Cette Fois 3 / This Time 3

Cette Fois 3 /THis Time 3

allée des soupirs

je tresserai tes ombres

je tisserai tes rêves

 

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path of sighs

I’ll plait your shadows

I’ll weave your dreams

 

41 réflexions sur « Cette Fois 3 / This Time 3 »

  1. Et vous dire à tous bon week-end prenez le temps d’être heureux un instant juste le temps de savourer cette splendide allée, vous y asseoir un instant, faire le vide et vous sentir bien dans cette aura de paix et de beauté. Il suffit souvent d’un banc à l’ombre, d’un petit souffle d’air, du silence et rien d’autre….et laisser le regard errer autour de soi, faire le vide pour le remplir de quiétude.

  2. May te souviens- tu c’était il y a un an tout juste sous la tonnelle des mots savoureux que tu nous offrais j’en ai gardé souvenir et les ai retrouvés :

    « Eté te sourit,nymphe des arbres et des bois
    Ultime parcours ,belle revenante blême
    Rassemble tes forces dernières et ne sursois
    Ysopet ne saurait raconter le thème
    Douce dryade de ton étrange odyssée
    Ici tes pas franchissent la lisière
    Contre les dernières parois de pierre
    Elance tes pas vers la douce lumière »
    Rédigé par : May | le 22 août 2011
    ____

    Sous la poésie merveilleuse de May, j’avais alors écrit et Ossiane me pardonnera cette redite :

    Un recueil oublié que l’on ressort sous la tonnelle, un mot Ysopet et ce sont ces petites fables qui vous reviennent et qu’on dévore à l’ombre, elles vous parlent dans ce langage que l’on devine plus que l’on entend, et qui deviennent leçons de Sagesse cueillies sur l’arbre de la Raison et dont les fruits excellent en douce Intelligence.
    ____

  3. Quand le soleil brode sous la tonnelle
    En fil d’ombre festons et dentelures
    Lève les yeux sur le chapiteau de verdure
    Et laisse à travers les trouées du feuillage
    S’évader tes rêves vers le bleu du ciel
    Garde en ton corps la fraîcheur de l’ombre
    Et goûte de cet équilibre la douce saveur
    De cette longue et belle après-midi d’été.

  4. « De ce long et bel après-midi d’été », merci de corriger ce féminin qui n’a pas sa raison d’être!

  5. c’est joli de vos mots,

    le temps d’une pause douce,
    entre aller le chercher,
    et il est revenu,
    en si belle forme,
    ses vacances en jeune homme autiste,
    belle réussite avec les chevaux et le groupe!
    même si les quatre premiers jours d’angoisses,
    pour lui…
    génial!

    doux jour à vous…

  6. Merci Monique , je me souviens très bien , j’ avais essayé de faire un acrostiche avec le nom de la dryade Eurydice .Dans un genre différent , je te propose CETTE FOIS : un haïku

    Des trouble- fête
    dans cette allée tranquille
    mes soupirs d’ aise

    sourire Monique 😉

  7. il est fort beau cet haiku,

    et je vous relis encore ce soir,

    Attendre assis
    Et regarder les ondes
    Se ressentir vivant
    Touché par une ombre
    La lumière s’arrive
    Il est fort si longtemps
    Mais comme bonne présente
    Sa lueur en sourires
    La vie se remercie
    C’est si bon d’être ensemble
    Mon amour

  8. Mon mari dort
    Sur le sable de l’aurore
    Dans un lit de lune

    Mon mari dort
    Que ses lèvres sur mon corps
    Réveillent mes matins

    Mon mari dort
    Qu’importe que la Maure
    Ait tu et nos corps
    Et nos voix
    Et nos âmes chantent dans les ports
    Sur les sables de l’aurore
    Dans un lit de lune

    Mon mari dort
    J’ai tissé pour nos rêves
    Tous les fils du destin
    La vie fit de l’ouvrage
    Un tapis incertain

    J’ai tressé des amarres
    Comme un tronc d’hypérion
    Un genou à terre
    Et la force d’un lion

    Pour que la baie des ombres
    S’illumine de rosée

    Non tu n’est pas mort
    Ce jasmin sur ton corps
    Ce n’est que mon parfum
    Et nos lèvres se rapprochent
    Et nos mains se tendent

    Ce Citarum immonde
    Qui traverse nos destins
    Non, mon mari dort
    Sur le sable de l’aurore
    Et ma main dans sa main.

