39 réflexions sur « Fraîcheur »

  1. Quelle impression de douceur Ossiane pour cette image de sous-bois, comme c’est joli.
    _____

    Blancheur translucide
    Pour ce silence drapé
    D’un voile de beauté
    ____

    Je rentre dans tes mots comme je marche dans tes pas, c’est si beau.

  2. « Notre regard qui perçoit la beauté et notre coeur qui s’émeut de la beauté donnent un sens à ce que l’univers offre comme beauté, et, du même coup, l’univers prend sens et nous prenons sens avec lui. »
    François Cheng dans Oeil ouvert et coeur battant

  3. C’est toujours émouvant,
    un changement de décor,
    les sens bougent de vie,
    regardent en découvrant,
    cette lumière en bois,
    un voile la protège,
    elle susurre des ondes,
    on se sent spectateur,
    devant cette vie d’être.

    douce soirée, pour chacun. Bonsoir Ossiane, elle est très jolie cette photo, j’aime beaucoup la profondeur de son raffinement,
    une pièce de dentelles où la vie se fait douce, sans tressautis de bruits, la Nature sa sensible, nous éblouit de vie.

  4. L’ équilibre en mouvement
    La force douceur
    Le clair obscur
    Les senteurs fortes printanières
    Les contrastes évocateurs…

    Une superbe photo.

  5. oui, moi aussi, Jo.S, j’aime beaucoup cette photo,

    Ce tronc cette élégance
    Sa douceur de son être
    Les feuillages alentour
    Ses projecteurs en sèves
    Il est là son entier
    Ses racines et ses feuilles
    Sans oublier son corps
    Qui le tient debout

    Il est
    Ô comme il est

    Le roi de la forêt
    En toute discrétion
    C’est un muet sensible
    Ses ondes le racontent
    Et le regard le boit

  6. Ce sous bois
    Sous son voile
    Toi et moi
    Tendres présences
    Notre baiser
    Te souviens tu
    Il est son chaud
    Son Aujourd’hui
    Dans le temps arrêté
    Qui vit
    Du bel instant renouvelé
    La vie lumère
    Est belle à vivre
    Dans l’innocence
    De nos présences

  7. Elle se sent seule son jour
    Elle le rejoint sa nuit
    Elle ressent sa présence
    Dans la pénombre lumière
    Aux onde douces et bonnes
    Des valeurs de la vie
    Une vie c’est pas un jeu
    Une vie c’est du sérieux
    Alors on vole ses rêves
    Dans un sous bois précieux

  8. Les feuilles se papotent
    Et se passent le message
    Elles se frissonnent un peu
    La lumière tendre passe
    Elle l’aime éclairé
    Ce tronc qui les fait vivre
    Et les voilà qui chantent
    Qui sourient et qui dansent
    Alors l’arbre en vie
    Délice son sourire
    Comme c’est beau de vie

  9. Y’a des images jolies
    Qui parlent en silence
    La vue se trouble l’oeil
    L’émotion est intense
    Une photo cela vit
    Son éternel posé
    Dans un click d’une vie
    Par un passage en là
    Qui reste Là ancré
    Pour son éternité

  10. Tu me palpites la vie
    Quand tu m’offres à voir
    Un peu de la lumière
    Dans une pénombre douce
    Les yeux se cligent timides
    La vue du clair dedans
    A le goût d’une pépite
    D’un diamant mille carats
    C’est de la vie dedans
    Inestimable prix
    Qu’est la valeur de l’être
    Dans son profond caché
    Juste une petite luciole
    Pour dire qu’il existe
    Par son coeur qui se vibre

  11. Très joli Annick tout ce que tu viens d’écrire et empreint d’une grande sensibilité. Il est doux de te lire.
    ___

    Dans la douce quiétude
    D’une végétation libre et prolifère
    Je m’aventure en ce tabernacle
    Enveloppée d’une aura de mystère
    Sur moi se referme la forêt
    Elle m’accueille en son royaume
    Peuplé d’un monde étrange et discret
    Elle a ce parfum d’humus et de verdure
    L’atmosphère calfeutrée d’une demeure familiale
    A l’aube lorsque les enfants dorment encore
    Tous les bruits sont assourdis
    La lumière filtrée par le feuillage
    Donne cette lueur claire et ouatée
    Qui convient à la contemplation silencieuse
    A ce bain de fraîcheur dans l’air vivifiant du matin
    Dans cet immense paradis des poètes.
    ______

    « Forêt silencieuse, aimable solitude
    Que j’aime à parcourir votre ombrage ignoré… » Chateaubriand

  12. Comme c’est joli partage, Monique,
    j’aime te lire * qui convient à la contemplation silencieuse
    c’est Tellement bon pour soi!

    et les mots de Chateaubriand, comme un soupoudrage de sucre glace, fort bon de chaud, une vapeur ses tendres. Merci.

