Parfois 2 / Sometimes 2

Parfois 2 / Sometimes 2

le temps s’enroule

la pensée vagabonde

les heures creuses

 

• • • •

 

time curling up

mind wandering

slack hours

 

83 réflexions sur « Parfois 2 / Sometimes 2 »

  1. Seule sur le banc
    Ecoutant le silence
    Vacant sous l’arbre
    Exilée en moi-même
    Ressurgit une chanson
    Infime souvenir
    Nécessairement volé
    Enroulé à cet instant

  2. C’est la fin de l’après-midi,
    Tout est calme
    Assise au milieu des arbres
    Je suis seule

    Les branches forment une ronde
    Autour de moi
    La journée a été chaude
    Mais belle

    Pas le moindre souffle d’air
    Je me repose.
    Dans le plus grand silence
    C’est bien.

  3. Bonsoir Ossiane et vous qui passez en ce soir du 15 Août qui j’espère pour tous aura été doux.
    _____

    Oui monsieur Apollinaire
    « Passent les jours passent les semaines… »
    Il en est ainsi depuis la nuit des temps
    Le temps passe tout le temps
    Trop vite ? Non il passe
    Il n’y a pas de première fois
    Ni de deuxième fois
    Ni de quelquefois ni de parfois
    Le temps passe…
    Oui mesdames, oui messieurs
    « Le temps s’enroule »*
    C’est le fil du temps
    Pelote qui tisse notre vie
    Au fil des jours, des semaines et des années
    Jules Renard disait que « le temps passe
    Par le trou de l’aiguille des heures »
    Rien pour le retenir, il nous échappe
    Pourtant il est toujours temps
    Ou bien alors est-il encore temps
    De tenter de rattraper le temps perdu
    Mais combien de fois Barbara nous a chanté
    « Le temps perdu ne se rattrape plus »
    Alors voyager dans le temps
    Laisser l’imaginaire y croire encore
    Et pour cela il n’y a
    Que la pensée et les mots
    Radeaux à la dérive
    Au fil de l’eau du temps qui passe
    Comme coule l’eau de la Seine
    « L’homme n’a pas de port,
    Le temps n’a point de rives il coule
    Et nous passons »disait Lamartine
    Et puis de temps en temps
    Comme pour conjurer le sort
    Assis dans le silence
    Afin de nous laisser croire
    Que le temps s’est arrêté
    Nous prenons le temps
    De méditer longtemps encore
    Sans pouvoir pour autant,
    Ni l’arrêter, ni le retenir.

    ______

    * mots d’Ossiane (belle image)

    « Avec le temps…
    Avec le temps, va, tout s´en va…….. »
    Léo Ferré

  4. Une chanson de Séverine…un peu de nostalgie

    On a tous un banc, un arbre ou une rue
    Où l’ on a bercé nos rêves
    On a tous un banc, un arbre ou une rue
    Une enfance trop brève

    Un jour ou l’ autre il faut partir pour se construire un avenir
    Un avenir
    Et c’est l’inoubliable instant où l’ on rend ses habits d’enfant
    D’enfant

    Chacun s’en va rempli d’ espoir sur le chemin qu’ il s’est choisi
    Qu’ il s’est choisi
    Vers la richesse ou vers la gloire, pourtant quelle que soit notre vie
    Notre vie

    On a tous un banc, un arbre ou une rue
    Où l’ on a bercé nos rêves
    On a tous un banc, un arbre ou une rue
    Une enfance trop brève

    Chacun, dans son coin d’horizon, ne défend que ses ambitions
    Ses ambitions
    Mais si nous ne partageons rien ,que nous reste- t- il en commun?
    En commun?

