Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Caprice
colonne cambrée
le doux regard se courbe
la peau soyeuse
22 réflexions sur « Caprice »
Leur rêve, leur folie
Bambous et Séquoias courbes
Attraper le ciel.
il se penche
il s’entrouvre
mais il ne casse pas
tient son debout
quand m’aime
car vivre ses émotions
garde son bel vivant
Je m’incline émerveillée
Devant les caprices de la nature
Libre d’épouser sa forme
L’arbre au corps disproportionné
S’étire en une ample révérence
Sa prouesse tient en sa grandeur
En son espèce, en son port altier
S’étale et se prélasse en toute liberté
Géant et non moins élégant
S’insère harmonieusement
Au cœur même de cette forêt de bambous
Mon regard glisse sur son écorce
Comme sur un immense hamac tendu
Où mon corps aimerait se fondre
Dans la cambrure de son tronc
Se lover dans la douceur de sa peau
Être au plus près jusqu’à l’osmose.
Ce n’est pas un balancier ni une proue dressée
pourtant des lauriers il y en a eu de tressés
dans cette échafaudage si dense et dru
le silence est rare car le bambou s’agite
mais il n’erre pas sur son aire songeant
juste à grandir tandis que les grondements
du gardon de Mialet, si proche, se font entendre
Générargue, Prafrance , le mont du désert
le monde n’est pas désert, la grande crue a noyé le décor
pas de secs oyats mais une gorge entailée
des bassins et des moulins aussi
une jeunesse pas épouvantée et des vacances
inoubliables il y quarante ans d’ici
pas de drague des fonds
pas de dragonnades
pas de quoi s’agiter les gonades
une pureté dans l’été
J’aime beaucoup encore une fois. J’aimerais bien laisser un commentaire en haiku mais je ne sais comment m’y prendre pour en écrire, je vais étudier cela^^
Cela pourrait ressembler
A un caprice sa folie
Il n’en est rien
C’est juste le passage du temps
Caprice
Odyssée sur l’ océan , dérive au milieu des oiseaux et des baleines , vers la Barbade ,quelques bambous, beaucoup de liens…
Caprice des yeux
caprice des cieux
caprice des dieux
de quoi vous faire tourner chèvre
de ces envies subites et presque subies
qui ne sont que passagères
mais ne vous rendent pas conducteur
de ces fantaisies qui vous prennent
et sur lesquelles on se méprend
selon l’humeur et la lumière
le règne d’un certain arbitraire
sans viser le lait des caprins
il est ainsi des foucades
qu’on ne maîtrise pas
de ces lubies
sans dépendre de lobbies
mais les tocades
sont faites pour frapper les opinions
au risque de se faire retoquer
quand on n’est pas chef des mots
et encore moins des effets constatés
alors de légèreté parfois coupable
à d’aimables passades
on est dans l’instant
mais pas dans la continuité
on est dans la pulsion
mais pas dans la persévérance
ont est dans l’émotion
mais on a banni la raison
Inconstant et fugace
dès le lendemain il se lasse
ainsi le temps passe
Il y a des effets de modes
comme des effets de manche
ça souffle un air neuf
inspiré un si court instant
l’esprit est inconstant
ainsi va le vent
Cap price
perdre la tête dans des vapeurs émollientes
et payer le prix fort
ne pas garder la direction
car avec quelque dilection
sacrifier le louvoiement
faire du cabotage
comme d’autre font du cabotinage
et l’instant d’après
rêver du bonheur à la nage
c’est si bon de s’immerger
dans des sensations douces
sans se soucier d’un pouce
de ce qui pourra bien arriver
mais la causalité nous rends parfois alité
sans prendre le lit d’assaut
il faut être conséquent
une attitude, un mot, une situation