  13. Coucou à la Compagnie :

    Juste 3 petites lignes…
    Histoire de vous donner…
    L’envie de dormir :

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Sieste reposante
    Sous l’ombre du feuillage
    ZEN ATTITUDE

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

  14. Forêt économe de mouvement et pas dispendieuse
    quand il suffit de se baisser pour se nourrir
    qui de glands ou de baies, de champignons aussi
    et qui offre un abri et un refuge pour des bandes armées,
    des scélérats et des bandits de grand chemin,
    des détrousseurs aussi.
    mais il y a cette impression allègre des hautes frondaisons
    qui ne toisent et s’abaissent pour bercer dans l’ombre
    des rêves moins sauvages
    tous les guides n’en connaitront jamais le moindre recoin
    puisqu’elle se transforme sans cesse
    énigme ligneuse sans liseuse
    qui converse avec les sols
    et puis parfois dure de la feuille
    elle se fait tirer l’oreille
    l’hivernage y est rude
    dans la froidure recluse de son immensité
    mais quelle intensité dans certains petits matins
    quand le claustra des ramilles fourmille éclatant
    et que les gouttes de rosée scintillent
    au brouillard dissipé dans une vapeur incandescente

  15. Mouvements matinaux et fraîcheur bienvenue

    Le jour pointe à peine et dans cette demi clarté je viens m’évader
    Les contours du lointain se distinguent en flou et en mordoré
    C’est l’heure du chant des oiseaux dans toute sa netteté.

    Le vent du matin emporte mes rêves vers des espaces lointains
    Ma conscience balbutiante se raccroche à des souvenirs certains
    Qu’importe l’heure c’est une douce sensation de devin.

    Les secrets de la nuit peuvent se refermer et la vie reformer
    Avec le début d’une toute petite et humaine activité
    Les ferments de ce qui va bruire toute à l’heure d’été.

    Bercé encore par un rythme lancinant qui m’agite la tête
    Je ne pense pas encore à savoir si ce sera un jour de fête
    Je me dis que c’est peut être un peu trop bête.

    Raviver en moi par vagues successives une énergie nouvelle
    Reconstituée sur la couche, l’occasion est vraiment trop belle
    Il faut mettre en mouvement cette machine éternelle.

    Je me dis que c’est aujourd’hui samedi le moment du renouveau
    Sans chercher à manipuler aspirateurs et plumeaux
    On peut chercher à mettre de l’ordre dans un calme serein
    Celui qui nous permettra enfin de nous sentir bien.

  16. s’ébrouent
    s’ébattent
    les insectes et les plus grosses bêtes
    ………………………………………………………………….
    bruissement incessant en la lumière proposée des organiques gestations

  17. Dialogue au plus près des arbres
    Le front dans leur chevelure
    Cherchant l’ombre et la fraîcheur
    Des balbutiements inaudibles
    D’un langage qui reste à inventer
    L’humain et le végétal côte à côte
    Communion sans que le verbe se fasse mot
    Où tous les concepts sont rassemblés
    Pour définir, leur tendresse, leur rapport
    Corps à corps, cœur à cœur
    Autre notion de vie et de temps
    De communication et d’amour
    Dans les sous bois de nos existences
    Toute la fraîcheur et la sérénité
    Des premiers pas dans le cycle de la vie
    Sous un même ciel, sur une même terre

  18. profil rectiligne d’un trait aligne au cordeau notre champs de vision
    à petits mots couverts nous nous entremettons loin de la dérision
    il faut avancer à pas comptés , n’a pas encore sonné l’heure de la décision

