toujours ardent
tu flottes dans le noir
ton coeur bat tant
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always burning
you hang in the dark
your heart beating so much
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
toujours ardent
tu flottes dans le noir
ton coeur bat tant
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always burning
you hang in the dark
your heart beating so much
un ballon rouge
carrément bizarre
en sa retombée
au vent des vagues lasses
souvenir du temps qui passe
souris petit homme
crépusculaire musique
souris petit femme
berce-moi de ton écume
et perce-moi de ta plume
Et berce-moi de ton chant et perce-moi de ton rire
Et brûle-moi de tes flammes
Étanche-moi de ton eau
Ô Soleil de ma Lune
Ô Terre de mes racines
Ô couleurs de mes ombres
Ô trace de ma plume
Ô silence de mon Monde
Ô souffle d’espérance
Ô lumière de ma ville
Ô baie de mes rêves
Horizon du couchant
Océan d’hiver
Soleil de mon île
Sur la vague de mes colères
Sur la vague de mes misères
Sur la vague de mon histoire
Sur les vagues de nos miroirs
Sur les vagues de nos cieux
Plus bleus que des poèmes
Qui ne murmurent « Je t’aime »
Qu’aux flots infinis
Mer et ciel réunis
Par un astre orangé
Plongée
Dans les abysses du rêve
Dans les flots qui s’achèvent
Sur la plage des ans.Leïla
Envie de courir sur les vagues
Pour attraper le soleil rouge
Le lancer très haut dans le ciel
Défier le temps, déjouer la vie
Rêver de l’impossible, douce folie
La lumière change vite au crépuscule et le ressenti est forcément différent, comme le montre les très beaux textes qui accompagne cette image
Mars rougeoie et guerroie
mais c’est comme une courroie
Ré si dive sans amphore
Ra minet sans gros bide
le redshift sans l’éloignement
juste le prisme qui décompose autrement
et la vue qui dépose surement
dans un brasier dardant
mais les rayons se consument
et les crayons se consomment
choir sans déchoir
il n’y a pas de perchoir
Immersion imminente dans un autre monde
où la couleur est bannie et nous ébahies
devant un tel spectacle la mer en réceptacle
et on attend de la lave en fusion des torrents de vapeur
c’est qu’il est bine farceur et roi du transformisme
la tombée est un isthme sans promontoire
Donne-moi…
Le froissement de l’air
Et l’éternelle houle
La fraîcheur au visage et le sel de tes lèvres
La robe de la nuit
de moire et de
vermeil
La ligne et le signal
Epieu noir
Rouge sang
Le souffle le rivage
La présence insolente
et le plus beau silence
L’Être pur que tu sais
debout au coin du monde
_________à l’heure du trépas
Ta main de douce foi
Et ce chant de triomphe
L’Amour
Infiniment profond
Ce feu le vif
En toi
Cette photo est impressionnante, surtout lorsqu’on la voit pour la première fois !…
Non ce n’est pas lassant
de voir cette goutte de sang
dans l’océan iridescent
Oh soleil rouge
pays du soleil levant
qui admire son couchant
–
vague plaine et rêves
ma campagne toute blanche
la mer inconnue
–
En référence et clin d’oeil à la poétique de la rêverie de Gaston Bachelard
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Au regard de ce ciel habité
A l’astre je vole la flamme
A cette même image Bachelard
Y puiserait ses rêveries
Toute une « ivresse poétique »
A contempler les fééries du ciel
Il ne nous suffit plus de respirer
De regarder, de s’émerveiller
Il nous faut comme lui rêver
Et cet astre nous en offre la matière
Regarder le soleil rouge
Entrer dans l’euphorie du rêve
Se consumer en lui, y puiser la chaleur
Y trouver toute la douceur du monde
Et vouloir que cela dure longtemps…
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« …L’eau qui « dort » noire dans l’étang, le feu qui « dort » sous la cendre, tout l’air du monde qui « dort » dans un rêve interminable. Dans la rêverie cosmique, rien n’est inerte, ni le monde, ni le rêveur, tout vit d’une vie secrète, donc tout parle sincèrement. Le poète écoute et répète. La voix du poète est une voix du monde » G.Bachelard
Ah le bonheur de prendre le temps de rêver devant un soleil qui s’offre à son coucher comme une étonnante lumière, ah les couchers du soleil quand vient l’automne qui enflamment le ciel de façon incroyable et presque surnaturelle comme ce soleil métamorphosé en un petit ballon de rêve avec lequel Ossiane nous offre le loisir de jongler tout au long de son parcours, il semble léger, léger et flotte au dessus de l’océan comme un porteur de songes, un messager de la beauté…
Paysages de neige!!!! Bourrache voilà encore matière à rêver quand on a la chance de pouvoir être bien au chaud!!Bonne nuit sous ton duvet blanc
–
Monique : ^_^ ^_^ ^_^
juste que j’ai quelques problèmes avec la cheminée de mon poêle à bois…
Vrai de vrai.
