Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Essence
sous le magnolia
flotte un parfum d’humus
jalousie de bambou
56 réflexions sur « Essence »
surplombant la sylve
l’arbre en compagnie
de ses sujets
Les bambous l’ encerclent
Le magnolia frissonne
Mais ne tremble pas
Eprise du parfum des fleurs
L’étreinte se resserre
Les piquiers se rapprochaient dans un rideau dense
ou dansaient leurs faces éclairées par le spectacle
l’émoi était visible avant qu’on n’acheva le travail
ces phalanges qui résistaient aux lourds hoplites
étaient des alexandrines que masquaient la patine
ils dominaient leur sujet, le maintenant à distance
il ne s’agissait pourtant pas du tout de fascines
au moment de prendre racines il pouvaient s’ancrer
seule la rapidité de manoeuvre leur manquait
alors ces longues lances effilées de près de 6 m
s’alignaient pour gainer et gagner le combat
ils étaient dix mille et plus encore qui défilaient
essence et essence un petit extrait d’Alfred de Musset un petit clin d’oeil aux sens d’essence en tout sens et celui du poète n’est pas pour me déplaire
___
« On naît poète, on devient prosateur. Le romancier, l’écrivain dramatique, le moraliste, l ‘historien, le philosophe voient les rapports des choses ; le poète en saisit l’essence.(…) Regarder, sentir, exprimer, voilà toute sa vie ; tout lui parle, il cause avec un brin d’herbe ; dans tous les contours qui frappent ses yeux, même les plus difformes, il puise et nourrit constamment l’amour de la suprême beauté ; dans tous les sentiments qu’il éprouve, dans toutes les actions dont il est témoin, il cherche la vérité éternelle. Tel il est, tel il meurt dans sa simplicité première ; (…) le dernier regard qu’il jette sur ce monde est encore celui d’un enfant. »
Alfred de Musset dans le poète déchu
____
Merci Ossiane d’avoir su mêler ces deux sens avec tant de subtilité.
comme ils sont forts, les mots de A de Musset, que tu partages, Monique,
j en suis *toutchose, devant de tels mots…
Les bambous tanguent
Son immobile
Le tronc bien droit
Toutes ces années
Grossissent sa vue
Dans tous ses yeux
Qui éclairent son tronc
L’arbre s’épanche
Mais tient son droit
Vivre est sa vie
Coûte que coûte
En tombent ses feuilles
Se meurt une branche
Sa sève d’amour
Douce se propage
Le garde bel vivant
Il est là
A l’abri des regards
Comme si il posait nu
Sa modestie impose
Il reste en secret
Tapi dans le grand bois
Ses amis les bambous
Dépoussière ses feuilles
Et que vole le noir
Et que vive la lumière
Tout au milieu du bois
Ce sage est à entendre
Dans un silence immense
Il le mérite bien
On se met à genoux
On lui fait des prières
Et ce bel confident
Tend son tronc vers le ciel
Pour appeler à l’aide
Essence et quintessence
l’ancien et le nouveau
rencontre inespérée
Je pourrai m’enflammer et brûler tout entier de désir
mais serais ce communiquer à travers des chaudes flammes
décrire parfaitement cette vérité qui me transperce comme lame
l’âme est meurtrie, hier comme aujourd’hui
le combustible ne manque pas qui fait cendre de nos espoirs
et laisse en chantier nos vies imparfaites et insatisfaites
mais peut on et doit on tout brûler dans une terre brulée
mettant en pratique la « tabula rasa » alors qu’ontologiquement
nous somme cendres et habillage mais savante construction
contre vent et marée
aise anse… qui apaise et danse
dans le vent des bambous… se raie la lumière sereine
es hanse… ce n’est pas le voyage mais les ports
et tout ce qui se ligue… dans la fatigue verticale
une allumette craque… sous nos pas les feuilles sèches aussi
et les claustras végètent haut qui filtrent ta mise
pas pressé on ne se magne pas
mais la grandeur du lieu et de son centre
concentre le regard
concentrique, les triques s’agitent furieusement
qui intriguent et nouent les coeurs
J’imagine en ce matin brumeux, ce lieu magique, j’invente des images, transpose le rêve en un tableau féerique.
____
Bambous et magnolia en osmose
Glorifient la forêt, bras levés au ciel
Groupés autour de ce géant
Les Bambous telle une chorale
Entonnent un chant d’amour
En une fusion profonde
Autour de ce pilier imposant
Ils forment un chœur à cœur
Et peu à peu l’image se transpose
Mon regard s’illumine
Ils font corps, ils sont ensemble l’âme,
L’essence même de la forêt
Un lieu magique où plus rien d’autre n’existe
Fusion et union parfaite au sein d’une même terre
Une nouvelle perception de leur existence commune.
_____
« Concentrons nos regard » vers cette futaie et rêvons ensemble….
