Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Enfance
robes blanches
nos reflets dans l’eau claire
jeux de miroir
37 réflexions sur « Enfance »
O ma petite soeur
Tu serais une reine
Et moi, une déesse
Ramassant dans l’eau claire
Toi , le diadème d’or
Moi, la torque d’argent
Aux doux sons de hautbois
Nous danserons longtemps
Jetant dans ce torrent
Sourires mystérieux
Rires et enchantements
O ma petite soeur
jusqu’à la nuit peut-être
Amusons-nous, rêvons
Les pieds dans l’eau
deux robes blanches sur le bord
le papyrus au centre du monde
Quand on a le papy russe
on cire illico ces souliers vernis
et si cet age est fait de ruse
jamais les regards ne sont ternis
à défaut de s’y baigner
on peut s’y mirer et rêver
une fort jolie image pleine de grâce de vie!
Tendrement
De son geste
Sa main se danse sa robe
Leur regard doux se plongent
La vie est Aujourd’hui
Dans le rêve de Demain
Elles se rêvent tendresses
Et si le réalise
Leur vie
Une grâce belle
Qu’on souhaite à chacune
Sa princesse de vie
Comme elles leur ressemblaient lorsqu’elles avaient leur âge… mon grand père les auraient appelées « mes mignonnes »
___
Comme je voudrais revenir
Au temps où elle portait
Une petite robe blanche
Qu’elle faisait tourner
Comme un soleil
Tout en chantant
___
leurS regardS doux se plongent,
mais je m’excuse de seule,
trois jours hors du commun,
de telle vie trop pleine,
que la tête fêlée,
*doucement se retrouve!
douce soirée,
prenez bien soin de vous,
tendresses, Ossiane,
Monique, Lou, Bourrache et chacun de la bande sur le bateau de la vie…
Bonsoir Annick et merci pour cette petite pensée de tendresse pour nous tous, bateau de la vie dis-tu, il ressemble parfois à une galère. Le bateau de notre capitaine lui nous ramène ici à plus de douceur, d’intimité, de poésie à travers la beauté des images et le parfum des mots, à travers ces échanges même s’ils sont actuellement moins denses, c’est le temps des vacances pour beaucoup.
Enfance
C’est l’enfant innocent, à ses jeux, à ses larmes
C’est le cadeau pressé qu’on voudrait à l’instant
Le bonbon trop amer, pas de la bonne couleur
Le jouet plus petit que celui de la soeur
Le baiser qu’a donné maman à mon p’tit frère
Suscitant jalousie dans mon coeur exclusif
Enfance
C’est l’ire de l’ouragan, la bourrasque de vent
C’est l’art sage ou fantasque, de doux rêves aussi grands
Que l’immense océan, la chaleur du désert
Qui brûle comme une chandelle d’où volent des étincelles
La mèche encore nouvelle et les paroles rebelles.
Enfance, adolescence
C’est la larme romantique, la balade bucolique
C’est le corps qui renonce, muré dans le silence
Celui qui joue et fonce, vous aime et vous offense.
Enfance, jeunes années
Ce sont les liens faciles, les cadeaux inutiles
Ce sont les bourgeons verts, qui se dorent au soleil
Le bonheur insouciant les yeux qui s’émerveillent
C’est le rire chenapan l’irisée roue du paon
La lave d’un volcan adossée à la pente
Bleu ou rose univers, arc-en-ciel de printemps
Enfance, moments heureux
Secrets et douces caresses, Jeunesse.
Reflet d’ Enfance
Terre parfumée d’herbes hautes et sauvages
Orties , mûres, fraises des bois
Hautes forêts de sapins
Chemins sombres parsemés de limaces
Pas de géant où tournoient des fillettes
Méandres d’ une rivière glacée
Marches de nuit, veillées, prières
Jeux de piste,cabanes,
Soeur Marie-Ange belle et douce comme un ange
Orages aux échos terrifiants
Amitié
et je vous lis,
oui tu dis juste, Monique,
et comme tes mots sont beaux, Leila, je viens de te lire à haute voix!
et puis merci May, c’est beau l’enfance!