–
Ainsi tes rêves se trouvent gelés Bourrache, te souhaite de pouvoir quand même te chauffer car les températures ne sont pas clémentes et le soleil rouge d’Ossiane risque d’être qu’une illusion qui n’aura même pas l’occasion de voir partir tes rêves en fumée…
Tout petit dans l’immensité du ciel
Un petit cœur qui bat tout là haut
Un grand amour qu’on garde discret
Comme une valeur énorme
Disproportionnée aux normes de la vie
Impossible d’en évaluer l’importance
Il est rouge, il est le sang de nos veines
Qui va du cœur au cœur de corps à l’âme
Indescriptible en sa puissance insoupçonnable
Un petit ballon rouge au ciel de mes amours
Mon père c’est à toi que je pense
En regardant ce soleil rouge
Tu l’as si souvent regardé le soir au crépuscule
Sur une mer de nuages, le soir au fond de ton jardin.
Ma plume reste étourdie,
vos mots sont fort jolis…
Je t’envoie un peu de ma chaleur, Bourrache…vrai de vrai!
Il a rougi devant l’affront
et il sait que la fronde
qui l’a propulsé là
lui fait incurver
sa trajectoire
un trajet
sans déchets
vers l’abreuvoir
aux songes
quelques anicroches
quand on quitte la ronde
mais pas d’hécatombe
Son coeur de braises
En se posant son doux baiser
Les ondes bercent
Bon week pour chacun…
Mais qui a mis du rouge à lèvre si carminé sur notre globe luisant
son éclat est tombé par un philtre déposé mais puissant
il faudra lui épargner des effets si cuisants
tombe à l’eau et régénère
ce n’est pas la dérive de Wegener
presque brumeux et déjà opalescent
il poursuit imperturbable sa course animée
à mimer il faudrait force piments pour raviver la face
mais tandis qu’il s’efface progressivement
dans une fusion sans nom
nous restons cois
Aux lèvres du temps je m’étend et me pose
dans le silence de la nuit envahissant
je met sur mon bec un rouge saisissant
ce ne sera pas la dernière pierre qui ose
dans un fracas sourd toucher le fond
Étoile au cœur toujours chaud
puisses-tu réchauffer ceux qui ont froid
indifférente en ton cycle immuable
aux choses de la terre
que pourtant tu nourris
toi aussi finiras par mourir
Pour faire de la grande mare sienne sans être brûlé
apparaître de la terre de Sienne si éloigné
il ne faut pas que les apparences alors soigner
Pourvu qu’il ne s’abaisse pas jusque là
et qu’il ne nous laisse le gout amer
et la nostalgie en prime qui déprime
Rouge à la lisière de la mer…écran de brume sur le bord des paupières..le coeur battant et le temps des vagues légères…sur les rives d’un soleil éphémère…Rouge sur les lèvres de ma mère… »le coeur bat tant »..et la tendresse d’hier…doucement rêver et contre elle se taire..sur les rives d’un soleil éphémère…Rouge..quelle étrange atmosphère…je t’aime ..temps et et les cris que l’on serre…sur le sable et les mots à l’envers..une larme..un cri..et les mots de l’hiver…
–
ôôôôhhhh … pierre.b …
–
A Monique et Annick : je veux vous rassurer … y’a une seconde cheminée qui me permet de disposer du « chauffage-central-au-mazout » … mes rêves ne sont donc pas gelés mais les chansons de mon poêle à bois me manquent.
Merci à vous pour vos mots chauds (ceux-là ne nécessitent pas de cheminée pour me faire du bien tout partout).
–
(quoique … dis, Ossiane … c’est quand même via ton blog que je reçois ces mots … donc …)
…
(oeil ouvert = cheminée-bien-ramonée-à-temps pour chôôôô mots)
Vais m’faire virer là, avec 0/10 sur mon bulletin.
–
Bonne fin de soirée à tous, douce nuit.
Pensées à notre Hirondelle du Brésil et à Christineeeeee.
Et à tout ceux qui manquent à l’ancien café de la Gare.
–
tu me pouffes de rires, Bourrache, merci, c’est mon Noël avant l’heure!
rire c’est un cadeau du ciel, non?!
je t’embrasse,
et que oui,
je me disais ceci aujourd’hui, comme on prenait un café sur Guérande, dans un tit lieu magique, on rentre, on va au fond, on se baisse, une pièce, des gens, un âtre d’avant, énorme, des poutres d’un etc…………et des crêpes….et mon fils autiste si superbe de lui!
JE ME DISAIS, comme je suis heureuse d’avoir mes dix d’avec ma cheminée à bois du Nord, j’ai eu cette chance, Là, en moi, c’est indélébile…
et je refuse qu’elle me manque, j’ai eu de la chance déjà,
mais c’est peut être le seul point qui me manque un peu beaucoup, cette cheminée du Nord…que j’ai tant allumée, pour qu’elle me vive revive…
et quand je voyais un âtre de faux avec de fausses flammes, le tout son électrique, à une expo de tableaux, je me disais *c’est déjà joli….et pourtant, si loin de l’odeur, de la fumée, des mots de la cheminée qui brûle sa bûche de Noël, quand il fait bon rêver!
magnifique pierre.b, yaouhhhhhhh! merci!
symétrique impavide
avant
le tumulte brouillon qui s’offre
Laura Mars dans les yeux
et sur ses lèvres ce rouge
un beau souvenir lointain
Métal rougi pour forgeron des abimes
une transmutation se prépare