« concentrons nos regardS » merci pour le « s »
Bagnolias et mambous
pas de boubous mais du mambo
la danse des tiges en ragout
les bambous se raient et sonnent
ils ne prononcent pas que consonne
puisqu’elles voient elles et consomment
l’égo rie dans les bambous
mais il ne pend pas
l’allégorie mais se reprend
Magnifique course vers la lumière !
craque, craque mais ne flamboie pas
ne flanche pas non plus
tu es bien entouré
De votre beauté
Je me sens prisonnier
D’accord je me rends
Ahi c’est un piège!
Rendre l’âme ou les armes?
Palais des sens
Vie sa jolie
Pas un seul bruit
Juste le frisson
De la vie douce
L’oeil est ravit
HEU? l oeil est pas ravi de lire raviT…son oeil ouvert!
Parce que j’ai la chance de pouvoir aller me balader en ces lieux à quelques lieues de chez moi et d’y trouver peut-être l’essence des choses
_____
Ils chuchotent entre eux
Font cercle autour des plus grands
Parlent des pays lointains
L’exotisme est de circonstance
Les bambous, les palmiers, les magnolias,
Les camélias, les séquoias, les bananiers…
Forment un jardin zen
Au pied des Cévennes
L’atmosphère est relaxante
Et parfaitement adaptée
Il règne ici une impression
De dépaysement salutaire
Quand l’ombre des uns
Fait le bonheur des autres
Quand les styles se mélangent
Quand les fleurs et les feuilles
Jouent de rivalité en beauté
Quand les odeurs, les couleurs
Se mélangent entre elles
Leurs chuchotements se devinent
Ils font corps tous ensemble
Et leur joie explose avec exubérance
Et moi qui me promène silencieuse
Tout au long des allées et des chemins
Baignée dans cette aura de bien être
J’écoute et j’entends et finis par comprendre
Un langage presque inaudible à travers les branches
Comme si un dialogue entre eux et moi s’était instauré
Sans même que je m’en sois rendue compte, presque à mon insu.
_____
Bonne nuit Ossiane et vous qui peut-être passez par ici.
Ils ne se sont pas rendu
et la gloire des spectres
qui convoitent le sceptre
jette une lumière crue
sur leurs ambitions,
ce n’est pas une révolution
de palais mais une grande marche
continue pour éradiquer les ressorts
anciens d’un pouvoir bien trop centralisé
l’égrégore finit par se poser sur ces voix diverses
et la pluie des ombres qui sonde l’abime
tisse d’étranges palis pas lisse
de ces vérités naîtra une fertilité
de la multiplicité nait toujours la richesse
la symbiose existe il faut juste la chercher
C’est une foule, c’est une haie,
c’est une houle qui balaie
elle se déroule en long cortège
qui égrène quelques arpèges
ces gardiens immobiles
attendent ils le moment propice
vers quel drôle de précipice
vont ils jeter les illusions
celles de la lumière changeante
qui bat au rythme des variations
quand le vent doux du matin
réchauffe la rosée de satin
il se pressent et s’étouffent
plus de coiffe ni de rouf
le château va s’effondrer
C’est très beau Thierry…
qui a briqué les lieux
sans bottes ni parquet
qui a ciré encore
les abords sans âge
qui a battu la pierre
sans s’ébattre
que la mèche est longue
qui entretient la flamme
que l’amadou tient lieu
de réserve à la gamme
Merci May, l’art est difficile
et l’inspiration fébrile
délivre au compte goutte
de bien maigres rations
L’essence des choses…
On a demandé au Dalaï Lama
« Qu’est-ce qui vous surprend le plus dans l’Humanité? »
Il a répondu:
« Les hommes…Parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver la santé.Et à penser anxieusement au futur,ils oublient le présent de telle sorte qu’ils finissent par non vivre ni le présent ni le futur.Ils vivent comme si ils n’allaient jamais mourir…Et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. »
Combien d’essences d’arbres ? combien de réminiscence et de continuité, combien d’adaptation souterraine ou visible, combien de temps pour accumuler un tel patrimoine génétique, combien gène l’éthique absent de la déforestation parce que tout le monde veut du Teck et qu’on ne replante que des palmiers pour faire de l’huile, quand on replante !
Quand je pense à l’Amazonie et pas à l’amas jauni, pas un petit pan de mur jaune cher à qui vous savez, quand je me rappelle que notre seule Guyane comporte près de 1500 espèces je me dis que cette bio diversité, si formidable richesse, incommensurable et troublante, qu’on n’a pas encore fini de répertorier, alors l’essence chez moi devine qu’il ne faudrait pas ou plus abattre et dévaster sans replanter.
On nous dit que la crise climatique explique les feux de forêts en Russie l’an passé, que les droits d’abattages se développent au Brésil, contre l’avis des autochtones qui voient venir vers aux les forces chtoniennes près à abattre les colonnes ioniennes ou pas.
Je crois que l’arbre est l’avenir de l’homme ce que les chamans savent depuis longtemps
les coupes claires jettent une violente et cruelle lumière sur des pratiques qui ne sont pas durables ni plus longtemps endurables.
