Parfois 1 / Sometimes 1

Parfois 1 / Sometimes 1

les arbres plume

doux échos de la rive

le temps figé

 

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pen trees

soft echoes from the bank

time still

 

36 réflexions sur « Parfois 1 / Sometimes 1 »

  1. Quelle belle image Ossiane, tout le charme des Bords de Loire où j’aime tant me ressourcer.
    ____

    Qu’ils soient ormes, frênes ou érables
    Ils trempent leur plume dans la ligure,
    Dessinent avec finesse les rives du fleuve,
    Tressent de leurs branches des havres de vie.
    L’eau tranquille entre leurs bras tisse nos rêves
    Jusqu’à ce que parfois entre deux courants
    S’inscrivent sur la surface limpide de l’eau,
    Dessins de plumes sur fond d’aquarelles,
    Reflets des nuages aux couleurs tendres.
    Le poète sensible à tant de beauté
    Comme le peintre, ne saurait passer son chemin
    Sans venir grossir le livre d’or, s’asseoir
    Et du nectar du fleuve composer un chant
    Mêlant ses mots aux cris des oiseaux.
    L’œuvre longe les rives du bord de Loire
    Et laisse entendre l’écho de la voix d’une reine
    Qui nous conte l’histoire d’une enfant
    Descendant tout droit de la montagne
    Et glisse parfois rebelle jusqu’à l’Océan
    Cette histoire est si belle, si surprenante
    Si étrange, si intéressante, si cruelle aussi
    Si attachante, si fidèle à ma mémoire
    Qu’elle reste à mon chevet bien souvent
    La consolatrice de mes insomnies.

    _____

    «… J’eus donc beaucoup de chance de grandir ainsi au cœur d’un jardin habité de paroles florales et sur les bords d’un fleuve hanté de chuchotis… » Jacques Lacarrière (dans Un amour de Loire)

  2. Parfois elle me semble…
    Comme fils de Celtillos menant la guerre des Gaules
    Sur destrier farouche chevalier insoumis

    Parfois elle me semble
    Pourprée comme fier César semant les terres brûlées
    Moissonnant le hasard de multiples envolées

    Parfois elle me semble, royaume de Mérovée
    Butin de cathédrale, tintamarre de francisques
    Exploit de Durendal

    Parfois elle me semble
    A ses noces couronnée
    Au tombeau emmenée
    Parée de ses plaisirs ses rêves et ses désirs
    Ses châteaux en Espagne
    Ses palais de Sarrasins
    Ses batailles d’Aquitaine
    Ses combats de fantassins

    J’ai oublié son nom, mais parfois elle me semble
    Un chemin, un royaume
    Où les rois se succèdent souverains et sujets
    Ménestrels ou héros
    Sur le bûcher des cendres

    Désormais mon Amour se résout à mourir
    A quoi bon célébrer ce qui meurt toujours…
    Mais parfois il me semble,oui parfois il me semble…
    Parfois il me semble qu’on l’a nommée…la vie

    J’ai bâclé la fin car j’ai sommeil! Bonne nuit.

  3. Sur la ligne d’horizon
    S’ouvre « la tache d’encre prolongée »*
    Entre la Loire et le ciel
    Lavis parfait aux formes symétriques
    Entre dessin et peinture
    Entre nuages et reflets
    Sur la toile du fleuve
    Où s’écrivent les mots
    Un radeau de poème
    Vogue au fil de l’eau.

    * expression d’André Breton

  4. Coule la vie, coule l’eau
    Reflets changeants au fil du temps
    Tête penchée sur le courant
    Si tu es bien dans ce présent
    Trempe ta plume
    Ne retiens que l’instant
    Tout passe, tout s’en va….

  5. Parfois je me sens à l’étroit et me plais à rêver d’autres cadres
    parfois je me rend compte de ma chance d’être né un vendredi treize
    parfois je lève le nez de mes cahiers et regarde les gens dans les yeux
    parfois tout me semble facile et couler de source
    parfois j’aime prendre le contrepied des situations
    parfois je me dit que s’estropier permet de mieux s’épier
    parfois je voudrais être un épervier dans le ciel bien haut

  6. Mais la Loire ! […] La voix qui est dans ce mot : Loire, l’ensemble d’échos qu’il réveille, c’est un bouquet, c’est une bouchée sonore presque sans fin dans le français. Une des plus riches en tout cas. Qu’est-ce qu’on entend, articulé par la diphtongue grande ouverte ? Tout un appel d’harmoniques au travail : on entend soir, plus ou moins nettement, on entend hoir, drôle d’héritage que cette eau, à propos d’eau courante on entend lavoir, on entend, de loin il est vrai, loir (la bête), de tout près on entend Loir (la rivière), on entend miroir, on entend terroir, on entend moire évidemment, on entend gloire. Bon, assez de preuves. Ou plutôt encore une. Je m’arrête à boire, car à rôder de ce côté devinez ce qu’on trouve : on nomme boires, en pays de Loire, les eaux dormantes formant pièges où les nageurs (s’il y en a) et les barques courent le risque de s’engloutir, attirés par le faux calme […]

    Ludovic Janvier, Des rivières plein la voix .

