le temps s’enroule
la pensée vagabonde
les heures creuses
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time curling up
mind wandering
slack hours
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
le temps s’enroule
la pensée vagabonde
les heures creuses
• • • •
time curling up
mind wandering
slack hours
Juste exceptionnel
Petit instant à saisir
Pause inattendue
Seule sur le banc
Ecoutant le silence
Vacant sous l’arbre
Exilée en moi-même
Ressurgit une chanson
Infime souvenir
Nécessairement volé
Enroulé à cet instant
C’est la fin de l’après-midi,
Tout est calme
Assise au milieu des arbres
Je suis seule
Les branches forment une ronde
Autour de moi
La journée a été chaude
Mais belle
Pas le moindre souffle d’air
Je me repose.
Dans le plus grand silence
C’est bien.
Devenir une autre
Ni tout à fait la même
Point de départ
c’est joli, Jo.s,
joli!
Bonsoir Ossiane et vous qui passez en ce soir du 15 Août qui j’espère pour tous aura été doux.
_____
Oui monsieur Apollinaire
« Passent les jours passent les semaines… »
Il en est ainsi depuis la nuit des temps
Le temps passe tout le temps
Trop vite ? Non il passe
Il n’y a pas de première fois
Ni de deuxième fois
Ni de quelquefois ni de parfois
Le temps passe…
Oui mesdames, oui messieurs
« Le temps s’enroule »*
C’est le fil du temps
Pelote qui tisse notre vie
Au fil des jours, des semaines et des années
Jules Renard disait que « le temps passe
Par le trou de l’aiguille des heures »
Rien pour le retenir, il nous échappe
Pourtant il est toujours temps
Ou bien alors est-il encore temps
De tenter de rattraper le temps perdu
Mais combien de fois Barbara nous a chanté
« Le temps perdu ne se rattrape plus »
Alors voyager dans le temps
Laisser l’imaginaire y croire encore
Et pour cela il n’y a
Que la pensée et les mots
Radeaux à la dérive
Au fil de l’eau du temps qui passe
Comme coule l’eau de la Seine
« L’homme n’a pas de port,
Le temps n’a point de rives il coule
Et nous passons »disait Lamartine
Et puis de temps en temps
Comme pour conjurer le sort
Assis dans le silence
Afin de nous laisser croire
Que le temps s’est arrêté
Nous prenons le temps
De méditer longtemps encore
Sans pouvoir pour autant,
Ni l’arrêter, ni le retenir.
______
* mots d’Ossiane (belle image)
« Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s´en va…….. »
Léo Ferré
Je souhaite arrêter
Le temps
Sur nous
Longtime
Le temps est trop long
De l’attente
Vivement son levivre
Simplement
A fleur de peau
Pause sous les cèdres
Dans un halo d’ombre précieuse
Le chant d’un oiseau
Une chanson de Séverine…un peu de nostalgie
On a tous un banc, un arbre ou une rue
Où l’ on a bercé nos rêves
On a tous un banc, un arbre ou une rue
Une enfance trop brève
Un jour ou l’ autre il faut partir pour se construire un avenir
Un avenir
Et c’est l’inoubliable instant où l’ on rend ses habits d’enfant
D’enfant
Chacun s’en va rempli d’ espoir sur le chemin qu’ il s’est choisi
Qu’ il s’est choisi
Vers la richesse ou vers la gloire, pourtant quelle que soit notre vie
Notre vie
On a tous un banc, un arbre ou une rue
Où l’ on a bercé nos rêves
On a tous un banc, un arbre ou une rue
Une enfance trop brève
Chacun, dans son coin d’horizon, ne défend que ses ambitions
Ses ambitions
Mais si nous ne partageons rien ,que nous reste- t- il en commun?
En commun?
On a tous un banc , un arbre ou une rue
Où l’on a bercé nos rêves
On a tous un banc , un arbre ou une rue
Une enfance trop brève
Séverine – Un banc , un arbre , une rue- (1971) – Jean-Pierre Boutayre/Yves Dessca
je reste seule ici
regardant le brouillard
que l’a emporté de ma vie
Mon coeur lui parle
au silence des mots
Je sais qu’il m’écoute
mais il ne peut revennir
son temps est fini…
Ne nous reste que
les doux souvenirs
de notre amour.