ils prêtent tous à conséquence
et toujours il faut s’apprêter à répondre de ses actes
les assumer en conséquence
car la responsabilité est au coeur de la vie grégaire
auspices, frontispice, haruspice
tout est gouteux
tout est houleux
et dans les épices qui complètent le sel
il y a le piment de la vie
sorte de point d’orgue
une minute de folie
on s’échappe de soi
on ne se drape plus
la fantaisie est à l’honneur
même chez les ploucs
plus rien ne compte
que s’amuser et déguster
on assaisonne le quotidien
pour rehausser le lien
c’est sur sur le coup ça fait du bien
pas de continuité
des hiatus
des diatribes
des petites phrases
l’acmé
l’écume du jour
bien mousseuse
pas noueuse
vraiment joueuse
De caprice en caprice …vers la cime de ma vérité…
Ice ou rice
il n’y a pas de case dont je ne veuille extraire ceux qu’on y cloitre
pourtant je sais que près de la nature certains se trouvent si bien
pourquoi plaquer et calquer ce qui est notre fait comme une référence ultime
alors que la révérence à des us et coutumes fait que parfois on se mutine
quand la glace prend mon coeur en l’enserre il y a un drôle d’effet
la contention qui bride et écoeure
Vos caprices… tout ce que j’ ai découvert grâce à eux…
La liberté est une chose trop précieuse
pour la gâcher trop souvent à coups de tête
savoir garder raison est de saison
mais ce qui vous emporte trop loin
déporte vos idées et leur légitimité
pour être compris il faut s’inscrire dans un cadre
pourtant c’est en déscopant parfois
qu’on télèscope le près et le loin
Une allée de principes ,fleuries de quelques caprices pour une vie tès jolie…
Les mots râlent quand on les mésusent
en ceci ils nous médusent
mais ils râlent plus encore de ne point être usés
l’exaltation est une tentation mais elle bien plus proche de la mystique
et cette piqure de moustique qui vous fait sauter du carbet
dès potron minet sans vous miner ni vous laminer
peut par inconséquence vous conduire bien loin
et vous échouer sur un banc pas de satin
la passion enfle les réactions
quand il faudrait temporiser
bufferiser diraient certains
pour amortir et assortir
la réaction d’assez de bon sens
commun et de jugeote
cela sinon ôte bien de la perception
et nous ne sommes le précepteur
que de principes disgracieux
car dans la durée l’harmonie vient
question de temps et patience
mais aussi de mise en musique
du peu qu’il nous reste de sapience
je ne voudrais pas apparaître pour une bretteur impénitent
qui sans cesse ferraille avec les mots
il faut bien dire qu’ils sont mon armature
et que dedans je coule mieux le béton qui dure
différent
magnifique
fougue éternelle
Courbe pacifique
Loin de la rigidité
Plénitude
c’est joli, Jo.s,
Quand se courbe sa taille
Son caprice la vit
Le souffle se ventile
Leur rêve, leur folie
Bambous et Séquoias courbes
Attraper le ciel.
il se penche
il s’entrouvre
mais il ne casse pas
tient son debout
quand m’aime
car vivre ses émotions
garde son bel vivant
Je m’incline émerveillée
Devant les caprices de la nature
Libre d’épouser sa forme
L’arbre au corps disproportionné
S’étire en une ample révérence
Sa prouesse tient en sa grandeur
En son espèce, en son port altier
S’étale et se prélasse en toute liberté
Géant et non moins élégant
S’insère harmonieusement
Au cœur même de cette forêt de bambous
Mon regard glisse sur son écorce
Comme sur un immense hamac tendu
Où mon corps aimerait se fondre
Dans la cambrure de son tronc
Se lover dans la douceur de sa peau
Être au plus près jusqu’à l’osmose.