    On a tous un banc , un arbre ou une rue
    Où l’on a bercé nos rêves
    On a tous un banc , un arbre ou une rue
    Une enfance trop brève

    Séverine – Un banc , un arbre , une rue- (1971) – Jean-Pierre Boutayre/Yves Dessca

  5. je reste seule ici
    regardant le brouillard
    que l’a emporté de ma vie
    Mon coeur lui parle
    au silence des mots
    Je sais qu’il m’écoute
    mais il ne peut revennir
    son temps est fini…
    Ne nous reste que
    les doux souvenirs
    de notre amour.
    Je ne reste seule …

  6. Ce matin mon ami le vent
    Timide mais bien présent
    M’a rendu visite sur le banc
    Une douce caresse sur ma nuque
    Une tendre mélodie entre les branches.
    Quelques petites feuilles perdues
    Au vent de l’été
    Se sont mises à danser
    Sur le chemin en plein soleil.
    Des enfants autour du lac
    Jouaient à faire des ricochets,
    Deux jeunes femmes couraient
    A petites enjambées.
    Une vieille dame se reposait
    Et comme moi se délectait
    Des caresses du vent
    De la douceur du temps
    Assise sur un banc
    Dans l’ombre fraîche
    En ce matin d’été ;
    Il ne faut rien de plus
    Parfois pour être heureux.
    .

  7. Parfois l’idée vous vient, elle passe et l’on a su la retenir…..

    Goûter le silence
    Dans l’ inspiration naissante
    Le bonheur du sage

  8. Superbe haïku de regard où l’âme et l’ange se rencontrent. « sous le duvet de l’ange » comme le protecteur, l’ ange gardien en quelque sorte.
    Christian Bobin dans un très joli texte « l’écrivain » dans « La part manquante » parle de cet ange présent dès notre naissance
    « L’écrivain c’est l’état différencié de la personne, la nudité indifférente de l’âme (…)De l’âme comme absence. Celui qui écrit s’en va plus loin que soi (…..)Derrière nous se tient un ange(…)Une présence sans défaut….

  9. Bobin me Christ doux
    tel François le somnambule
    un ou deux mots là

    en la matrice
    l’axe de l’épée, le têt
    ourdi de sagesse

    à Kénéhervez
    bruine lasse de perles
    ce cueilleur, Bobin

  10. Parfois on aimerait y croire, parfois même on y croit
    « La pensée vagabonde » à travers mythologies et religions
    Il reste que l’histoire de l’ange gardien est une belle histoire
    Elle vous est racontée depuis l’antiquité dès l’enfance
    Négation de la solitude, l’ange comme un autre soi-même
    Dialogue possible, où les mots même absents sont entendus
    A la fois témoin et acteur de jours qui s’égrainent ensemble
    Partage d’un amour, fusion de deux êtres inséparables
    Plus jamais seul dans un dialogue sans fin avec son âme
    Transparence, image sans image qui joue l’impalpable
    Légèreté, l’invisible et l’imaginaire pour rassurer
    L’enfant qui devine sa présence sans le voir, sans l’entendre
    Lui donne des ailes, des ailes blanches légères comme l’oiseau
    Un ange qui disparaît dans les nuages tenant dans ses bras
    L’âme fragile de l’enfant et l’emmène toujours à ses côtés
    Sans jamais l’abandonner, car il est son protecteur
    Avec qui il se confond, se comprend, et s’invente
    Les peintres de tous les âges, de toutes les écoles
    Ont immortalisé et enfanté ces chérubins dans les nues
    Et l’enfant qui s’endort aime se laisse bercer dans les rêves
    Du mythe ou des légendes de cet inséparable ange gardien.

  11. Moment d’absence
    Laissant les heures creuses
    Le temps s’est enfui
    Le suivre pour le chercher
    n’est-ce pas très indiscret?

  12. Retrouver le temps
    En remplir des heures entières
    Des jours , des semaines
    L’automne qui arrive
    L’hiver, l’ année prochaine

  13. Beau Week-end à tous à l’abri de la chaleur dans la fraîcheur de l’ombre.
    ____

    Un jour tu m’as dit
    « La sérénité est notre force
    Sublimée par la nature »
    Parfois consciente de cela
    Je m’arrête un instant
    Pour en goûter toute la saveur
    Ne pas laisser passer
    Entre les mailles du temps
    Les petits bonheurs
    D’un tel raisonnement
    Qui font la vie heureuse
    La joie est partout
    A l’ombre des arbres
    Au bord d’un ruisseau
    Sur les rives d’un lac
    Au cœur de la forêt
    Sur le chemin de terre
    Dans l’allée du jardin
    Sur le petit banc de pierre
    Où l’on s’est assis
    A l’ombre du grand chêne
    Où nous avons pris le temps
    De laisser murir les mots.
    ______

    « L’art de vivre c’est prendre le temps de l’ombre »
    Hubert Haddad dans géométrie d’un rêve

  14. comme sont beaux les mots de Hubert Haddad, Monique,
    merci pour ton joli partage.