  7. Mathilde, jolie découverte que ce texte de ce poète rencontré dans Terre de Femmes d’Angèle Paoli où j’avais noté cette citation :

    « Ramuz écrit que la pensée remonte les fleuves. Qui les descend, c’est la rêverie. »
    Ludovic Janvier, Des rivières plein la voix, Gallimard, Collection L’arbalète, 2004, p. 14.

    A « boires » j’ajouterai les « déversoirs » des bords de Loire qui sont des espaces pouvant recevoir les crues éventuelles, en ces lieux toute habitation a été supprimée, des souvenirs de maisons disparues….et des histoires parfois douloureuses lorsque expropriés il fallait partir…

    « Les premières digues (appelées aussi levées) ont
    été édifiées au XVème siècle. Le système de
    protection fut complété et renforcé au cours des
    siècles suivants. Il comporte des digues
    destinées à canaliser les eaux vives
    correspondant au lit mineur et un dispositif de
    protection du quartier Blois-Vienne et Bas-Rivière.
    Le DEVERSOIR de la Bouillie (cote de 4,87m audessus
    de l’étiage) écrête les crues et détourne le
    courant vers la BOIRE et autour de la zone à
    protéger. Ces aménagements n’empêchent
    évidemment pas une montée des eaux liée à
    l’élévation du niveau de la nappe alluviale »

    dans Planète Terre Geosciences au Sce de l’humanité

  8. Double image en reflet
    quand l’heure propice ne sait plus où aller
    Lueur blanche , Dame blanche se mire et disparait
    Je reste là en éternité
    Bonsoir Ossiane et Amis
    Arlette

  9. Oui, Thierry,
    parfois le courant de vie est tellement fort,
    que le silence parle si bien ses émotions qu’aucun mot semble pouvoir écrire…

  10. Parfois je me dis tais-toi
    Non je hais les dictatures
    Parfois je me dis c’est toi
    Oui je t’aime ô mère
    Par Amour,par amitié.

  11. Un long ruban d’argent
    Se faufilait entre les berges,
    Le ciel se répandait sur l’onde.
    La Loire en habit d’apparat
    Se traînait langoureusement
    Nous incitant à la rêverie ;
    Nous embarquions et glissions avec elle
    Dans ce monde magique et sauvage,
    Voyage immobile, douce errance
    Le long d’un fleuve merveilleux
    Dans la musique cristalline de ses eaux.
    Avec elle complices du jeu des nuages
    Nous embrassions le ciel jusqu’à nous y fondre
    Dans une douce et harmonieuse union.
    Parfois le ciel capricieux inondait le fleuve
    De ses teintes lugubres et sombres,
    La Loire alors, sans colère, changeait de robe
    Attendant patiemment le retour au calme
    D’un nouveau tableau, d’une nouvelle toile
    En camaïeu de bleu, de rose et de gris pâle
    Pour continuer ensemble avec nous le grand voyage
    Celui du rêve dans l’ivresse de la beauté

  12. comme j’ai fait un bel voyage avec tes mots,
    un périple tendre son cours,
    et comme c’est joli de lire:
    *celui du rêve dans l’ivresse de la beauté.
    MERCI Monique,
    j’ai retrouvé les bels arbres en fleurs dans ma tête douce,
    et ce petit périple achève de me lâcher prise ma tendre,
    comme c’est bon vraiment de se laisser aller,
    à son doux courant d’être amoureux…

    Jolis, leila et may,

    mmhh, tremper sa plume dans une goutte de lOire,
    et se laisser aller, les petits doigts en l’air,
    sans trop attendre que la douce bise sèche la perle,
    ouvrir les yeux, se pencher la feuille de son bateau de vie,
    et laisser naviguer cette eau de vie goûteuse,
    belle gourmandise que se laisser cheminer pour le meilleur pour soi,
    serrer le joli temps, celaui qui se pose son joli petit cahier invisible,
    et embrasse tendrement des lèvres déposées…

  13. D’un feuillage à un autre
    de chaque côté du fleuve

    Les pies se disputent
    je n’invite pas le silence
    à débattre

  14. A Ossiane, May, Leïla, Annick, Arletteart, Mathilde, Bourrache, Thierry. et vous tous amis de ce blog

    Je voudrais longtemps encore laisser aller ma plume au fil de Loire car il n’est d’encre plus savoureuse que celle puisée aux sources de la mémoire. Si je puis vous emmener dans ma course saisir toute la beauté et l’infinie tendresse, trouver les mots qui attendent au fond de mon encrier pour venir vous offrir un peu de bonheur , un sourire sur vos lèvres, je crois pouvoir dire alors que je suis heureuse d’avoir réussi à partager les joies de mon voyage qui s’inscrivent au bout de ma plume. Aimer les autres à travers les mots dans le monde virtuel, c’est possible et cela procure un bien immense merci à vous tous.

