Phare Beyond / Far Beyond

Phare Beyond / Far Beyond

disque de feu

ton oeil si magnétique

bientôt ta chute

 

• • • •

 

disk of fire

your so magnetic eye

soon your fall

 

37 réflexions sur « Phare Beyond / Far Beyond »

  1. Il’ s’aplatit mais dans l’autre sens
    l’horizon le comprime
    son absence nous fait déprimer
    à son retour en prime
    il n’y a pas que joie
    le disque solaire est un symbole universel

  2. Serais-tu sans ce Feu?
    Veille
    Etoile du soir
    Cinabre ou Vif-Argent

    Au-Delà Loin sous l’eau
    Au ventre de la Mère
    Est la Pierre
    L’Aimant

    Ils sont de ce voyage
    L’Oiseau dont l’Oeil te sauve
    Le Père de Satan

    Abstrais-toi Magicienne
    Et tombe de Soleil

    L’Etoile du matin est bien TouT jours Elle-M’aİme.

  3. Tout ressemble à un soir paisible
    La mer est calme, le ciel sans nuage
    Le soleil offre à la terre ses dernières lueurs
    Pourtant il y a quelque chose d’étrange
    Devant ce jour qui doucement s’éteint
    Et ces couleurs qui lentement se fanent
    Je ressens une tristesse face au déclin de la lumière
    Où les pensées fragiles tissent dans le noir
    Un manteau de mélancolie et de désespérance
    Je cherche dans le ciel quelques étoiles réconfortantes
    Quelques points lumineux pour accrocher mes rêves
    Quelques lampions d’espoir dans cette nuit trop sombre

  4. Source de vie et de vue, des couleurs et des douleurs
    quand tu t’affadit et ne t’arrondit plus que ta forme parfaite
    se déforme à souhait dans le brouet informe d’une fin de journée
    d’une fin de course au dessus de l’horizon pour continuer dans la voute céleste
    un orbe bien leste pas lesté de pesanteurs mais délesté de la terreur que ta perte
    ou ta fuite et ta disparition pouvaient engendrer
    accepté que tu plongeas sans délice particulier
    pour noyer ton foyer sans éteindre notre soif de lumière
    sans confondre ce qui n’est que matière
    sans prendre à témoin de tiers
    sans verser dans un optimisme béat
    sans considérer que ce soit un séisme définitif
    mais juste un partitionnement du temps
    qui lève la mélopée du soir
    doucement enveloppée de tons gris
    sans aller aux abris
    ni se blottir dans son nid

  5. On ne voit bien qu’avec le coeur
    on ne noie pas le poisson
    mais on ne nie pas le talent et l’inspiration
    la respiration profonde qui ressort de l’oeuvre
    on apprend en faisant comme en marchant
    tout le plaisir est dans le partage
    et dans la libre expression respectueuse

    Ossiane si tu savais comme tu es un soleil dans ma vie
    et combien de fois tu m’a réchauffé transi

  6. Effaré je suis comme le faon dans les phares qui ne bouge plus
    alors qu’il gambadait en fanfare à l’instant mais pas en fanfaron
    et pour qui fend l’étrave, les travées de la nave sont argentées

  7. En suspension au crépuscule des jours, spectre de lumière il plane au dessus des eaux, phare de l’au-delà pour quelques muses qui voudraient le vénérer jusque dans ses derniers retranchements.
    _____

    Reflets de Phoébus*
    Sur les vagues de l’océan
    Le charme d’un dieu

    * autre nom d’Apollon, dieu du soleil et de la poésie

  8. Le charme d’un lieu
    Le soleil immense
    Plume d’eau
    Esprit mon silence
    Plume d’eau
    Le Soleil immense
    Le Soleil hymne.

  9. hymne pas hypothétique mais amniotique
    dans la densité du moment
    qui délivre son message de lumière
    sans acrostiches ni postiches
    un charme étrange en feuillage
    une pesée divine

    merci Leïla

  10. Phoébus aban disait Gaston comte de Foix et vicomte souverain de Béarn
    écrivain d’un livre de cynégétique passé à la postérité et le soleil de suivre
    sa course pyrénéenne en éclairant le pic du midi d’Ossau au dessus de Pau
    d’autres moins respectueux disaient « arrête ton char » trouvant sans doute
    qu’il en faisait trop dans le faste et les fêtes avant que de prendre la route
    pour l’Ost et servir son royal suzerain pour la quarantaine