Je ne reste seule …
Ce matin mon ami le vent
Timide mais bien présent
M’a rendu visite sur le banc
Une douce caresse sur ma nuque
Une tendre mélodie entre les branches.
Quelques petites feuilles perdues
Au vent de l’été
Se sont mises à danser
Sur le chemin en plein soleil.
Des enfants autour du lac
Jouaient à faire des ricochets,
Deux jeunes femmes couraient
A petites enjambées.
Une vieille dame se reposait
Et comme moi se délectait
Des caresses du vent
De la douceur du temps
Assise sur un banc
Dans l’ombre fraîche
En ce matin d’été ;
Il ne faut rien de plus
Parfois pour être heureux.
.
que la terre roule
sous le duvet de l’ange
s’élève mon âme
Parfois l’idée vous vient, elle passe et l’on a su la retenir…..
Goûter le silence
Dans l’ inspiration naissante
Le bonheur du sage
Parfois…pas su la retenir ! ….
Le temps s’écoule
Au delà des apparences
Viennent les années
Superbe haïku de regard où l’âme et l’ange se rencontrent. « sous le duvet de l’ange » comme le protecteur, l’ ange gardien en quelque sorte.
Christian Bobin dans un très joli texte « l’écrivain » dans « La part manquante » parle de cet ange présent dès notre naissance
« L’écrivain c’est l’état différencié de la personne, la nudité indifférente de l’âme (…)De l’âme comme absence. Celui qui écrit s’en va plus loin que soi (…..)Derrière nous se tient un ange(…)Une présence sans défaut….
Bobin me Christ doux
tel François le somnambule
un ou deux mots là
en la matrice
l’axe de l’épée, le têt
ourdi de sagesse
à Kénéhervez
bruine lasse de perles
ce cueilleur, Bobin
Parfois on aimerait y croire, parfois même on y croit
« La pensée vagabonde » à travers mythologies et religions
Il reste que l’histoire de l’ange gardien est une belle histoire
Elle vous est racontée depuis l’antiquité dès l’enfance
Négation de la solitude, l’ange comme un autre soi-même
Dialogue possible, où les mots même absents sont entendus
A la fois témoin et acteur de jours qui s’égrainent ensemble
Partage d’un amour, fusion de deux êtres inséparables
Plus jamais seul dans un dialogue sans fin avec son âme
Transparence, image sans image qui joue l’impalpable
Légèreté, l’invisible et l’imaginaire pour rassurer
L’enfant qui devine sa présence sans le voir, sans l’entendre
Lui donne des ailes, des ailes blanches légères comme l’oiseau
Un ange qui disparaît dans les nuages tenant dans ses bras
L’âme fragile de l’enfant et l’emmène toujours à ses côtés
Sans jamais l’abandonner, car il est son protecteur
Avec qui il se confond, se comprend, et s’invente
Les peintres de tous les âges, de toutes les écoles
Ont immortalisé et enfanté ces chérubins dans les nues
Et l’enfant qui s’endort aime se laisse bercer dans les rêves
Du mythe ou des légendes de cet inséparable ange gardien.
Moment d’absence
Laissant les heures creuses
Le temps s’est enfui
Le suivre pour le chercher
n’est-ce pas très indiscret?
Retrouver le temps
En remplir des heures entières
Des jours , des semaines
L’automne qui arrive
L’hiver, l’ année prochaine
Moment d’espérance
Ne plus rechercher le temps
Et se retrouver
Beau Week-end à tous à l’abri de la chaleur dans la fraîcheur de l’ombre.
____
Un jour tu m’as dit
« La sérénité est notre force
Sublimée par la nature »
Parfois consciente de cela
Je m’arrête un instant
Pour en goûter toute la saveur
Ne pas laisser passer
Entre les mailles du temps
Les petits bonheurs
D’un tel raisonnement
Qui font la vie heureuse
La joie est partout
A l’ombre des arbres
Au bord d’un ruisseau
Sur les rives d’un lac
Au cœur de la forêt
Sur le chemin de terre
Dans l’allée du jardin
Sur le petit banc de pierre
Où l’on s’est assis
A l’ombre du grand chêne
Où nous avons pris le temps
De laisser murir les mots.