Enfance si belle enfance
Qu’elle soit donnée à chaque enfant
Et pourtant…
Dans ce monde qui ne changera pas
Chaque jour des milliers d’enfants
Privés du goût du vivre
De se mettre de la peinture sur les doigts
De sauter dans une flaque
De chanter sous la pluie
De rire rire devant des riens
Des tellement ce que l’enfance
Du bout de ses yeux
Peut voir saisir
Ce qu’il y a de plus beau
LA VIE
Pas un mirage pas un carnage
Juste la vie
De son tout vrai
Qui sent remue vibre la peau
Sa fleur sensible
Vive l’enfance à tous les âges
C’est dans son âme qu’on est enfant
A trouver vie dans moins que rien
Juste sa perle saveur de vie
belle fin de journée.
Merci Annick ,ce que tu dis est très beau, belle fin de journée à toi aussi et à vous tous.
J’ai consacré beaucoup d’années à l’enfance et ce sont les plus belles années de ma vie, rarement ils nous déçoivent, souvent ils nous étonnent.
____
Nous faisons souvent rimer
Enfance avec innocence
Il n’en est rien
Insouciance peut-être
En apparence souvent
Leur vivacité d’esprit
Est impressionnante
L’expérience prétendue
Qu’on prête aux adultes
Ne vaut sans doute pas
La spontanéité de l’enfant
Sa façon juste de percevoir
Ce monde sensé les guider
Ils ont dans leur regard
Cette façon pure
D’aimer la vie
D’en apprécier la beauté
Et c’est bien pourquoi
Je veux garder au fond de moi
Ce cœur d’enfant
Fait d’amour et de tendresse
Capable de rêver, de sublimer
De passer du rire aux larmes
De vivre sans préjugés
Avide de liberté et de joie
Et pouvoir dire comme eux
Sans utopie : le monde est beau !
Hélas !! Mille fois hélas comme les enfants ont raison, laissons-leur le temps d’être heureux, laissons-leur leur enfance, évitons de les faire grandir trop vite, laissons-les dans leur vérité.
Merci May,
merci Monique, pour ton fort joli texte,
Un enfant quand la vie le déforme pas trop
Dès sa naissance
Il tend son petit cou vers le beau
Comme un bébé hirondelle
Sort son bec grand ouvert
Pour la manger la vie
La boire se rassasier sans cesse
Et dans son regard vide de vécu
Ce qui est entre est son magique
Et comme c’est bon
De laisser Ô temps de l’enfance
Le tant de rires de cris de dodos
En tartes aux pommes
Douceurs de miel tendresses pleines
Et puis sur tout y revenir chaque jour
Dès que c’est possible
A tout âge
Il n’y a pas d’âge pour sourire pour rire
Pour avoir faime de belle vie
En tendant ses petits bras de soi
C’est bon d’aimer la vie
Cela fait bien plus de bien
Que la détester dans son pire
Garder tout contre son coeur le meilleur
Tenter donner de son pas trop mal
C’est voir de syeux autour de soi
Retrouver ses pépites d’enfance
Et cela fait chaud au coeur
en me relisant, je pourrais me reprendre et
lire…
EN FAIM DE VIE
et puis,
j’aime aussi lire ce que mes doigts ont écrit, ces cannaillous…
EN FAIME DE VIE
belle journée de doux, c’est cela qu’il faut happer,
et s’arranger au mieux avec le moins bon pour le trier, classer, adapter,
CAR VIVRE C EST ESSENTIEL POUR LE MEILLEUR SE VIVRE DES QUE C’EST POSSIBLE….
COMME UN ENFANT!
Et tant pis
Si sourire seul agace
Si caresser des brins d’herbe étonne
Si regarder et serrer les hirondelles
Si suivre un nuage c’est bon
Si écrire des vers délace
Si aimer et le dire cela ne se fait pas
LA VIE C’EST LA VIVRE POUR FAIRE DU BIEN
Et se faire du bien…
DOUX JOUR, Ossiane,
ces demoiselles se jouent du regard, le miroir renvoie de bien belles robes, la danse de soi, c’est une beauté, comme sautiller son coeur léger, l’âme sereine….
