Cosmos / Outer space

Cosmos /Outer space

souffle suspendu

de la terre à la lune

voyage

 

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blow suspended

from earth to moon

space trip

 

52 réflexions sur « Cosmos / Outer space »

  1. Parés au décollage, pas mural
    se séparer de notre terre
    quitter le sol pour toujours
    et procurer une accélération suffisante
    les silos donnent le change
    la conquête n’est pas qu’une affaire de grain
    il faut volonté et persévérance
    essais et erreurs, échecs et terreur
    ces gros pétards sont parfois mouillés
    mais ils sont bigrement dangereux
    d’ailleurs on est toujours très éloigné
    du pas de tir au cas où ça péterait
    entre 15 et 20 kilomètres souvent
    et tout est automatisé
    sans intervention humaine directe
    c’est angoissant le compte à rebours
    on égrène les secondes sans retour
    et l’envol est presque prêt
    qui va pointer le ciel

  2. Méliès avait prévu un canon
    mais il s’était mis le doigt dans l’oeil
    il faut une telle vitesse et accélération
    pour un projectile
    mais les canons électromagnétiques
    le pourront peut être un jour
    mais d’ici là la bonne vieille chimie
    combure et conjure
    faisant passer par la tuyère
    et son col le relief de ses festivités
    et cela n’emprunte aucun artifice
    et ce n’est pas de la poudre aux yeux
    puisque de mille éclats brille le lanceur dans la nuit

  3. Cher Jean,ô cher Jean
    Le monde est…
    Le Monde, là, oui là
    Il est là, oui au fond de mon âme.
    Le Monde
    Au fond de moi,

    Cher Jean,ô cher Jean
    Le Monde est là,
    Oui, autour, tout autour,un cosmos
    Qui m’est étranger,
    Cher Jean.

    http://youtu.be/bVPWI4hme_Y

  4. embarquement pour six terres :
    – la terre littérale du texte
    – la terre de l’histoire et du symbole
    – la terre morale en conscience
    – la terre mystique en résonance
    – la terre de l’herméneutique en transformation
    – la terre du SENS

    pour s’advenir
    – en la personne
    – de moi à lui
    – celle que nul ne saurait confondre avec l’individu
    – celle qui circule et soigne
    – celle qui parle
    – celle qui est ESPRIT

  5. par le voyage
    cette espèce de porte
    où l’on sort de la réalité
    pour pénétrer dans une région inexplorée
    qui semble un rêve

    aller en la lila
    ce rituel nocturne

    par le chant, la couleur, la danse, le mime
    entrer dans la transe
    pour
    entre le Maître et la Femme-Médium
    réaliser l’état d’union

    ce retournement individuel
    clef de l’émergence d’une nouvelle conscience

    cette étape d’évolution
    dans laquelle la matière
    serait au service de l’Esprit

    une humanité en vie

  6. rubis
    rubis cube
    entrer dans la danse
    transcendance

    la ronde des écoliers
    l’esprit de voyage
    en voyage
    voyage

    tourne
    tourne au tour
    tourne sol

    soleil lune
    à la vue
    à la une
    la terre
    hôtesse
    de l’air

    à couper le souffle
    se réalise
    rêve réalité
    je suis
    en vie

    le vertige

  7. Voyage
    Mon indicible
    Vis moi

    courage Ossiane, Monique, et chacun, si des activités pleines, je vous embrasse.