______
« L’art de vivre c’est prendre le temps de l’ombre »
Hubert Haddad dans géométrie d’un rêve
comme sont beaux les mots de Hubert Haddad, Monique,
merci pour ton joli partage.
Dans l’ombre
Se trouver
Ensemble
Se retrouver
En silence complice
Le temps n’efface pas
La lumière en son ciel
En tout Là
En profond
serpentin qui abonde
douceur du laisser aller
une faim de loup
Banc circulaire qui ne prétend pas ceinturer la pensée
comment tourner le dos à la nature
et ne pas s’éveiller aux heures de plénitude
en la matrice
l’axe de l’épée, le teith
ourdi de sagesse
Comment parvenir à cette Sagesse ? Si ce n’est par ce travail intense sur soi-même fait de sérénité, de méditation et de silence pour voir un jour peut-être briller cette lumière intérieure qui nous permette d’avancer au plus près de cette Sagesse avec lucidité et souci de vérité loin de toute mystification, platonisme ou illogisme.
_____
Boire à la lumière
En ce cercle de verdure
Atteindre la Sagesse
Ensemble
Ce fut bon
D’enfants
Les retrouvailles
Solitaire
Fait du bien
En silence précieux
La distance des vies
Aide à se serrer précieux
Silence sérénité
Méditation
Et comme cela fait du bien
De se vibrer ses cordes
Au plus près fleur de peau
En emporte le vent
Dans ses ondes amoureuses
j aime bien tes mots ci dessous, Monique,
j ai serré quelques mots, en les reprenant, cités par toi,
*méditation silence sérénité
tu m en veux pas, hein?
CALME DIMANCHE POUR CHACUN!
C’est avec un large sourire que je te lis Annick car ces trois mots sont à tous, « sérénité, méditation, silence » ils sont porteurs d’éventuel bonheur pour qui sait les prendre à bras le corps, se les approprier et les faire siens, en user sans restriction jusqu’à se sentir bien comme tu l’es aujourd’hui au contact de tes enfants et de l’amour qu’ils représentent pour toi.
OUI, tu dis juste, Monique,
ces trois mots: *sérénité, méditation, silence, ils sont porteurs d’ventuel bonheurS pour qui sait les prendre à bras le corps….qu’ils représentent pour toi. *
Et je cite tes mots écrits, j’ai juste ajouté un S de moi! bel été!
L’arbre se laisse faire
Enserré de tendresses
Il murmure ses feuilles
Et l’être se sent bien
Ses palpites légères
l’axialité comme centre des formes
un invariant qui symétrise
mais qui n’attend pas de modèle conforme
Attendre l’esprit hagard
Le regard perdu sans horizon
Parce qu’il y a trop à espérer
Le moral en apesanteur
Sas d’espérance irraisonnée
L’attente hallucinante
Entourée de silence
De passages variant
Entre crainte et assurance
Bancs de la désolation
Dans les parcs maudits
Des enfers de la terre.
Même l’ombre des arbres
Devient pesante et absente
Les yeux vont et viennent
Cherchant au creux de l’âme
Un soutien vital et nécessaire
Qui a connu ces heures
Assis sur un banc, seul
Déconnecté du monde
Sait à quoi se réduit
Parfois un banc de bois
Dans le parc de l’inhumain.
Fort, ton texte, Monique,
et vrai,
on ne souhaite l’isolement en noirs de détresses, pour personne.
joli été, encore pour les vacanciers,
et courage pour ceux au travail.
La pénombre la repose
Elle a tant travaillé
Dans l’ombre du présent
Elle voit la lumière
L’inespérée la tendre
Et douce elle n’en revient pas
De recevoir autant
Sous un arbre ses feuilles
Vécues au gré du vent
Balancées par la bise
Séchées par le soleil
Et mouillées par la pluie
L’enfant parfois ne veut pas grand chose
Aller sous les grands arbres du jardin
Y retrouver des jeux et d’autres enfants
Mais les parents ne savent pas cela
Qui chaque jour passent devant le parc
Sans jamais songer à s’y arrêter
On y regarde les fleurs et le jet d’eau
On dit c’est joli, tu as vu le petit chien ?