Belle Athénienne lassée
Aux longs doigts habiles à tisser
Appelle les vivantes pensées
Si douces, de ton enfance laissée
Au petit pont d’ Erasinos
Lorsque petite Ourse ,tu dansais
Sous les hêtres et les châtaigniers
L’eau, l’Italie
Regarde-moi ! regarde-moi !
dans l’eau du petit bassin
une princesse russe
regarde-moi ! regarde-moi !
L’eau, litanie
Regarde-moi ! regarde-moi
le reflet du petit bassin
couchée avec le papyrus
regarde-moi ! regarde-moi !
Elles sont ravissantes, fraîches dans leurs robes blanches, n’ est-ce qu’une photo volée à l’enfance ou des petites filles Ossiane que tu as le privilège et la chance de côtoyer ?
_____
Petits conciliabules à l’écart des grands
Nous avions tant de choses à nous dire
Chaque mot étant prétexte du suivant
Nos jeux, nos amours nos empressements
Des grands et des petits secrets d’enfants
Un monde imaginaire qui se construit
Au fur et à mesure que l’on s’invente
Un monde qui correspond à nos rêves
Où chaque pensée nouvelle nous enchante.
C’est un jeu que l’on construit sans règles
Elles sont celles de notre aptitude à être
Dans un présent sans cesse en mouvement
Comme seuls savent le vivre les enfants
Il n’est plus question de qui tu es, de qui je suis
Ni même de temps, ni même de ceux qui nous entourent
Il n’est question que d’un monde, du monde de l’enfance,
D’un conte de petites filles modèles encore et toujours à inventer.
Même si les jeux DS ont remplacé la poupée
Je crois avoir entendu pourtant les mêmes histoires
Elles ne s’appellent plus Madeleine et Camille
Elles ne sont plus les personnages de la Comtesse de Ségur
Mais leur imagination n’a rien perdu en ingéniosité.
___
J’ai cette grande chance d’avoir eu deux petites filles qui leur ressemblaient dans cette attitude charmante d’enfants heureuses.
Merci Annick et May pour vos poèmes qui viennent fleurir le pont de notre bateau quelque peu délaissé en ce chaud mois de juillet, votre présence y est fortement appréciée.
Ma question Ossiane est indiscrète, je peux me la poser mais elle ne demande pas forcément de réponse, cette image est magnifique pleine de fraîcheur et de tendresse.
Dans la parenthèse du temps
Dans la douceur des lieux
Dans le miroir de l’onde
Dans un tourbillon
de robes blanches.
Vivre une vie rêvée
Insouciance, légèreté
Histoire à deux voix, brodée
Et si je serais…..
Et si tu serais….
Pas de souci Monique, c’est une image prise sur le vif … je ne connais pas ces petites filles; elles ont capté mon attention par leur jeu devant le bassin … je ne pense pas qu’on puisse pas les reconnaître de la façon dont elles sont positionnées, je fais très attention à cela … bien à vous tous et un bon 14 juillet !
Bisou Annick et hello à tous sur cette jolie page au goût de paradis.
Faire tournoyer sa robe
le soleil en ceinture
et les reflets de l’eau
dans les yeux de l’enfance
ravissent quelques brins
des charmes de la vie
Thanks Ossiane and good 14th of July to you all
Bon 14 juillet à tous!
Aux rues, on se rue
Mille feux d’ artifice
Explosent de joie
De bruits ,de lumières
Aux yeux des enfants , brillants
Pétales de fleurs
En un parfum de tendresse
Les petites enfants
correction : les petits enfants ou les petites filles
merci Monique et Lou pour vos bonjours!
belle soirée à chacun,
bises Ossiane!
