allée des soupirs
je tresserai tes ombres
je tisserai tes rêves
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path of sighs
I’ll plait your shadows
I’ll weave your dreams
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
allée des soupirs
je tresserai tes ombres
je tisserai tes rêves
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path of sighs
I’ll plait your shadows
I’ll weave your dreams
La douceur de vivre
Loin des peines et des tourments
La relaxation
Chacune des ombres
Un confetti de bonheur
Le sable sous nos pas.
S’asseoir sur un banc
Regarder le temps qui passe
La volupté d’être
Tissés dans l’ombre
quelques fils de lumière
et tous mes soupirs
Et vous dire à tous bon week-end prenez le temps d’être heureux un instant juste le temps de savourer cette splendide allée, vous y asseoir un instant, faire le vide et vous sentir bien dans cette aura de paix et de beauté. Il suffit souvent d’un banc à l’ombre, d’un petit souffle d’air, du silence et rien d’autre….et laisser le regard errer autour de soi, faire le vide pour le remplir de quiétude.
Branches enlacées
Pastilles de lumière
Tendres promesses…
May te souviens- tu c’était il y a un an tout juste sous la tonnelle des mots savoureux que tu nous offrais j’en ai gardé souvenir et les ai retrouvés :
« Eté te sourit,nymphe des arbres et des bois
Ultime parcours ,belle revenante blême
Rassemble tes forces dernières et ne sursois
Ysopet ne saurait raconter le thème
Douce dryade de ton étrange odyssée
Ici tes pas franchissent la lisière
Contre les dernières parois de pierre
Elance tes pas vers la douce lumière »
Rédigé par : May | le 22 août 2011
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Sous la poésie merveilleuse de May, j’avais alors écrit et Ossiane me pardonnera cette redite :
Un recueil oublié que l’on ressort sous la tonnelle, un mot Ysopet et ce sont ces petites fables qui vous reviennent et qu’on dévore à l’ombre, elles vous parlent dans ce langage que l’on devine plus que l’on entend, et qui deviennent leçons de Sagesse cueillies sur l’arbre de la Raison et dont les fruits excellent en douce Intelligence.
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Quand le soleil brode sous la tonnelle
En fil d’ombre festons et dentelures
Lève les yeux sur le chapiteau de verdure
Et laisse à travers les trouées du feuillage
S’évader tes rêves vers le bleu du ciel
Garde en ton corps la fraîcheur de l’ombre
Et goûte de cet équilibre la douce saveur
De cette longue et belle après-midi d’été.
« De ce long et bel après-midi d’été », merci de corriger ce féminin qui n’a pas sa raison d’être!
c’est joli de vos mots,
le temps d’une pause douce,
entre aller le chercher,
et il est revenu,
en si belle forme,
ses vacances en jeune homme autiste,
belle réussite avec les chevaux et le groupe!
même si les quatre premiers jours d’angoisses,
pour lui…
génial!
doux jour à vous…
Merci Monique , je me souviens très bien , j’ avais essayé de faire un acrostiche avec le nom de la dryade Eurydice .Dans un genre différent , je te propose CETTE FOIS : un haïku
Des trouble- fête
dans cette allée tranquille
mes soupirs d’ aise
sourire Monique 😉
il est fort beau cet haiku,
et je vous relis encore ce soir,
Attendre assis
Et regarder les ondes
Se ressentir vivant
Touché par une ombre
La lumière s’arrive
Il est fort si longtemps
Mais comme bonne présente
Sa lueur en sourires
La vie se remercie
C’est si bon d’être ensemble
Mon amour
Mon mari dort
Sur le sable de l’aurore
Dans un lit de lune
Mon mari dort
Que ses lèvres sur mon corps
Réveillent mes matins
Mon mari dort
Qu’importe que la Maure
Ait tu et nos corps
Et nos voix
Et nos âmes chantent dans les ports
Sur les sables de l’aurore
Dans un lit de lune
Mon mari dort
J’ai tissé pour nos rêves
Tous les fils du destin
La vie fit de l’ouvrage
Un tapis incertain
J’ai tressé des amarres
Comme un tronc d’hypérion
Un genou à terre
Et la force d’un lion
Pour que la baie des ombres
S’illumine de rosée
Non tu n’est pas mort
Ce jasmin sur ton corps
Ce n’est que mon parfum
Et nos lèvres se rapprochent
Et nos mains se tendent
Ce Citarum immonde
Qui traverse nos destins
Non, mon mari dort
Sur le sable de l’aurore
Et ma main dans sa main.
