Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Sacré
poumon vert
cathédrale intérieure
respiration
46 réflexions sur « Sacré »
Bonjour à vous,
Me voilà revenue à la surface … de multiples problèmes techniques sur mon ordinateur ont fait que j’ai été coupée du monde virtuel tous ces derniers jours. Ma connection semble bien vouloir tenir le coup pour l’instant, je croise les doigts!
Un grand merci à vous pour les beaux commentaires déposés, les clins d’oeil, les coucous sous la canopée … bienvenue aux nouveaux venus ou aux passants d’un jour et un grand salut d’outre monde aux passagers indéfectibles de ce navire! Bises à tous!
Ossiane
Un père et ses petits
Sur le chemin de la vie
Que personne n’y touche
Les grand palmiers aussi
Veillent sur les plants jeunes
Grandir accompagné
De bel élan douceurs
La tendresse d’un père
C’est le sacré d’une vie
Et les palmiers s’inclinent
Merveille de la Nature
Quand ses valeurs dominent
Tanguent mais ne plient pas
Une vie c’est du sacré
Et ce n’est pas un jeu
Dans son devoir de vie
Quand on donne la vie
La vie cette merveille
Ce miracle des yeux
Quand le souffle d’un coeur
Les pépites d’un oeil
Et faire de bels vivants
De ses chéris enfants
C’est un bel sens de vie
coucou Ossiane, un clin d’oeil ouvert du tien, fait du bien, parfois…douce fin d’après midi.
Palmeraie, oasis
temple ouvert ,
voute étoilée prête à paraître
un tempo fort de vie qui bat
chamade et coeur serré
dans cette allée prodigieuse
l’esence du sacré
vient il du lieu ou de l’instant
qui magnifie le moment
les colonnes ne sont elles pas
celle du temple
mais en péristyle immense
où l’on se perd
depuis la colonne « le palmier » de Toulouse
aux Jacobins
on cherche la tranquilité et la fraicheur
le recueillement aussi
Des souvenirs d’étés lointains
désormais
lente déambulation dans la fraîcheur de la voûte
le vent agitant doucement les palmes
Coucou Annick, Coucou Thierry;)
Très beau ce que tu as écrit Pierre; tu ne retournes plus dans tes chères Cévennes ?
Merci Ossiane de nous conduire une fois encore dans ces lieux propices aux rêves, tu as l’art de les choisir et de nous les présenter à travers des images splendides. Ton petit passage est un rayon de soleil, j’ espère que tes problèmes ont trouvé solutions. Je t’embrasse.
_____
Le pas se fait lent, l’émerveillement suprême
L’entrée est solennelle et magistrale
Haie d’honneur faite aux promeneurs d’un jour
Tentures déployées et tapis de sable fin
On avance, on s’arrête, on se retourne
On caresse les crinières des palmiers
Sous les éventails géants qui se balancent
On est ailleurs dans les allées du paradis
Procession dans la grande nef d’une cathédrale
Les feuilles de palmiers sur les colonnes
Ont remplacé les feuilles d’acanthes
Il y a là, un doux parfum d’orient
Et la beauté d’un jardin du bout du monde.
Le temps s’arrête pour nous laisser jouir
En toute quiétude, de ce lieu de délices qui n’a d’égal
Que le rêve que l’on se fait d’un jardin d’Eden.
_____
Dommage il nous faudra maintenant attendre le printemps pour aller s’y promener, le temps de qu’il hiberne en paix.
il est fort beau, le haiku.
Respiration profonde suivie d’une expiration toute aussi profonde , lire le haïku de Basho tout doucement pour entendre la musique des mots, cela ressemble à une prière, au domaine du sacré
« Temple de Suma
j’entends la flûte qui s’est tue
dans l’ombre des arbres » Basho
Sous la forêt des troncs
j’ai déambulé plein de vide
dans ce concert de colonnes
j’ai écouté vibrer les troncs
dans l’allée centrale j’ai vaqué
ce n’était pas l’heure d’invoquer
mais une grande respiration
m’a pris de l’intérieur
un second souffle communicatif
un pas allègre et des travées
sans fin allant au lointain
une part de moi était ailleurs
et la voute du ciel où s’entrecroisent
en treillis les palmes retombantes
une oeuvre de haut surplombante
dans ce goulet étroit j’ai perçu
la lumière qui montait au fond d’émois
des souvenirs remontants
du plus profond et cette sensation
étrange d’être étranger mais familier
dans ce monument végétal
impeccablement aligné
où règne ordre et sérénité
je me suis retrouvé
tourné et ouvert vers moi
tout entier
Merci Ossiane pour tes photos, si belles
Merci à tous pour vos mots déposés, si beaux.