    Dans l’ombre
    Se trouver
    Ensemble
    Se retrouver
    En silence complice
    Le temps n’efface pas
    La lumière en son ciel
    En tout Là
    En profond

  15. Banc circulaire qui ne prétend pas ceinturer la pensée
    comment tourner le dos à la nature
    et ne pas s’éveiller aux heures de plénitude

  16. Comment parvenir à cette Sagesse ? Si ce n’est par ce travail intense sur soi-même fait de sérénité, de méditation et de silence pour voir un jour peut-être briller cette lumière intérieure qui nous permette d’avancer au plus près de cette Sagesse avec lucidité et souci de vérité loin de toute mystification, platonisme ou illogisme.
    _____

    Boire à la lumière
    En ce cercle de verdure
    Atteindre la Sagesse

  17. Ensemble
    Ce fut bon
    D’enfants
    Les retrouvailles
    Solitaire
    Fait du bien
    En silence précieux
    La distance des vies
    Aide à se serrer précieux
    Silence sérénité
    Méditation
    Et comme cela fait du bien

    De se vibrer ses cordes
    Au plus près fleur de peau
    En emporte le vent
    Dans ses ondes amoureuses

    j aime bien tes mots ci dessous, Monique,
    j ai serré quelques mots, en les reprenant, cités par toi,

    *méditation silence sérénité

    tu m en veux pas, hein?

    CALME DIMANCHE POUR CHACUN!

  18. C’est avec un large sourire que je te lis Annick car ces trois mots sont à tous, « sérénité, méditation, silence » ils sont porteurs d’éventuel bonheur pour qui sait les prendre à bras le corps, se les approprier et les faire siens, en user sans restriction jusqu’à se sentir bien comme tu l’es aujourd’hui au contact de tes enfants et de l’amour qu’ils représentent pour toi.

  19. OUI, tu dis juste, Monique,

    ces trois mots: *sérénité, méditation, silence, ils sont porteurs d’ventuel bonheurS pour qui sait les prendre à bras le corps….qu’ils représentent pour toi. *

    Et je cite tes mots écrits, j’ai juste ajouté un S de moi! bel été!

  20. l’axialité comme centre des formes
    un invariant qui symétrise
    mais qui n’attend pas de modèle conforme

  21. Attendre l’esprit hagard
    Le regard perdu sans horizon
    Parce qu’il y a trop à espérer
    Le moral en apesanteur
    Sas d’espérance irraisonnée
    L’attente hallucinante
    Entourée de silence
    De passages variant
    Entre crainte et assurance
    Bancs de la désolation
    Dans les parcs maudits
    Des enfers de la terre.
    Même l’ombre des arbres
    Devient pesante et absente
    Les yeux vont et viennent
    Cherchant au creux de l’âme
    Un soutien vital et nécessaire
    Qui a connu ces heures
    Assis sur un banc, seul
    Déconnecté du monde
    Sait à quoi se réduit
    Parfois un banc de bois
    Dans le parc de l’inhumain.

  22. Fort, ton texte, Monique,
    et vrai,
    on ne souhaite l’isolement en noirs de détresses, pour personne.

    joli été, encore pour les vacanciers,
    et courage pour ceux au travail.

    La pénombre la repose
    Elle a tant travaillé
    Dans l’ombre du présent
    Elle voit la lumière
    L’inespérée la tendre
    Et douce elle n’en revient pas
    De recevoir autant
    Sous un arbre ses feuilles
    Vécues au gré du vent
    Balancées par la bise
    Séchées par le soleil
    Et mouillées par la pluie

