui épargner des effets si cuisants
    tombe à l’eau et régénère
    ce n’est pas la dérive de Wegener
    presque brumeux et déjà opalescent
    il poursuit imperturbable sa course animée
    à mimer il faudrait force piments pour raviver la face
    mais tandis qu’il s’efface progressivement
    dans une fusion sans nom
    nous restons cois

  13. Aux lèvres du temps je m’étend et me pose
    dans le silence de la nuit envahissant
    je met sur mon bec un rouge saisissant
    ce ne sera pas la dernière pierre qui ose
    dans un fracas sourd toucher le fond

  14. Étoile au cœur toujours chaud
    puisses-tu réchauffer ceux qui ont froid
    indifférente en ton cycle immuable
    aux choses de la terre
    que pourtant tu nourris
    toi aussi finiras par mourir

  15. Pour faire de la grande mare sienne sans être brûlé
    apparaître de la terre de Sienne si éloigné
    il ne faut pas que les apparences alors soigner

  16. Pourvu qu’il ne s’abaisse pas jusque là
    et qu’il ne nous laisse le gout amer
    et la nostalgie en prime qui déprime

  17. Rouge à la lisière de la mer…écran de brume sur le bord des paupières..le coeur battant et le temps des vagues légères…sur les rives d’un soleil éphémère…Rouge sur les lèvres de ma mère… »le coeur bat tant »..et la tendresse d’hier…doucement rêver et contre elle se taire..sur les rives d’un soleil éphémère…Rouge..quelle étrange atmosphère…je t’aime ..temps et et les cris que l’on serre…sur le sable et les mots à l’envers..une larme..un cri..et les mots de l’hiver…


  18. ôôôôhhhh … pierre.b …

    A Monique et Annick : je veux vous rassurer … y’a une seconde cheminée qui me permet de disposer du « chauffage-central-au-mazout » … mes rêves ne sont donc pas gelés mais les chansons de mon poêle à bois me manquent.
    Merci à vous pour vos mots chauds (ceux-là ne nécessitent pas de cheminée pour me faire du bien tout partout).

    (quoique … dis, Ossiane … c’est quand même via ton blog que je reçois ces mots … donc …)

    (oeil ouvert = cheminée-bien-ramonée-à-temps pour chôôôô mots)

    Vais m’faire virer là, avec 0/10 sur mon bulletin.

    Bonne fin de soirée à tous, douce nuit.
    Pensées à notre Hirondelle du Brésil et à Christineeeeee.
    Et à tout ceux qui manquent à l’ancien café de la Gare.

  19. tu me pouffes de rires, Bourrache, merci, c’est mon Noël avant l’heure!
    rire c’est un cadeau du ciel, non?!
    je t’embrasse,

    et que oui,
    je me disais ceci aujourd’hui, comme on prenait un café sur Guérande, dans un tit lieu magique, on rentre, on va au fond, on se baisse, une pièce, des gens, un âtre d’avant, énorme, des poutres d’un etc…………et des crêpes….et mon fils autiste si superbe de lui!
    JE ME DISAIS, comme je suis heureuse d’avoir mes dix d’avec ma cheminée à bois du Nord, j’ai eu cette chance, Là, en moi, c’est indélébile…
    et je refuse qu’elle me manque, j’ai eu de la chance déjà,
    mais c’est peut être le seul point qui me manque un peu beaucoup, cette cheminée du Nord…que j’ai tant allumée, pour qu’elle me vive revive…
    et quand je voyais un âtre de faux avec de fausses flammes, le tout son électrique, à une expo de tableaux, je me disais *c’est déjà joli….et pourtant, si loin de l’odeur, de la fumée, des mots de la cheminée qui brûle sa bûche de Noël, quand il fait bon rêver!

    magnifique pierre.b, yaouhhhhhhh! merci!

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