    Non,mon mari dort
    Sur le sable de l’aurore
    Il ouvrira ses yeux
    J’y verrais la beauté
    Car suspendue à son sourire
    Je suis restée…dans un lit de lune.

    J’aime beaucoup vos écrits May.

  9. S’asseoir sur un banc et méditer
    Se demander pour qui et pourquoi
    Ce passage sur la terre est-il parfois si dur
    Est-ce que les abeilles se posent des questions ?
    Que sommes- nous de plus que les abeilles ?
    Elles auront au moins elles, ce privilège
    De laisser quelques douceurs sur la terre.
    Pourrons-nous en dire autant
    Notre dard est souvent plus méchant que le leur.
    Assise sur le banc j’entends leur bourdonnement
    Un langage sans doute que je ne comprends pas
    Et qui peut-être me serait d’un grand secours
    Pour comprendre ce que les hommes font ici-bas
    Questions que l’on se pose assise sur un banc
    A l’ombre sous la tonnelle dans la chaleur de l’été.

  10. Le bruit des hauts parleurs
    Les décibels en folie
    Ont décimé les rêves
    La nuit privée de son silence
    Eclairée comme en plein jour
    A perdu ses étoiles et sa douceur
    Le monde de la nuit est perturbé
    L’oiseau tremble dans son nid
    Le chat s’est réfugié effrayé
    Et l’enfant qui ne comprend pas
    Pleure pour trouver le sommeil
    L’effraie cette nuit n’aura pas chanté
    Mais le coq à l’aube nous réveillera
    Demain le soleil brillera de nouveau
    Cette fois, les yeux tirés, la tête lourde
    Je viendrai peut-être m’asseoir sur un banc
    La tête vide épuisée de n’avoir pas assez dormi.

  11. cette lumière rectangulaire
    ce tiroir à barrière
    tout au bout du chemin
    cette voûte arbustive bien mise
    l’ordonnancement en place
    nous ne rencontrerons pas de panthère
    ni de cochons qui volent
    rien que des hommes sages
    en repos
    sur le banc
    passant d’un côté l’autre
    l’allée sableuse sans un brin d’herbe
    une vie tracée
    rides sur mon visage
    j’attends la bise lune de fin d’été

  12. 97° Fahrenheit
    Le jardin plie sous le soleil blessant
    Les herbes sèchent , les arbres m’ apitoient
    La vitre brûle , les soupirs se sont tus
    J’ arpente en rêve une allée si lointaine
    Tressée dans l’ombre d’air et de chants d’oiseaux

  13. Comme j’ aime vous lire moi aussi ! Merci Leïla , Annick, Monique , Regard , Jo.s et vous tous qui passez sur ces pages et déposez vos commentaires . Merci à Ossiane , pour son talent et son sens du partage.

  14. Quelques mots, quelques sourires, quelques petits clins d’oeil c’est vrai May sont des rayons de soleil qui réchauffent le coeur qui lui, jamais ne se plaindrait d’un trop de chaleur.
    _____

    Le ciel est blanc d’un soleil qui a balayé le bleu d’un trop de chaleur
    Les arbres abandonnent impuissants leur feuillage immobile anéanti
    Le monde est devenu silencieux, la nature dort en son bain bouillonnant
    L’ombre prisonnière s’imprime sur le sol en une encre grise indélébile
    Sous son chapeau de paille le promeneur déambule, fantôme ivre
    Dans ce désert impressionnant de prairies brûlées du soleil de l’été
    Cette fois la saison estivale marque son empreinte en tous lieux
    Dans les rayons de lumière tourbillonnent papillons, libellules et abeilles
    Les fleurs ont concocté pour eux un nectar succulent chaud et sucré
    Alors soudain on se prend à espérer dans le demi sommeil d’une sieste
    D’une grande prairie d’herbe verte au bord d’un ruisseau qui fredonne
    D’une cascade qui laisserait dans une brise légère une brume d’eau fraîche
    Parcourir nos corps à l’ombre de bouleaux, de tilleuls ou de chênes
    Bercés doucement par le chant des oiseaux dans le souffle du vent
    Sans le bruit assourdissant des cigales indiscrètes sur l’écorce du pin
    Le livre est ouvert sur le banc et le courant d’air, main légère qui le frôle
    Tournent les pages d’un roman qu’on oublie dans la chaleur de l’instant
    Pour goûter en rêve ce bain de fraîcheur dans le silence de l’été.