  23. L’enfant parfois ne veut pas grand chose
    Aller sous les grands arbres du jardin
    Y retrouver des jeux et d’autres enfants
    Mais les parents ne savent pas cela
    Qui chaque jour passent devant le parc
    Sans jamais songer à s’y arrêter
    On y regarde les fleurs et le jet d’eau
    On dit c’est joli, tu as vu le petit chien ?
    Et l’enfant fait semblant de regarder
    Il n’ose pas dire aux parents pressés
    Qu’il voudrait bien être le petit chien
    Puis, longtemps après quand il est devenu grand,
    Il avoue sa déception de n’avoir jamais joué
    Dans le jardin public au bout de l’avenue
    Il ne sait pas pourquoi ce jardin si joli
    Restait inexorablement pour lui un jardin interdit
    Son aveu bien des années plus tard
    A rendu triste une mère inattentive
    D’un désir d’enfant qu’elle n’a pas su voir
    Le regard vers le jardin public devient un mea culpa
    Lieu de désir inassouvi par pure ignorance
    Est-ce pour cette raison que les jardins
    Petits ou grands deviennent des lieux attachants
    Où elle aime s’arrêter pour regarder jouer les enfants.
    Il y a des manquements dans la vie de chacun
    Auxquels on pense avec regret et amertume
    Qui ne tiennent à rien, ou presque rien parfois.

  24. Dans une grotte d’améthyste
    Il se mit à aimer
    Ce qu’elle traçait de lune
    La lettre, gaie ou blessée

    Amour, amour,amour
    Je marche, royauté
    Mais goutte l’âme de lumière
    De son obscurité

    L’absente atteint la grâce
    Avant l’éternité
    Tu habitais son cœur
    Non son intimité

    Je ne suis pas un roc
    Je ne suis pas ruban
    Je creuse les âmes au soc
    Du regard et souvent

    Mes lèvres se sont tus
    Le secret m’habitait
    Pourtant lorsqu’elle me dit
    Prête à me raconter
    Mes lèvres se sont tus

    L’enfant que je portais
    Pleurait au sein des sources
    De l’homme qui l’a heurté

    Je ne partagerai que l’art et la beauté
    Il y a des cryptes obscures
    où je pleure alitée

    Leïla

  25. Parfois je me surprend à m’accrocher à un rêve
    parfois je me suspend à m’accorder une trêve
    je suis accro aux branches et pourtant me retranche
    dans un étrange quant à soi et tourne autour du pot
    pourvu que me revienne un air respirable
    à ce rythme je vais me mettre minable
    non ça n’a rien de formidable …de cuire ainsi dans son jus
    me prend je pour un abricot
    je tourne la cuillère
    je pose la soucoupe

  26. Je suis contente que tu ailles bien, Thierry, et que la chaleur tu la gères sa fraîcheur d’être…sourire

    Assise
    Le banc lui tourne
    L’arbre
    Ou la tête lui tourne
    Comment savoir?
    C’est si dur de savoir
    Qu’on ne sait jamais rien

    belle douce soirée!

  27. Le temps semble s’être arrêté
    Bien qu’il n’en soit rien
    Pas un brin d’air
    Rien de bouge, silence
    Le ciel est sans nuage
    Pas un mouvement de branches
    Les arbres restent stoïques
    Comme des automates
    A bien y regarder
    Seuls les insectes à peine visibles
    Ont monopolisé l’espace
    Libellules et papillons
    Guêpes, abeilles et bourdons…
    Investissent les lieux
    Le monde vit au ralenti
    Laisse le champ libre aux contemplatifs
    Là où l’âme se nourrit de silence
    Et rend hommage à la nature

  28. Le temps est ce que nous sommes. Il est sur notre visage, dans nos silences, dans notre attente. Méritons le temps de la patience et des jours où rien n’arrive.
    La Nuit sacrée Tahar Ben Jelloun
    ____

    Savoir parfois s’asseoir un instant
    Pour un rendez-vous avec soi-même
    Dans cet espace qui vous accueille
    Là où vous avez décidé de vous arrêter
    Dans ce temps qui vous est offert
    Pour rêver laisser aller vos pensées
    Une halte dans l’agitation du jour
    Une longue inspiration en solitaire
    Pour une expiration qui vous transporte
    Aux confins du bien-être.