Et l’enfant fait semblant de regarder
Il n’ose pas dire aux parents pressés
Qu’il voudrait bien être le petit chien
Puis, longtemps après quand il est devenu grand,
Il avoue sa déception de n’avoir jamais joué
Dans le jardin public au bout de l’avenue
Il ne sait pas pourquoi ce jardin si joli
Restait inexorablement pour lui un jardin interdit
Son aveu bien des années plus tard
A rendu triste une mère inattentive
D’un désir d’enfant qu’elle n’a pas su voir
Le regard vers le jardin public devient un mea culpa
Lieu de désir inassouvi par pure ignorance
Est-ce pour cette raison que les jardins
Petits ou grands deviennent des lieux attachants
Où elle aime s’arrêter pour regarder jouer les enfants.
Il y a des manquements dans la vie de chacun
Auxquels on pense avec regret et amertume
Qui ne tiennent à rien, ou presque rien parfois.
Dans une grotte d’améthyste
Il se mit à aimer
Ce qu’elle traçait de lune
La lettre, gaie ou blessée
Amour, amour,amour
Je marche, royauté
Mais goutte l’âme de lumière
De son obscurité
L’absente atteint la grâce
Avant l’éternité
Tu habitais son cœur
Non son intimité
Je ne suis pas un roc
Je ne suis pas ruban
Je creuse les âmes au soc
Du regard et souvent
Mes lèvres se sont tus
Le secret m’habitait
Pourtant lorsqu’elle me dit
Prête à me raconter
Mes lèvres se sont tus
L’enfant que je portais
Pleurait au sein des sources
De l’homme qui l’a heurté
Je ne partagerai que l’art et la beauté
Il y a des cryptes obscures
où je pleure alitée
Leïla
Parfois je me surprend à m’accrocher à un rêve
parfois je me suspend à m’accorder une trêve
je suis accro aux branches et pourtant me retranche
dans un étrange quant à soi et tourne autour du pot
pourvu que me revienne un air respirable
à ce rythme je vais me mettre minable
non ça n’a rien de formidable …de cuire ainsi dans son jus
me prend je pour un abricot
je tourne la cuillère
je pose la soucoupe
cela va, Leila et Thierry?!
douceurs…
la chaleur perdure
Troglodytes de verdure
L’intime nature
Je suis contente que tu ailles bien, Thierry, et que la chaleur tu la gères sa fraîcheur d’être…sourire
Assise
Le banc lui tourne
L’arbre
Ou la tête lui tourne
Comment savoir?
C’est si dur de savoir
Qu’on ne sait jamais rien
belle douce soirée!
Le temps semble s’être arrêté
Bien qu’il n’en soit rien
Pas un brin d’air
Rien de bouge, silence
Le ciel est sans nuage
Pas un mouvement de branches
Les arbres restent stoïques
Comme des automates
A bien y regarder
Seuls les insectes à peine visibles
Ont monopolisé l’espace
Libellules et papillons
Guêpes, abeilles et bourdons…
Investissent les lieux
Le monde vit au ralenti
Laisse le champ libre aux contemplatifs
Là où l’âme se nourrit de silence
Et rend hommage à la nature
Le temps est ce que nous sommes. Il est sur notre visage, dans nos silences, dans notre attente. Méritons le temps de la patience et des jours où rien n’arrive.
La Nuit sacrée Tahar Ben Jelloun
____
Savoir parfois s’asseoir un instant
Pour un rendez-vous avec soi-même
Dans cet espace qui vous accueille
Là où vous avez décidé de vous arrêter
Dans ce temps qui vous est offert
Pour rêver laisser aller vos pensées
Une halte dans l’agitation du jour
Une longue inspiration en solitaire
Pour une expiration qui vous transporte
Aux confins du bien-être.
_____
Nous ne vivons que pour découvrir la beauté. Tout le reste n’est qu’attente.
Khalil Gibran
« la beauté sauvera le monde » n’est ce pas de Dostoievski ?