Les pennons de Sarawak ont été chassé , les quasi derniers chasseurs cueilleurs qui malaxent la pâte de palmier pour en faire une farine nutritive sont dans l’esquive mais le couperet se rapproche.
que d’intelligence, de sincérité et de vérité dans ces mots bruts et terribles !
Rassemblés comme les bambous autour du magnolia, l’équipage du navire se rassemble autour du capitaine pour une page qui parle haut et fort et cruellement vrai sur des questions qui nous concernent tous, sur notre façon de gérer notre existence, c’est peut-être ça au fond l’essentiel, ne pas courir en tous sens, se positionner réfléchir et agir en fonction de notre prise de conscience sur notre façon de vivre et d’ÊTRE.
Tu as raison Leïla cette citation de Dalaï Lama est profondément pertinente et juste.
Les exemples donnés par Thierry sont tellement ahurissants
Vos interventions montrent que ce n’est pas seulement un problème qui concerne les humains ceux qui sont et ceux à venir mais également notre planète toute entière avec chacun notre part de responsabilité soyons honnêtes.
ils sont beaux vos mots de chacun!
merci pour vos écrits sur le sens d’exister…
Le meilleur parfum est celui que l’on respire le matin lorsque la nature s’éveille, il est pur et il sent si bon.
_____
Je voudrais t’offrir le parfum de mes ballades
Ce mélange d’essences qui m’entourent
Fait de terre et d’eau, de sèves mélangées
Tous ces arômes naturels qui bercent mes pas
Partager avec toi toutes ces exhalaisons
Si agréables dans la fraîcheur matinale
Sentir avec toi toutes ces odeurs d’humus
Sur le sol humide de l’automne
Humer à plein poumon l’effluve
Des feuilles mouillées qui s’en retournent à la terre
Et qui dans leur sommeil se mêleront à son odeur
Respirer avec toi toutes ces senteurs
Pour Imprimer en nos mémoires ces parfums subtils
Comme la trace d’un moment de bonheur
Qui nous appartiendrait pour toujours
_____
Après une bonne nuit je vous souhaite à tous une bonne nuit et de jolis rêves parfumés de douces essences. Les huiles essentielles sont souvent d’un bon secours pour parvenir à des nuits tranquilles.
euh pardon balade avec un seul « l »
Il y a parfois des coïncidences étonnantes, j’adore quand elles se produisent car alors dans l’esprit il vous vient l’idée qu’il pourrait exister pour ce genre de circonstances un autre mot que celui de coïncidence, mot qui reste à inventer…je range quelques livres et ouvre La Bohème et mon coeur de Francis Carco et découvre ce poème :
« L’automne et le vent
Qui chassent les feuilles
Aujourd’hui t’accueillent
Toi, qui vas, rêvant,
Jeune, tendre et fière,
Parmi la forêt
Aux arbres parés
De glauque lumière.
Prends-les dans tes yeux
Et dans ta mémoire.
Qu’ils soient notre histoire
Simple à tous les deux. »
Joli non ? Il n’est pas question ici d’essences mais d’un simple regard qui s’inscrirait dans la mémoire
Carcopino ensemençait tout ce qu’il touchait ,fantaisiste et intimiste in ne nous intime pas de nous taire mais de prêter attention à ses galeries de mots revisités
l’écho ainsi danse dans nos mémoire lâches
et de cet instant surprenant se détache
une perception aigue qui jamais ne fache
Les tiges écartées par le tigre ne donnent pas le vertige sauvage
mais la haie dense et profonde qui ondule
est un horizon indépassable
bravo Thierry, quelle plume son encre…MERCI!
alors on dira chère Monique,
que ballade avec deux L,
c’est une ballade en ailes,
et que c’est joli sa douce!
Ma ballade avec toi
Ma main te touche son léger
Un peu sans le trop
Ta chaleur me réchauffe
Mon oeil se ferme et déjà
Toi et moi c’est en ciel
Que nous le vivons l’instant
Ce merveilleux miracle
D’être à deux seuls en un
Libres de belles grâces
Sans menottes sans contraintes
Dans le bel mouvement de nos pas
A marcher notre baLLade jolie
Sous l’oeil de se balader son terrestre
En vie
*levivre c’est une merveille
ô temps en profiter
mon âme soeur ma belle
d’un je suis quand tu es
Il a du être bien arrosé pour être aussi flamboyant
Ce n’est pas parce qu’un article du monde du weekend nous explique que la formule de Vinci
sur l’égalité permanente de la somme des surfaces des branches à celle du tronc, pour certaines espèces seulement, a été corroboré par des simulations mathématiques sur la résistance au vent
reste à comprendre comment dans la phase dynamique de la croissance cet optimum entre constitution et résistance permet de faire face aux contraintes ordinaires ?
Vouloir m’endormir tout simplement
Protégée alentours d’une haie de bambous
Et dans mes rêves couvrir le magnolia de fleurs
Pour qu’elles embaument ma couche de leur parfum
M’envelopper dans un rayon de lune
Jusqu’aux premières lueurs du jours.