  11. Plume passe , est-ce temps ?

    telle écho , la lie

    Celle- là enjeu

    du hasard

    de mondes nécessaires

    bleu de flamme , bleue des charmes

  12. L’astre solaire doucement se profile à l’horizon
    Répand sur son sillage les dernières traces du jour
    Une lumière pâle et grisâtre dans ce crépuscule avancé
    Où la mer boit les derniers reflets à peine teintés
    Avant de retourner vers les eaux noires de la nuit
    Sur la crête des vagues quelques dernières ombres
    Sous le voile opaque qui lentement descend du ciel
    Entraînant avec lui le silence lourd des ténèbres
    Une ambiance feutrée de l’entre-aperçu
    Qui laisse quelque temps encore savourer l’instant
    Tout devient douceur sur l’immense toile
    Où les couleurs se mêlent et se fondent
    Le temps d’un adieu au jour qui s’éteint
    Le temps de basculer dans le monde des rêves
    Le temps de s’inventer un autre soleil
    Celui qui côtoie la lune et les étoiles
    Celui de l’univers intemporel des songes
    Après le passage envoûtant et magique du crépuscule
    Où les mots pour décrire n’ont pas le temps des virgules
    Car tout va très vite en automne lorsque le soleil se meurt….

  13. Pâle heure, non l’astre au lobe ne s’est pas empalé
    il ne fallait pas s’emballer ni se faire des noeuds
    il a toujours été moteur avec des « coupez »
    il a besoin de ces bains de jouvence
    pour revenir le lendemain, plus beau, plus jeune, plus fort
    la certitude de le revoir n’est pas telle
    que la peur de le perdre
    a alimenté des psychoses collectives
    sans lui pacha mama n’est plus rien
    il arrose de vie avec ses rayons

  14. Sa chute un peu plus à gauche
    Et voilà que le soleil éclatait à jamais
    Comme quoi son lieu à naître
    Son état d’être pour se tomber
    Là ou là bas c’est pas pareil
    Chaque détail son importance
    Et il suffit d’un rien…

    Doux jour pour chacun,
    sont tendres tes derniers poèmes, Thierry…merci.

  15. sont courts annick surtout! ça change et ça fait du bien
    je ne suis par particulièrement concis d’habitude
    mais ça vient, tout doucement
    suggérer beaucoup en disant peu
    un rêve pour moi encore inaccessible

    Merci Ossiane d’être notre soleil d’Automne
    alors que tombent les hallebardes
    sans que s’époumonent les bardes

    bonjour à tout l’équipage,
    pas besoin de trop briquer le pont
    avec le déluge

  16. OUI, j avais vu et souris, tant c’est beau,
    et j ai relu ton prénom, *tiens mais il écrit son court! j ai applaudi en moi, FORT BEAU!

    et puis je l avoue tellement, je ne sais pas être courte,
    allez, la vieillesse en devenir va peut être m’aider?
    quoique?! peut être tout le contraire!

    j admire ceux qui écrivent courts,
    et puis aussi ceux qui écrivent longs, ( cela m arrange! sourire! )
    parfois les deux, cela peut être chouette!
    et puis j aime aimer tellement chacun pour lui en son être…
    chaque partage peut être richesses vives…

    mais c’est vrai que le court,
    pour moi, en moi,
    il me tape en plein dans le mille, Là!

    mais c’est vrai que faire long, c’est se perdre dans bien trop d etrucs inutiles souvent, enfin, ceci est valable pour mon cas personnel! mille excuses parfois d’être trop longue!

    belle soirée!

  17. Merci Thierry de m ‘éclairer, ce soir,
    je vais me tenter d’être bie plus courte,
    peut être à me couper le sifflet,
    à suivre et à me sourire en devenir,
    on verra bien…

    DOUX SOIR! pour chacun ( je fais court, je cite pas tout le monde, on est trop sur le bateau! ) sourire!

  18. Un crépuscule dans la douceur
    Fin d’un jour au soir d’une vie
    Le flash n’est plus de mise
    A pas lents dans l’ombre s’en va
    Un sourire esquissé se discerne
    Sous les cheveux gris de la nuit
    Un soleil brille au fond de ses yeux
    Le ciel de l’automne se maquille
    Fond de teint pâle sur son visage
    Dans un adieu imminent qui se refuse
    Les lèvres caressent les mots tendres
    Ceux qui peut-être n’ont jamais pu
    Etre dits, écrits, chantés ou murmurés
    Secrets bien gardés au fond de son cœur
    Dès l’aube de ses premières amours

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