Enfance…de l’art à l’état brut
de ces jeux de rôles
qui font paraître tout drôle
enfance sans défense
enfance qui enfonce
les défauts des adultes
enfance de pureté
enfance narcissique
qui se noie dans l’image
Aube naissante sur un soleil couchant
Reflète la lumière originelle
Miroir aux alouettes…
Dans les plis de l’enfance
dans les cris de l’enfance
dans les stridences
des questions suspendues
et des ponts tendus
dans la gaité non feinte
un parnasse certain
une jouvence d’icelle
qu’on croyait partie
et puis cette innocence
pas avare de bienséance
cette mise naturelle
ce regard mutin
qui scrute un à un
les environs
ce temps n’est pas si lointain
le miroir est sans tain
il suffit de s’y replonger
on n’a pas tout oublié
chère Ossiane et cher équipage
après fête nat beau feu ce soir
et joyeux été décontracté
L’âge des oh, des euh aussi
Des pourquoi et des encore
Avide de savoir, de tout comprendre
Et finalement être à l’école
Tous les jours sans le savoir
A l’école de la vie
S’étonner, s’émerveiller
Se prouver, découvrir
Et sans s’en apercevoir : grandir
Princesse d’un jour
princesse toujours
pas de pince fesse
mais des princes charmeurs
le fruit d’un dur labeur
imaginer dans les images
et ces imagos à gogo
des métamorphoses
de bêtes en humains
fins des animaux
un regard évasif
une moue dubitative
un sourire épanoui
un fantôme évanoui
l’absolu maîtrisé
Petite fille solitaire
Le livre de contes ouvert
T’emporte jusqu’aux frontières
De la Laponie et de l’hiver
Les poésies de la Reine des Neiges
De mots en mots, flocons de neige
Vers les rennes entrainent tes rêves
Jusqu’au Royaume du sommeil
Un petit tanka* sur la margelle du bassin à l’ombre du papyrus
___
Allure gracile
Dans un rayon de soleil
Un voile d’élégance
Douces notes de musique
A l’aurore de vos jours
____
*Autre forme de petit poème japonais qui comporte
cinq vers, de 5-7-5-7-7 pieds
C’est beau
L’enfance en bonne santé
Cela fait rêver
De bontés de vie
Qui se donne sa douce
Quel beau cadeau Ossiane , cette photographie, un rêve, l’ haïku et le thème de l’enfance…
Merci à toi
Trois petites tours
A la hauteur de mes yeux
De langues de chat
Gardant bien les parages
Autour du bol de lait chaud
Bien à vous tous
Merci de tes beaux poèmes, May et un signe d’amitié à Gokuyoko !
Bon week-end à tous!
O ma petite soeur
Tu serais une reine
Et moi, une déesse
Ramassant dans l’eau claire
Toi , le diadème d’or
Moi, la torque d’argent
Aux doux sons de hautbois
Nous danserons longtemps
Jetant dans ce torrent
Sourires mystérieux
Rires et enchantements
O ma petite soeur
jusqu’à la nuit peut-être
Amusons-nous, rêvons
Les pieds dans l’eau
deux robes blanches sur le bord
le papyrus au centre du monde
Quand on a le papy russe
on cire illico ces souliers vernis
et si cet age est fait de ruse
jamais les regards ne sont ternis
à défaut de s’y baigner
on peut s’y mirer et rêver
une fort jolie image pleine de grâce de vie!
Tendrement
De son geste
Sa main se danse sa robe
Leur regard doux se plongent
La vie est Aujourd’hui
Dans le rêve de Demain
Elles se rêvent tendresses
Et si le réalise
Leur vie
Une grâce belle
Qu’on souhaite à chacune
Sa princesse de vie
Comme elles leur ressemblaient lorsqu’elles avaient leur âge… mon grand père les auraient appelées « mes mignonnes »
___
Comme je voudrais revenir
Au temps où elle portait
Une petite robe blanche
Qu’elle faisait tourner
Comme un soleil
Tout en chantant
___
leurS regardS doux se plongent,
mais je m’excuse de seule,
trois jours hors du commun,
de telle vie trop pleine,
que la tête fêlée,
*doucement se retrouve!
douce soirée,
prenez bien soin de vous,
tendresses, Ossiane,
Monique, Lou, Bourrache et chacun de la bande sur le bateau de la vie…
Bonsoir Annick et merci pour cette petite pensée de tendresse pour nous tous, bateau de la vie dis-tu, il ressemble parfois à une galère. Le bateau de notre capitaine lui nous ramène ici à plus de douceur, d’intimité, de poésie à travers la beauté des images et le parfum des mots, à travers ces échanges même s’ils sont actuellement moins denses, c’est le temps des vacances pour beaucoup.
