Falaises / Cliffs

Falaises

brumes insondables

les beaux jours si loin déjà

creux de la vague

 

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mists unfathomable

sunny days so far away

trough of the wave

 

21 réflexions sur « Falaises / Cliffs »

  1. au bas des falaises
    mollement la mer
    festons à l’estran

    les animalcules
    pieds nus
    les enfants à leurs bras

    le bruit rauque
    du souffle de l’océan
    aux graviers roulés

  2. Ainsi va la vie quand le soleil oublie de colorier la terre…..les enfants font toujours des châteaux de sable et les grands des châteaux en Espagne…
    ______

    Au pied des falaises
    Soleil gris à marée basse
    Un sable de cendre
    ______

    Bonne semaine à tous

  3. L’agitation tranquille
    Qui ne fait pas de bruits
    Quand elle se regarde image
    Si loin des cris d’enfants
    De leurs yeux papotés
    Avec leurs jeux de sable
    Qui amusent le parent
    Resté tellement petit
    Dans son monde intérieur

  4. Beau tableau photographique. Beau dégradé. Belle prise de vue. Impression véritable que toutes ces personnes vont sortir du cadre et continuer ce qu’elles ont à faire.

  5. Silence … gris …
    Des gens sur la sable
    Des gens dans la mer
    attendant le soleil
    Mais,
    Le soleil ne vient plus
    C’est l’heure du gris.

  6. …J’ai creusé l’abrupte falaise
    Contre laquelle je ramais
    Et derrière la craie du rivage
    Il y avait un coquillage
    La mer y caressait la dune
    Collée en coque contre mes tympans
    Elle oscillait à contre-sens
    C’était ton coeur, bien vivant.

  7. Au coquillage de nacre de ton oreille
    Les vagues se brisent comme vibre le gong

    Un jour j’irai plonger près de la baie d’Along
    Pour te ravir ces perles noires loin du soleil

  8. éboulis et abrupts
    il y a comme une disruption
    la masse crayeuse
    n’est pas en ébullition
    on passe du bocage verdoyant
    à la grève de galets
    ce monde d’à pic
    recèle tant de surprises
    des dents de requins
    aux nummulithes

  9. Dans l’ombre, la brume et le crachin
    Le printemps s’annonce, les couleurs sont absentes
    Près de leurs sceaux rouges, bleus et verts
    Sur le sable blanc, les galets et les coquillages
    Les enfants ont posé leurs pelles et leurs râteaux
    L’eau se retire laissant des arabesques sur la plage
    Sont-elles les signes d’un langage incompris ?
    La vie est en marche au loin gronde la mer.
    Les poèmes n’ont pas leurs couleurs vives habituelles
    Les petites fleurs, les papillons, les chants d’oiseaux
    Ne sont pas à l’ordre du jour, le monde est inquiet
    Un voile de tristesse semble flotter du haut de la falaise
    Les mots tant attendus ne trouvent plus leur place
    Retenus de peur d’être indécents ou déplacés.
    Aujourd’hui, l’heure est à la révolte, à la peine
    Les mots qui nous viennent sont ceux de l’amertume
    De l’émotion, d’un soleil qui s’est éteint
    Quelque part dans le cœur des humains.

  10. Tout est ennoyé, lessivé, brumisé
    crachin gris qui masque les à plats
    et ces silhouettes massives et inquiétantes
    qui ne tentent pas le promeneur ordinaire
    Cotentin, Côte en tas, Falaise balaise
    pas des fadaises que se les farcir
    elles furent dures à escalader
    couronnées de défense
    comme des sentinelles
    on ne se sent pas à l’aise
    dans ces vertigineux à pic

  11. La brèche s’érode et ouvre de nouvelles voies
    la vague attaque et boit les soubassements
    l’étrave broie les linéaments
    l’étayage se délite, le roc se débite,
    sous les assauts mousseux le calcaire éclate
    et la dissolution guette
    l’incise reprise et incommensurable décide
    le ciseau du vent entaille aussi et façonne
    les points les plus avancés sont cernés
    de toutes parts et s’avancent encore
    rebelles et arc boutés dans un dernier réflexe

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