Bonsoir je sens déjà l’odeur des fleurs.
Le roi et sa cour
Cette série arboricole et les haikus qui l’accompagnent est merveilleuse. Les photographies en particulier ont une luminosité et un piqué rare. Bravo.
Bonsoir, en espérant que le vent et la tempête pour beaucoup ne soient pas trop violents, ne durent pas trop longtemps et ne fassent pas trop de dégâts.
______
Retour sous le magnolia,
Le vert sombre de ses feuilles
Tranchent avec le vert tendre des bambous
Bel accord de couleurs en dégradé de verts .
Avant d’effacer les teintes, de gommer les couleurs
Pour tout réunifier et rendre à cette végétation
Les couleurs du graphite d’un dessin au crayon
Il faut réinventer les traits, forcer sur les verticales
Donner à chacune l’épaisseur qui lui convient
Les mettre sur une feuille de papier, en faire un beau dessin.
L’enfant artiste le pliera en quatre dans sa poche
Et ce soir le coloriera… en vert peut-être !
(Clair pour les bambous, foncé pour le magnolia)
La terre elle, restera grise, le tronc un peu sombre.
Mais l’enfant qui trouvera son dessin trop triste
Dessinera un papillon de toutes les couleurs
Et dans l’angle tout en haut de la feuille de papier
Fera un grand soleil tout jaune avec des rayons
Qui caresseront les feuilles vertes, toutes les feuilles vertes
Pour faire renaître le magnolia et les bambous
Dans l’odeur de l’humus au parfum de crayons de couleur
_____
Bonne nuit, fermez bien les volets.
@ Monique ,merci j’ ai beaucoup aimé ton petit texte d’hier soir , l’enfant qui dessine , les crayons de couleur , l’imagination . Quant à ton commentaire du 11 /12 (14h17) je comprends tout à fait ce que tu veux dire par coïncidence cela m’arrive très souvent à moi -aussi.
Bonne journée à tous.
Superbe Ossiane !
Je vous cherchais senteurs de terre , de pluie, d’ humus
Vers les bambous, les fougères , je me promenais
Je ne pensais pas trouver dans la clairière
Le parfum frais ,léger du magnolia en fleurs
c’est joli, May,
le bonjour, Ossiane!
Sans faire de bruit
Le magnolia joli
Repose sa robe douce
Parfumée de ses mousses
Le petit oeil joli
Aime la fantaisie
Et trouver tout caché
Cet arbre adoré
De tous les bambous verts
C’est un spectacle vers
*levivre son instant
dans son écrin intime
aux parfums de son âme
qui se câline ses grâces
Beaucoup de douceur et de sensibilité dans vos écrits May et Annick, dû à n’en pas douter à l’intimité de ce petit écrin de verdure dans lequel Ossiane nous a laissé nous prélasser en toute tranquillité.
____
Au carrefour du rêve
Montait une musique étrange
Quelques doux accords
_____
Toutes les mesures par chacun déposées ont crée une partition d’un superbe morceau de musique qui se joue sous la direction d’un grand chef d’orchestre nommé Amour ; les notes sont des mots entrecoupés de silences et de soupirs sous le thème de la Beauté.
c’est joli, Monique,
j en profite pour me changer de mot,
dommage ma plume a écrit joli, deux fois, alors…
je remplace le deuxième joli, par Zoli….héhé…
c’est bon d’être l’auteur de soi, et d’avoir tous ses droits…
et pour jouer avec deux très jolis mots de toi, Monique:
Approche
Doucement
Plus tranquillement encore
Il rêve le réveille pas
Ou alors pour *levivre
Tous les deux
Dans la Beauté de l’Amour
Ce bel écrin vivant
De douces voluptés
Qui donnent des aises tendres
Aimer c’est se faire du bien
Et quand la malle délice
S’ouvre et que ses bels parfums
D’ondes leurs zolies leurs si belles
Comme la vie est grande
D’offrir de tels trésors
A son petit de soi
Emerveillé son magique
D’être vivant Tellement
L’Amour réveille les sens
Dans la Beauté de s’être
Au plus près
comme de grandes lianes enserrées
et amoureusement entortillées
le caractère de l’arbre transparait
ll se tient debout
Ses membres serrés contre lui
Dans l’expectative !
Bonjour et bravo pour votre blog !
Et pour vous signaler le notre…
Une légère odeur d’humus
En cette fin d’automne
Enveloppe la bambouseraie
Le soleil timide de l’hiver
Tiendra la terre dans l’ombre
Gardant l’humidité complice
D’un parfum coriace
Petits conflits d’odeurs
En attendant le printemps
Où chacun dans sa propre fiole
Elaborera dans le plus grand secret
L’essence la plus pure
Avant de mêler leurs arômes
Dans la saison chaude de l’été.
