je franchirai les ombres
je glisserai sous l’arabesque
je suivrai la courbe de mon coeur
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I’ll cross the shadows
I’ll slide under the arabesque
I’ll follow the curve of my heart
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
je franchirai les ombres
je glisserai sous l’arabesque
je suivrai la courbe de mon coeur
• • • •
I’ll cross the shadows
I’ll slide under the arabesque
I’ll follow the curve of my heart
Une autre fois encore
j’irais nonchalent et sans doutes
parmi les ombres et les clartés
écouter la musique du temps.
Une autre fois
L’autre matin
Cet autre soir
La Nature communie
Relie les âmes tendres
Et la première fois
Est tant sauf la dernière
A chaque fois l’élan
Se renaît ses beautés
muette un temps, mon encre se remue douce…
TENDRE APRES MIDI.
Une autre fois et peut -être
mes pas dans les feuilles d’automne
traceront des lignes froissées
que le vent aura vite effacées
Je suis retournée au jardin de mon enfance
Je n’ai pas retrouvé ni le banc, ni la balançoire dans le bosquet
Sur le lierre, sur la mousse et les pervenches, l’ombre y était dense
Les branches du tilleul s’étalaient avec la même vivacité qu’autrefois
Derrière la haie des lilas, j’ai reconnu le sureau, il était en fleurs
Les noisetiers continuaient de produire des fruits en abondance
La vie en fait, ne s’est pas arrêtée, pourtant, rien n’est plus comme avant
Sous les prunus les feuilles d’années en années nourrissaient de leur humus
Ce paradis privé de leur jardinier, confié aux oiseaux, au ciel et aux saisons,
Au soleil et à la lune au vent et à la pluie et au silence de l’absence.
Je reviendrai je l’espère une autre fois boire aux sources de mon passé
Là où coule encore et pour longtemps sans doute la sève du souvenir.
il est joli ton haiku, Ossiane,
merci pour tes mots.
mais quel voyage, tu nous donnes…
arbre corolle ouverte
aux trompes éléphant
accueil tentaculaire de ce qui vient du ciel
ancrage enclume en la terre notre mère
une trompette tibétaine
par dessus la vallée
appelle au surgissement des esprits
;……………………………………….
seul le promeneur
en son errance
sait le poids du silence
Se sent-il prisonnier cet arbre qui allègrement enjambe le chemin pour courir au loin et tend ses bras vers cet ailleurs qu’il ne peut atteindre ?
Vouloir s’enfuir
Aller au delà de soi
Force et volonté
une feuille tombe
sous ses pas crisse le temps
l’ombre d’un regard
c’est beau Monique.
Il a pris de la taille
Au fil des ans
Sans se gonfler la tête
Sans s’être trop alourdi
Il est encore sourire
Quand il s’extrait de son poids
Et sautille son pas
Dans la gra^ce du ciel
Chaque an après son an
L’avait bien trop
Sauci-sonné
Et le voir se renaître
C’est émouvant
C’est grand
C’est fort de fort
De vie dedans
Tes mots Annick sont pleins de force de vie, toute une puissance qui semble surgir de toi à l’image de cet arbre imposant de beauté et de maturité.
Etonnante image d’un arbre qui se déploie et s’étale généreusement autour de son axe central, dis nous Ossiane où se trouve cet arbre remarquable ou du moins qui pourrait l’être vu son ampleur, qu’est-il ? en tous les cas le lieu qui le reçoit de façon si belle semble être un joli parc où il trône avec magnificence.
____
Sous mon aile protectrice
J’abriterai mes visiteurs
Leur prodiguant ombre et lumière
Selon leurs désirs, selon le ciel
Entre mes bras géants
J’écouterai vos discours
Leur octroyant écoute et attention
Selon qu’ils me seront confiés
Sur la terre qui me porte
Je déploierai mes branches
Pour m’agenouiller avec respect
Reconnaissance et humilité
La nature m’a doté
D’une force et d’une beauté telle
Que j’inventerai pour elle
Un hymne à sa louange
Que le vent portera au travers de mes branches.