Comme un mirage
Montent les notes sacrées
oasis de paix
Bonjour la Compagnie,
Bonjour Ossiane !
eeeeeeeeeeeeeeeee
Palmiers élancés
Sous la voûte végétale
Suivre son chemin
eeeeeeeeeeeeeeeee
J’espère OSSIANE que ta connexion se porte mieux maintenant, et te souhaite une bonne fin d’année !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Bonjour Ossiane,
Après trente ans cévenols
cela fait de beaux souvenirs
à recycler par les soirs d’été.
Jolie cathédrale que celle-ci. Elle me rappelle de jolis souvenirs.
Je n’ ai pas rêvé,j’ ai bien aperçu
Sa blanche chevrette dans les herbes vertes
J’ai bien entendu tinter ses clochettes
Et dans l’ air gitan , je l’ ai vue danser
Trois piétons s’en viennent
Point de fuite sous la Palme
Trois piétons s’en vont.
J’aime beaucoup « les notes sacrées » dans un « oasis de paix » de Jo.S, le très jolis texte de Thierry (7h36) très inspiré dès le matin
____
Habiter poétiquement un paysage
En se promenant en ces lieux
C’est entrer dans une certaine adoration
Langage sacré peut-on penser
Ou essence même de la poésie
Si le mot dieu interpelle, le mot divin enchante
Car oui la poésie se veut divine en soi
C’est au contact de la nature que naît le poète
Où le sacré s’inscrit au cœur même de tout ce qui l’inspire
Et le plonge au plus profond de lui-même
Ce n’est pas que du rêve ou de l’imaginaire
C’est le beau qui transcende, qui émeut
Le vrai, le palpable, le réel qui devient le sacré
Celui qui entre dans l’âme du poète
A travers les montagnes, la mer, le ciel, les arbres
Les fleurs, les couchers de soleil,… la terre
Et tout ce qu’elle engendre de merveilleux
Qui propulse le poète dans la béatitude.
_____
Souhaite que le temps se calme là où souffle le vent et tombe la pluie en abondance.
Des mots bien rangés
Vivants, épanouis
Pour tracer le chemin
D’un langage souriant
Des mots qui disent
La beauté, la sagesse
Chantent et résonnent
Au crépuscule de ce jour
Des mots qui s’épousent
Pour enfanter la joie
Dans le cœur des humains
Trop souvent attristés
Des mots qui éclaboussent
Au soleil à la lune
En des milliers d’étoiles
Dans le ciel immense
Des mots comme une prière
Pour rompre le silence
Plus abrutissant que le bruit
Faut-il encore pouvoir les écrire
Ces sacrés mots !
Dans les allées grandioses
à Karnak ou bien chez les kanaks
lever la tête enfin j’ose
il y avait quelques coudées de large
les ombres entre mêlées
au centre de rester il était plus sage
Pour ces piliers du temps
qui escortent et accueillent
délivrent une ombre fraiche
et n’assaillent pas la conscience
il y a à perte de vue
ces alignements pas de Karnak
un ordre tranquille où l’on se faufile
gare à se perdre comme l’écho
et le doux bruissement
du vent léger qui agite les tiges sommitales
la palme raie et sans répartie
mais il y a une contre partie
il faut sacrifier à a béatitude
qui chemin faisant vous envahit
Palmier que oui mais dattier
cela ne saute pas aux yeux
dans un décor intemporel
on perd vite tous ses repères
pas un repaire de malandrin
il produit encore tant de filins
et si d’aventure rodait un félin
il faudrait s’ensauver prestement
mais là n’est pas la question
mais celle du recueillement
pour quelques ablutions rituelles
trouver un point d’eau
là où celle ci est partout
sous nos pieds
Palmer ou mais paumé non
ce n’est pas micrométrique
et sans vérin hydraulique
que nous arpentons des allées
au demeurant fantasmagoriques
au départ on trouve allégorique
de parcourir en tous sens
cette colonnade sans colonettes
bien trop heureux et puis honnêtes
de ressentir cette jubilation intense
qui monte de l’intérieur de soi
le temple intérieur se construit il
au fur et à mesure que l’extérieur s’agrandit
un champs de vue pas un champs de ruine
tout est levé et bien droit monte
ce n’est pas en surplomb le toit du monde
mais c’est d’une force et d’une beauté
avec beaucoup de sagesse aussi
De vertes alliances
Tout le long de belle allée
Somptueux mariage
Au coeur de la nature
De palmes,de bambous
Lumière , brise invités
Le soleil de la partie
Magnifique photographie Ossiane qui donne bien envie d’aller se promener , Bonne journée à tous !
Il est doux de se remémorer ces moments sacrés où le bonheur accompagnaient nos pas en ces lieux divins.
____
Quadrille des palmiers
Les ombres dansent dans l’allée
Volent les jupons
La nostalgie de l’été
Les souvenirs bien gardés.
