tapis de braises
les larmes du soleil
les contemplantes
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carpet of embers
tears of the sun
contemplative hearts
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
tapis de braises
les larmes du soleil
les contemplantes
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carpet of embers
tears of the sun
contemplative hearts
Que c’est charmant!
–
« contemplantes » : magique ce mot-là !
Je m’en souviendrai à mon printemps prochain.
Qui d’elles ou de moi regardent l’autre ???
–
quand j’ai ouvert l’écran,
j’ai été éblouie,
c’est vraiment du cristal de bel,
c’est tout ce que j’aime,
merci, Ossiane,
et le haîku, superbe,
c’est une belle soirée, merci de recevoir autant…
après un fort beau week à saisir chaque joli, chaque espace, chaque grain de folie…
De l’or son pur
Se couche joli
Tapis précieux
Couché sur la face des lunes
le ciel illumine
le sel
de nos baisers.
« magique » le mot n’est pas trop fort non seulement pour « les contemplantes » mot qui comme Bourrache me plait beaucoup mais également pour cette image lumineuse et intimiste de ces demoiselles dans la féerie du couchant. Quelle artiste Ossiane, bravo
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Le microcosme
L’incandescence en beauté
Le cœur en fusion
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Bonsoir et bonne semaine à tous et encore merci pour tous ces échanges, petites flammes qui réchauffent….
merci à vous de chacun,
tendre nuit.
COMME ELLE EST DE VIE CETTE IMAGE SA SPLENDIDE D’AMOUR DEDANS!
Instant unique
Etre là quand tout s’embrase
quand l’herbe la plus modeste
devient orante devant tant de splendeur
« Contemplante » mot inspiré
plaisir de la belle image Merci Ossiane
Embrasement des coeurs
embasement des corps
un sacré décor
superbe … de bout en bout !
étincelles de la joie
soleil couchant se donnant
au passage éclair de l’instant
et teint celer
il nous tint
en haleine
A la pointe du jour
et dans les baies cendrées
le soleil fait ses armes
Aux lueurs éclatantes à la brune d’un jour
L’ombre garde encore quelques fleurs debout
Les détache de l’obscur pour les projeter sur le ciel
Avant de les voir se confondre dans les ténèbres
Les retenir comme une dernière offrande au jour
Vestiges fragiles et solitaires à la tombée de la nuit
Mèches rebelles d’un tapis de velours
Où l’invitation est émouvante auprès du feu
Beauté, chaleur en trompe l’œil en ce mois de décembre
Où dans l’âtre se consument les feux du crépuscule
Qu’il est doux cet instant aux luminosités caressantes
A regarder les fleurs danser sur leurs tiges frêles
Au son d’une mélodie sur la harpe du vent
Fustigeant la rosée en des perles d’argent
Simulant l’au revoir d’une légère révérence
Et subrepticement sous les projecteurs d’un soleil finissant
Les voir disparaître derrière le rideau noir de la nuit
Figurantes d’un soir d’un spectacle de lumière
Laissant encore au fond des yeux de brillantes étincelles
l’écho tant plane
sur ces délicates herbes rougies
ce n’est pas la flamme
vacillante d’une bougie
entre flare et fleurs mon coeur balance
mais dans la lumière qui s’avance
je retiens un soupir presque garance
Tout est plus vif et plus excessif
Lorsque le temps s’enfuit trop vite
Le soleil à l’apogée du crépuscule
Déverse son flot de lumière
Embrase la terre au déclin du jour
S’empresse de vouloir sauvegarder
Les fulgurantes couleurs du ciel
Et caresser les mignonettes
Qui dansent dans les flammes
Instantanés qui très vite nous échappent
Et sombrent dans l’instant parmi les ombres
On voudrait retenir mais le présent n’est déjà plus
Qu’une pâle lueur qui s’éteint dans la nuit
Connaissez-vous ces adieux de la dernière heure
Dont on ne mesurait pas la foudroyante douleur
Pour n’avoir pas suffisamment pris conscience
Qu’il fallait vivre intensément le temps présent ?
La contemplation et le bonheur partagé
Sont des plaisirs qui n’attendent pas
Pour ne jamais avoir à dire je n’ai pas eu le temps.
Vive à citer
vif à souhait
le soleil prend ses aises
et inonde de rais
et l’ambre s’allonge
dans l’ombre
la chaleur qui brûle
cette végétation aimée
sous mes pieds le vent
un grondement sourd très loin
le masque de l’apocalypse
Pardon Ossiane si j’ai fait de tes « contemplantes » les victimes innocentes d’un surcroit de lumière, les couleurs de feu m’y ont amenée sans doute, le subconscient faisant le reste…
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Regardez cette terre de braises
Brûler les herbes folles du sol
Seules demeurent les fleurs
Qui se tordent et gémissent
Peur d’une agonie lente et cruelle
Elles courbent l’échine
Elles embrassent la terre
Elles pleurent en silence
Des larmes absurdes
Dernière prière à la nuit
Pour que cesse ce simulacre de flammes
Pour que les anges du soir posent dans le noir
Sur les braises encore vives un immense éteignoir.
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Elles redeviendront demain « les contemplantes » d’un jour nouveau dans la douceur matinale d’un lever de soleil aux couleurs atténuées d’un voile de brume.
Devant tant de chaleur
Elles se plient remerciantes
Quand la bonté des coeurs
Je découvre ton blog grâce à Olivier… quel régal! Tes photos sont magnifiques et je ne me lasse pas de les regarder. L’Océan me manque…
lune magique
soleil des nuits
l’ herbe haute est une caresse
d’azur