Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Epure
bois de fusain
les tourments de ton âme
ton corps mis à nu
16 réflexions sur « Epure »
Bonjour ! J’ aime beaucoup ce que vous faites, le résultat est toujours très réussi, à l’image de cette superbe photo !
Merci Olvier, bienvenue;) Et un grand merci également à tous ceux de passage qui ont laissé leurs mots de gentillesse à mon encontre dans les billets précédents. Si le coeur vous en dit, mêlez-vous aux vétérans poètes de cet espace, vous serez bien accueillis. J’adresse un signe d’amitié chaleureux aux passagers qui veillent indéfectiblement sur ce pont depuis des années;) Bonne soirée à tous!
Bonsoir et merci Ossiane de ta douce présence ce soir
___
Juste quelques lignes
Tracées au pied des Cévennes
La rigueur esquissée
____
Un petit air de presque chez moi, là où dans la garrigue avoisinante , la nature capricieuse et aride dessine sur un ciel qui pourrait bien être bleu l’épure d’ une ramure dénudée et sans artifice prête à affronter les rigueurs du temps au coeur d’une végétation coriace, les racines ancrées dans un sol ingrat.
Selon les circonstances, une nouvelle façon de voir, un nouveau regard, une autre image
Pour un renouveau
Un passage en noir et blanc-;)
Les traits accentués
Très bonne idée Ossiane
il est là
et bien là
cela reste essentiel
juste des jours d’hiver
c’est pas toujours le printemps
la vie est ainsi faite
de labeurs et de joies
pour le moment
il dort se repose s’active
dans ses racines profondes
son printemps sera lui
car il aime la vie
du plus profond de son être
Admirable photographie Ossiane , l’arbre me fait penser au tableau de Caspar David Friedrich « l’arbre aux corbeaux « . J’aime beaucoup la poésie qui se dégage de tes articles ,merci de ton accueil bienveillant !
Quand il en fuse un au nez charbonneux et que
son trait noirci donne en élévation un profil décharné
le plan n’est pas complet mais fait de contraste et d’ombre
et la projection de cette figure fantomatique
fait paraître redoutables ces centaines de mains tendues
la pureté n’est pas exclue mais l’âme est elle révélée
quand si nu s’insinue le doute qui ronge
ton bois tourne encore et visse sans viser
Curiosité
Atteindre la nouveauté
Ajamais, recommencer.
Se mettre à nu
Chercher l’essence
De nouvelles feuilles
Pour vivre son chemin
Pas de feuille de route
ce n’est pas la déroute
on pense homme
décalque carboné qui ferre
à ceux qui flairent
une dessin auquel on se réfère
vieillesse
sagesse
tristesse
Danse aérienne
Hydre à plusieurs bras
Musique indienne
Quand l’arbre se repose
On l’appelle l’hiver
Pour se revivre au printemps
« L’hiver ajoure, abstrait, stylise, élimine
jusqu’à ne plus offrir au regard et au rêve
qu’une simple écriture cursive de la réalité,
portée d’une interprétation infinie. »
Ph Trévedy
Fin de giboulée —
du tronc tortueux déborde
un fil d’eau limpide.
Bonjour ! J’ aime beaucoup ce que vous faites, le résultat est toujours très réussi, à l’image de cette superbe photo !
Merci Olvier, bienvenue;) Et un grand merci également à tous ceux de passage qui ont laissé leurs mots de gentillesse à mon encontre dans les billets précédents. Si le coeur vous en dit, mêlez-vous aux vétérans poètes de cet espace, vous serez bien accueillis. J’adresse un signe d’amitié chaleureux aux passagers qui veillent indéfectiblement sur ce pont depuis des années;) Bonne soirée à tous!
Bonsoir et merci Ossiane de ta douce présence ce soir
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Juste quelques lignes
Tracées au pied des Cévennes
La rigueur esquissée
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Un petit air de presque chez moi, là où dans la garrigue avoisinante , la nature capricieuse et aride dessine sur un ciel qui pourrait bien être bleu l’épure d’ une ramure dénudée et sans artifice prête à affronter les rigueurs du temps au coeur d’une végétation coriace, les racines ancrées dans un sol ingrat.
Selon les circonstances, une nouvelle façon de voir, un nouveau regard, une autre image
Pour un renouveau
Un passage en noir et blanc-;)
Les traits accentués
Très bonne idée Ossiane
il est là
et bien là
cela reste essentiel
juste des jours d’hiver
c’est pas toujours le printemps
la vie est ainsi faite
de labeurs et de joies
pour le moment
il dort se repose s’active
dans ses racines profondes
son printemps sera lui
car il aime la vie
du plus profond de son être
Admirable photographie Ossiane , l’arbre me fait penser au tableau de Caspar David Friedrich « l’arbre aux corbeaux « . J’aime beaucoup la poésie qui se dégage de tes articles ,merci de ton accueil bienveillant !
Quand il en fuse un au nez charbonneux et que
son trait noirci donne en élévation un profil décharné
le plan n’est pas complet mais fait de contraste et d’ombre
et la projection de cette figure fantomatique
fait paraître redoutables ces centaines de mains tendues
la pureté n’est pas exclue mais l’âme est elle révélée
quand si nu s’insinue le doute qui ronge
ton bois tourne encore et visse sans viser
Curiosité
Atteindre la nouveauté
Ajamais, recommencer.
Se mettre à nu
Chercher l’essence
De nouvelles feuilles
Pour vivre son chemin
Pas de feuille de route
ce n’est pas la déroute
on pense homme
décalque carboné qui ferre
à ceux qui flairent
une dessin auquel on se réfère
vieillesse
sagesse
tristesse
Danse aérienne
Hydre à plusieurs bras
Musique indienne
Quand l’arbre se repose
On l’appelle l’hiver
Pour se revivre au printemps
« L’hiver ajoure, abstrait, stylise, élimine
jusqu’à ne plus offrir au regard et au rêve
qu’une simple écriture cursive de la réalité,
portée d’une interprétation infinie. »
Ph Trévedy
Fin de giboulée —
du tronc tortueux déborde
un fil d’eau limpide.
« un haïga au pinceau » http://0z.fr/3M8jp
Francis Tugayé
dit “Sixfrancs Six Sous Sans Soucis” 😎