Il y a longtemps
Ce me semble
Je souhaitais
Au plus profond
Pouvoir m’asseoir
Dormir ou lire
Comme cela
Dans le vide habité
De ma seule présence
Et je fus exaucée
Cela ets possible
A présent
De jouir de l’instant
De laisser reposer le corps
Laisser naviguer la pensée
Ouvrir la malle aux rêves
Et m’envoler loin si près
A fleur de peau ma vie
Quand elle se fait douce
Délicate précieuse
A l’ombre d’un regard
D’une main d’un sourire
Complices du temps qui passe
Merci de le maisser *levivre
Ce temps ainsi sur terre
Ma vie mon humble vie
Dans ce parcours en autisme
Dont l’enfer agité est derrière
Tout là bas l’air d’aujourd’hui
Se laisse tendrement enlacé
Se recevoir donné miracle
Tellement
Tout pourrait simplement
Etre fort différent
Certains travaillent dur en autisme
Et la porte reste fermée
Ici c’est l’ouverture
La belle compréhension
En tendresses gentilles
Merci la vie
Tellement
Pour cette Paix accueillie
Là
En tout profond
cela EST possible
merci de me LAISSER le vivre
désolée de mes fautes de frappe
Oh Annick, vous êtes si touchante!
amour de ma vie
j’ôte et entre en mon isthme
une île sous rire
belle journee de plein air dans un fregard joli qui capte le beau, le bon, le merveilleux instant,
dans la grâce du temps,
de se revoir…
Venir s’asseoir un instant devant l’écran
Comme une pause café à la terrasse d’un bistrot
Rester silencieuse et feuilleter avec délice
Des pages que l’on affectionne de plus en plus
Cliquer pour y rencontrer des noms familiers
Pour faire mille découvertes au royaume des mots
Toujours à l’affût de beautés et de richesses
Pour nourrir l’âme et l’esprit sans cesse gourmands
Et dans le dédale du temps y trouver un certain plaisir
S’apercevoir que les tables bien souvent se rapprochent
Pour trinquer ensemble, pour mieux s’entendre
Parler de la nature, des hommes et du temps
Puis quitter l’écran et franchir le seuil de la maison
Aller chercher pendant cet après midi d’été l’autre langage
Celui des nuages, de l’eau, des arbres et du vent
Sentir la caresse de l’air, la chaleur du soleil sur la joue
L’odeur de l’herbe grillée dans la chaleur du mois d’août
Rencontrer sur le chemin des hommes, des femmes et des enfants
Echanger quelques mots gentils et rire peut-être ensemble
Trouver ce moment agréable et plein d’enseignement
Riche dans sa simplicité, et son ambiance bon enfant
Des secondes, des minutes et des heures sans extravagance
Où l’on s’est enrichi sans le savoir par le seul fait
D’avoir la chance de pouvoir vivre tout simplement en paix.
Et toutes ces causes désespérées
Avec des rêves inespérés
Et tous ces chants de nos silences
Pour l’harmonie de nos absences
Et tous ces rêves désenchantés
Bois et meurs à ma santé
Et toutes ces causes désespérées
Dans la forêt de nos murmures
Aucun bois et nul guéret
Où tu m’entendra pleurer
Je ne partage que la beauté
Non bois et viens à ma portée
Que je caresse ton ombre.
Belle cadence et joli texte Leïla
Bonne soirée à vous tous
Une petite halte pour vous dire bonsoir avant d’aller dormir sous le clin d’oeil de la lune…
_____
P arce qu’il est bon de se reposer
A l’ombre des grands arbres
R ester des heures sans se soucier du temps
F ermer les yeux pour mieux sentir le vent
O uvrir son coeur, oublier ses peines
I maginer mille pensées sereines
S entir monter en soi…. le bonheur et la joie
_____
……………Pourquoi pas
……………………………un peu de rêve
………………………………………………PARFOIS.
A l’ombre des marronniers (c’est pour la rime -;)
C’est superbe tel quel Monique avec la dernière phrase lue à la suite: « A l’ombre des marronniers » en guise de fin.Relisez l’ensemble et vous verrez comme c’est joli!.