    ___

    Belle semaine aux vacanciers, bon courage à ceux qui travaillent malgré la chaleur ou ceux pour qui d’autres raisons les empêche de profiter à loisir de l’été.

  15. Sous une voûte de feuillages
    une allée tranquille en marge
    trame d’ombres et de lumière
    le coeur brûlant y désaltère
    sa soif de vivre en paix
    la douceur d’un bonheur vrai

    Sous une voûte de feuillages
    une allée tranquille en marge
    sur un vieux banc assis
    dans l’absence de bruits
    un promeneur poursuit
    les rêves qui le fuient
    de tant de jours ,de nuits
    dans la mémoire enfouis

    Sous une voûte de feuillages
    une allée tranquille en marge
    où l’on va chercher l’ombrage
    pour méditer tel un sage
    ou un voyageur sans bagages
    la tête dans les nuages
    sur l’oubli d’aimés visages
    du passé lointaines images

    Sous une voûte de feuillages
    une allée tranquille en marge

    ps/ mon meilleur souvenir à annick ,monique

  16. …..
    Sous une voûte de feuillages
    Une allée tranquille en marge
    Où l’on croise quelque poète sage
    Qu’il me plait de croiser sur cette page (-;)

    Amitiés Amichel

  17. Je lisais tes mots Annick et des mots que j’avais notés me venaient, j’ai recherché cette petite phrase soucieuse de son exactitude dans un de mes carnets, elle est extraite de Villa Amalia de Pascal Guignard

    « Ils vivaient tellement ensemble qu’ils ne se parlaient plus » Pascal Guignard
    …………………………………

  18. et si cette fois …c’était la bonne ?
    tant d’occasions et tant de regrets
    dans l’allée du temps je me promenais
    l’ombre changeante mon humeur amadouait
    les arceau de verdure ma tête entouraient
    alentour de rectitude et profusions
    je me délectais
    des tilleuls pour une infusion
    et de grandes enjambées de dégustation, debout
    déjà fort animé pour ranimer cette énergie
    sourde sous le dais accueillant
    les allers et venues
    pas encore revenu de cette avenue
    menant nulle part

  19. merci pour ton partage de mots, Monique,

    Aimer
    C’est chaque jour
    Son renouveau
    Si vivre ensemble
    C’est se terrer
    Sans se parler
    Ni échanger
    Même pas se voir
    C’est pas aimer
    Juste sous le même toit
    Et c’est d’un triste
    Tellement
    Que ce temps là
    La vie si courte
    Pour se mourir
    Larespire belle
    Aime la vie
    Et s’émerveille

    A se lever
    Pour levivre
    Son instant
    Si fugitif
    Ne repasse plus

    Happez la vie
    Sourire sonvivre
    Joli spectacle
    De la vie belle

  20. Cette phrase Annick au premier abord peut sembler effrayante mais elle est sortie d’un contexte où justement il est question d’amour, voir une fusion où les mots sont entendus alors qu’ils sont à peine prononcés, cette symbiose demande sans doute de nombreuses années d’entente et de parfaite connaissance de l’un et de l’autre où un regard, un sourire, un geste en disent plus long qu’un grand discours ou le simple fait de voir l’autre heureux vous procure une joie immense. Il peut y avoir de l’Amour Annick même dans le silence. Je pense que peu de couples arrivent à cette fusion extraordinaire ou l’un comme l’autre se comprennent et se connaissent si bien que les mots deviennent inutiles, leur langage est Amour tout simplement.
    Quel plaisir de voir deux personnes assises l’une près de l’autre sur un banc de jardin le visage rayonnant goûtant dans un même élan ce moment intense de méditation et de bien-être au sein de la nature avec ce même émerveillement, cette même sensation de bonheur partagé.