  8. Cosmodrome sur la terre ferme
    avec cet élan vital pour partir
    l’avenir est il dans la fuite
    devront nous un jour quitter
    la planète océan, et notre séant lever
    booster nos idées de conquête
    et de nouvelles frontières
    qu’on ne voudrait pas laisser à des tiers
    sans traiter complément la requête
    l’homme s’est dressé un peu avec le poing
    mais il a de très longue date rêvé
    de partir enfin bien loin
    de rêves et de chimères
    il a peuplé son imaginaire
    mais un jour l’idée a fusé
    il ne l’a pas refusé
    on allait utiliser
    l’action pour la réaction
    et sans crier moteur ni couper
    se draper dans l’étoffe des héros
    au début c’étaient les zéros qui défilaient
    car ce fut un gouffre pour une élévation
    et si on cherche de bons justificatifs
    on en trouvera toujours
    pas forcément touristique
    mais c’est dans l’heuristique
    que réside la réponse
    les gros cigares qui fument par le bas
    ne donnent pas dans le léger
    ils nous font voyager
    pour bien cher
    mais c’est le prix à payer
    pour s’envoyer en l’air
    les ergols ne font pas rigoler
    et c’est pétaradant
    que d’aucuns vont paradant
    dans les cieux
    en ouvrant grand la bouche
    et en fermant les yeux
    quelle belle pierre de touche
    quand on bat le briquet
    il y a toujours une mèche
    qui palpite

  9. Dans cette étendue plate et si bien dégagée
    il vont pouvoir tenir haut la dragée
    ce ne sont pas sucre d’orge
    mais pour la mise en bouche
    les speakers iront à la forge
    avec des lamento et une voix engagée
    ils retraceront le périple au péril
    mais sans terril car il ne suffit pas d’aller au charbon
    et puis dans la plaine les chardons
    trop brulés ne repoussent pas
    ils n’ont jamais repousser l’idée
    de prolonger la frontière
    celle de leurs pères les pionniers
    et comme des pairs les idées ont germé
    il fallait gagner bien des combats
    pour mettre en ordre de bataille
    des innovations qui ne s’écrivaient pas en braille
    et puis les matériaux étaient à inventer
    les environs d’ici à explorer
    pour en mieux connaître les dangers
    on a bien langé des lanceurs
    qui sur des pas de tir
    gentiment n’attendirent
    et quand à nous attendrir
    seules les sommes pharaoniques
    nous ont mis la tête à l’envers
    un peu comme l’as de pique
    enfin pointons et plus que le bout de notre nez
    après Cyrano et ses chandelles
    il faudra plus que des bretelles
    pour chemiser le tout
    pendant que les idées elles cheminent
    la cheminée fume
    et il y a du tirage
    mais c’est en orbite
    qu’on voudrait du triage
    et puis des éboueurs
    pour nettoyer cette pollution
    qui augmente les risques de collision
    et fait douter de la raison

  10. Ah lune hissons nous sur la pointe des pieds
    pour mieux te regarder
    et rappelons nous que parfois tu te rapproche
    et te fais ainsi plus grosse
    mais ce n’est pas un reproche

  11. Je devais l’attendre,une heure et demi, dans la voiture, le temps d’un cours de solfège.Alors…je suis rentrée dans mon cosmos, l’écrit.

    Un peu de prose,

    « Les souvenirs semblent intimement liés au temps qui passe.Toutefois, l’amnésie passagère connaît ses heures de gloire, des jours voire des décennies.
    L’ombre et la lumière, deux facettes de l’être, cohabitent, s’entremêlent, alors que l’Humain chemine dans le désert, navigue sur les mers des mélancolies, vole dans les airs de ses frénésies.

    Il était une âme qui rêvait de fleurs, d’amour et de douceur.Mais elle cherchait en vain les couleurs du matin et le ciel bleu marine à l’éclat de lune.
    Ce genre de firmament qu’offrent les nuits d’été lorsque la mer s’endort dans les lumières du soir, le ressac une berceuse sur le sable mouillé.
    Mais le froid est de mise et la pluie abondante, rien n’annonce les orages, ils sont là,, oui là, au pays de la soif, contrée des épreuves, triste voie où l’on ne peut qu’avancer.

    De bruits sourds en fracas, de secousses en rafales, contre le vent et le froid.
    Paroxysme des douleurs, le soleil est clair, le cœur est chaud, la Vie une roue en feu.Des bras de détresse se tendent par à-coup.Le silence et le bruit alternent, horloge cadencée de l’assaut de tempêtes, des charbons ardents, du silence des défaites, du calme des sentiments.Dans toute sa splendeur,L’Amour est triste. »

    Et là… ma Puce revient,je lâche ma plume, un large sourire égaye nos visages.L’Amour est heureux.Retour dans le cosmos du quotidien.Vroooooooum!