Dans « par delà les mots » les pensées vont et viennent mais les mots d’Andrée Chedid savent les saisir et leur donner toute leur profondeur :
« Errer
Elle va elle va
La remuante vie
Distançant nos fictions
Devançant tous nos rêves
Tandis que nous errons
D’ébauches en ébauches
Fabriquant sur l’écorce du monde
De frêles abris
Tandis que nous rôdons
Vers l’incernable issue
Mendiants d’éternité
Et de terres mal promises
Les peurs parfois nous déportent
Vers de douteux appuis
Nous enferment parfois
En de sombres bastilles
Sans fenêtres sur l’espace
Sans passage vers autrui. »
Andrée Chedid
Connaissez vous le bonheur de flâner
Quand aucun devoir ne vous appelle
Connaissez-vous l’insouciance
De prendre le temps comme il vient
D’abandonner en toute décontraction
Le calendrier, la montre, les exigences de la vie
De s’offrir un lieu de paix et de beauté
Qui remplisse le cœur d’allégresse
De prendre conscience de cet heur
Le savourer, le délecter, en jouir
Si intensément qu’il semble du rêve
Ou d’un paradis provisoire mais réel.
Vacances dirons les uns
Repos dirons les autres
Retraite diront certains
Un temps pour soi, un temps béni.
Dépaysement ou temps d’hypnose
A ne pas manquer quand c’est possible
Juste le temps qu’il faut
Pour en sentir le bien-fondé
Nécessaire et peut-être PARFOIS, vital.
oui, j’ai l immense privilège d’avoir la chance de connaître ce moment Là…vital,
et de plus,
ce moment tant surdimensionné multiplié en bienfaits gigantesques,
quand privée de paix, des ans, des ans, dans un vécu hyper lourd dans son quotidien de vécu en autisme,
alors ce réel, tu dis vrai,
parfois me syncope tant, ceréel semble du paradis imaginaire tant rêvé,
et déjà tant vécu dans mes vacances en jeunes années…
C’est bon de tant de superbe chouette, ce temps quand il permet la respire en repose sa douce, mon petit coeur est bouleversé, et se berce de tendresses vives,
en remerciements pour LA VIE,
quand elle offre ses beautés à voir à respirer à vivre à se reposer à échanger d’aimer LA VIE!
Il est encore plus fort ce bonheur quand il vient après tant et tant d’attente et d’espérance dans son temps même restreint mais si doux à prendre, qui mieux que toi Annick est à même de le dire. Bonjour et belle journée Annick et à tous qui passeront par ici sur ce lieux si emprunt de rêve et de poésie.
coucou Monique,
avant de ressortir au grand air d’Eté, j’en perds peu une miette de joies dehors…
ce matin, en réunion, en son ESAT SACAT,
avec une psychologue formée en autisme,
le directeur de mise en place de projets éducatifs, pour l’autiste avant 20 ans, ET ADULTE, de l’APEI,
ils existent depuis trois ans dans cette région de l’Ouest…et cela bouge plus…c’est joyeux!
ET MON BONHEUR EST SANS EGAL…
une réelle prise en considération de l’autiste dans ses difficultés, pour mettre en place des *trucs, des projets, pour lui rendre sa vie plus simple encore…
alors cet aprem, MON TEMPS DE PAIX EST PLUS ENCORE SURDIMENSIONNé de paisible que je me vertige mes pas car je vole…YAOUH…faut *levivre pour savoir!
Bel temps de *levivre pour chacun, dans cet état second où la vie est sa pleine d’ondes positives, de bonheurs immenses dans leurs plus petits états de faits,
même imperceptibles pour d’autres…
Le mystère de la vie,
dans son silence joli,
si chargé d’ondes belles,
d’émotions pleines de vie,
se sentir son vivant,
et la remercier la vie,
quand elle confie autant,
de ses perles précieuses,
c’est fort si fort de vie!
Après tants de jours je reviens parmi vous, parmi vos mots.
Et mon âme se nourisse de beauté!
Je vous remercie à tous et toutes!
Tant d’amour en vos mots que mon coeur reste émue!
Merci, merci!
Parfois on n’attend rien
parfois on n’entend rien
mais voila que vient le bien
qui donne plus de liens
ah ce n’est pas rien
parfois la beauté nous ravit
et taille dans nos souvenirs
aide la pesante mémoire à soutenir
les jours passants
Il arrive un moment
Où malgré la sagesse
Il est indispensable
De sortir du silence
Crier et dire haut
Ce qui depuis longtemps
A Rongé votre cœur
Grignote sans vergogne
L’énergie qu’il vous reste
A chercher une issue
Pour émerger du gouffre
D’une ornière profonde
Sortir la tête haute
Quand l’arbre qui écoute
Laisse tomber ses feuilles
Comme coulent les larmes
Qu’on ne peut retenir
Aux mots qu’on a osé dire.
