Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Eclat
le veilleur du lac
la montagne troublante
soleil de minuit
27 réflexions sur « Eclat »
Eclat de beauté
Visage tendresse caresse le vent
Puissance de roc
La vie au-dedans
Se donner le temps
Donner le temps au temps
Autant comme autant
Eveil à la splendeur
Le géant veille
face à la mer d’étoiles
soleil au zénith
Papillotements sur l’eau
la lumière en risée
le monstre charmé
Sentinelle des profondeurs
Au cœur des massifs alpins
D’un regard il contient toute lueur
Reflet d’un ciel nocturne inondé de lune
Immense puits débordant d’eau claire
Et d’étoiles puisées au ciel de la nuit.
A peine un clapotis, une brise légère
Viennent effleurer son visage impassible
Sans troubler le silence du lac endormi.
La beauté d’une lumière en sourdine
Enveloppe l’espace d’une intemporalité
Temps suspendu entre ombre et lumière
Les eaux sommeillent sous bonne garde
A la limite extrême d’un semblant de vie.
J’aime la nuit, son silence
Le trouble qu’elle fait naître
Au cœur des solitudes
J’aime la nuit quand tout le monde dort
Et que seule veille l’âme qui cherche
Un abri au sein d’un rêve à la lisière du sommeil
c’est joli, Monique.
L’apaisement enfin
Après ces coups d’éclats
Qui cisaillent la tête
C’est ainsi qu’elle se perd
La vie est bien vilaine
Quand elle nous fait détresses
Certains par leurs fragilités
Font si mal autour d’eux
En se perdant leurs moyens
Dans le dire n’importe quoi
Et le faire brutalité
Son port de tête joli
Elle veille au grain
Dans un état de calme
Tout redevient paisible
Et même l’impossible
Reprend ses joues belles rouges
Géant de pierre
Pour notre sérénité
Veilleur éternel
§§§§
Conte enfantin
D’un colosse de pierre
Dont le coeur vivant
Vibre d’émotion
Dans le doux scintillement
D’unclair de lune
Une larme luit…
« mer d’étoiles »… « clair de lune »…et « soleil de minuit »…dans le ciel de Guerande…sur un mois de juillet…sur les cimes des arbres..et les branches doucement…qui inclinent la tête..soulevant les murmures…des histoires qui s’envolent..et des rêves troublants..La chaleur est en berne..sur le mât de misaine..d’un été hésitant..que l’on trouve sur les rives..d’un soleil découvert..dans le creux d’une épaule..ou les courbes d’un sein…Cest une île bien connue… »la montagne est troublante »…douce et chaude…elle éveille les sens..et s’évade le temps..et s’enlacent les mots..sur la terre de sel..ou se posent les vacances..
Bon retour sur L’Oeil, Pierre et merci pour cette belle pluie de mots!
Signe d’amitié à tous, sous la pluie bienfaitrice !
comme c’est joli, Pierre, que des douceurs posées,
je me joins à Ossiane pour te remercier d’être sur le pont, tu manquais…
TENDRE JOUR!
coucou Jo.S,
Un ange de pierre son ciel
Son regard éveillé
Derrière ses cils d’étoiles
Veille dans des magiques
Bonjour Pierre et merci pour vos mots offerts qui se dégustent comme des petites gorgées d’un élixir succulent.
Bonne après-midi et bonne soirée à tous dans la tiédeur de ce jour en particulier Ossiane, Jo.S et Annick de passage ici.
Le temps s’est figé dans l’absence des couleurs
L’homme imperturbable veille en son carcan de pierre
Sur la nuit qui repose au flan des collines
Une pause dans la chaleur de l’été
Un relent de fraîcheur d’un ciel qui se pose
Sur la surface argentée des grands lacs
Gouttes de brumes ou gouttes de pluie
Autant d’étoiles qui se noient dans les ténèbres
Dans un grondements venus des profondeurs
Faisant taire les mots en attendant l’aurore.
Ici Orage !!
« un grondement venu » des profondeurs (mots inspirés d’un coup de tonnerre me surprenant dans mes rêveries), l’orage est passé…..
La montagne se fait nébuleuse
Et l’eau son calme ses ondes
Devant la pierre froide en hiver
Si brûlante l’été
Mais le secret de ce minuit
C’est l’émotion qui sort le grain
Sa fleur de peau dessus le marbre
Et dans ce cas la montagne vit
Elle se dévoile son un peu plus
Entendue de sa vue telle
Pas la plus belle
Celle du jour
Chaque jour son jour
Se vit de vie
Parfois c’est dur ou son fort simple
Ainsi son fait de vie
La voie des sens sait mettre à nu
Et comme c’est bon de se donner
Sa montagne son cratère
Tous vivants de vie d’être
Son simple son humble son tout petit
Ô comme la montagne est belle
Devant le regard en prunelles
Aux douze coups de minuits
Annick, très belle transposition en écriture
mes mots envolés je les retente,
déjà, Merci Monique,
Elle allonge le bras
Qui se remue belles ondes
La lune son clin d’oeil
Montagnes en frémissent
Doux miroitement.