Concert matinal
Closerie des Bambous
Le chant des oiseaux
Il semble un
Mais il est deux
Ensemble
Si serrés
Au plus près
Touchée de tous vos mots déposés avec tant de générosité, de curiosité et de respect entre vous. Amitiés vers vous!
surplombant la sylve
l’arbre en compagnie
de ses sujets
Les bambous l’ encerclent
Le magnolia frissonne
Mais ne tremble pas
Eprise du parfum des fleurs
L’étreinte se resserre
Les piquiers se rapprochaient dans un rideau dense
ou dansaient leurs faces éclairées par le spectacle
l’émoi était visible avant qu’on n’acheva le travail
ces phalanges qui résistaient aux lourds hoplites
étaient des alexandrines que masquaient la patine
ils dominaient leur sujet, le maintenant à distance
il ne s’agissait pourtant pas du tout de fascines
au moment de prendre racines il pouvaient s’ancrer
seule la rapidité de manoeuvre leur manquait
alors ces longues lances effilées de près de 6 m
s’alignaient pour gainer et gagner le combat
ils étaient dix mille et plus encore qui défilaient
essence et essence un petit extrait d’Alfred de Musset un petit clin d’oeil aux sens d’essence en tout sens et celui du poète n’est pas pour me déplaire
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« On naît poète, on devient prosateur. Le romancier, l’écrivain dramatique, le moraliste, l ‘historien, le philosophe voient les rapports des choses ; le poète en saisit l’essence.(…) Regarder, sentir, exprimer, voilà toute sa vie ; tout lui parle, il cause avec un brin d’herbe ; dans tous les contours qui frappent ses yeux, même les plus difformes, il puise et nourrit constamment l’amour de la suprême beauté ; dans tous les sentiments qu’il éprouve, dans toutes les actions dont il est témoin, il cherche la vérité éternelle. Tel il est, tel il meurt dans sa simplicité première ; (…) le dernier regard qu’il jette sur ce monde est encore celui d’un enfant. »
Alfred de Musset dans le poète déchu
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Merci Ossiane d’avoir su mêler ces deux sens avec tant de subtilité.
comme ils sont forts, les mots de A de Musset, que tu partages, Monique,
j en suis *toutchose, devant de tels mots…
Les bambous tanguent
Son immobile
Le tronc bien droit
Toutes ces années
Grossissent sa vue
Dans tous ses yeux
Qui éclairent son tronc
L’arbre s’épanche
Mais tient son droit
Vivre est sa vie
Coûte que coûte
En tombent ses feuilles
Se meurt une branche
Sa sève d’amour
Douce se propage
Le garde bel vivant
Il est là
A l’abri des regards
Comme si il posait nu
Sa modestie impose
Il reste en secret
Tapi dans le grand bois
Ses amis les bambous
Dépoussière ses feuilles
Et que vole le noir
Et que vive la lumière
Tout au milieu du bois
Ce sage est à entendre
Dans un silence immense
Il le mérite bien
On se met à genoux
On lui fait des prières
Et ce bel confident
Tend son tronc vers le ciel
Pour appeler à l’aide
Essence et quintessence
l’ancien et le nouveau
rencontre inespérée
Je pourrai m’enflammer et brûler tout entier de désir
mais serais ce communiquer à travers des chaudes flammes
décrire parfaitement cette vérité qui me transperce comme lame
l’âme est meurtrie, hier comme aujourd’hui
le combustible ne manque pas qui fait cendre de nos espoirs
et laisse en chantier nos vies imparfaites et insatisfaites
mais peut on et doit on tout brûler dans une terre brulée
mettant en pratique la « tabula rasa » alors qu’ontologiquement
nous somme cendres et habillage mais savante construction
contre vent et marée
aise anse… qui apaise et danse
dans le vent des bambous… se raie la lumière sereine
es hanse… ce n’est pas le voyage mais les ports
et tout ce qui se ligue… dans la fatigue verticale
une allumette craque… sous nos pas les feuilles sèches aussi
et les claustras végètent haut qui filtrent ta mise
pas pressé on ne se magne pas
mais la grandeur du lieu et de son centre
concentre le regard
concentrique, les triques s’agitent furieusement
qui intriguent et nouent les coeurs
J’imagine en ce matin brumeux, ce lieu magique, j’invente des images, transpose le rêve en un tableau féerique.
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Bambous et magnolia en osmose
Glorifient la forêt, bras levés au ciel
Groupés autour de ce géant
Les Bambous telle une chorale
Entonnent un chant d’amour
En une fusion profonde
Autour de ce pilier imposant
Ils forment un chœur à cœur
Et peu à peu l’image se transpose
Mon regard s’illumine
Ils font corps, ils sont ensemble l’âme,
L’essence même de la forêt
Un lieu magique où plus rien d’autre n’existe
Fusion et union parfaite au sein d’une même terre
Une nouvelle perception de leur existence commune.
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« Concentrons nos regard » vers cette futaie et rêvons ensemble….