    _____
    Nous ne vivons que pour découvrir la beauté. Tout le reste n’est qu’attente.
    Khalil Gibran

  29. Il y a longtemps
    Ce me semble
    Je souhaitais
    Au plus profond
    Pouvoir m’asseoir
    Dormir ou lire
    Comme cela
    Dans le vide habité
    De ma seule présence
    Et je fus exaucée
    Cela ets possible
    A présent
    De jouir de l’instant
    De laisser reposer le corps
    Laisser naviguer la pensée
    Ouvrir la malle aux rêves
    Et m’envoler loin si près
    A fleur de peau ma vie
    Quand elle se fait douce
    Délicate précieuse
    A l’ombre d’un regard
    D’une main d’un sourire
    Complices du temps qui passe
    Merci de le maisser *levivre
    Ce temps ainsi sur terre
    Ma vie mon humble vie
    Dans ce parcours en autisme
    Dont l’enfer agité est derrière
    Tout là bas l’air d’aujourd’hui
    Se laisse tendrement enlacé
    Se recevoir donné miracle
    Tellement
    Tout pourrait simplement
    Etre fort différent
    Certains travaillent dur en autisme
    Et la porte reste fermée
    Ici c’est l’ouverture
    La belle compréhension
    En tendresses gentilles
    Merci la vie

    Tellement
    Pour cette Paix accueillie

    En tout profond

  30. belle journee de plein air dans un fregard joli qui capte le beau, le bon, le merveilleux instant,
    dans la grâce du temps,
    de se revoir…

  31. Venir s’asseoir un instant devant l’écran
    Comme une pause café à la terrasse d’un bistrot
    Rester silencieuse et feuilleter avec délice
    Des pages que l’on affectionne de plus en plus
    Cliquer pour y rencontrer des noms familiers
    Pour faire mille découvertes au royaume des mots
    Toujours à l’affût de beautés et de richesses
    Pour nourrir l’âme et l’esprit sans cesse gourmands
    Et dans le dédale du temps y trouver un certain plaisir
    S’apercevoir que les tables bien souvent se rapprochent
    Pour trinquer ensemble, pour mieux s’entendre
    Parler de la nature, des hommes et du temps
    Puis quitter l’écran et franchir le seuil de la maison
    Aller chercher pendant cet après midi d’été l’autre langage
    Celui des nuages, de l’eau, des arbres et du vent
    Sentir la caresse de l’air, la chaleur du soleil sur la joue
    L’odeur de l’herbe grillée dans la chaleur du mois d’août
    Rencontrer sur le chemin des hommes, des femmes et des enfants
    Echanger quelques mots gentils et rire peut-être ensemble
    Trouver ce moment agréable et plein d’enseignement
    Riche dans sa simplicité, et son ambiance bon enfant
    Des secondes, des minutes et des heures sans extravagance
    Où l’on s’est enrichi sans le savoir par le seul fait
    D’avoir la chance de pouvoir vivre tout simplement en paix.

  32. Et toutes ces causes désespérées
    Avec des rêves inespérés
    Et tous ces chants de nos silences
    Pour l’harmonie de nos absences
    Et tous ces rêves désenchantés
    Bois et meurs à ma santé

    Et toutes ces causes désespérées
    Dans la forêt de nos murmures
    Aucun bois et nul guéret
    Où tu m’entendra pleurer
    Je ne partage que la beauté

    Non bois et viens à ma portée
    Que je caresse ton ombre.

  33. Une petite halte pour vous dire bonsoir avant d’aller dormir sous le clin d’oeil de la lune…
    _____

    P arce qu’il est bon de se reposer
    A l’ombre des grands arbres
    R ester des heures sans se soucier du temps
    F ermer les yeux pour mieux sentir le vent
    O uvrir son coeur, oublier ses peines
    I maginer mille pensées sereines
    S entir monter en soi…. le bonheur et la joie
    _____
    ……………Pourquoi pas
    ……………………………un peu de rêve
    ………………………………………………PARFOIS.

  34. C’est superbe tel quel Monique avec la dernière phrase lue à la suite: « A l’ombre des marronniers  » en guise de fin.Relisez l’ensemble et vous verrez comme c’est joli!.

  35. Dans « par delà les mots » les pensées vont et viennent mais les mots d’Andrée Chedid savent les saisir et leur donner toute leur profondeur :

    « Errer

    Elle va elle va
    La remuante vie
    Distançant nos fictions
    Devançant tous nos rêves

    Tandis que nous errons
    D’ébauches en ébauches
    Fabriquant sur l’écorce du monde
    De frêles abris

    Tandis que nous rôdons
    Vers l’incernable issue
    Mendiants d’éternité
    Et de terres mal promises

    Les peurs parfois nous déportent
    Vers de douteux appuis
    Nous enferment parfois
    En de sombres bastilles
    Sans fenêtres sur l’espace
    Sans passage vers autrui. »