Pour ne perdre pas l’habitude,
même avec peux de mots au mois d’août !
AUTREFOIS,
les paupières closes,
les souvenirs
de la PREMIÈRE FOIS,
sous les marroniers de feu.
CETTE FOIS
l’allée des soupirs
tressé de rêves et d’ombres,
la pensée vagabonde.
Le temps s’enroule,
PARFOIS …
Si par fois et par occasions je n’étais pas paré, haut ou bas
scissipare je pouvais à l’infini me multiplier
mais par monts et par vaux, rien n’est parfait
pare faix pour éviter le poids qui écrase
en somme intime juste avec soi
au bas du tronc s’agitent les membres
je suis désolée d’être si déserte,
mais un départ vers le Nord,
et en autisme *c’est fort grand chose de sensibilités extrêmes,
et il me faut être attentive de près de loin,
et me ressourcer au grand air, fouler le sol, voler le ciel, dès que possible,
pour pas me perdre sur son chemin si singulier…
MAIS JE SUIS LA,
et je vous lis…
TU DIS JUSTE NEYDE,
il faut pas perdre l’habitude d’écrire de lire…j en ai conscience…
ALORS…je regarde l’image, rentre dedans et laisse courir le pinceau…POUR VOUS!
Elle est tout fort de son contre
Serrée son arbre confident
Un pas se marche et la palpite
Le voilà de vrai le charmant
Si bel de ses pensées à elle
Murmures soupirs à fleurs de peaux
S’évanouit devant Tellement
En attendant le grand retour de notre Capitaine je t’emboîte le pas Neyde pour un petit retour en arrière…
_____
Entreprendre un grand voyage
Partir comme AUTREFOIS
Sur la route des vacances
Découvrir la mer pour LA PREMIERE FOIS
Et au matin du grand départ
Se dire CETTE FOIS nous y sommes
A nous l’aventure, le rêve
Les découvertes, les lieux sublimes.
PARFOIS je revis ces moments intenses
Ils restent et resteront pour toujours
De jolis souvenirs de petite fille heureuse.
______
Bonsoir Annick Neyde et tous, l’été donne des signes de défaillance et le soleil finit par s’épuiser à vouloir rester le maître du ciel. Il a plu enfin sur la Provence !
Tu te souviens
Dis mon ami
La PREMIERE FOIS
Notre AUTREFOIS
Qui chaque jour
Me vit ma vie
Viens prends ma main
Douce ma nuque
Ô CETTE FOIS
Merveilles des sens
Vis au plus près
Emmène moi
Tendre délicat état
Goût de nous deux
Saveur de toi par moi
Qui me donne vie avec toi
PARFOIS
Dès que le moment
Son bel possible
Pour nous
Ô je ne t’avais pas bien comprise, Neyde,
je comprends si fort mal, souvent…
Tu souhaitais nous remémorer que chaque mois, le potage des mots…
MERCI à toi,
je vous ai suivies Neyde et Monique,
belle fin d’été, OSSIANE,
un peu absente, je serai, partie une semaine,
mais peut être moins absente, finalement,
une fin août à tellement vagabonder la tête…
en pensées douces tendres leurs délicates…
en pensées plus graves aussi…
COMME LA VIE!
_
_/___
(-)(-)
—
Au seuil de la nuit
Dans le tourbillon des mots
Ouïr la confidence
douce nuit Monique,
le noir si rapide de ce trente et un août, est surprenant,
il fait si sombre dès vingt et une heure quinze…et froid…
La dame posée sur le banc
Papote avec l’ami à ses côtés
Profitons de chaque instant
D’été encore
C’est si bel bon ce tendre passage
Vers un automne ses doux tapis
Regarde les fleurs sont belles
Vivent leur été
Encore
Faisons comme elles
Vive notre été
Douce nuit à toi aussi Annick dans cet été finissant.