    .

    « Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
    Même riches ils sont pauvres, ils n´ont plus d´illusions et n´ont qu´un cœur pour deux…. »
    Jacques Brel

  21. Cette fois les paroles étaient superflues
    il n’en était point besoin
    les regards disaient tout

  22. …ou le simple fit de voir l autre heureux vous procure une joie imense, « **

    elle est si belle ta phase , MONIQUE, hein amichel, rachel bourrache er chacun?!

    cela va Ossiane?!qué charibouchouhdenosâmes, hein?!

  23. C’est une source de beauté ce blog d »Ossiane
    Mon âme se nourrit chaque fois que je viens ici, vous lire et relire.
    Vos mots tissent un nid d’amour, de rêves, de paix, pous mon coeur se reposer.
    Merci à Ossiane e cette fois-ci, Annick, Thierry, Monique, Leila, May, amichel

    amichel,
    le rythme de tes vers m’appellent au passé et à une belle rose rouge que je garde jusqu’aujourd’hui!

    Allée des rêves
    Jeux d’ombres et lumières
    Tapis étendu

  24. peut être Thierry, peut être, parfois,
    mais il y a aussi des mots dits qui restent…
    et puis si tu dis je t’entends,
    et déjà cela ce n’est pas rien, c’est tellement, me semble,
    d’être entendu, pas seul,
    main dans la main, ensemble…
    QUAND LA VIE SON PARTAGE, c’est déjà son plus simple, me semble…
    il y a des coups de destin tel qui peuvent mettre tant par terre, sous terre,

    c’est bon les mots qui sauvent, me semble,
    c’est tant sauf rien,
    et cela ne s’évaporent pas…

  25. La toto s’est évadée un cinq minutes un peu plus,
    et voilà que je trouve tes mots Leila,
    je venais écrire cela,
    c’est qu elle cogite la Toto, hein Bourrache et Rachel…

    ILS SONT BEAUX TES MOTS Leila,
    boire la parole vraie, comme c’est joli!

    je venais écrire un truc ainsi fait de moi de vrai pensé…

    Il y a ces paroles actées de vrai sacré
    Il faut y croire
    Même si il y a ces paroles qui se disent et s’oubient de suite d’être dites
    Et oubliées par celui a été censé entendre et apprécier
    c’est bizare la parole
    alors j’aime la bonne Parole
    celle pensée au plus profond qui dit vrai
    et tant pis que peut être les mots échangés changent avec le temps
    ce qui a été dit a été dit de VALEUR PRECIEUSE
    et c est cela qui compte
    RESTER UN ETRE PENSANT QUI NE DIT PAS N IMPORTE QUOI

    ôlala rachel, vois là que je divague,
    c’est si fort LA PAROLE!

    MERCI POUR TA BONNE PAROLE EN IMAGES, Ossiane, c’est un aure mode du DIRE,
    et les textes posés dessous tout ton travail par chacun, en dit un gros bout de vie de ces dernières années….

    MERCI Thierry, Leila, je vous embrasse pour vos partages…

  26. J’ai rebondiavec vos mots, ici, chez Annick, merci pour vos mots qui font naître les miens…

    *levivre son mystère
    avec délicatesse
    des regards en silence
    qui disent bien plus long
    que le mot le plus grand
    de consonnes et voyelles
    un soupir parle tellement
    ou un oeil doux posé
    la main dedans la sienne
    un regard de côté
    qui voit bien que de face
    dans la grâce d’exister
    dans l’ombre sans soleil
    juste avec la petite flamme
    d’amour qui émerveille…

  27. Coucou Annick!
    Ici c’est les âmes se racontent, ici les âmes s’écoutent.Ici les âmes crient, ici les âmes murmurent.Ici les âmes partagent, ici le silence… et dort la mélancolie.

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