  12. cette cage de Faraday
    lieu des attentes
    des protections
    et des mélancolies

    cet étage
    entre deux temps
    ce ressac
    berceuse sur le sable mouillé

    cette annonce
    faite à v.
    en l’adresse détresse
    des coeurs qui se croisent

    que c’est déjà la rentrée
    en larges rafales
    qui fait se glisser
    le vent sous la veste

    petite soeur
    il est l’heure de rentrer
    maman t’attend
    et ses mains signent la tendresse

  13. Partir

    Quitter un monde rond et bleu
    Laisser un berceau

    Il y a un autre Soleil
    Une autre Terre amie
    Mon coeur ne s’ y cherche plus
    Mon âme vibre en harmonie

    Quitter cette vie
    Cet univers trop étroit
    Laisser mes oripeaux

    Je suis encore en vie

  14. c’est joli, May, c’est joli, Leila, c’est joli, Regard, c’est joli de vous de chacun…

    Cosmos si douce fleur
    Devant toi
    Mon regard navigue
    Il se ballade son univers
    Fait son tour du monde
    A la nage
    Tu es jolie ma fleur de vie
    Emmène moi
    Emporte moi
    Où la vie s’écoule sa douce
    Dans ma vue pleine de vie

  15. Je voudrais me fondre dans mon scaphandrier
    sans m’ébouillanter dans ce vaisseau serré
    et pouvoir joindre l’utile à l’agréable
    ainsi je m’élancerai dans le ciel azuré
    je prendrai sur le seuil de l’ascenseur
    la posture assurée de celui qui va revenir
    et puis une fois bien sanglé sur mon fauteuil
    je m’occuperai bien de remuer quelques orteils
    ah oui ces médecins ils m’ont bardé de tout un attirail
    je suis moi aussi comme un vulgaire cobaye
    mais ces paramètres d’injection
    vont ils précipiter mon sang dans ma tête
    oui je sais tout cela a l’air un peu bête
    je me retiendrai de faire pipi au décollage
    pour ne pas décolorer les nuages
    et j’enverrai des cartes postales
    aux quatre coins du monde

  16. J’ai rêvé vers le cosmos de me précipiter
    ça m’a traversé la tête plus d’une fois
    comme une flèche argentée
    c’est vrai que le pris du ticket
    ce n’est pas vraiment donné
    et puis il y a l’entraînement
    la maîtrise du souflle et la forme
    pourtant ils reviennent tous de a haut
    avec la grosse tête
    certains seront ministres
    et d’autres sénateurs
    il ne suffit pas de conjurer la peur
    ça vibre tellement au lancement
    ça vous met le feu aux fesses
    et la poussée c’est leste
    on ne lâche pas de lest
    comme en montgolfière
    la poussée tout entière
    concoure à vous faire quitter
    l’atmosphère

  17. MERCI Thierry et May, pour vos mots, j’ai souri Thierry avec ceux de 16H15, merci, mon mercredi lourd de matin…CELA FAIT DU BIEN, ce temps de pause de lire écrire…

  18. Avez-vous déjà remarqué comme les adolescents leurs écouteurs aux oreilles, sont dans leur cosmos, sur la route des collèges, sous les abris bus…et parfois en groupe, en ligue en procession comme dirait mon pote Ferrat.

    http://youtu.be/APrCehmhX5w

  19. Comme ose cosmos, qu’osmose inverse
    à la vitesse de l’éclair je m’éloigne
    il y en a qui disent que ça se soigne
    pas de peur au moment de monter
    dans le fameux siège baquet
    et que les becquets aérostatiques
    ne nous mettent pas en prise de bec
    pas de sondes pitot pour des piteux
    et puis imaginez le seuil transonique
    dans ce bang qui nous poursuit
    en route pour les étoiles qu’on verra
    mieux dans un ciel bien noir
    il ne s’agit pas de grand soir