    Andrée Chedid

  36. Connaissez vous le bonheur de flâner
    Quand aucun devoir ne vous appelle
    Connaissez-vous l’insouciance
    De prendre le temps comme il vient
    D’abandonner en toute décontraction
    Le calendrier, la montre, les exigences de la vie
    De s’offrir un lieu de paix et de beauté
    Qui remplisse le cœur d’allégresse
    De prendre conscience de cet heur
    Le savourer, le délecter, en jouir
    Si intensément qu’il semble du rêve
    Ou d’un paradis provisoire mais réel.
    Vacances dirons les uns
    Repos dirons les autres
    Retraite diront certains
    Un temps pour soi, un temps béni.
    Dépaysement ou temps d’hypnose
    A ne pas manquer quand c’est possible
    Juste le temps qu’il faut
    Pour en sentir le bien-fondé
    Nécessaire et peut-être PARFOIS, vital.

  37. oui, j’ai l immense privilège d’avoir la chance de connaître ce moment Là…vital,
    et de plus,
    ce moment tant surdimensionné multiplié en bienfaits gigantesques,
    quand privée de paix, des ans, des ans, dans un vécu hyper lourd dans son quotidien de vécu en autisme,
    alors ce réel, tu dis vrai,
    parfois me syncope tant, ceréel semble du paradis imaginaire tant rêvé,
    et déjà tant vécu dans mes vacances en jeunes années…

    C’est bon de tant de superbe chouette, ce temps quand il permet la respire en repose sa douce, mon petit coeur est bouleversé, et se berce de tendresses vives,

    en remerciements pour LA VIE,
    quand elle offre ses beautés à voir à respirer à vivre à se reposer à échanger d’aimer LA VIE!

  38. Il est encore plus fort ce bonheur quand il vient après tant et tant d’attente et d’espérance dans son temps même restreint mais si doux à prendre, qui mieux que toi Annick est à même de le dire. Bonjour et belle journée Annick et à tous qui passeront par ici sur ce lieux si emprunt de rêve et de poésie.

  39. coucou Monique,
    avant de ressortir au grand air d’Eté, j’en perds peu une miette de joies dehors…

    ce matin, en réunion, en son ESAT SACAT,
    avec une psychologue formée en autisme,
    le directeur de mise en place de projets éducatifs, pour l’autiste avant 20 ans, ET ADULTE, de l’APEI,
    ils existent depuis trois ans dans cette région de l’Ouest…et cela bouge plus…c’est joyeux!
    ET MON BONHEUR EST SANS EGAL…
    une réelle prise en considération de l’autiste dans ses difficultés, pour mettre en place des *trucs, des projets, pour lui rendre sa vie plus simple encore…

    alors cet aprem, MON TEMPS DE PAIX EST PLUS ENCORE SURDIMENSIONNé de paisible que je me vertige mes pas car je vole…YAOUH…faut *levivre pour savoir!

    Bel temps de *levivre pour chacun, dans cet état second où la vie est sa pleine d’ondes positives, de bonheurs immenses dans leurs plus petits états de faits,
    même imperceptibles pour d’autres…

    Le mystère de la vie,
    dans son silence joli,
    si chargé d’ondes belles,
    d’émotions pleines de vie,
    se sentir son vivant,
    et la remercier la vie,
    quand elle confie autant,
    de ses perles précieuses,
    c’est fort si fort de vie!

  40. Après tants de jours je reviens parmi vous, parmi vos mots.
    Et mon âme se nourisse de beauté!
    Je vous remercie à tous et toutes!
    Tant d’amour en vos mots que mon coeur reste émue!
    Merci, merci!

  41. Parfois on n’attend rien
    parfois on n’entend rien
    mais voila que vient le bien
    qui donne plus de liens
    ah ce n’est pas rien

    parfois la beauté nous ravit
    et taille dans nos souvenirs
    aide la pesante mémoire à soutenir
    les jours passants

  42. Il arrive un moment
    Où malgré la sagesse
    Il est indispensable
    De sortir du silence
    Crier et dire haut
    Ce qui depuis longtemps
    A Rongé votre cœur
    Grignote sans vergogne
    L’énergie qu’il vous reste
    A chercher une issue
    Pour émerger du gouffre
    D’une ornière profonde
    Sortir la tête haute
    Quand l’arbre qui écoute
    Laisse tomber ses feuilles
    Comme coulent les larmes
    Qu’on ne peut retenir
    Aux mots qu’on a osé dire.