Non,mon mari dort
Sur le sable de l’aurore
Il ouvrira ses yeux
J’y verrais la beauté
Car suspendue à son sourire
Je suis restée…dans un lit de lune.
J’aime beaucoup vos écrits May.
S’asseoir sur un banc et méditer
Se demander pour qui et pourquoi
Ce passage sur la terre est-il parfois si dur
Est-ce que les abeilles se posent des questions ?
Que sommes- nous de plus que les abeilles ?
Elles auront au moins elles, ce privilège
De laisser quelques douceurs sur la terre.
Pourrons-nous en dire autant
Notre dard est souvent plus méchant que le leur.
Assise sur le banc j’entends leur bourdonnement
Un langage sans doute que je ne comprends pas
Et qui peut-être me serait d’un grand secours
Pour comprendre ce que les hommes font ici-bas
Questions que l’on se pose assise sur un banc
A l’ombre sous la tonnelle dans la chaleur de l’été.
Le bruit des hauts parleurs
Les décibels en folie
Ont décimé les rêves
La nuit privée de son silence
Eclairée comme en plein jour
A perdu ses étoiles et sa douceur
Le monde de la nuit est perturbé
L’oiseau tremble dans son nid
Le chat s’est réfugié effrayé
Et l’enfant qui ne comprend pas
Pleure pour trouver le sommeil
L’effraie cette nuit n’aura pas chanté
Mais le coq à l’aube nous réveillera
Demain le soleil brillera de nouveau
Cette fois, les yeux tirés, la tête lourde
Je viendrai peut-être m’asseoir sur un banc
La tête vide épuisée de n’avoir pas assez dormi.
cette lumière rectangulaire
ce tiroir à barrière
tout au bout du chemin
cette voûte arbustive bien mise
l’ordonnancement en place
nous ne rencontrerons pas de panthère
ni de cochons qui volent
rien que des hommes sages
en repos
sur le banc
passant d’un côté l’autre
l’allée sableuse sans un brin d’herbe
une vie tracée
rides sur mon visage
j’attends la bise lune de fin d’été
97° Fahrenheit
Le jardin plie sous le soleil blessant
Les herbes sèchent , les arbres m’ apitoient
La vitre brûle , les soupirs se sont tus
J’ arpente en rêve une allée si lointaine
Tressée dans l’ombre d’air et de chants d’oiseaux
Comme j’ aime vous lire moi aussi ! Merci Leïla , Annick, Monique , Regard , Jo.s et vous tous qui passez sur ces pages et déposez vos commentaires . Merci à Ossiane , pour son talent et son sens du partage.
Quelques mots, quelques sourires, quelques petits clins d’oeil c’est vrai May sont des rayons de soleil qui réchauffent le coeur qui lui, jamais ne se plaindrait d’un trop de chaleur.
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Le ciel est blanc d’un soleil qui a balayé le bleu d’un trop de chaleur
Les arbres abandonnent impuissants leur feuillage immobile anéanti
Le monde est devenu silencieux, la nature dort en son bain bouillonnant
L’ombre prisonnière s’imprime sur le sol en une encre grise indélébile
Sous son chapeau de paille le promeneur déambule, fantôme ivre
Dans ce désert impressionnant de prairies brûlées du soleil de l’été
Cette fois la saison estivale marque son empreinte en tous lieux
Dans les rayons de lumière tourbillonnent papillons, libellules et abeilles
Les fleurs ont concocté pour eux un nectar succulent chaud et sucré
Alors soudain on se prend à espérer dans le demi sommeil d’une sieste
D’une grande prairie d’herbe verte au bord d’un ruisseau qui fredonne
D’une cascade qui laisserait dans une brise légère une brume d’eau fraîche
Parcourir nos corps à l’ombre de bouleaux, de tilleuls ou de chênes
Bercés doucement par le chant des oiseaux dans le souffle du vent
Sans le bruit assourdissant des cigales indiscrètes sur l’écorce du pin
Le livre est ouvert sur le banc et le courant d’air, main légère qui le frôle
Tournent les pages d’un roman qu’on oublie dans la chaleur de l’instant
Pour goûter en rêve ce bain de fraîcheur dans le silence de l’été.