Un écrin de soie,
Un scintillement précieux,
Protégés en éternité.
Bonne journée à tous les visiteurs et en particuliers à Annick et Monique.
éclatement
éclater
éclateur
écarter
clapet
des brillants volés au passage
des facettes qui scintillent
et vous renvoient l’image concentrée
on aurait aimé qu’il fut sans éclat
et sans éclat c’était bien terne
alors que quand la surface renvoyait
l’éclate c’est l’épate
l’éclapoterie c’est le tesson de lumière
l’éclatimonerie c’est quand on part dans toutes les directions
le faisceau électrique qui vole en éclat et perd de sa force
le clap de fin qui se termine en feu d’artifice
les éclats d’obus, les shrapnels
dans la fragmentation des sens
Parfois dentelles
Parfois colosses figés
Roches érodées
Vous tentez notre vision
Et notre imagination
Dans le calme des grands lacs cernés de montagnes,
Dans ce lieu de contemplation baigné de silence
A l’écart de toute agitation et de bruits intempestifs
Règne une atmosphère sereine et romantique.
Sous la voûte céleste d’une nef de brume
Vouloir s’imprégner de cette douce image
En ressentir tous les bienfaits qu’elle procure
Le temps d’un poème sentir monter en soi
Une vague de bien-être et de réconfort,
Se désaltérer à cette source éclatante de beauté.
Devant la beauté du monde
Se sentir pris en tout Là
D’un ressenti de bien être
La Nature bienfaisante
Aide tellement à se ressourcer
Pour affronter les durs de vie
Et rester là
Mi clos mi ouvert
Apaisement douceur tendresse
L’amour de plein dedant les vues
La vie qui aime donne des bonheurs
Et la garder cette confiance
En la vie pourtant si puissante
Elle n’est pas que belle sa moitié
Ni si laide dans l’autre partie
On chemine du bien au moins bien
Du si léger au tant de grave
De son bien être au désespoir
Vivre sa vie équilibriste
C’est un sport de vie que la vivre
Une aventure quand son Humaine
Et tant pis si on se scratche
Et tant mieux si on rebondit
De vie
En Vie
La vie veille nos jours
C’est bon de garder serrée sa luciole
Super Annick quel plaisir j’ai eu à te lire, c’est tellement vrai, c’est le principe du Yin et du yang et du vide median de François Cheng :
« La vraie transcendance, ce n’est pas l’Un monolithique, ni le Deux de la dualité, mais le trois. Le Trois représente la combinaison des Souffles vitaux, le yin et le yang et d’un troisième souffle appelé Vide-médian. Ce souffle, né du Deux est perçu comme indispensable pour que le processus engagé par le yin et le yang soit assuré d’Harmonie »
La vie n’a de cesse de nous l’apprendre.
MERCI grand pour les jolis mots partagés de F.Cheng,
je ne connaissais pas,
ma vie donne tant à la vivre, que je lis peu, si peu…
ET COMME JE SUIS HEUREUSE DE TON PARTAGE, Monique.
Et peu importe comment se trouve l’harmonie
L’essentiel est d’en ressentir ses bienfaits
D’être bien son bon se souffler doux
Être content de vivre encore
Juste se contenter de vivre
De serrer le précieux de la vie
De toutes ses forces
Cela n’use pas de se faire du bien
C’est le mal qui atteint bien plus l’être
Alors défier son chaque jour tel qu’il est
Et sautiller les petits bonheurs
Qui donnent tant et tant de beau
Et partager encore encore
C’est si bon de ne pas rester isolé
Avec ses peurs avec ses joies avec ses peines
Le courage de vivre son petit miracle
Qui son chaqeu jour garde vivant
Et c’est vivant Tellement
Qu’on a des chances de le rester
Monologue d’une clé anglaise
« Dans ma folie des temps modernes, je me sens prêt à déboulonner tous les soleils de minuit »
Encore que Annick, je ne sais si le mal celui qui pernicieusement atteint l’homme n’est pas en fin de compte une manière d’appréhender le monde autrement et mettre à sa juste place la valeur de chaque chose et se placer en retrait pour mieux saisir l’importance de ce que l’on a à vivre, j’entends l’inévitable, qui mieux que toi Annick peut comprendre ça.