  15. Merci à toi, Monique,
    tu viens encore de me faire vibrer d’émotions tendres leurs jolis roulis coulis de vie
    et je te dis merci,

    et merci à vous tous,

    ici, c’est un hâvre de paix, et comme c’est bon de s’y poser, reposer, pauser,
    laisser courir sa plume ou se palpiter de celles d’autres…

    MERCI à vous tous!

    A TOUS,
    certains m’on donner de la vie jolie, tellement, à les lire, me vivre…

    MERCI Ossiane, pour cet album SINGULIER de son unique délicat précieux, en tout de Là,

    signé: tit’mateLOtE

  16. Pouet pouet…
    sourire, hein, Rachel, Bourrache, Thierry, Monique, et tous trop nombreux, à nommer…

    Si bon de pas se prendre au sérieux, quand la vie sa si grave…
    cela permet de survoler le rude le douloureux, et de se nager dans des eaux douces,
    marcher une trouée d’arbres jolis, et de renifler des fleurs de vies,
    et de partager en vrai de cru, ses bouts de vie, en poésie…

  17. Parfois les paroles se bousculent , impuissantes et prisonnières derrière la vitre lisse du silence

    merci Ossiane pour ce lieu de paroles et merci à tous pour le partage

  18. Le rêve que l’on rencontre chez toi Ossiane à travers tes images, tes textes et les textes de chacun, cette part d’imaginaire qui nous attire tant, j’en ai rencontré une des raisons cet après-midi en lisant ce charmant petit roman de Eric-Emmanuel Schmitt – Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eu – et qui peut se résumer dans cette petite phrase prélevée dans son livre et qui curieusement commence par « parfois »
    « …parfois, j’estimais que nos destinées ne devaient pas se restreindre à la réalité mais s’enrichir de rêves, de fantasmes, lesquels, s’ils ne sont pas la teneur des choses témoignent de la vitalité de l’esprit. »
    Alors continuons à rêver, à aller au-delà du réel à travers la poésie par exemple et comme nous y invite cet auteur laissons nous emporter par la sagesse de Confucius vers un idéal d’harmonie.

  19. heu, lire,
    *certains m’onT donné…

    m’zi Monique, pour les derniers mots partagés…
    et je te cite:
    * alors continuons à rêver, à aller au delà du réel à travers la poésie par exemple…

  20. Sur le lit du fleuve
    Emportée par le courant
    La belle Ophélie
    ____

    Et le plaisir de relire d’Arthur Rimbaud – Ophélie

    « Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles
    La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
    Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles…
    – On entend dans les bois lointains des hallalis.

    Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
    Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir;
    Voici plus de mille ans que sa douce folie
    Murmure sa romance à la brise du soir.

    Le vent baise ses seins et déploie en corolle
    Ses grands voiles bercés mollement par les eaux;
    Les saules frissonnants pleurent sur son épaule,
    Sur son grand front rêveur s’inclinent les roseaux.

    Les nénuphars froissés soupirent autour d’elle;
    Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
    Quelque nid, d’où s’échappe un petit frisson d’aile :
    – Un chant mystérieux tombe des astres d’or.

    II

    Ô pâle Ophélia ! belle comme la neige !
    Oui tu mourus, enfant, par un fleuve emporté!
    – C’est que les vents tombant des grands monts de Norwège
    T’avaient parlé tout bas de l’âpre liberté;

    C’est qu’un souffle, tordant ta grande chevelure,
    A ton esprit rêveur portait d’étranges bruits;
    Que ton cœur écoutait le chant de la Nature
    Dans les plaintes de l’arbre et les soupirs des nuits;

    C’est que la voix des mers folles, immense râle,
    Brisait ton sein d’enfant, trop humain et trop doux ;
    C’est qu’un matin d’avril, un beau cavalier pâle,
    Un pauvre fou, s’assit muet à tes genoux !

    Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre folle !
    Tu te fondais à lui comme une neige au feu :
    Tes grandes visions étranglaient ta parole
    – Et l’infini terrible effara ton oeil bleu !