____
Hâte pour beaucoup que cette tempête prennent fin, que la lumière et la joie reviennent.
la chemise colle
sous le bleu du ciel j’escorte
bonsaï au salon
Les siècles passant ,autour de la Sagrada Familia ,une épaisse forêt de palmiers , de fougères et de bambous avait poussé, les allées disposées en étoile autour de la Cathédrale des Anges formaient d’immenses chapelles végétales où les pélerins se recueillaient…
je marche
la fougère est légère
oasis des mystères
cathédrale ! c’est le mot que je cherchais et que tu as trouvé !
avancer le coeur battant
dans la nef de verdure
temps suspendu
magnifique photo Ossiane dans un bel écrin de mots
Explosion et apothéose
La nature exulte en beauté
Propulse inconsciemment
Les passants envoûtés
Vers un oratoire de verdure
Immense cathédrale
Sans autel, sans chaire
Où le silence tient lieu de prière
« Oasis des mystères » dit un poète*
Lieu de recueillement et d’exaltation
Où l’élévation permet d’accéder aux nuages.
*le poète cité n’est autre qu’ aspe
Ombres chinoises
Fleurs , coeurs et arabesques
Dessins dans l’allée
Cueillir l’émotion à chaque regard qui s’émerveille
Au bord des yeux dégustant le nectar savoureux
L’imprimant en la mémoire pour nourrir les rêves
Goûter le délicieux, se délecter d’un plaisir
C’est se mettre à la table des jouissances
Des sensations offertes à chaque pas
Qui nous conduit dans les allées de la volupté
Qu’elles soient de palmiers, de bambous,
De chênes, de bouleaux, de sapins, de fougères,
D’herbes folles sur la falaise, de vignes sur la colline
De pêchers, de pommiers, de poiriers dans les vergers
Pourvu que ces allées nous mènent aux confins du bonheur
Dans cette opulence que la nature nous offre généreusement
Aux détours des chemins, longeant la mer
Sillonnant les montagnes, parcourant la campagne
Marchant dans les jardins d’arbres et de fleurs
Nourrissant le corps et l’âme de ses largesses sacrées.
sous la nef gothique
aux chapiteaux à palmettes
la voûte du ciel
Tout jardin est un lieu de ressourcement, j’ai souvenir du jardin de mon père, un lieu mythique sans aucun doute. Platon ne donnait-il pas ses cours de philosophie dans le jardin d’Académos ?
____
Allée déserte sous la lune
Les branches en leur sommet se rejoignent
En une arcade au-dessus de la terre
Nout, la déesse veille sur le monde endormi
Cette déesse de la nuit qui n’eut jamais de temple
Trouve en ce jardin sa demeure divine
Où chaque branche de palmier dépose sur sa couche
Un lit de feuilles et de nattes de fibres
Au petit jour un souffle d’air venu des poumons de la terre
Ouvrira cette nef laissant passer la lumière
Déposant sur chaque arbre quelques gouttes de rosée
Faisant entendre sa musique et le chant des oiseaux
Afin de donner vie et beauté à ce jardin enchanté.
____
En faisant de ce jardin un jardin enchanté, je pense au merveilleux livre de Maria Hofker pour qui son jardin était devenu un lieu extraordinaire, un royaume, une cathédrale où elle aimait se retrouver, méditer et y puiser son inspiration.
Belle et douce nuit à tous j’espère et jolis rêves
« Vues des Anges, les cimes des arbres peut-être
sont des racines, buvant les cieux ; Rainer Maria Rilke
Envie de balader entre les mots
Pour que naissent des images
Fleurissent les fleurs de l’âme
S’élèvent les palmes du coeur
Frétillent les idées de chacun et chacune
Une promenade au centre d’un jardin
Où pousseraient des tas de petites phrases
Pour embellir le monde, le faire sourire
Le consoler , l’inviter à chanter
Sans ostentation, sans grandiloquence
Chercher la petite pousse, la petite idée
Qui germerait dans le coeur de tous
Avec une poignée d’amour et un peu de chaleur
Ouvrir la porte du jardin qui contiendrait tout cela
Et pour que chaque mot semé ici et là
Voit fleurir un bouquet aux senteurs de poésie
Des allées somptueuses, des prairies de fleurs
Sans entendre dire hihi fleur bleue ! ou pire encore Utopie !
Comme elle serait belle la promenade dans l’allée de ce jardin.
Un mot sur chaque pétale de fleurs, sur chaque feuille
Un poème dans le vent sous la ramure
Un chant qui s’envolerait sur le dos des nuages.
Et du rêve, du rêve qui resterait du rêve
Nécessaire car c’est en lui que se cache le bonheur.