  19. Comment à notre tour, ne pas marcher à l’émotion-;) dans ces endroits où la beauté est sublimée par des clichés dignes d’une grande artiste ?
    Comment ne pas se laisser éblouir devant cette nature si généreuse et si riche plus que ne pourront l’être, nous, pauvres humains ?
    Comment rester insensibles et froids devant ce que le monde nous offre de si merveilleux et de si rassurant ?
    Comment trouver des mots suffisamment beaux et justes pour être à la hauteur de ces splendeurs et de cette force qui nous entoure ?
    Et c’est ainsi que devant la misère et la laideur du monde c’est sans doute cette beauté qui nous sauve, elle ne masque pas elle apporte le réconfort, elle offre un certain angle de vue, celui nécessaire pour ne pas sombrer, l’étincelle suffisante pour ranimer le feu qui est en nous.
    Merci à tous ceux qui par leur art, leur talent, leur humanité, leur capacité à offrir, à partager laissent sur la toile du monde la touche nécessaire qui participe à l’harmonie de cette grande œuvre commune qu’est la vie à travers l’histoire.
    Ce n’est pas un poème, c’est une petite réflexion bien humble sur ce qui fait aussi partie de notre capacité à supporter les aléas de notre vie.

    Pour conclure je vous propose ce petit passage de François Cheng dans ce livre déjà cité : Oeil ouvert et coeur battant
    « Outre les exigences techniques propres à chaque art, il y a à la base de toute grande œuvre une vision profonde que possède l’artiste. Cette vision, il ne l’atteint qu’en ayant maîtrisé les données sensibles du monde extérieur, y compris les pulsions les plus obscures. La vision sera d’autant plus profonde qu’elle se laissera éclairer par les souffrances que l’artiste aura subies dans la vie. C’est le mariage de ces deux lumières, extérieure et intérieure, conquises de haute lutte, qui donne une authentique valeur à la création artistique dont le propos n’est pas seulement de figurer mais de transfigurer(…) L’art, en son état suprême, est une parcelle de cette beauté à la fois charnelle et spirituelle de l’univers vivant révélée par une âme humaine… »

    Bonsoir et bonne nuit Ossiane et à vous tous.

  20. Ô lala, c’est fort beau, Monique,
    tes mots, ils me les fallait ce soir, d’épuisement,
    et je souffle et je me réanime,

    si ö moins la douleur non vaine
    c’est ô moins une consolation
    de ne pas être né pour rien
    et si l’ écrire se vit des jolis
    dans des coins de quelques parts
    comme c’est grand de son profond
    et le ciel tout làhaut est si près
    mon bel amour mon toi ma vie

  21. l’arbre en sa lumière
    Il nous dit

    pousser comme un arbre qui ne connaît pas la loi
    alors que nous
    nous nous ligotons dans nos intentions
    – je veux jouer aux cow-boys et aux indiens,je veux posséder,
    je veux un homme, je veux une femme, je veux souffrir,
    je veux jouir, je veux aimer, je veux je veux … –
    sans tenir compte du fait
    que toute intention restreint la vie
    et même l’exclut

    nous croyons pouvoir
    grâce à une intention
    éclairer l’obscurité
    et ce faisant
    nous passons à côté de la lumière

  22. Sous ma protection
    Ne craignez plus rien
    Ma danse immobile
    Éloigne le brasier
    La passion s’apaise
    Il est temps d’hiberner…

    ———–

  23. Avez-vous déjà marché dans la forêt un matin d’hiver, en plein brouillard, les arbres deviennent des piliers de cathédrale baignés dans des vapeurs d’encens, l’odeur est forte et enivrante, le sol se dérobe sous vos pas et vous semblez ne rien pouvoir atteindre tout vous échappe, vous devenez fantôme d’un lieu mystérieux. Plus le jour s’épanouit plus la clarté se fait jaillissante, le brouillard se fait plus intense, il devient encore plus blanc, encore plus lumineux, l’atmosphère devient très humide. Il se passe quelque chose entre la peur et l’émerveillement avec l’envie que tout reste ainsi, calfeutré, enveloppant, rassurant tout en ayant l’impression qu’un grand évènement se prépare. Tout est silence et mystérieusement beau. Cela ne dure pas, le blanc laisse discrètement la place aux couleurs, les piliers reprennent leur rôle de troncs d’arbres et toute la masse cotonneuse se transforme en branchages couverts de feuilles encore endormies dans la brume matinale. Le vert, le jaune, le marron font leur apparition, gomment le noir très clair, (comme dirait ma petite fille pour signifier le gris très pâle) et le rêve peu à peu s’évanouit. Avec l’arrivée de toutes ces teintes, la vie reprend forme, les allées s’ouvrent, les oiseaux se réveillent et sous les fougères nous devinons tout un petit monde invisible mais bien présent. Le voile s’écarte, et nos pas dans les feuilles font un bruit de froufrou de jupon de mousseline à peine perceptible, c’est la disparition discrète des fantômes au petit jour. Ils reviendront sans doute à la nuit couverts d’un drap blanc inondé de lumière dans un rayon de lune.