______
Cette image est si belle Ossiane que nous te suivrons avec bonheur sur les traces de ton haïku
yaouh,
et comme tes mots à toi, Monique,
ils me vont droit au coeur…YAOUH, Là!
comme je lisais tes mots, sr les miens,
je me suis relue, c’est si rare…
et je me suis fait plaisir en me lisant en sourires grands, *
avec des mots légers, si légers d’eux de belle vie en eux…HEUREUSE!
et puis, je te lis,
et yaouh,
Là, c’est Tant,
et puis,
là, comme un départ de larme,
c’est si fort,
oui, C EST CELA LA VIE,
sur son bien bel chemin,
Complices du temps
Sur leur allée offerte
Main dans la main
Ils marchent
Et se posent souvent
Pour l’écouter le tant
Des souffrances des êtres
Attentifs et heureux
De pouvoir se donner un peu
*levivre c’est si bon
Et si ils le pouvaient
Ils donneraient plus encore
Mais en Humain vieilles branches
Peuvent pas faire plus de souffles
Alors ils se murmurent
Des je t’aime je t’admire
Toi l’être de vie humaine
De belle Humanité
Et comme je suis ma gaie
D’être l’Amie de mon Bel
Et les arbres se sourient
S’enlacent en infini
Le ciel chante les oiseaux
Les fleurs déhanchent leurs coeurs
Et le promeneur ému
Glisse une larme merveille
je vous laisse à vos écritures, lectures,
merci à Toi, Ossiane, pour ce lieu de partages, d’écoutes,
de désirs, d’humilité, ( pour citer quelques mots repris dans ton texte, Monique )…
je m en vais le rechercher mon jeune homme, qu est mon fils, avec son enfance prolongée dans des coins de quelquesparts puiqu il est autiste,
et je m en vais gaie, ravigotée, dynamique, souriante,
les dix mauvais jours de remue méninges, sont derrière…
ET IL RESTE AUJOURD’HUI, et sa lumière devant, un fil tend dans le ciel avec des spots jolis, un bel coin de verdures, la Nature à la fenêtre, sur de belles images…
BIEN A VOUS, et PRENEZ SOIN DE VOUS, bel équipage!
Comme tu es émouvante Annick dans ta sensibilité à fleur d’écorce, vole vers le bonheur et garde lui cette enfance qui fait de lui un être si cher et prends soin de toi Annick de tout mon coeur je t’embrasse.
A chaque jour
recommencé,
je donnerai
jusqu’à ployer,
l’échine et le coeur.
Il a eu plusieurs vies
Ses nombreux troncs témoignent
Sous le poids de leurs jours
Et ce jeune homme en âme
Prend la poudre d’escampette
Il ne peut pas les perdre
Ses instants de *levivre
Car aujourd’hui renaissent
De ses sèves nouvelles
Des jours remplis d’espoirs
Le regarder… saisit
On se sent emportés
Etonnés et sereins
Celui qui donne à voir
En partages jolis
Se poussent des branchioles
Merveilles à venir
Si vivantes sans age
La vie c’est de *levivre
Son destin ses parcours
En plein Là tout de là
L’écorce se grossit
En gardant le coeur intact
Car aimer c’est *levivre
je vous lis, et reste yaouh de baba, hicdehic,
Monique, et Jo.S,
et je m’incline comme cet arbre, vous révérence la soirée si calme,
et vous embrasse.
merci d’être vous!
Je t’aimais,
je t’aime, je t’aimerai
Sous la voute de feuilles
Sous la lumière dorée,
Merci d’être toi!
Ô
là
Là
que cette image sa forte, par les mots dans leurs forces,
une image, un haiku, des mots posés, un joli monde que cette page! merci!
Pourquoi attendre
non je ne veux pas passer mon tour
ce n’est pas à cause du ticket en main
de la place dans la queue
je ne me résigne pas
ce sera ici et maintenant
le reste importe peu
tout est à saisir
Une autre fois
n’est pas ni même semblabe
à la dernière fois.
Chaque fois semble être
la première fois.
Une autre fois ce n’est pas qu’une suite, une fuite
une autre fois ce n’est pas qu’une redite, une resucée
ressuscité ou revenu d’entre les torts
c’est un recommencement , oh pas éternel
rejoue t on le même rôle face à nos rejetons
les fois se suivent qui ne se ressemblent pas
toute comparaison est donc sans objet, inutile
dans l’analogie que veut on retrouver, exhumer
ce n’est pas une anthologie ni une ontologie
directe et sans bavure qui expliquerait tout
c’est au plus un retour, parfois du refoulé
pas parce qu’il faut fouler au pied le passé
mais se laisser une chance d’accomplir autre chose
sans chercher à chaque fois si on a sa dose
et puis à quoi bon si l’on s’adosse
faire jouer de nouveaux ressorts
en tout cela bien déconditionné
pour mettre en route
un nouveau scénario
Cela n’a pas fait nombre et n’augurait pas d’un avenir bien sombre
rajouter une unité ce n’était pas perdre la raison arithmétique
ce n’était pas seulement se laisser entraîner sur un chemin empathique
car même à manier ici ou là des mots plus ou moins emphatiques
il convenait de rajouter au tableau quelques touches d’ombre
La prochaine fois tu me raconteras
Cet autrefois qui nous appartient
Une autre fois tu me diras
Cet autrefois dont nous venons
Avant que le passé n’épouse le présent
Se meurt dans le non dit et l’oubli
Que jamais cet autrefois
Ne devienne un passé énigmatique
En proie aux doutes et aux incertitudes
Une autre fois il te faudra me dire
Pour que je sache qui je suis
Pour que je sache qui nous sommes
D’où je viens et qui a forgé mon âme à cet amour de la vie
Chaque branche dira de quelle branche elle est issue
Et bientôt en regardant cet arbre géant
Je comprendrai la force qui m’anime
La sève qui coule en mes veines
Je rendrai gloire à mes ancêtres
Branches vaillantes et moins vaillantes
Une autre fois tu me diras mais n’attend pas
Le temps passe vite et les mots un jour se taisent.