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Belle semaine aux vacanciers, bon courage à ceux qui travaillent malgré la chaleur ou ceux pour qui d’autres raisons les empêche de profiter à loisir de l’été.
merci de corriger « tourne » et « empêchent » décidément la chaleur déconcentre
Sous une voûte de feuillages
une allée tranquille en marge
trame d’ombres et de lumière
le coeur brûlant y désaltère
sa soif de vivre en paix
la douceur d’un bonheur vrai
Sous une voûte de feuillages
une allée tranquille en marge
sur un vieux banc assis
dans l’absence de bruits
un promeneur poursuit
les rêves qui le fuient
de tant de jours ,de nuits
dans la mémoire enfouis
Sous une voûte de feuillages
une allée tranquille en marge
où l’on va chercher l’ombrage
pour méditer tel un sage
ou un voyageur sans bagages
la tête dans les nuages
sur l’oubli d’aimés visages
du passé lointaines images
Sous une voûte de feuillages
une allée tranquille en marge
ps/ mon meilleur souvenir à annick ,monique
…..
Sous une voûte de feuillages
Une allée tranquille en marge
Où l’on croise quelque poète sage
Qu’il me plait de croiser sur cette page (-;)
Amitiés Amichel
Emue de votre bonjour amichel,
chaque fois que je vous lis, votre plume, j’aime!
Déposé là surle banc
Il y reste
Il n’a jamais su l’aimer
Elle fuit
La solitude ensemble
Je lisais tes mots Annick et des mots que j’avais notés me venaient, j’ai recherché cette petite phrase soucieuse de son exactitude dans un de mes carnets, elle est extraite de Villa Amalia de Pascal Guignard
« Ils vivaient tellement ensemble qu’ils ne se parlaient plus » Pascal Guignard
…………………………………
et si cette fois …c’était la bonne ?
tant d’occasions et tant de regrets
dans l’allée du temps je me promenais
l’ombre changeante mon humeur amadouait
les arceau de verdure ma tête entouraient
alentour de rectitude et profusions
je me délectais
des tilleuls pour une infusion
et de grandes enjambées de dégustation, debout
déjà fort animé pour ranimer cette énergie
sourde sous le dais accueillant
les allers et venues
pas encore revenu de cette avenue
menant nulle part
Belles errances Thierry et que cette fois soit la bonne !!
merci pour ton partage de mots, Monique,
Aimer
C’est chaque jour
Son renouveau
Si vivre ensemble
C’est se terrer
Sans se parler
Ni échanger
Même pas se voir
C’est pas aimer
Juste sous le même toit
Et c’est d’un triste
Tellement
Que ce temps là
La vie si courte
Pour se mourir
Larespire belle
Aime la vie
Et s’émerveille
A se lever
Pour levivre
Son instant
Si fugitif
Ne repasse plus
Happez la vie
Sourire sonvivre
Joli spectacle
De la vie belle
Cette phrase Annick au premier abord peut sembler effrayante mais elle est sortie d’un contexte où justement il est question d’amour, voir une fusion où les mots sont entendus alors qu’ils sont à peine prononcés, cette symbiose demande sans doute de nombreuses années d’entente et de parfaite connaissance de l’un et de l’autre où un regard, un sourire, un geste en disent plus long qu’un grand discours ou le simple fait de voir l’autre heureux vous procure une joie immense. Il peut y avoir de l’Amour Annick même dans le silence. Je pense que peu de couples arrivent à cette fusion extraordinaire ou l’un comme l’autre se comprennent et se connaissent si bien que les mots deviennent inutiles, leur langage est Amour tout simplement.