Ô les enfants
Nichés au fond de soi
Ou leur regard devant
Cathédrale si sacrée
Que le poids est d’un lourd
Ses enfants pour sa vie
A leurs vies les mener
C’est un pélerinage
Une marche si rude
Quand on aime vraiment
Se donner de son temps
L’entier à ses enfants
En pilier de leur être
Pour qu’en cas de coup dur
Résonne en leur dedans
Un ‘je t’aime du parent
Ingommable son intime
Cela soutient leur vie
D’un *je t’aime éternel
Ô les enfants
Du parent d’être
Rétine
ouverte à travers temps –
Perce le secret des ondes
comme une mer
agonisante –
Hurlante.
Je suis émue Annick ,merci
« La promenade sous les arbres » de Philippe Jaccottet ce tître vient à l’esprit en regardant cette note bien sûr, mais aussi et surtout cette façon dont ce poète appréhende la poésie, le rapport qu’il a avec la nature et sa façon de dire ; alors oui se promener dans cette allée, s’arrêter et lire quelques mots de lui, relèverait du « sacré »
Et dans cet esprit le haïku d’Ossiane est une splendeur :
« Poumon vert
cathédrale intérieure
respiration »
Jaccottet dans promnades sous les arbres.
» Mais qu’est-ce que l’air ? : Ah! sûrement, j’adopterai un jour un langage plus vif et plus chantant pour m’y élever comme l’alouette et le conquérir dans l’allégresse de la poésie! On ne résiste pas à ces trouées! »
Le temps me manque et j’aurais aimé approfondir mais je dirai seulement il faut lire Monsieur Philippe Jaccottet pour saisir la fusion qu’il peut y avoir entre l’ÊTRE et la NATURE;
Merci May,
mes mots sont simplement de ma vie,
et mon coeur s’est ouvert pour vous de chacun, Aujourd’hui,
mon fils autiste que j’aime énormément, en grosse crise ce matin,
et en adulte,
c’est encore autre chose,
qu’en enfant,
mais je l’aime, alors je suis pour lui!
chaque jour le construit, et l’amour est un piment qui donne du goût, qui consolide, me semble.
L’enfance me touche au plus profond, depuis toujours,
et mon fils adulte de 25 ans, reste quelque part un enfant à vie, et pourtant à voir aussi en adulte.
Je n ai pas lu P Jaccottet, mais tu donnes envie de le lire, Monique,
OUI LA FUSION ENTRE LA NATURE ET L ETRE!
la nature donne une force terrible,
le petit bois derrière c’est une péninsule de lutteurs en âmes bonnes pour m’accompagner mon aventure de vie…
ET JE LE REMERCIE LE PETIT BOIS QUI M APPORTE Ô temps! TEMPS!
OUI, comme Monique, j aime beaucoup ton haïku, Ossiane, il me fait frissonner à le lire
et cela c’est bon signe,
C EST QU IL ME VIT!
MERCI A TOUT ET CELUI QUI ME VIT ma vie!
Encore dans des grands extrêmes aujourd’hui, mais c’est ma vie, et je l aime, et je regarde devant, derrière n’est plus à marcher, reste juste devant, ses petits sautillis plus sages, moins lourds, plus aérés de vie! c’est beau la vie, cela parle le langage de la vie et c’est sacré, vraiment!
Un enfant
Le désir
Celui de le faire
Et ensuite de le soigner
De son meilleur de soi
En forces et faiblesses
Et en amour surtout
La marche en enfance
C’est sacré
C’est intime
C’est à ne pas voler
Un enfant
C’est respecter la vie
Au plus profond de son être
Ton cœur s’est ouvert Annick et c’est bien, il est important de dire, d’oser dire, savoir se tourner vers les autres pour trouver une écoute c’est déjà énorme et puis aussi se tourner vers la nature parce qu’il y a là de vraies valeurs où puiser certaines forces nécessaires pour continuer à avancer. J’aime lorsque tu parles du petit bois près de chez toi, c’est un livre grand ouvert et je sais que tu y trouves plus qu’on ne peut imaginer, la nature un lieu de ressourcement comme je le disais hier parce que c’est tellement vrai et sans faux semblants, j’en suis persuadée pour l’avoir expérimenté, qu’importe soient les circonstances dans lesquelles on se réfugie en elle, la nature est une alliée, une alliée véritable souvent d’un grand secours.
Je ne faisais que passer, mais je n’ai pas voulu le faire sans t’adresser ce petit mot Annick et te souhaiter une bonne nuit de passage sur le pont où Ossiane, je le sais comprendra cet aparté, sans oublier de lui souhaiter également une bonne nuit.
m’zi, Monique, en vie non stop deux jours en autisme, et encore demain matin, difficile de me poser en lectures, je te lis ce soir avec délice.