coeur tambourine
un souvenir éternel
sous les feuilles grise
–
Ôôôôôôhh, Fred !!!
–
Hello Fred, quelle surprise, welcome back!! J’espère que tu vas bien!
b’soir fred…
Lui son massif son lourd
Pourtant son si fragile
Il s’écroule en amours
Sans rien montrer dehors
Son coeur c’est son intime
Alors lui seul il sait
En tout dedans vraiment
Le poids des larmes belles
Qui lancent des rayons de vie
Dans un bel arc en ciel
Qui guide son regard
Vers son ciel son ami
Et chevauche plus léger
Son destin tel de vie
L’amour garde vivant
Tellement de tant
paix douce à vous…
j ai été fort émue à te lire, *ta sensibilité à fleur d’écorce, c’est fort sensible que oui de oui…Monique,
tu es très bouleversante.
Dans sa saison d’automne
Ecroulé sous ses feuilles
Il tente de prendre la pause
C’est qu’un book de sa vie
Cela pèse son lourd
Mais il sourit encore
Et une de ses branches
S’en va batifoller
En saison de printemps
C’est le coeur qui dirige
Le rythme des saisons
Sa saison c’est le printemps
Et tant pis pour l’automne
En rêvant juste un peu
C’est un tapis de fleurs
Qui vertige son âme
Il fait une révérence
Son charmant de sa vie
Il est son bel ami
Osons la voix d’Isabelle Poncet- Rimbaud , qui cherche au delà du regard , cette
« densité ployée
sous la courbure
d’aimer. »
–
Merci
J’épouse des formes vagues et me courbe alangui
dans ces récits picaresques je me retrouve
et loin de m’affadir je saisis le piquant des situations
je plonge dans la tourbe mais rien ne m’estourbit
les sphaignes sont mes compagnes quand tout reverdit
j’aime à survoler le chemin parcouru
contemple sans tabernacle ce qui renâcle
il n’y a point de décombres dont on ne se relève
mais il faut parfois faire preuve de souplesse excessive
cela ne veut pas dire que dans des poses lascives
on va se pelotonner
Haltères égaux
alter ego
altère et go
c’est dans l’équilibre bruissant
que je me ressource le mieux
feuillage qui frémit et cime qui tiédit
que puis je balayer d’autre
que ce champs d’effeuillage
qui me confronte à la mise à nu
retrouver le sens originel
de ce qui toujours fut
fût taie sous l’oreille placide
et de ces arrondis qui ornent
de ce souffle qui rarement écorne
puisque tout n’est que battement
et même s’il y a des ratées
un plissement au ventre
Promenade dans les rues au Festival d’Avignon en quête de cet art théâtral qui jalonne les rues les places et tous les lieux ouverts aux spectacles
Comme l’arbre dans la forêt
Cherche la voie pour courir
Se faufiler parmi les arbustes
Les feuilles et la mousse
Dans les rues envahies
Une phrase, un titre un cri
A travers la foule
Cherche un passage, une envolée
Qui retiendra l’attention
Accrochera au passage
De ses branches crochues
Par un mot, un poème une idée
La poésie est présente
Discrète parfois bafouée
Entre les cris, le bruit
De nombreux instruments
Parviennent à se faire entendre
L’émotion n’est pas absente
Elle se tient imprévue
Au détour d’une rue
Sur le parvis du palais
Une mélodie, un mime
Le spectacle vient au devant
Comme la fleur à naître
Sur l’arbre du printemps
L’art dans les rues de la ville
Mêlant l’humour et la tendresse
La beauté et la surprise
Immense parc où culture
Rime avec nature
Celle de l’homme artiste
Qui ose et qui veut dire
Par sa voix, par son corps
Avec des mots, des regards
Des dialogues échangés
Des planches sur le macadam
Des costumes et des masques
L’approche intime des acteurs
Un arbre qui pousse
Au milieu de la foule
Offre son ombre et ses rires
Un baiser sur une joue
Un sourire complice
Avant de passer à l’intime
Sous les projecteurs d’une scène
Parc structuré délimité
Pour promeneurs avisés
Complices d’une balade sauvage
Vers des lieux où règnent les mots
Appris, choisis interprétés
Face au silence, à l’écoute
Au rêve offert avec art
Aux applaudissements qui témoignent
Une reconnaissance et un échange
Belle promenade dans les bois de l’été
Dans les allées de la ville
Comme dans les chemins forestiers
De branches en branches
D’arbres aux racines profondes
Qui laissent ancrés dans le cœur
Des moments d’intense euphorie
Chaque année quand vient l’été.