« concentrons nos regardS » merci pour le « s »
Bagnolias et mambous
pas de boubous mais du mambo
la danse des tiges en ragout
les bambous se raient et sonnent
ils ne prononcent pas que consonne
puisqu’elles voient elles et consomment
l’égo rie dans les bambous
mais il ne pend pas
l’allégorie mais se reprend
Magnifique course vers la lumière !
craque, craque mais ne flamboie pas
ne flanche pas non plus
tu es bien entouré
De votre beauté
Je me sens prisonnier
D’accord je me rends
Ahi c’est un piège!
Rendre l’âme ou les armes?
Palais des sens
Vie sa jolie
Pas un seul bruit
Juste le frisson
De la vie douce
L’oeil est ravit
HEU? l oeil est pas ravi de lire raviT…son oeil ouvert!
Parce que j’ai la chance de pouvoir aller me balader en ces lieux à quelques lieues de chez moi et d’y trouver peut-être l’essence des choses
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Ils chuchotent entre eux
Font cercle autour des plus grands
Parlent des pays lointains
L’exotisme est de circonstance
Les bambous, les palmiers, les magnolias,
Les camélias, les séquoias, les bananiers…
Forment un jardin zen
Au pied des Cévennes
L’atmosphère est relaxante
Et parfaitement adaptée
Il règne ici une impression
De dépaysement salutaire
Quand l’ombre des uns
Fait le bonheur des autres
Quand les styles se mélangent
Quand les fleurs et les feuilles
Jouent de rivalité en beauté
Quand les odeurs, les couleurs
Se mélangent entre elles
Leurs chuchotements se devinent
Ils font corps tous ensemble
Et leur joie explose avec exubérance
Et moi qui me promène silencieuse
Tout au long des allées et des chemins
Baignée dans cette aura de bien être
J’écoute et j’entends et finis par comprendre
Un langage presque inaudible à travers les branches
Comme si un dialogue entre eux et moi s’était instauré
Sans même que je m’en sois rendue compte, presque à mon insu.
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Bonne nuit Ossiane et vous qui peut-être passez par ici.
Ils ne se sont pas rendu
et la gloire des spectres
qui convoitent le sceptre
jette une lumière crue
sur leurs ambitions,
ce n’est pas une révolution
de palais mais une grande marche
continue pour éradiquer les ressorts
anciens d’un pouvoir bien trop centralisé
l’égrégore finit par se poser sur ces voix diverses
et la pluie des ombres qui sonde l’abime
tisse d’étranges palis pas lisse
de ces vérités naîtra une fertilité
de la multiplicité nait toujours la richesse
la symbiose existe il faut juste la chercher
C’est une foule, c’est une haie,
c’est une houle qui balaie
elle se déroule en long cortège
qui égrène quelques arpèges
ces gardiens immobiles
attendent ils le moment propice
vers quel drôle de précipice
vont ils jeter les illusions
celles de la lumière changeante
qui bat au rythme des variations
quand le vent doux du matin
réchauffe la rosée de satin
il se pressent et s’étouffent
plus de coiffe ni de rouf
le château va s’effondrer
C’est très beau Thierry…
qui a briqué les lieux
sans bottes ni parquet
qui a ciré encore
les abords sans âge
qui a battu la pierre
sans s’ébattre
que la mèche est longue
qui entretient la flamme
que l’amadou tient lieu
de réserve à la gamme
Merci May, l’art est difficile
et l’inspiration fébrile
délivre au compte goutte
de bien maigres rations
L’essence des choses…
On a demandé au Dalaï Lama
« Qu’est-ce qui vous surprend le plus dans l’Humanité? »
Il a répondu:
« Les hommes…Parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver la santé.Et à penser anxieusement au futur,ils oublient le présent de telle sorte qu’ils finissent par non vivre ni le présent ni le futur.Ils vivent comme si ils n’allaient jamais mourir…Et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu. »
Combien d’essences d’arbres ? combien de réminiscence et de continuité, combien d’adaptation souterraine ou visible, combien de temps pour accumuler un tel patrimoine génétique, combien gène l’éthique absent de la déforestation parce que tout le monde veut du Teck et qu’on ne replante que des palmiers pour faire de l’huile, quand on replante !
Quand je pense à l’Amazonie et pas à l’amas jauni, pas un petit pan de mur jaune cher à qui vous savez, quand je me rappelle que notre seule Guyane comporte près de 1500 espèces je me dis que cette bio diversité, si formidable richesse, incommensurable et troublante, qu’on n’a pas encore fini de répertorier, alors l’essence chez moi devine qu’il ne faudrait pas ou plus abattre et dévaster sans replanter.
On nous dit que la crise climatique explique les feux de forêts en Russie l’an passé, que les droits d’abattages se développent au Brésil, contre l’avis des autochtones qui voient venir vers aux les forces chtoniennes près à abattre les colonnes ioniennes ou pas.
Je crois que l’arbre est l’avenir de l’homme ce que les chamans savent depuis longtemps
les coupes claires jettent une violente et cruelle lumière sur des pratiques qui ne sont pas durables ni plus longtemps endurables.