  24. Monique ou l’art du récit, c’est tout simple et si efficace, on ne s’en lasse pas et surtout on s’y croirait, merci de cette touche cotonneuse

  25. Il ne dit ni ne sait
    Il n’essaie ni médit
    De la loi des hommes

    Il ne dit ni ne tait
    Il n’était ni mettait
    L’homme derrière ses armures

    L’écorce est la peau qu’on caresse
    Les feuilles la musique qui enchante
    La branche le dais où se lamente…le vent…qui passe

    Il ne dit ni ne chante que ce que l’humain éprouve
    Dans son âme qui se tord, dans sa vie, petite mort
    Du chagrin intime

    Il ne dit ni ne tait la vie qui fuse des ramilles
    La vie qui chante la rosée
    La vie qui brûle ses lumières
    Les ombres tracées sur la mousse
    Délicate fin du jour.

    Il ne dit ni ne tait
    Que ce que l’humain ne sait
    Dire à l’autre dans les voiles des alcôves du silence
    Au royaume des pensées, au pays de nos âmes
    Dans les sous-bois du cœur.

    Il ne dit ni ne sait,
    Que lie le chêne au hêtre?
    Que lie la mare au sol?
    Que lis le flâneur qui pense
    En son ravissement?

    Il ne dit ni ne sait
    De l’obscur mouvement
    De nos êtres exprimés
    De nos sèves abîmées
    Nos passés, nos futurs

    Il ne dit ni ne sait
    Que ce que ma paume contait
    De nos émotions racontées
    De nos rêves inventés
    Sur les routes estompées
    Au pays de nos yeux

    Toi et moi , infini
    Toi et moi réunis
    Ô arbre de nos révérences

    Toi et moi un instant
    Révoltes de l’enfant innocent
    Qui saigne de son souvenir

    Il ne dit ni ne sait
    Sa présence un radeau
    Au sein de nos fardeaux
    Sa lumière feu de bois
    Âtre de nos abois

    Il ne dit mais je sais
    Qu’il écrit mes messages
    Enfant rebelle et sage
    Dans un bateau de vie

    Il ne dit mais je sais
    Que mon arbre est en pleurs
    Quand je dis que je meure
    Et que je hais la vie

    Qu’il voudrait m’emporter
    Courir et m’expliquer
    La sagesse du Monde

    Il ne dit mais je sais
    Qu’auprès de mon arbre
    Plus près est ma chanson
    Plus près est ma maison
    Plus près je suis l’enfant
    Poète de l’humus

    Dans mes vers l’eau colère
    Dans mes vers l’eau sauvage
    Et les fiévreux rivages
    Dans mes vers que l’on boit
    La brume du sous-bois
    La lisière des près
    Rudesse de ma plume
    Caresse de mes matins

    Ai lu l’essence de chacun
    Écouté l’ogre, le lutin
    Suivi le vent qui passait
    Et mille et mille fois j’ai trépassé
    Entre l’heure et le passé
    Inaudible poésie de l’âme
    Forêt de nos silences

    A l’humain éveillé
    Hêtre ou nœud, paraître?
    That is ze kwestchen
    Et je ne puis offrir
    Que l’art transfiguré
    De l’âme défigurée

    Et je ne puis offrir
    Que le cri qui s’écrit
    Tout échappe et se fond
    Avec le temps qui se confond
    Au vieil être,à l’enfant… en soi

    Le poème a un prix
    Nuit du vif poétique
    Et des matins cléments
    La rosée sous mes pas
    Contemplation.
    Leïla

    .

  26. Abondante rosée d’ automne
    Dans les sous-bois, douce fraîcheur
    Le soir,le matin sur la lande
    Comme une rose sur mon coeur

  27. Les mots jaillissant de nos peurs
    Tantôt en rires, tantôt en pleurs
    Eclosent si fragiles douceurs
    Telles vos gouttes sur les fleurs

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