Quel plaisir de voir deux personnes assises l’une près de l’autre sur un banc de jardin le visage rayonnant goûtant dans un même élan ce moment intense de méditation et de bien-être au sein de la nature avec ce même émerveillement, cette même sensation de bonheur partagé.
.
« Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n´ont plus d´illusions et n´ont qu´un cœur pour deux…. »
Jacques Brel
Cette fois les paroles étaient superflues
il n’en était point besoin
les regards disaient tout
comme elle est jolie cette phasede j brel,
aimer d un seul coeur de deux, *ensemble,*pour le meilleur…
…ou le simple fit de voir l autre heureux vous procure une joie imense, « **
elle est si belle ta phase , MONIQUE, hein amichel, rachel bourrache er chacun?!
cela va Ossiane?!qué charibouchouhdenosâmes, hein?!
C’est une source de beauté ce blog d »Ossiane
Mon âme se nourrit chaque fois que je viens ici, vous lire et relire.
Vos mots tissent un nid d’amour, de rêves, de paix, pous mon coeur se reposer.
Merci à Ossiane e cette fois-ci, Annick, Thierry, Monique, Leila, May, amichel
amichel,
le rythme de tes vers m’appellent au passé et à une belle rose rouge que je garde jusqu’aujourd’hui!
Allée des rêves
Jeux d’ombres et lumières
Tapis étendu
merci Ossiane,
je t ’embrasse, Neyde!
Parfois il vaut mieux ne rien dire
parce que tout s’envole
et rien ne reste
Pourtant on a si envie que la parole s’écoule emprisonnée de gré.
peut être Thierry, peut être, parfois,
mais il y a aussi des mots dits qui restent…
et puis si tu dis je t’entends,
et déjà cela ce n’est pas rien, c’est tellement, me semble,
d’être entendu, pas seul,
main dans la main, ensemble…
QUAND LA VIE SON PARTAGE, c’est déjà son plus simple, me semble…
il y a des coups de destin tel qui peuvent mettre tant par terre, sous terre,
c’est bon les mots qui sauvent, me semble,
c’est tant sauf rien,
et cela ne s’évaporent pas…
CEUX LA NE S EVAPORENT PAS…
La toto s’est évadée un cinq minutes un peu plus,
et voilà que je trouve tes mots Leila,
je venais écrire cela,
c’est qu elle cogite la Toto, hein Bourrache et Rachel…
ILS SONT BEAUX TES MOTS Leila,
boire la parole vraie, comme c’est joli!
je venais écrire un truc ainsi fait de moi de vrai pensé…
Il y a ces paroles actées de vrai sacré
Il faut y croire
Même si il y a ces paroles qui se disent et s’oubient de suite d’être dites
Et oubliées par celui a été censé entendre et apprécier
c’est bizare la parole
alors j’aime la bonne Parole
celle pensée au plus profond qui dit vrai
et tant pis que peut être les mots échangés changent avec le temps
ce qui a été dit a été dit de VALEUR PRECIEUSE
et c est cela qui compte
RESTER UN ETRE PENSANT QUI NE DIT PAS N IMPORTE QUOI
ôlala rachel, vois là que je divague,
c’est si fort LA PAROLE!
MERCI POUR TA BONNE PAROLE EN IMAGES, Ossiane, c’est un aure mode du DIRE,
et les textes posés dessous tout ton travail par chacun, en dit un gros bout de vie de ces dernières années….
MERCI Thierry, Leila, je vous embrasse pour vos partages…
J’ai rebondiavec vos mots, ici, chez Annick, merci pour vos mots qui font naître les miens…
*levivre son mystère
avec délicatesse
des regards en silence
qui disent bien plus long
que le mot le plus grand
de consonnes et voyelles
un soupir parle tellement
ou un oeil doux posé
la main dedans la sienne
un regard de côté
qui voit bien que de face
dans la grâce d’exister
dans l’ombre sans soleil
juste avec la petite flamme
d’amour qui émerveille…
Coucou Annick!
Ici c’est les âmes se racontent, ici les âmes s’écoutent.Ici les âmes crient, ici les âmes murmurent.Ici les âmes partagent, ici le silence… et dort la mélancolie.