Une autre fois ,pardi
franchir les ombres , je le ferais
si le temps m’appartenait
Une autre fois, c’est joli
glisser sous l’ arabesque
l’intention y est ,ah si je le pouvais!
Une autre fois, c’est écrit
suivre la courbe de mon coeur
oui j’aimerais ,si tout était différent
Si… et si….Tu as raison May difficile parfois de les éviter face aux tentations immenses qui se présentent
« Nous cherchons toujours à jeter un pont entre ce qui est et ce qui devrait être ; et par là donnons naissance à un état de contradiction et de conflit où se perdent toutes les énergies »
Krishnamurti
Cela pourrait paraître simple et pourtant la vie est bien là avec toutes ses exigences qui nous contraignent à ne pas donner libre cours à nos envies.
Oui Monique, et heureusement qu’ il en est ainsi , sinon où irions -nous?
Bonne semaine à toi et à tous !
Elle n’attend pas une autre fois
Encore cette fois elle se réanime
Si sonnée écroulée de vie
Le repos sa pause déjà
Gonfles de belles ondes tendresses
La vie sa simple, sa beauté, son amour
En douce poésie ses sourires
Une autre fois, et une de plus, et une encore
de ceci je ne suis comptable ni même indomptable
mais ce n’est pas la répétition ni même la pétition
qui peuvent me faire changer simplement
Coucou à tou(te)s 😉
je suis venu respirer…une autre fois…encore une fois…
rien qu’une fois…pas sûr ?!
biZz Bourrache!
Bonsoir Fred, c’est sympa ce petit retour vers nous une nouvelle fois nous t’espérons en pleine forme.
A l’ombre des platanes
Le petit vent des dames
Et le chant des cigales
Dans la chaleur de l’été
Quand les mots font la sieste
Pendant que les enfants dessinent
Quand le soleil se renverse
Et qu’il inonde tout
Brûle les ailes des papillons
Fane les pétales de fleurs
Vient le rêve d’une métamorphose
Petit poisson ou grand oiseau
A la recherche de fraîcheur
Faune des sous-bois humides
Echappée sur la banquise
Evasion vers les sommets
Le grand silence de la canicule
Mais un silence habité
De pensées douces et sereines
L’âme ne saurait s’agiter
Dans ce monde au ralenti
Où même les oiseaux
Ont choisi de se taire
A l’ombre des platanes
Dans le petit vent des dames
Et le chant des cigales
Les mots en sourdine
Se balancent sur la feuille blanche
Au gré du temps, au gré du vent
C’est l’été et le temps des vacances.
Planté là sa naissance
Sans rien avoir demandé
Il s’est éclaté multi branches
Pour aller voir ailleurs
Le monde son ouverture
Lieu désert inattendu où l’esprit vagabonde
L’espace entre les arbres figés semble vide
La solitude pourrait s’apparenter à une tristesse profonde
Mais l’âme s’abandonne à l’errance et plane dans une apesanteur reposante
Un bien être proche de la complaisance dans la nonchalance
Le silence devient un allié complice d’un état d’âme étrange
L’absence d’action, l’immobilité passagère met le temps en suspend
Les branches se trainent indolentes, le chemin s’étire sur le sol
C’est un instant indéfinissable dans une grande et douce insouciance
ils sont beaux tes mots, Monique,
c’est un peu ce que je ressens depuis lundi…
QUELLE DIFFERENCE DE RYTHME, que je me sens sonnée…
douce soirée!
Oui Annick chacun de nous a ses raisons de se retrouver parfois dans un état second entre bien-être et malaise qui par la chaleur, la fatigue, le trop plein, l’attente, le désarroi, la souffrance, ou tout simplement l’âpreté de la vie ou un besoin de relax salutaire après l’effort, un besoin de méditation, ces instant inqualifiables où l’on ne sait plus très bien où est le nord où est le sud mais où l’on sent qu’il est nécessaire de faire une pause avant de remettre les pendules à l’heure et réguler le rythme.
tu dis juste, Monique, tes mots me font du bien,
MA PAUSE FUT ESSENTIELLE…
Je t’embrasse.