Les pennons de Sarawak ont été chassé , les quasi derniers chasseurs cueilleurs qui malaxent la pâte de palmier pour en faire une farine nutritive sont dans l’esquive mais le couperet se rapproche.
que d’intelligence, de sincérité et de vérité dans ces mots bruts et terribles !
Rassemblés comme les bambous autour du magnolia, l’équipage du navire se rassemble autour du capitaine pour une page qui parle haut et fort et cruellement vrai sur des questions qui nous concernent tous, sur notre façon de gérer notre existence, c’est peut-être ça au fond l’essentiel, ne pas courir en tous sens, se positionner réfléchir et agir en fonction de notre prise de conscience sur notre façon de vivre et d’ÊTRE.
Tu as raison Leïla cette citation de Dalaï Lama est profondément pertinente et juste.
Les exemples donnés par Thierry sont tellement ahurissants
Vos interventions montrent que ce n’est pas seulement un problème qui concerne les humains ceux qui sont et ceux à venir mais également notre planète toute entière avec chacun notre part de responsabilité soyons honnêtes.
ils sont beaux vos mots de chacun!
merci pour vos écrits sur le sens d’exister…
Le meilleur parfum est celui que l’on respire le matin lorsque la nature s’éveille, il est pur et il sent si bon.
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Je voudrais t’offrir le parfum de mes ballades
Ce mélange d’essences qui m’entourent
Fait de terre et d’eau, de sèves mélangées
Tous ces arômes naturels qui bercent mes pas
Partager avec toi toutes ces exhalaisons
Si agréables dans la fraîcheur matinale
Sentir avec toi toutes ces odeurs d’humus
Sur le sol humide de l’automne
Humer à plein poumon l’effluve
Des feuilles mouillées qui s’en retournent à la terre
Et qui dans leur sommeil se mêleront à son odeur
Respirer avec toi toutes ces senteurs
Pour Imprimer en nos mémoires ces parfums subtils
Comme la trace d’un moment de bonheur
Qui nous appartiendrait pour toujours
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Après une bonne nuit je vous souhaite à tous une bonne nuit et de jolis rêves parfumés de douces essences. Les huiles essentielles sont souvent d’un bon secours pour parvenir à des nuits tranquilles.
euh pardon balade avec un seul « l »
Il y a parfois des coïncidences étonnantes, j’adore quand elles se produisent car alors dans l’esprit il vous vient l’idée qu’il pourrait exister pour ce genre de circonstances un autre mot que celui de coïncidence, mot qui reste à inventer…je range quelques livres et ouvre La Bohème et mon coeur de Francis Carco et découvre ce poème :
« L’automne et le vent
Qui chassent les feuilles
Aujourd’hui t’accueillent
Toi, qui vas, rêvant,
Jeune, tendre et fière,
Parmi la forêt
Aux arbres parés
De glauque lumière.
Prends-les dans tes yeux
Et dans ta mémoire.
Qu’ils soient notre histoire
Simple à tous les deux. »
Joli non ? Il n’est pas question ici d’essences mais d’un simple regard qui s’inscrirait dans la mémoire
Carcopino ensemençait tout ce qu’il touchait ,fantaisiste et intimiste in ne nous intime pas de nous taire mais de prêter attention à ses galeries de mots revisités
l’écho ainsi danse dans nos mémoire lâches
et de cet instant surprenant se détache
une perception aigue qui jamais ne fache
Les tiges écartées par le tigre ne donnent pas le vertige sauvage
mais la haie dense et profonde qui ondule
est un horizon indépassable
bravo Thierry, quelle plume son encre…MERCI!
alors on dira chère Monique,
que ballade avec deux L,
c’est une ballade en ailes,
et que c’est joli sa douce!
Ma ballade avec toi
Ma main te touche son léger
Un peu sans le trop
Ta chaleur me réchauffe
Mon oeil se ferme et déjà
Toi et moi c’est en ciel
Que nous le vivons l’instant
Ce merveilleux miracle
D’être à deux seuls en un
Libres de belles grâces
Sans menottes sans contraintes
Dans le bel mouvement de nos pas
A marcher notre baLLade jolie
Sous l’oeil de se balader son terrestre
En vie
*levivre c’est une merveille
ô temps en profiter
mon âme soeur ma belle
d’un je suis quand tu es
Il a du être bien arrosé pour être aussi flamboyant
Ce n’est pas parce qu’un article du monde du weekend nous explique que la formule de Vinci
sur l’égalité permanente de la somme des surfaces des branches à celle du tronc, pour certaines espèces seulement, a été corroboré par des simulations mathématiques sur la résistance au vent
reste à comprendre comment dans la phase dynamique de la croissance cet optimum entre constitution et résistance permet de faire face aux contraintes ordinaires ?
Vouloir m’endormir tout simplement
Protégée alentours d’une haie de bambous
Et dans mes rêves couvrir le magnolia de fleurs
Pour qu’elles embaument ma couche de leur parfum
M’envelopper dans un rayon de lune
Jusqu’aux premières lueurs du jours.
Bonsoir je sens déjà l’odeur des fleurs.
