Si vous voulez bien déposer vos poèmes composés à partir des titres de notes du mois de Novembre sur la page des commentaires … Monique inaugure en beauté cette publication ! Merci à vous et à vous plumes !
Etrange effet de BRUINE sur le paysage
Comme le VŒU réalisé
D’un voyage au pays des étoiles.
La RESPIRATION coupée par l’émotion
A la vue d’une lueur comme UN APPEL DE PHARE
Astre géant au cœur de la nuit
« Phare » le mot s’impose et prolonge le rêve
PHARE OUEST, far-west, PHARE AWAY
PHARE BEHOND, Phare du bout du monde……
Le délire, l’évasion où les jeux de lumière
Insensiblement nous entraînent
Loin, très loin au-delà de l’horizon.
J’avais un voeu formé
de suspendre ma respiration enchantée
pour que cesse la bruine sur la contrée
j’avais croisé le destin
lui faisant quelques appels de phare
pour non pas sceller l’avenir
mais bien le prévenir des risques
avec cet esprit pionnier et conquérant
que rien n’arrête quand gonflent les vents favorables
j’avais un tropisme le phare ouest
pas seulement épris de chevauchées
repoussant sans cesse les limites
au delà du monde visible
ce qui faisait monter aux lèvres
que décidément phare away
alors from LA ou ailleurs
tout cela dépassait mon entendement
phare beyond , mais j’avançais résolument
C’est vraiment fort joli, à vous lire, vos plumes..
doux et joli week pour chacun…
J’aime lire ces poèmes du mois!
On a fait école!
Monique, bravo! ta plume toujours belle et attirante!
Thierry, avec émotion je vois ton adhésion à ce jeux de mots!
Le phare east n’est pas breton mais il y a des caps à passer
en route pour la mer noire, le pont euxin sans le tocsin , l’Hellespont
les Dardanelles, la mer de Marmara, à la corne d’or on s’embouche sans embuches
puis le détroit dernier passé sans denier sur les yeux, après le mythe de Noé revenu
en mémoire , le mont Ararat en vue et l’Elbrouz sans frousse, on file vers Bakou
où on exploite encore à Bas coups comme des casse pieds la Caspienne ce qui occasionne
au Caucase proche des frissons âgés mais pas orgiaques.
Mais voilà que nous roulons vers Aral qui n’en peut mais et qui râle presque avec le coton ouzbek qui lui mangé ses rives et fait rouiller ses bateaux de pêche.
Une steppe kazakhe plus loin, sans tourner casque ni cosaque, laissons le soin à l’Ataman d’y mettre bonne ordre,nous pensons aux cavaliers de Kessel et aux nécropoles à tumuli mais nous passons l’Oural et ses contreforts, puis dans la Sibérie occidentale parcourons des verstes sans changer de veste, avant de faire relâche au lac Baïkal à ne pas confondre avec le Balkhach du kazakhstan.
Avant de rejoindre Vladivostok et les rives de l’amour, nous faisons station à Irkoustsk
sur les traces de Michel Strogof sans déguster de boeuf stroganof , et décidons de remonter vers la Kolyma et les ex goulags.
Une épopée éprouvante et pleine d’épouvante, que le cinéma nous a montré entre derzou ousala et le portrait de Kotchak amiral blanc.
Sans faire contrepoids je voulais faire contrepoint et faire entendre la douce musique slave celle des embâcles et des débacles, des obstacles aussi !
Quand la BRUINE arrive sur mon Coeur
et les ombres y se nident
je fais un VOEU,
d’embrasser l’infini de notre amour.
Ma RESPIRATION rapide bâtit un nuage
que couvre l’APPEL DE PHARE.
Mais,
Qu’importe le phare et son appel,
soit Il le PHARE OUEST,
le PHARE AWAY
le PHARE BEYOND,
si j’ai
le phare de tes yeux?
Ossiane,
mes amis,
pardon pour le lapsus,
c’est pas se nider (?)
c’est se nicher!
Tanka du vœu
bruine religieuse
un phare guide ma nuit
et bientôt l’hiver
ma respiration frêle
fait un vœu illuminé
Je viens de découvrir ce blog…
Je suis émerveillée par la magie que j’y vois et que je lis.
Merci pour cet instant.
Telle une bruine sensible
Son bel appel de phare
Du phare ouest là bas
De phare away joli
Et de phare behond
Des douces respirations
La mer fait voeu son être