Le temps s’enroule,je tourneboule. Le temps déroule ses longues plages , de sable d’or et je m’endors. Près des sirènes,l’écume verte .Près des châteaux ,le sable gris ,les coquillages et les oursins.
Parfois je suis assombri de pensées
comme un feuillage dense
qui danserai au dessus de ma tête
et je me cherche cette verticalité
qui me ferai entrevoir la lumière
avant je tourne en rond comme un lion en cage
je fais mes griffes sur le bas du tronc
mais avec le calme ambiant
viennent les effluves heureuses
qui calment les angoisses
on ne se porte plus la poisse
à nous la manne ombrageuse
par ci et par là, épars, j’ai tente de rassembler mes esprits pour ne pas ressembler aux aigris
je n’ai pas fait feu de tout bois, mais j’ai essayé de rester bien droit, non de me camper dans une pause hiératique, et si j’ai fait le tour de la question, je ne suis pas sur que ça m’ait ramené au point de départ,
L’affaire avait été rondement menée pour une fois, pas de tergiversation, pas de chichis, pas de blablas, on avait saisi la portée et les enjeux nettement mis en évidence, il n’y aurait pas de pow wow autour du totem et pas de tabous, on était au bout du chemin, il fallait franchir le pas, parfois on hésite dans la dernière longueur tant on pense crucial le moment qui vient
on n’allait plus tourner en rond, ce que la tête déciderait le tronc exécuterait avec l’aide des membres, ça ne ferait pas grimper aux branches tout le monde, mais le coup était parti, il était temps de se lever.
Il y a matière à penser, matière à méditer, quand les mots délicats de May, la nostalgie de Neyde, l’ascension courageuse de Thierry , les sentiments viscéraux d’Annick posent les mots non seulement sur l’écran mais dans le cœur de chacun, il y a matière à méditer autour de cet arbre où nous nous rendons chaque matin dans une lumière qui ressemble à celle qui brille à l’intérieur de nous-même, il y a matière à rêver autour des haïkus d’Ossiane où nos mots comme des aimants explosent à la beauté de ses textes et si le temps devient plus frais en ce premier jour de septembre le cœur lui est au chaud et laisse sur nos visages l’éclat d’un large sourire pour tous ceux qu’ici nos regards vont croiser.
Un livre, des mots, des chants, un arbre, un lac, le soleil, l’été….et puis des mots qui dansent et jouent, vont et viennent en toute liberté sur la feuille, de prose en poèmes, ici et là….
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Assis dans le soleil, un livre dans les mains
Il y a matière à penser, matière à méditer,
Quand les chants délicats des poètes
Posent les mots non seulement sur la feuille
Mais dans le cœur de chacun,
Il y a matière à méditer autour d’un lac
Où nous aimons nous rendre chaque matin
Dans une lumière qui ressemble à celle
Qui brille à l’intérieur de soi,
Il y a matière à rêver autour de tous ces poèmes
Où les mots comme des feux d’artifice
Explosent de beauté
Puis lorsque le temps devient plus frais
Aux premières heures de l’automne
Le cœur garde en lui cette chaleur
Et laisse sur nos visages
L’éclat d’un large sourire
Se remémorant tous ces instants
Qui ont enchanté notre cœur
Dans la chaleur de l’été.
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Beau week-end à tous.
J’aime bien AUTREFOIS, ce jardin du passé où LA PREMIERE FOIS,je me suis promenée. Les papillons dansent au pays d’enfance. Légers ,bleutés ,souvenirs du temps aimé. Et encore CETTE FOIS ,je pense à ce jardin,ils reviennent voler les papillons anciens. J’entre dans leur ronde, c’est un joli monde. Je pense PARFOIS:J’aimerais bien rester là!
Ces bouquets jaillis des pages et ces papillons reconnus à leur couleurs intactes volent dans la pièce avant de retourner dans le passé où ils furent imprimés avec tout le respect dû à l’enfance retrouvée.
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Vianney Lacombe.
Entre fois il y a l’expérience qui s’avance comme une langue de magma qui va refondre les matériaux trouvés dans un creuset partagé.
Un grand merci à vous pour tous ces beaux commentaires; le temps a coulé et la plume a poursuivi ses déliés in lassablement … bravo à vous!