  20. J’avais la tête dans les étoiles
    mais il y avait le voile du ciel
    et tout celà ne paraissait pas réel
    j’ai décidé de déchirer la toile
    et de m’approcher au plus près
    je sais que c’est très périlleux
    mais que ça va faire des envieux
    je veux m’envoyer bien en l’air
    ce sera une sorte de nirvana
    peut être alors serais je bien éveillé

  21. laisse, passe, allez

    c’était confus et puis même parfois nébuleux
    c’était diffus et pourquoi pas libidineux
    mais rien ne s’est finalement glissé
    entre moi et mon rêve
    il n’y eut pas de trêve
    là où je voulais aller
    depuis Meliès et Tsiolkovski

    je souhaite de mon foyer m’éloigner
    et pas seulement la haut pour témoigner
    mais bien prendre de la hauteur
    par rapport aux choses de ce monde ici bas

    je ne ferai pas le coup de feu assourdissant
    pourtant il y avait déjà eu des chimpanzés remuant

    encore un peu de patience pour lasurer le ciel

    nous allons ouvrir de nouvelles perspectives à l’humanité
    ce ne sera pas à l’unanimité mais aluni il a été
    et tous les alumni se sont mis au garde à vous

    grandé épopée tel est ton triomphe
    pas d’opéra ni de petits rats, encore que si
    et des abeilles, des salamandres
    pas un arche avant la nuée ardente
    qui monte au plus haut comme la torchére

  22. Repas « cosmique »

    Alors petit chardonneret
    Que vas-tu picorer ce jour?

    Cosmos atrosanguineus

    ou un Cosmos sulphureus?

    Peut être des akênes dans le pré
    Des poésies de l’Univers

    Si bien qu’un chant naîtra sur Terre
    Notre mappemonde

    Alors petit chardonneret
    Que vas-tu picorer ce jour?

  23. Annick, je te cite ta phrase magnifique de 13h56 « Tu es jolie ma fleur de vie. »

    Et pourtant rien n’est vraiment joli dans cette vie…Si ce n’est l’Art sous toutes ses formes et surtout, surtout, l’enfant.Alors oui, peut être qu’on peut, qu’on doit dire qu’elle est jolie la fleur de vie…

    Bonne nuit ou bon matin.

  24. Ossiane, je me permets de remarquer que l’heure sur ta page retarde d’une petite heure, c’est le journal le MONDE qui ne tourne pas rond en harmonie dans le cosmos?

  25. Merci Leila, pour tes mots,
    tu dius juste, elle n’est pas joli joli, la vie,
    et tu sais, quand on vit en situation de vécu en autisme,
    comme la vie déçoit dans beaucoup de sens,
    cela ne vient pas que de l’autisme à vivre,
    mais d’alentour ce qu on entend voit, comment on est abandonné,
    et que si on ne lutte pas, rien ne se fait…pourtant c’est lourd…

    ALORS OUI DE OUI,

    ELLE EST JOLIE MA FLEUR DE VIE
    elle m’a jamais déçue laissée pour compte
    elle es là quand j ai besoin d’elle
    pour pleurer ou me rire
    c’est vraiment joli un massif de cosmos,
    le vol assuré, avec retour malheureusement,
    parfois atterrissage son rude,

    mais aujourd’hui, je me fais aidée,
    je m’extrais du plus lourd en m envolant ma fusée, en corps,
    c’est heureux ces temps là,
    parfois,
    si sonnée décaptée vidée en épuisements tels,
    les freins de santé en énergies ne permettaient pas,
    une nouvelle ère commence,
    et puis ma liberté se dessine et prend forme dans un lointain pas si loin
    que vingt cinq ans en soins obligés, en tant d’amour à donner…

    alors que oui de oui,

    ELLE EST JOLIE MA FLEUR DE VIE
    Ton âme dedans la sienne
    Délicate et sensible
    Si belle Humaine dans de bels sens
    Le chemin de *levivre est une merveille
    Je me sors vers Batz, la mer, ses tendres
    Doux forts coulis et roucoulis
    Aimer encore se faire aimer
    C’est bon c’est doux c’est épouvant

    belle journée pour chacun.

