Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Essence II
sous le magnolia
flotte un parfum d’humus
jalousie de bambou
9 réflexions sur « Essence II »
frêles bambous
ou pilier de cathédrale
la beauté naît du contraste
l’un révèle l’autre
le fort le fragile
le plein le vide
chacun sa part de ciel
j’avais loupé ESSENCE II,
merci pour vos jolis mots Jacline,
c’est fort beau.
il se fait tout petit
les pieds dans les fougères
les frêles devant lui
il ne souhaite pas
passer pour fort de fort
c’est un sensible son coeur
et sa fragilité le guide
vers certaines forces
qui l’étonnent de s’être
de se révéler sans se connaître
jamais
avant d’avoir de la vie à vivre
c’est le vécu qui montre
qui il peut être
et il ou elle
en sont surpris
c’est une surprise d’être vivants
et d’être
ce lui
où c’ailes
dans la jungle de la vie
Merci beaucoup Annick, que je retrouve avec tant de plaisir, comme les « passagers inamovibles du navire », Monique, Thierry, Leïla, Christineeeee… Malgré de longs silences, toujours aussi bien accueillie, quel bien fou de remonter sur le pont et respirer son air frais et ressourçant !
Ah mais oui un accueil même bien matinal pour Jacline
qui a retrouvé son pied marin pour monter à bord
Magnolia qui a fait le vide avec son Yatagan
et qui tient à distance respectueuse ses poursuivants
le bambou conjugue élasticité, résistance , vitesse de croissance
on le cerne moins qu’il ne nous cerne
tant il pousse en bouillée
quand à la bambouseraie elle est dense
car lui de la section limité compense
par le nombre augmenté
mais il y a en a de respectable section
qui ne montent pas à l’assaut
mais servent dans les échafauds d’âge
Le magnolia
Légèrement décalé
Sur fond de bambous
Pour un même texte
Une variation d’image
Un autre cadrage
Une petite préférence pour essence II, plus douce, plus enveloppante, plus claire, le beau tout en finesse se décline en trois fois rien de différence et pourtant….
fondant dans l’odeur des siestes
le parfum
des magnolias
emporte ma langueur
Merci beaucoup Thierry de ce petit clin d’oeil en effet bien matinal sur le pont. Je suis toujours sidérée de votre aisance à tricoter les mots avec un égal bonheur dans la verve comme dans la profondeur…
feuilles légères
frêles bambous
vers la lumière pure
frêles bambous
ou pilier de cathédrale
la beauté naît du contraste
l’un révèle l’autre
le fort le fragile
le plein le vide
chacun sa part de ciel
j’avais loupé ESSENCE II,
merci pour vos jolis mots Jacline,
c’est fort beau.
il se fait tout petit
les pieds dans les fougères
les frêles devant lui
il ne souhaite pas
passer pour fort de fort
c’est un sensible son coeur
et sa fragilité le guide
vers certaines forces
qui l’étonnent de s’être
de se révéler sans se connaître
jamais
avant d’avoir de la vie à vivre
c’est le vécu qui montre
qui il peut être
et il ou elle
en sont surpris
c’est une surprise d’être vivants
et d’être
ce lui
où c’ailes
dans la jungle de la vie
Merci beaucoup Annick, que je retrouve avec tant de plaisir, comme les « passagers inamovibles du navire », Monique, Thierry, Leïla, Christineeeee… Malgré de longs silences, toujours aussi bien accueillie, quel bien fou de remonter sur le pont et respirer son air frais et ressourçant !
Ah mais oui un accueil même bien matinal pour Jacline
qui a retrouvé son pied marin pour monter à bord
Magnolia qui a fait le vide avec son Yatagan
et qui tient à distance respectueuse ses poursuivants
le bambou conjugue élasticité, résistance , vitesse de croissance
on le cerne moins qu’il ne nous cerne
tant il pousse en bouillée
quand à la bambouseraie elle est dense
car lui de la section limité compense
par le nombre augmenté
mais il y a en a de respectable section
qui ne montent pas à l’assaut
mais servent dans les échafauds d’âge
Le magnolia
Légèrement décalé
Sur fond de bambous
Pour un même texte
Une variation d’image
Un autre cadrage
Une petite préférence pour essence II, plus douce, plus enveloppante, plus claire, le beau tout en finesse se décline en trois fois rien de différence et pourtant….
fondant dans l’odeur des siestes
le parfum
des magnolias
emporte ma langueur
Merci beaucoup Thierry de ce petit clin d’oeil en effet bien matinal sur le pont. Je suis toujours sidérée de votre aisance à tricoter les mots avec un égal bonheur dans la verve comme dans la profondeur…
feuilles légères
frêles bambous
vers la lumière pure