Ô la Nature
Tu es tant
Et de temps
Tu es là
Toujours Là
A offrir ta beauté
Et le joli
Il sauve
Bonjour à vous,
Me voilà revenue à la surface … de multiples problèmes techniques sur mon ordinateur ont fait que j’ai été coupée du monde virtuel tous ces derniers jours. Ma connection semble bien vouloir tenir le coup pour l’instant, je croise les doigts!
Un grand merci à vous pour les beaux commentaires déposés, les clins d’oeil, les coucous sous la canopée … bienvenue aux nouveaux venus ou aux passants d’un jour et un grand salut d’outre monde aux passagers indéfectibles de ce navire! Bises à tous!
Ossiane
Un père et ses petits
Sur le chemin de la vie
Que personne n’y touche
Les grand palmiers aussi
Veillent sur les plants jeunes
Grandir accompagné
De bel élan douceurs
La tendresse d’un père
C’est le sacré d’une vie
Et les palmiers s’inclinent
Merveille de la Nature
Quand ses valeurs dominent
Tanguent mais ne plient pas
Une vie c’est du sacré
Et ce n’est pas un jeu
Dans son devoir de vie
Quand on donne la vie
La vie cette merveille
Ce miracle des yeux
Quand le souffle d’un coeur
Les pépites d’un oeil
Et faire de bels vivants
De ses chéris enfants
C’est un bel sens de vie
coucou Ossiane, un clin d’oeil ouvert du tien, fait du bien, parfois…douce fin d’après midi.
Palmeraie, oasis
temple ouvert ,
voute étoilée prête à paraître
un tempo fort de vie qui bat
chamade et coeur serré
dans cette allée prodigieuse
l’esence du sacré
vient il du lieu ou de l’instant
qui magnifie le moment
les colonnes ne sont elles pas
celle du temple
mais en péristyle immense
où l’on se perd
depuis la colonne « le palmier » de Toulouse
aux Jacobins
on cherche la tranquilité et la fraicheur
le recueillement aussi
Des souvenirs d’étés lointains
désormais
lente déambulation dans la fraîcheur de la voûte
le vent agitant doucement les palmes
Coucou Annick, Coucou Thierry;)
Très beau ce que tu as écrit Pierre; tu ne retournes plus dans tes chères Cévennes ?
Merci Ossiane de nous conduire une fois encore dans ces lieux propices aux rêves, tu as l’art de les choisir et de nous les présenter à travers des images splendides. Ton petit passage est un rayon de soleil, j’ espère que tes problèmes ont trouvé solutions. Je t’embrasse.
_____
Le pas se fait lent, l’émerveillement suprême
L’entrée est solennelle et magistrale
Haie d’honneur faite aux promeneurs d’un jour
Tentures déployées et tapis de sable fin
On avance, on s’arrête, on se retourne
On caresse les crinières des palmiers
Sous les éventails géants qui se balancent
On est ailleurs dans les allées du paradis
Procession dans la grande nef d’une cathédrale
Les feuilles de palmiers sur les colonnes
Ont remplacé les feuilles d’acanthes
Il y a là, un doux parfum d’orient
Et la beauté d’un jardin du bout du monde.
Le temps s’arrête pour nous laisser jouir
En toute quiétude, de ce lieu de délices qui n’a d’égal
Que le rêve que l’on se fait d’un jardin d’Eden.
_____
Dommage il nous faudra maintenant attendre le printemps pour aller s’y promener, le temps de qu’il hiberne en paix.
il est fort beau, le haiku.
Respiration profonde suivie d’une expiration toute aussi profonde , lire le haïku de Basho tout doucement pour entendre la musique des mots, cela ressemble à une prière, au domaine du sacré
« Temple de Suma
j’entends la flûte qui s’est tue
dans l’ombre des arbres » Basho
Sous la forêt des troncs
j’ai déambulé plein de vide
dans ce concert de colonnes
j’ai écouté vibrer les troncs
dans l’allée centrale j’ai vaqué
ce n’était pas l’heure d’invoquer
mais une grande respiration
m’a pris de l’intérieur
un second souffle communicatif
un pas allègre et des travées
sans fin allant au lointain
une part de moi était ailleurs
et la voute du ciel où s’entrecroisent
en treillis les palmes retombantes
une oeuvre de haut surplombante
dans ce goulet étroit j’ai perçu
la lumière qui montait au fond d’émois
des souvenirs remontants
du plus profond et cette sensation
étrange d’être étranger mais familier
dans ce monument végétal
impeccablement aligné
où règne ordre et sérénité
je me suis retrouvé
tourné et ouvert vers moi
tout entier
Merci Ossiane pour tes photos, si belles
Merci à tous pour vos mots déposés, si beaux.