Le roi et sa cour
Cette série arboricole et les haikus qui l’accompagnent est merveilleuse. Les photographies en particulier ont une luminosité et un piqué rare. Bravo.
Bonsoir, en espérant que le vent et la tempête pour beaucoup ne soient pas trop violents, ne durent pas trop longtemps et ne fassent pas trop de dégâts.
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Retour sous le magnolia,
Le vert sombre de ses feuilles
Tranchent avec le vert tendre des bambous
Bel accord de couleurs en dégradé de verts .
Avant d’effacer les teintes, de gommer les couleurs
Pour tout réunifier et rendre à cette végétation
Les couleurs du graphite d’un dessin au crayon
Il faut réinventer les traits, forcer sur les verticales
Donner à chacune l’épaisseur qui lui convient
Les mettre sur une feuille de papier, en faire un beau dessin.
L’enfant artiste le pliera en quatre dans sa poche
Et ce soir le coloriera… en vert peut-être !
(Clair pour les bambous, foncé pour le magnolia)
La terre elle, restera grise, le tronc un peu sombre.
Mais l’enfant qui trouvera son dessin trop triste
Dessinera un papillon de toutes les couleurs
Et dans l’angle tout en haut de la feuille de papier
Fera un grand soleil tout jaune avec des rayons
Qui caresseront les feuilles vertes, toutes les feuilles vertes
Pour faire renaître le magnolia et les bambous
Dans l’odeur de l’humus au parfum de crayons de couleur
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Bonne nuit, fermez bien les volets.
@ Monique ,merci j’ ai beaucoup aimé ton petit texte d’hier soir , l’enfant qui dessine , les crayons de couleur , l’imagination . Quant à ton commentaire du 11 /12 (14h17) je comprends tout à fait ce que tu veux dire par coïncidence cela m’arrive très souvent à moi -aussi.
Bonne journée à tous.
Superbe Ossiane !
Je vous cherchais senteurs de terre , de pluie, d’ humus
Vers les bambous, les fougères , je me promenais
Je ne pensais pas trouver dans la clairière
Le parfum frais ,léger du magnolia en fleurs
c’est joli, May,
le bonjour, Ossiane!
Sans faire de bruit
Le magnolia joli
Repose sa robe douce
Parfumée de ses mousses
Le petit oeil joli
Aime la fantaisie
Et trouver tout caché
Cet arbre adoré
De tous les bambous verts
C’est un spectacle vers
*levivre son instant
dans son écrin intime
aux parfums de son âme
qui se câline ses grâces
Beaucoup de douceur et de sensibilité dans vos écrits May et Annick, dû à n’en pas douter à l’intimité de ce petit écrin de verdure dans lequel Ossiane nous a laissé nous prélasser en toute tranquillité.
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Au carrefour du rêve
Montait une musique étrange
Quelques doux accords
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Toutes les mesures par chacun déposées ont crée une partition d’un superbe morceau de musique qui se joue sous la direction d’un grand chef d’orchestre nommé Amour ; les notes sont des mots entrecoupés de silences et de soupirs sous le thème de la Beauté.
c’est joli, Monique,
j en profite pour me changer de mot,
dommage ma plume a écrit joli, deux fois, alors…
je remplace le deuxième joli, par Zoli….héhé…
c’est bon d’être l’auteur de soi, et d’avoir tous ses droits…
et pour jouer avec deux très jolis mots de toi, Monique:
Approche
Doucement
Plus tranquillement encore
Il rêve le réveille pas
Ou alors pour *levivre
Tous les deux
Dans la Beauté de l’Amour
Ce bel écrin vivant
De douces voluptés
Qui donnent des aises tendres
Aimer c’est se faire du bien
Et quand la malle délice
S’ouvre et que ses bels parfums
D’ondes leurs zolies leurs si belles
Comme la vie est grande
D’offrir de tels trésors
A son petit de soi
Emerveillé son magique
D’être vivant Tellement
L’Amour réveille les sens
Dans la Beauté de s’être
Au plus près
comme de grandes lianes enserrées
et amoureusement entortillées
le caractère de l’arbre transparait
ll se tient debout
Ses membres serrés contre lui
Dans l’expectative !
Bonjour et bravo pour votre blog !
Et pour vous signaler le notre…
Une légère odeur d’humus
En cette fin d’automne
Enveloppe la bambouseraie
Le soleil timide de l’hiver
Tiendra la terre dans l’ombre
Gardant l’humidité complice
D’un parfum coriace
Petits conflits d’odeurs
En attendant le printemps
Où chacun dans sa propre fiole
Elaborera dans le plus grand secret
L’essence la plus pure
Avant de mêler leurs arômes
Dans la saison chaude de l’été.
Concert matinal
Closerie des Bambous
Le chant des oiseaux
Il semble un
Mais il est deux
Ensemble
Si serrés
Au plus près
Touchée de tous vos mots déposés avec tant de générosité, de curiosité et de respect entre vous. Amitiés vers vous!