  43. Pour ne perdre pas l’habitude,
    même avec peux de mots au mois d’août !

    AUTREFOIS,
    les paupières closes,
    les souvenirs
    de la PREMIÈRE FOIS,
    sous les marroniers de feu.
    CETTE FOIS
    l’allée des soupirs
    tressé de rêves et d’ombres,
    la pensée vagabonde.
    Le temps s’enroule,
    PARFOIS …

  44. Si par fois et par occasions je n’étais pas paré, haut ou bas
    scissipare je pouvais à l’infini me multiplier
    mais par monts et par vaux, rien n’est parfait
    pare faix pour éviter le poids qui écrase
    en somme intime juste avec soi
    au bas du tronc s’agitent les membres

  45. je suis désolée d’être si déserte,
    mais un départ vers le Nord,
    et en autisme *c’est fort grand chose de sensibilités extrêmes,
    et il me faut être attentive de près de loin,
    et me ressourcer au grand air, fouler le sol, voler le ciel, dès que possible,
    pour pas me perdre sur son chemin si singulier…
    MAIS JE SUIS LA,
    et je vous lis…

    TU DIS JUSTE NEYDE,
    il faut pas perdre l’habitude d’écrire de lire…j en ai conscience…
    ALORS…je regarde l’image, rentre dedans et laisse courir le pinceau…POUR VOUS!

    Elle est tout fort de son contre
    Serrée son arbre confident
    Un pas se marche et la palpite
    Le voilà de vrai le charmant
    Si bel de ses pensées à elle
    Murmures soupirs à fleurs de peaux
    S’évanouit devant Tellement

  46. En attendant le grand retour de notre Capitaine je t’emboîte le pas Neyde pour un petit retour en arrière…
    _____

    Entreprendre un grand voyage
    Partir comme AUTREFOIS
    Sur la route des vacances
    Découvrir la mer pour LA PREMIERE FOIS
    Et au matin du grand départ
    Se dire CETTE FOIS nous y sommes
    A nous l’aventure, le rêve
    Les découvertes, les lieux sublimes.
    PARFOIS je revis ces moments intenses
    Ils restent et resteront pour toujours
    De jolis souvenirs de petite fille heureuse.
    ______

    Bonsoir Annick Neyde et tous, l’été donne des signes de défaillance et le soleil finit par s’épuiser à vouloir rester le maître du ciel. Il a plu enfin sur la Provence !

  47. Tu te souviens
    Dis mon ami
    La PREMIERE FOIS
    Notre AUTREFOIS
    Qui chaque jour
    Me vit ma vie
    Viens prends ma main
    Douce ma nuque
    Ô CETTE FOIS
    Merveilles des sens
    Vis au plus près
    Emmène moi
    Tendre délicat état
    Goût de nous deux
    Saveur de toi par moi
    Qui me donne vie avec toi
    PARFOIS
    Dès que le moment
    Son bel possible
    Pour nous

  48. Ô je ne t’avais pas bien comprise, Neyde,
    je comprends si fort mal, souvent…
    Tu souhaitais nous remémorer que chaque mois, le potage des mots…
    MERCI à toi,
    je vous ai suivies Neyde et Monique,

    belle fin d’été, OSSIANE,

    un peu absente, je serai, partie une semaine,
    mais peut être moins absente, finalement,
    une fin août à tellement vagabonder la tête…
    en pensées douces tendres leurs délicates…
    en pensées plus graves aussi…
    COMME LA VIE!

  49. douce nuit Monique,
    le noir si rapide de ce trente et un août, est surprenant,
    il fait si sombre dès vingt et une heure quinze…et froid…

    La dame posée sur le banc
    Papote avec l’ami à ses côtés
    Profitons de chaque instant
    D’été encore
    C’est si bel bon ce tendre passage
    Vers un automne ses doux tapis
    Regarde les fleurs sont belles
    Vivent leur été
    Encore
    Faisons comme elles

    Vive notre été

  50. Le temps s’enroule,je tourneboule. Le temps déroule ses longues plages , de sable d’or et je m’endors. Près des sirènes,l’écume verte .Près des châteaux ,le sable gris ,les coquillages et les oursins.