Comme un mirage
Montent les notes sacrées
oasis de paix
Bonjour la Compagnie,
Bonjour Ossiane !
eeeeeeeeeeeeeeeee
Palmiers élancés
Sous la voûte végétale
Suivre son chemin
eeeeeeeeeeeeeeeee
J’espère OSSIANE que ta connexion se porte mieux maintenant, et te souhaite une bonne fin d’année !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Bonjour Ossiane,
Après trente ans cévenols
cela fait de beaux souvenirs
à recycler par les soirs d’été.
Jolie cathédrale que celle-ci. Elle me rappelle de jolis souvenirs.
Je n’ ai pas rêvé,j’ ai bien aperçu
Sa blanche chevrette dans les herbes vertes
J’ai bien entendu tinter ses clochettes
Et dans l’ air gitan , je l’ ai vue danser
Trois piétons s’en viennent
Point de fuite sous la Palme
Trois piétons s’en vont.
J’aime beaucoup « les notes sacrées » dans un « oasis de paix » de Jo.S, le très jolis texte de Thierry (7h36) très inspiré dès le matin
____
Habiter poétiquement un paysage
En se promenant en ces lieux
C’est entrer dans une certaine adoration
Langage sacré peut-on penser
Ou essence même de la poésie
Si le mot dieu interpelle, le mot divin enchante
Car oui la poésie se veut divine en soi
C’est au contact de la nature que naît le poète
Où le sacré s’inscrit au cœur même de tout ce qui l’inspire
Et le plonge au plus profond de lui-même
Ce n’est pas que du rêve ou de l’imaginaire
C’est le beau qui transcende, qui émeut
Le vrai, le palpable, le réel qui devient le sacré
Celui qui entre dans l’âme du poète
A travers les montagnes, la mer, le ciel, les arbres
Les fleurs, les couchers de soleil,… la terre
Et tout ce qu’elle engendre de merveilleux
Qui propulse le poète dans la béatitude.
_____
Souhaite que le temps se calme là où souffle le vent et tombe la pluie en abondance.
Des mots bien rangés
Vivants, épanouis
Pour tracer le chemin
D’un langage souriant
Des mots qui disent
La beauté, la sagesse
Chantent et résonnent
Au crépuscule de ce jour
Des mots qui s’épousent
Pour enfanter la joie
Dans le cœur des humains
Trop souvent attristés
Des mots qui éclaboussent
Au soleil à la lune
En des milliers d’étoiles
Dans le ciel immense
Des mots comme une prière
Pour rompre le silence
Plus abrutissant que le bruit
Faut-il encore pouvoir les écrire
Ces sacrés mots !
Dans les allées grandioses
à Karnak ou bien chez les kanaks
lever la tête enfin j’ose
il y avait quelques coudées de large
les ombres entre mêlées
au centre de rester il était plus sage
Pour ces piliers du temps
qui escortent et accueillent
délivrent une ombre fraiche
et n’assaillent pas la conscience
il y a à perte de vue
ces alignements pas de Karnak
un ordre tranquille où l’on se faufile
gare à se perdre comme l’écho
et le doux bruissement
du vent léger qui agite les tiges sommitales
la palme raie et sans répartie
mais il y a une contre partie
il faut sacrifier à a béatitude
qui chemin faisant vous envahit
Palmier que oui mais dattier
cela ne saute pas aux yeux
dans un décor intemporel
on perd vite tous ses repères
pas un repaire de malandrin
il produit encore tant de filins
et si d’aventure rodait un félin
il faudrait s’ensauver prestement
mais là n’est pas la question
mais celle du recueillement
pour quelques ablutions rituelles
trouver un point d’eau
là où celle ci est partout
sous nos pieds
Palmer ou mais paumé non
ce n’est pas micrométrique
et sans vérin hydraulique
que nous arpentons des allées
au demeurant fantasmagoriques
au départ on trouve allégorique
de parcourir en tous sens
cette colonnade sans colonettes
bien trop heureux et puis honnêtes
de ressentir cette jubilation intense
qui monte de l’intérieur de soi
le temple intérieur se construit il
au fur et à mesure que l’extérieur s’agrandit
un champs de vue pas un champs de ruine
tout est levé et bien droit monte
ce n’est pas en surplomb le toit du monde
mais c’est d’une force et d’une beauté
avec beaucoup de sagesse aussi
De vertes alliances
Tout le long de belle allée
Somptueux mariage
Au coeur de la nature
De palmes,de bambous
Lumière , brise invités
Le soleil de la partie
Magnifique photographie Ossiane qui donne bien envie d’aller se promener , Bonne journée à tous !
Il est doux de se remémorer ces moments sacrés où le bonheur accompagnaient nos pas en ces lieux divins.
____
Quadrille des palmiers
Les ombres dansent dans l’allée
Volent les jupons
La nostalgie de l’été
Les souvenirs bien gardés.