  26. A tous les amants cosmiques !

    A vous qui fréquentez le cosmos à vous rompre les os
    Monteriez-vous dans des fusées pour être secoué
    A vous connaissez le plaisir de filer la queue d’une comète
    Ce n’est pas une quenouille et à la chasse on est parfois bredouille
    A vous qui rosissez de plaisir en la compagnie scintillante des étoiles
    Ne clignez plus ainsi elles en vous pas toutes à l’oeil
    A vous qui traquez dans l’espoir du grand jour la matière noire
    Il faudra se contenter de preuves indirectes, obscure qu’elle est
    A ces cortèges de planètes que vous chérissez tant
    Vous devez à Kepler ce qui est connu comme la loi des aires
    A ce roi soleil éclatant qui nous aveugle pourtant
    Nous devons chaleur et bienfaits d’une couronne
    A cette lune chère qui contraint les caractères
    Nous ferions bien de ne pas essayer de tailler des croupières
    A ces astéroïdes qui défilent comme autant de bolides
    On aimerait obtenir échantillons et des résultats solides
    Vous voulez dire l’attente du savoir et les espoirs mis
    Quand Pluton déclassée se retrouve isolée, méprisée, éloignée
    A la matière primordiale qui bien que sale à perte de vue s’étale
    Vous voudriez recueillir du disque proto-solaire les thalles
    A ces géo-croiseurs dont l’allure vive ne rassurent guère
    Faut-il imaginer pouvoir durablement protéger la terre
    Que voulez dire au juste qui soit bien audible
    Quand du grand réseau vous arrosez mais comme la bible
    Avec des champs d’antennes qui pointent dans toutes les directions
    Vous n’avez d’yeux que pour le rayonnement fossile
    Pas facile de l’attraper, ce n’est pas de la cosmétique
    Quant au big bang vous n’êtes pas prêt de l’entendre
    Mais regardez donc toutes ces galaxies fuyantes
    Qui se décalent fort rapidement vers le rouge
    Au fur et à mesure qu’avec Hubble elles détalent
    Certaines les céphéides nous donnent de bons repères
    Pour calculer distances et éloignement à la recherche de pères
    Mais les exo planètes offrent enfin une nouvelle chasse
    Qui pour ardue qu’elle soit pourrait in fine nous sortir de la nasse

  27. « De la station spatiale internationale et derrière un hublot, regarder la terre, oasis fragile séparée par une fragile et très mince couche d’atmosphère, du noir et du vide de l’ espace et avoir le coeur capturé par la beauté et la fragilité de notre petite planète bleue se mouvant dans l’univers. »

  28. Certains qui cheminaient en ade disaient de l’espace qu’il était notre salut
    un salut public puisqu’il met à contribution les bourses des citoyens
    mais avant que de tutoyer les étoiles dans des parades mitoyennes
    il faut bien se dire qu’à l’âge des nanotechnologies il n’y aura pas de moyenne
    mais pourtant on noue des liens faciles en pensant happer les astéroïdes
    qui passent presque chaque jour dans la banlieue de notre terre
    on a la trouille rétrospectivement sur ce qui pourrait arriver
    en cas d’impact d’une rare violence et de potentiel destructeur
    alors oui se tourner légitimement vers un autre ailleurs
    mais ce ne sera pas sans trouver des bailleurs à la hauteur
    des enjeux mais aussi des contraintes que seule la technique
    par des investissements saura peut être un jour repousser
    l’exploration est dans gènes qui fait qu’on se gêne aux entournures
    mais Malthus a beau dire et la terre n’est pas encore pleine
    pourtant déjà les cris d’alarmes se manifestent sur les ressources
    et l’on sait qu’il y aura des manques, des pénuries et des crises
    l’énergie et l’eau sont déjà au centre de tous les regards
    qui font l’objet dans les bureaux diplomatiques de bien des égards
    mais il y a aussi les métaux rares qu’on voudrait extraire dare dare