Bienvenue Yo-Cox, toujours sur le pont des blogs;) J’espère que tu vas bien!
Eclat de beauté
Visage tendresse caresse le vent
Puissance de roc
La vie au-dedans
Se donner le temps
Donner le temps au temps
Autant comme autant
Eveil à la splendeur
Le géant veille
face à la mer d’étoiles
soleil au zénith
Papillotements sur l’eau
la lumière en risée
le monstre charmé
Sentinelle des profondeurs
Au cœur des massifs alpins
D’un regard il contient toute lueur
Reflet d’un ciel nocturne inondé de lune
Immense puits débordant d’eau claire
Et d’étoiles puisées au ciel de la nuit.
A peine un clapotis, une brise légère
Viennent effleurer son visage impassible
Sans troubler le silence du lac endormi.
La beauté d’une lumière en sourdine
Enveloppe l’espace d’une intemporalité
Temps suspendu entre ombre et lumière
Les eaux sommeillent sous bonne garde
A la limite extrême d’un semblant de vie.
J’aime la nuit, son silence
Le trouble qu’elle fait naître
Au cœur des solitudes
J’aime la nuit quand tout le monde dort
Et que seule veille l’âme qui cherche
Un abri au sein d’un rêve à la lisière du sommeil
c’est joli, Monique.
L’apaisement enfin
Après ces coups d’éclats
Qui cisaillent la tête
C’est ainsi qu’elle se perd
La vie est bien vilaine
Quand elle nous fait détresses
Certains par leurs fragilités
Font si mal autour d’eux
En se perdant leurs moyens
Dans le dire n’importe quoi
Et le faire brutalité
Son port de tête joli
Elle veille au grain
Dans un état de calme
Tout redevient paisible
Et même l’impossible
Reprend ses joues belles rouges
Géant de pierre
Pour notre sérénité
Veilleur éternel
§§§§
Conte enfantin
D’un colosse de pierre
Dont le coeur vivant
Vibre d’émotion
Dans le doux scintillement
D’unclair de lune
Une larme luit…
« mer d’étoiles »… « clair de lune »…et « soleil de minuit »…dans le ciel de Guerande…sur un mois de juillet…sur les cimes des arbres..et les branches doucement…qui inclinent la tête..soulevant les murmures…des histoires qui s’envolent..et des rêves troublants..La chaleur est en berne..sur le mât de misaine..d’un été hésitant..que l’on trouve sur les rives..d’un soleil découvert..dans le creux d’une épaule..ou les courbes d’un sein…Cest une île bien connue… »la montagne est troublante »…douce et chaude…elle éveille les sens..et s’évade le temps..et s’enlacent les mots..sur la terre de sel..ou se posent les vacances..
Bon retour sur L’Oeil, Pierre et merci pour cette belle pluie de mots!
Signe d’amitié à tous, sous la pluie bienfaitrice !
comme c’est joli, Pierre, que des douceurs posées,
je me joins à Ossiane pour te remercier d’être sur le pont, tu manquais…
TENDRE JOUR!
coucou Jo.S,
Un ange de pierre son ciel
Son regard éveillé
Derrière ses cils d’étoiles
Veille dans des magiques
Bonjour Pierre et merci pour vos mots offerts qui se dégustent comme des petites gorgées d’un élixir succulent.
Bonne après-midi et bonne soirée à tous dans la tiédeur de ce jour en particulier Ossiane, Jo.S et Annick de passage ici.
Le temps s’est figé dans l’absence des couleurs
L’homme imperturbable veille en son carcan de pierre
Sur la nuit qui repose au flan des collines
Une pause dans la chaleur de l’été
Un relent de fraîcheur d’un ciel qui se pose
Sur la surface argentée des grands lacs
Gouttes de brumes ou gouttes de pluie
Autant d’étoiles qui se noient dans les ténèbres
Dans un grondements venus des profondeurs
Faisant taire les mots en attendant l’aurore.
Ici Orage !!
« un grondement venu » des profondeurs (mots inspirés d’un coup de tonnerre me surprenant dans mes rêveries), l’orage est passé…..
La montagne se fait nébuleuse
Et l’eau son calme ses ondes
Devant la pierre froide en hiver
Si brûlante l’été
Mais le secret de ce minuit
C’est l’émotion qui sort le grain
Sa fleur de peau dessus le marbre
Et dans ce cas la montagne vit
Elle se dévoile son un peu plus
Entendue de sa vue telle
Pas la plus belle
Celle du jour
Chaque jour son jour
Se vit de vie
Parfois c’est dur ou son fort simple
Ainsi son fait de vie
La voie des sens sait mettre à nu
Et comme c’est bon de se donner
Sa montagne son cratère
Tous vivants de vie d’être
Son simple son humble son tout petit
Ô comme la montagne est belle
Devant le regard en prunelles
Aux douze coups de minuits
Annick, très belle transposition en écriture
mes mots envolés je les retente,
déjà, Merci Monique,
Elle allonge le bras
Qui se remue belles ondes
La lune son clin d’oeil
Montagnes en frémissent
Doux miroitement.