____
Hâte pour beaucoup que cette tempête prennent fin, que la lumière et la joie reviennent.
la chemise colle
sous le bleu du ciel j’escorte
bonsaï au salon
Les siècles passant ,autour de la Sagrada Familia ,une épaisse forêt de palmiers , de fougères et de bambous avait poussé, les allées disposées en étoile autour de la Cathédrale des Anges formaient d’immenses chapelles végétales où les pélerins se recueillaient…
je marche
la fougère est légère
oasis des mystères
cathédrale ! c’est le mot que je cherchais et que tu as trouvé !
avancer le coeur battant
dans la nef de verdure
temps suspendu
magnifique photo Ossiane dans un bel écrin de mots
Explosion et apothéose
La nature exulte en beauté
Propulse inconsciemment
Les passants envoûtés
Vers un oratoire de verdure
Immense cathédrale
Sans autel, sans chaire
Où le silence tient lieu de prière
« Oasis des mystères » dit un poète*
Lieu de recueillement et d’exaltation
Où l’élévation permet d’accéder aux nuages.
*le poète cité n’est autre qu’ aspe
Ombres chinoises
Fleurs , coeurs et arabesques
Dessins dans l’allée
Cueillir l’émotion à chaque regard qui s’émerveille
Au bord des yeux dégustant le nectar savoureux
L’imprimant en la mémoire pour nourrir les rêves
Goûter le délicieux, se délecter d’un plaisir
C’est se mettre à la table des jouissances
Des sensations offertes à chaque pas
Qui nous conduit dans les allées de la volupté
Qu’elles soient de palmiers, de bambous,
De chênes, de bouleaux, de sapins, de fougères,
D’herbes folles sur la falaise, de vignes sur la colline
De pêchers, de pommiers, de poiriers dans les vergers
Pourvu que ces allées nous mènent aux confins du bonheur
Dans cette opulence que la nature nous offre généreusement
Aux détours des chemins, longeant la mer
Sillonnant les montagnes, parcourant la campagne
Marchant dans les jardins d’arbres et de fleurs
Nourrissant le corps et l’âme de ses largesses sacrées.
sous la nef gothique
aux chapiteaux à palmettes
la voûte du ciel
Tout jardin est un lieu de ressourcement, j’ai souvenir du jardin de mon père, un lieu mythique sans aucun doute. Platon ne donnait-il pas ses cours de philosophie dans le jardin d’Académos ?
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Allée déserte sous la lune
Les branches en leur sommet se rejoignent
En une arcade au-dessus de la terre
Nout, la déesse veille sur le monde endormi
Cette déesse de la nuit qui n’eut jamais de temple
Trouve en ce jardin sa demeure divine
Où chaque branche de palmier dépose sur sa couche
Un lit de feuilles et de nattes de fibres
Au petit jour un souffle d’air venu des poumons de la terre
Ouvrira cette nef laissant passer la lumière
Déposant sur chaque arbre quelques gouttes de rosée
Faisant entendre sa musique et le chant des oiseaux
Afin de donner vie et beauté à ce jardin enchanté.
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En faisant de ce jardin un jardin enchanté, je pense au merveilleux livre de Maria Hofker pour qui son jardin était devenu un lieu extraordinaire, un royaume, une cathédrale où elle aimait se retrouver, méditer et y puiser son inspiration.
Belle et douce nuit à tous j’espère et jolis rêves
« Vues des Anges, les cimes des arbres peut-être
sont des racines, buvant les cieux ; Rainer Maria Rilke
Envie de balader entre les mots
Pour que naissent des images
Fleurissent les fleurs de l’âme
S’élèvent les palmes du coeur
Frétillent les idées de chacun et chacune
Une promenade au centre d’un jardin
Où pousseraient des tas de petites phrases
Pour embellir le monde, le faire sourire
Le consoler , l’inviter à chanter
Sans ostentation, sans grandiloquence
Chercher la petite pousse, la petite idée
Qui germerait dans le coeur de tous
Avec une poignée d’amour et un peu de chaleur
Ouvrir la porte du jardin qui contiendrait tout cela
Et pour que chaque mot semé ici et là
Voit fleurir un bouquet aux senteurs de poésie
Des allées somptueuses, des prairies de fleurs
Sans entendre dire hihi fleur bleue ! ou pire encore Utopie !
Comme elle serait belle la promenade dans l’allée de ce jardin.
Un mot sur chaque pétale de fleurs, sur chaque feuille
Un poème dans le vent sous la ramure
Un chant qui s’envolerait sur le dos des nuages.
Et du rêve, du rêve qui resterait du rêve
Nécessaire car c’est en lui que se cache le bonheur.