    III

    – Et le poète dit qu’aux rayons des étoiles
    Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
    Et qu’il a vu sur l’eau, couchée en ses longs voiles,
    La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys. »

    Bonne fin de week-end à tous le soleil aidant

  21. Chère Monique
    Parfois, oui parfois, il me semble vous connaître
    Poète au seuil de la fenêtre
    Philosophe mystique
    Jardinier de l’âme
    Parfois il me semble vous parler
    Au fil des silences et les clés
    Dans le regard des autres
    Parfois, oui parfois
    Merci.Oui, merci pour toutes ces citations et vos écrits qui font grandir, s’évader rêver, patienter, relativiser et tout et tout lorsqu’on clique sur l’Oeil Ouvert et que l’on vous lit sans répliquer, vous lire, juste vous lire, jardinier des fleurs tendres avec ou sans rimes.Bon j’arrête, je divague sur mon fil tendre et je vais me sentir ridicule à m’étaler comme une pâte qui gonfle avant de cuire!A vous vouvoyer en me demandant si avant je vous tutoyais, je ne sais plus??
    Bonne nuit Capitaine et matelots!

  22. je ne sais plus non plus si je vous vouvoie ou vous tutoie, Leila,
    *mqis peu importe,
    l essentiel c’est dedans et pas dans la forme,
    je pense vous tutoyer, me semble,
    *tu n es pas ridicule, Leial, tu es c’est bien,
    et l image de la pate qui gonfle avant de cuire, cela me fait sourire!

    Je vous embrasse Capitaine et matelots.

  23. posément calme
    l’avers dévers des éléments
    polarise la double vision
    de l’amitié en sourdine
    de mots échangés
    hors carapace
    divaguant
    barques menues
    sur le miroir
    des attentions portées à l’autre
    ……………………………
    je vous salue
    dames en capeline
    messieurs en canotier

  24. Parfois je voudrais écrire un long poème, un long parchemin kilométrique qui ne rime à rien, qui né rime et meurt hymne à l’Amour humain.Parfois oui parfois, je dirais m^me Souvent si la note Ossianique le permettait.

    J’ai tracé mon âme avec un brin de roseau
    La parole se clame, le silence est beau
    J’ai brûlé mon cœur qu’il ne l’aime plus
    Cet homme cette chimère à interpréter
    J’ai semé le vent j’ai labouré l’eau
    Les vagues fracassées, écoute mon écume
    Cette parole est cri et le cri écrit

    Qui n’a pas faiblit dans son arrogance
    Peuple encore le bruit hors de me silences
    Qui n’a pas écrit a lu les poètes
    De se trouver bête est devenu maître

    Ô toi poésie des chemins diffus
    Ta lettre parabole, tes épreuves écrit
    Ô toi poésie île d’enseignements
    Abbaye de larmes et de sentiments
    ô toi poésie des pas qui s’écoutent
    Lorsque le corps meurt et que l’esprit doute

    Ô toi poésie née dans mon hasard
    Plume que l’on écoute, poème du regard
    Ô toi poésie, nuit qui ne commence
    Ni ne se partage sans des cœurs épris

    Pourquoi ton royaume ne dévoile ni lève
    Les aurores si brèves qui peuplent la Nuit?
    Ô toi poésie des méditations, du rêve qui s’annonce
    Des mémoires passées

    Ô toi poésie langage de mes doigts,
    NON langage des voyagesdes rêves et des voix
    Ô toi poésie de l’arrachement, de l’attachement du détachement
    Ô toi poésie symbole de mes sources, toi évocation,toi invocation
    Que prétends-tu dire au royaume des Maures? je ne suis pas corps
    Mais esprit vivant
    Que prétends -tu dire de tes illusions, l’érudit ne dit que parce qu’il sait
    Qu’on apprend toujours sans jamais cesser
    De refaire le monde dans un vers à voir, calice découvert au banquet des maux
    Je voudrais crier comme un vent hurlant et PARFOIS, souvent
    Regarder le monde au-delà de l’oooh, au delà de toi, au delà de quoi?
    Ô rien ne me comble et rien ne m’importe qu’un mot doux, si doux qui ne sort de soi
    Qu’une larme qui échoit, la lettre se déploie.
    Ô rien ne me comble, Ô rien mais j’écris car le mot est tendre, car le mot est cri
    Le mot est volcan, le mot est absence le mot est visage, le mot est image,
    Le mot est orage, le mot est message entre deux interlignes, entre deux rivages,
    Ô rien ne me comble, je marche pieds nus, impatience et pause dans l’antre de la Nuit;
    Ô rien ne me comble et je t’aime d’Amour, toi ma tragédie, toi ma poésie, toi que je rejette, et toi que j’entoure, toi qui m’émeut, toi qui m’étouffe, toi qui m’oppresse, toi qui m’aime matrice d’entre les matrices,PARFOIS je me tais au jeu des patiences l’épreuve du silence qui défie le cri est un jeu de sage et m^me à mon âge je ne suis que page, oui, moi l’éveillée.
    A ma mère.

  25. merci Leïla vos mots me touchent, je m’absente quelques temps à bientôt de vous retrouver vous tous mes amis de l’Oeil Ouvert et du coeur Grand Ouvert.

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