  51. Parfois je suis assombri de pensées
    comme un feuillage dense
    qui danserai au dessus de ma tête
    et je me cherche cette verticalité
    qui me ferai entrevoir la lumière
    avant je tourne en rond comme un lion en cage
    je fais mes griffes sur le bas du tronc
    mais avec le calme ambiant
    viennent les effluves heureuses
    qui calment les angoisses
    on ne se porte plus la poisse
    à nous la manne ombrageuse

  52. par ci et par là, épars, j’ai tente de rassembler mes esprits pour ne pas ressembler aux aigris
    je n’ai pas fait feu de tout bois, mais j’ai essayé de rester bien droit, non de me camper dans une pause hiératique, et si j’ai fait le tour de la question, je ne suis pas sur que ça m’ait ramené au point de départ,

  53. L’affaire avait été rondement menée pour une fois, pas de tergiversation, pas de chichis, pas de blablas, on avait saisi la portée et les enjeux nettement mis en évidence, il n’y aurait pas de pow wow autour du totem et pas de tabous, on était au bout du chemin, il fallait franchir le pas, parfois on hésite dans la dernière longueur tant on pense crucial le moment qui vient
    on n’allait plus tourner en rond, ce que la tête déciderait le tronc exécuterait avec l’aide des membres, ça ne ferait pas grimper aux branches tout le monde, mais le coup était parti, il était temps de se lever.

  54. Il y a matière à penser, matière à méditer, quand les mots délicats de May, la nostalgie de Neyde, l’ascension courageuse de Thierry , les sentiments viscéraux d’Annick posent les mots non seulement sur l’écran mais dans le cœur de chacun, il y a matière à méditer autour de cet arbre où nous nous rendons chaque matin dans une lumière qui ressemble à celle qui brille à l’intérieur de nous-même, il y a matière à rêver autour des haïkus d’Ossiane où nos mots comme des aimants explosent à la beauté de ses textes et si le temps devient plus frais en ce premier jour de septembre le cœur lui est au chaud et laisse sur nos visages l’éclat d’un large sourire pour tous ceux qu’ici nos regards vont croiser.

  55. Un livre, des mots, des chants, un arbre, un lac, le soleil, l’été….et puis des mots qui dansent et jouent, vont et viennent en toute liberté sur la feuille, de prose en poèmes, ici et là….
    _____

    Assis dans le soleil, un livre dans les mains
    Il y a matière à penser, matière à méditer,
    Quand les chants délicats des poètes
    Posent les mots non seulement sur la feuille
    Mais dans le cœur de chacun,
    Il y a matière à méditer autour d’un lac
    Où nous aimons nous rendre chaque matin
    Dans une lumière qui ressemble à celle
    Qui brille à l’intérieur de soi,
    Il y a matière à rêver autour de tous ces poèmes
    Où les mots comme des feux d’artifice
    Explosent de beauté
    Puis lorsque le temps devient plus frais
    Aux premières heures de l’automne
    Le cœur garde en lui cette chaleur
    Et laisse sur nos visages
    L’éclat d’un large sourire
    Se remémorant tous ces instants
    Qui ont enchanté notre cœur
    Dans la chaleur de l’été.
    _____

    Beau week-end à tous.

  56. J’aime bien AUTREFOIS, ce jardin du passé où LA PREMIERE FOIS,je me suis promenée. Les papillons dansent au pays d’enfance. Légers ,bleutés ,souvenirs du temps aimé. Et encore CETTE FOIS ,je pense à ce jardin,ils reviennent voler les papillons anciens. J’entre dans leur ronde, c’est un joli monde. Je pense PARFOIS:J’aimerais bien rester là!

  57. Ces bouquets jaillis des pages et ces papillons reconnus à leur couleurs intactes volent dans la pièce avant de retourner dans le passé où ils furent imprimés avec tout le respect dû à l’enfance retrouvée.

    Vianney Lacombe.

  58. Entre fois il y a l’expérience qui s’avance comme une langue de magma qui va refondre les matériaux trouvés dans un creuset partagé.

  59. Un grand merci à vous pour tous ces beaux commentaires; le temps a coulé et la plume a poursuivi ses déliés in lassablement … bravo à vous!

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