Un écrin de soie,
Un scintillement précieux,
Protégés en éternité.
Bonne journée à tous les visiteurs et en particuliers à Annick et Monique.
éclatement
éclater
éclateur
écarter
clapet
des brillants volés au passage
des facettes qui scintillent
et vous renvoient l’image concentrée
on aurait aimé qu’il fut sans éclat
et sans éclat c’était bien terne
alors que quand la surface renvoyait
l’éclate c’est l’épate
l’éclapoterie c’est le tesson de lumière
l’éclatimonerie c’est quand on part dans toutes les directions
le faisceau électrique qui vole en éclat et perd de sa force
le clap de fin qui se termine en feu d’artifice
les éclats d’obus, les shrapnels
dans la fragmentation des sens
Parfois dentelles
Parfois colosses figés
Roches érodées
Vous tentez notre vision
Et notre imagination
Dans le calme des grands lacs cernés de montagnes,
Dans ce lieu de contemplation baigné de silence
A l’écart de toute agitation et de bruits intempestifs
Règne une atmosphère sereine et romantique.
Sous la voûte céleste d’une nef de brume
Vouloir s’imprégner de cette douce image
En ressentir tous les bienfaits qu’elle procure
Le temps d’un poème sentir monter en soi
Une vague de bien-être et de réconfort,
Se désaltérer à cette source éclatante de beauté.
Devant la beauté du monde
Se sentir pris en tout Là
D’un ressenti de bien être
La Nature bienfaisante
Aide tellement à se ressourcer
Pour affronter les durs de vie
Et rester là
Mi clos mi ouvert
Apaisement douceur tendresse
L’amour de plein dedant les vues
La vie qui aime donne des bonheurs
Et la garder cette confiance
En la vie pourtant si puissante
Elle n’est pas que belle sa moitié
Ni si laide dans l’autre partie
On chemine du bien au moins bien
Du si léger au tant de grave
De son bien être au désespoir
Vivre sa vie équilibriste
C’est un sport de vie que la vivre
Une aventure quand son Humaine
Et tant pis si on se scratche
Et tant mieux si on rebondit
De vie
En Vie
La vie veille nos jours
C’est bon de garder serrée sa luciole
Super Annick quel plaisir j’ai eu à te lire, c’est tellement vrai, c’est le principe du Yin et du yang et du vide median de François Cheng :
« La vraie transcendance, ce n’est pas l’Un monolithique, ni le Deux de la dualité, mais le trois. Le Trois représente la combinaison des Souffles vitaux, le yin et le yang et d’un troisième souffle appelé Vide-médian. Ce souffle, né du Deux est perçu comme indispensable pour que le processus engagé par le yin et le yang soit assuré d’Harmonie »
La vie n’a de cesse de nous l’apprendre.
MERCI grand pour les jolis mots partagés de F.Cheng,
je ne connaissais pas,
ma vie donne tant à la vivre, que je lis peu, si peu…
ET COMME JE SUIS HEUREUSE DE TON PARTAGE, Monique.
Et peu importe comment se trouve l’harmonie
L’essentiel est d’en ressentir ses bienfaits
D’être bien son bon se souffler doux
Être content de vivre encore
Juste se contenter de vivre
De serrer le précieux de la vie
De toutes ses forces
Cela n’use pas de se faire du bien
C’est le mal qui atteint bien plus l’être
Alors défier son chaque jour tel qu’il est
Et sautiller les petits bonheurs
Qui donnent tant et tant de beau
Et partager encore encore
C’est si bon de ne pas rester isolé
Avec ses peurs avec ses joies avec ses peines
Le courage de vivre son petit miracle
Qui son chaqeu jour garde vivant
Et c’est vivant Tellement
Qu’on a des chances de le rester
Monologue d’une clé anglaise
« Dans ma folie des temps modernes, je me sens prêt à déboulonner tous les soleils de minuit »
Encore que Annick, je ne sais si le mal celui qui pernicieusement atteint l’homme n’est pas en fin de compte une manière d’appréhender le monde autrement et mettre à sa juste place la valeur de chaque chose et se placer en retrait pour mieux saisir l’importance de ce que l’on a à vivre, j’entends l’inévitable, qui mieux que toi Annick peut comprendre ça.
Bienvenue Yo-Cox, toujours sur le pont des blogs;) J’espère que tu vas bien!