Ce n’est pas un balancier ni une proue dressée
pourtant des lauriers il y en a eu de tressés
dans cette échafaudage si dense et dru
le silence est rare car le bambou s’agite
mais il n’erre pas sur son aire songeant
juste à grandir tandis que les grondements
du gardon de Mialet, si proche, se font entendre
Générargue, Prafrance , le mont du désert
le monde n’est pas désert, la grande crue a noyé le décor
pas de secs oyats mais une gorge entailée
des bassins et des moulins aussi
une jeunesse pas épouvantée et des vacances
inoubliables il y quarante ans d’ici
pas de drague des fonds
pas de dragonnades
pas de quoi s’agiter les gonades
une pureté dans l’été
J’aime beaucoup encore une fois. J’aimerais bien laisser un commentaire en haiku mais je ne sais comment m’y prendre pour en écrire, je vais étudier cela^^
Cela pourrait ressembler
A un caprice sa folie
Il n’en est rien
C’est juste le passage du temps
Caprice
Odyssée sur l’ océan , dérive au milieu des oiseaux et des baleines , vers la Barbade ,quelques bambous, beaucoup de liens…
Caprice des yeux
caprice des cieux
caprice des dieux
de quoi vous faire tourner chèvre
de ces envies subites et presque subies
qui ne sont que passagères
mais ne vous rendent pas conducteur
de ces fantaisies qui vous prennent
et sur lesquelles on se méprend
selon l’humeur et la lumière
le règne d’un certain arbitraire
sans viser le lait des caprins
il est ainsi des foucades
qu’on ne maîtrise pas
de ces lubies
sans dépendre de lobbies
mais les tocades
sont faites pour frapper les opinions
au risque de se faire retoquer
quand on n’est pas chef des mots
et encore moins des effets constatés
alors de légèreté parfois coupable
à d’aimables passades
on est dans l’instant
mais pas dans la continuité
on est dans la pulsion
mais pas dans la persévérance
ont est dans l’émotion
mais on a banni la raison
Inconstant et fugace
dès le lendemain il se lasse
ainsi le temps passe
Il y a des effets de modes
comme des effets de manche
ça souffle un air neuf
inspiré un si court instant
l’esprit est inconstant
ainsi va le vent
Cap price
perdre la tête dans des vapeurs émollientes
et payer le prix fort
ne pas garder la direction
car avec quelque dilection
sacrifier le louvoiement
faire du cabotage
comme d’autre font du cabotinage
et l’instant d’après
rêver du bonheur à la nage
c’est si bon de s’immerger
dans des sensations douces
sans se soucier d’un pouce
de ce qui pourra bien arriver
mais la causalité nous rends parfois alité
sans prendre le lit d’assaut
il faut être conséquent
une attitude, un mot, une situation
ils prêtent tous à conséquence
et toujours il faut s’apprêter à répondre de ses actes
les assumer en conséquence
car la responsabilité est au coeur de la vie grégaire
auspices, frontispice, haruspice
tout est gouteux
tout est houleux
et dans les épices qui complètent le sel
il y a le piment de la vie
sorte de point d’orgue
une minute de folie
on s’échappe de soi
on ne se drape plus
la fantaisie est à l’honneur
même chez les ploucs
plus rien ne compte
que s’amuser et déguster
on assaisonne le quotidien
pour rehausser le lien
c’est sur sur le coup ça fait du bien
pas de continuité
des hiatus
des diatribes
des petites phrases
l’acmé
l’écume du jour
bien mousseuse
pas noueuse
vraiment joueuse
De caprice en caprice …vers la cime de ma vérité…
Ice ou rice
il n’y a pas de case dont je ne veuille extraire ceux qu’on y cloitre
pourtant je sais que près de la nature certains se trouvent si bien
pourquoi plaquer et calquer ce qui est notre fait comme une référence ultime
alors que la révérence à des us et coutumes fait que parfois on se mutine
quand la glace prend mon coeur en l’enserre il y a un drôle d’effet
la contention qui bride et écoeure
Vos caprices… tout ce que j’ ai découvert grâce à eux…
La liberté est une chose trop précieuse
pour la gâcher trop souvent à coups de tête
savoir garder raison est de saison
mais ce qui vous emporte trop loin
déporte vos idées et leur légitimité
pour être compris il faut s’inscrire dans un cadre
pourtant c’est en déscopant parfois
qu’on télèscope le près et le loin
Une allée de principes ,fleuries de quelques caprices pour une vie tès jolie…
Les mots râlent quand on les mésusent
en ceci ils nous médusent
mais ils râlent plus encore de ne point être usés
l’exaltation est une tentation mais elle bien plus proche de la mystique
et cette piqure de moustique qui vous fait sauter du carbet
dès potron minet sans vous miner ni vous laminer
peut par inconséquence vous conduire bien loin
et vous échouer sur un banc pas de satin
la passion enfle les réactions
quand il faudrait temporiser
bufferiser diraient certains
pour amortir et assortir
la réaction d’assez de bon sens
commun et de jugeote
cela sinon ôte bien de la perception
et nous ne sommes le précepteur
que de principes disgracieux
car dans la durée l’harmonie vient
question de temps et patience
mais aussi de mise en musique
du peu qu’il nous reste de sapience
je ne voudrais pas apparaître pour une bretteur impénitent
qui sans cesse ferraille avec les mots
il faut bien dire qu’ils sont mon armature
et que dedans je coule mieux le béton qui dure
différent
magnifique
fougue éternelle
Courbe pacifique
Loin de la rigidité
Plénitude
c’est joli, Jo.s,
Quand se courbe sa taille
Son caprice la vit
Le souffle se ventile