Ô les enfants
Nichés au fond de soi
Ou leur regard devant
Cathédrale si sacrée
Que le poids est d’un lourd
Ses enfants pour sa vie
A leurs vies les mener
C’est un pélerinage
Une marche si rude
Quand on aime vraiment
Se donner de son temps
L’entier à ses enfants
En pilier de leur être
Pour qu’en cas de coup dur
Résonne en leur dedans
Un ‘je t’aime du parent
Ingommable son intime
Cela soutient leur vie
D’un *je t’aime éternel
Ô les enfants
Du parent d’être
Rétine
ouverte à travers temps –
Perce le secret des ondes
comme une mer
agonisante –
Hurlante.
Je suis émue Annick ,merci
« La promenade sous les arbres » de Philippe Jaccottet ce tître vient à l’esprit en regardant cette note bien sûr, mais aussi et surtout cette façon dont ce poète appréhende la poésie, le rapport qu’il a avec la nature et sa façon de dire ; alors oui se promener dans cette allée, s’arrêter et lire quelques mots de lui, relèverait du « sacré »
Et dans cet esprit le haïku d’Ossiane est une splendeur :
« Poumon vert
cathédrale intérieure
respiration »
Jaccottet dans promnades sous les arbres.
» Mais qu’est-ce que l’air ? : Ah! sûrement, j’adopterai un jour un langage plus vif et plus chantant pour m’y élever comme l’alouette et le conquérir dans l’allégresse de la poésie! On ne résiste pas à ces trouées! »
Le temps me manque et j’aurais aimé approfondir mais je dirai seulement il faut lire Monsieur Philippe Jaccottet pour saisir la fusion qu’il peut y avoir entre l’ÊTRE et la NATURE;
Merci May,
mes mots sont simplement de ma vie,
et mon coeur s’est ouvert pour vous de chacun, Aujourd’hui,
mon fils autiste que j’aime énormément, en grosse crise ce matin,
et en adulte,
c’est encore autre chose,
qu’en enfant,
mais je l’aime, alors je suis pour lui!
chaque jour le construit, et l’amour est un piment qui donne du goût, qui consolide, me semble.
L’enfance me touche au plus profond, depuis toujours,
et mon fils adulte de 25 ans, reste quelque part un enfant à vie, et pourtant à voir aussi en adulte.
Je n ai pas lu P Jaccottet, mais tu donnes envie de le lire, Monique,
OUI LA FUSION ENTRE LA NATURE ET L ETRE!
la nature donne une force terrible,
le petit bois derrière c’est une péninsule de lutteurs en âmes bonnes pour m’accompagner mon aventure de vie…
ET JE LE REMERCIE LE PETIT BOIS QUI M APPORTE Ô temps! TEMPS!
OUI, comme Monique, j aime beaucoup ton haïku, Ossiane, il me fait frissonner à le lire
et cela c’est bon signe,
C EST QU IL ME VIT!
MERCI A TOUT ET CELUI QUI ME VIT ma vie!
Encore dans des grands extrêmes aujourd’hui, mais c’est ma vie, et je l aime, et je regarde devant, derrière n’est plus à marcher, reste juste devant, ses petits sautillis plus sages, moins lourds, plus aérés de vie! c’est beau la vie, cela parle le langage de la vie et c’est sacré, vraiment!
Un enfant
Le désir
Celui de le faire
Et ensuite de le soigner
De son meilleur de soi
En forces et faiblesses
Et en amour surtout
La marche en enfance
C’est sacré
C’est intime
C’est à ne pas voler
Un enfant
C’est respecter la vie
Au plus profond de son être
Ton cœur s’est ouvert Annick et c’est bien, il est important de dire, d’oser dire, savoir se tourner vers les autres pour trouver une écoute c’est déjà énorme et puis aussi se tourner vers la nature parce qu’il y a là de vraies valeurs où puiser certaines forces nécessaires pour continuer à avancer. J’aime lorsque tu parles du petit bois près de chez toi, c’est un livre grand ouvert et je sais que tu y trouves plus qu’on ne peut imaginer, la nature un lieu de ressourcement comme je le disais hier parce que c’est tellement vrai et sans faux semblants, j’en suis persuadée pour l’avoir expérimenté, qu’importe soient les circonstances dans lesquelles on se réfugie en elle, la nature est une alliée, une alliée véritable souvent d’un grand secours.
Je ne faisais que passer, mais je n’ai pas voulu le faire sans t’adresser ce petit mot Annick et te souhaiter une bonne nuit de passage sur le pont où Ossiane, je le sais comprendra cet aparté, sans oublier de lui souhaiter également une bonne nuit.
m’zi, Monique, en vie non stop deux jours en autisme, et encore demain matin, difficile de me poser en lectures, je te lis ce soir avec délice.
Ô la Nature
Tu es tant
Et de temps
Tu es là
Toujours Là
A offrir ta beauté
Et le joli
Il sauve
miroir serein
l’harmonie
universelle