  29. Echo ose , écho prédispose, l’appel du large
    au début on les prenaient pour des barges
    pourtant depuis toujours tournés vers le ciel
    ils déchiffraient patiemment grammaire et algèbre
    des mayas aux aborigènes de ceux qu’on morigène
    la cause ose et multiplie les angles d’attaque
    il n’y a pas à refaire autre chose que Braque
    le rêve et la réalité se mélangent en somme
    et il y a la petite musique du coeur qui résonne
    un jour peut être y aura t il des pirates de l’espace
    les rebuts de l’espèce aux confins de champs élyséens
    mais pour l’instant il n’y a pas encore de touristes
    qui ne seront pas assurés contre tous les risques
    les éruptions solaires peuvent avoir des effets cutanés
    après s’être fait botter le cul dans un instantané
    on passe en impesanteur sans pouvoir se fixer
    tous les repères sont brouillés et le vestibulaire trinque
    non pas qu’il soit patibulaire mais presque mais la fresque
    d’un solide qui flotte soumis à peu de forces
    et qu’une impulsion dirige et ces gouttes presque sphériques
    qu’on sort d’une brique et qu’on avale même sans paille
    c’est sur que là haut ce n’est pas là qu’on ripaille
    il ne faut pas confondre nourritures célestes et terrestres
    mais ces restes que l’on laisse sans les tenir en laisse
    nous lèse et sans alèse nous marquons de notre empreinte
    un ciel qui se teinte et tinte sans amarre des débris
    pourvu que cela ne soit pas une autre tentation d’hubris
    global est stratégique voire presque hégémonique
    l’espace est source de puissance, de gouvernance
    mais tout n’est pas maîtrisable dans nos errances

  30. don’t band my bow
    take care of my elbow
    it’s not a cartoon
    to reach pretty soon
    with very special strip
    and on your glove a grip
    we are right on the array
    but not there to stay
    a gloomy face for target
    that we’d never forget

  31. Ermitage de l’illusion

    Le corps semble une fleur de vide : nul lieu où le chercher,
    Aux six fenêtres vent et lune embrassent pureté et vacuité.
    Dans le néant on dirait l’être : à nouveau il n’est pas réel,
    Quatre murs éclatants : un instant pour demeure empruntés.
    (Hyegun, 1320-1376, p. 91)

  32. Pionniers des terrils de caroline du nord
    des champs de sable d’Hammaguir ou de Colomb béchar
    des latérites de Woomera ou de Kourou
    des lagunes de Cap Canaveral
    de la steppe de Baïkonour
    mais bien avant de l’île de Peenmunde
    ou des pleines bosselées de white sands
    ils ont cherché à élever les roquettes
    comme des requêtes couvées des yeux
    et étudier la balistique de ces engins
    on été loin des salades rouquettes
    mais partout les cosmodromes ont fleuri
    certains près de mines d’amiante
    comme celui de Yazny
    et que les fusées sondes la haute atmosphère
    n’était qu’une étape avant des lendemains
    qui chanteraient sous une lune éclatante
    l’éclat tente et les discours aussi ont fleuri
    sur la manière d’occuper cet espace
    nouvellement acquis
    et puis la portée des études
    comme celle des vecteurs
    a été augmentée
    on en a fait une cause nationale
    et englouti des fortunes dans cet arsenal
    mais on a aussi raconté une belle histoire
    au grand public fasciné
    on y est allé du cinéma pas muet
    et le story telling a pu se déployer
    les chantres de la modernité
    on finit de nous convaincre
    de la grande utilité de ces activités
    mais quand la crise est là
    le nationalisme ambiant reprend ses droits
    la fédération a du mal à faire converger les intérêts
    ce qui est capital ce sont certaines priorités
    mais pour les dirigeants
    il y a des emplois à la clé

  33. heu?
    y’a pas d’mots d’vous, ce jour?!
    son occupé son fatigué, la plume se pose,
    je hamac tendre le pont en douceurs…

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