Enfance
C’est l’enfant innocent, à ses jeux, à ses larmes
C’est le cadeau pressé qu’on voudrait à l’instant
Le bonbon trop amer, pas de la bonne couleur
Le jouet plus petit que celui de la soeur
Le baiser qu’a donné maman à mon p’tit frère
Suscitant jalousie dans mon coeur exclusif
Enfance
C’est l’ire de l’ouragan, la bourrasque de vent
C’est l’art sage ou fantasque, de doux rêves aussi grands
Que l’immense océan, la chaleur du désert
Qui brûle comme une chandelle d’où volent des étincelles
La mèche encore nouvelle et les paroles rebelles.
Enfance, adolescence
C’est la larme romantique, la balade bucolique
C’est le corps qui renonce, muré dans le silence
Celui qui joue et fonce, vous aime et vous offense.
Enfance, jeunes années
Ce sont les liens faciles, les cadeaux inutiles
Ce sont les bourgeons verts, qui se dorent au soleil
Le bonheur insouciant les yeux qui s’émerveillent
C’est le rire chenapan l’irisée roue du paon
La lave d’un volcan adossée à la pente
Bleu ou rose univers, arc-en-ciel de printemps
Enfance, moments heureux
Secrets et douces caresses, Jeunesse.
Reflet d’ Enfance
Terre parfumée d’herbes hautes et sauvages
Orties , mûres, fraises des bois
Hautes forêts de sapins
Chemins sombres parsemés de limaces
Pas de géant où tournoient des fillettes
Méandres d’ une rivière glacée
Marches de nuit, veillées, prières
Jeux de piste,cabanes,
Soeur Marie-Ange belle et douce comme un ange
Orages aux échos terrifiants
Amitié
et je vous lis,
oui tu dis juste, Monique,
et comme tes mots sont beaux, Leila, je viens de te lire à haute voix!
et puis merci May, c’est beau l’enfance!
Enfance si belle enfance
Qu’elle soit donnée à chaque enfant
Et pourtant…
Dans ce monde qui ne changera pas
Chaque jour des milliers d’enfants
Privés du goût du vivre
De se mettre de la peinture sur les doigts
De sauter dans une flaque
De chanter sous la pluie
De rire rire devant des riens
Des tellement ce que l’enfance
Du bout de ses yeux
Peut voir saisir
Ce qu’il y a de plus beau
LA VIE
Pas un mirage pas un carnage
Juste la vie
De son tout vrai
Qui sent remue vibre la peau
Sa fleur sensible
Vive l’enfance à tous les âges
C’est dans son âme qu’on est enfant
A trouver vie dans moins que rien
Juste sa perle saveur de vie
belle fin de journée.
Merci Annick ,ce que tu dis est très beau, belle fin de journée à toi aussi et à vous tous.
J’ai consacré beaucoup d’années à l’enfance et ce sont les plus belles années de ma vie, rarement ils nous déçoivent, souvent ils nous étonnent.
____
Nous faisons souvent rimer
Enfance avec innocence
Il n’en est rien
Insouciance peut-être
En apparence souvent
Leur vivacité d’esprit
Est impressionnante
L’expérience prétendue
Qu’on prête aux adultes
Ne vaut sans doute pas
La spontanéité de l’enfant
Sa façon juste de percevoir
Ce monde sensé les guider
Ils ont dans leur regard
Cette façon pure
D’aimer la vie
D’en apprécier la beauté
Et c’est bien pourquoi
Je veux garder au fond de moi
Ce cœur d’enfant
Fait d’amour et de tendresse
Capable de rêver, de sublimer
De passer du rire aux larmes
De vivre sans préjugés
Avide de liberté et de joie
Et pouvoir dire comme eux
Sans utopie : le monde est beau !
Hélas !! Mille fois hélas comme les enfants ont raison, laissons-leur le temps d’être heureux, laissons-leur leur enfance, évitons de les faire grandir trop vite, laissons-les dans leur vérité.
Merci May,
merci Monique, pour ton fort joli texte,
Un enfant quand la vie le déforme pas trop
Dès sa naissance
Il tend son petit cou vers le beau
Comme un bébé hirondelle
Sort son bec grand ouvert
Pour la manger la vie
La boire se rassasier sans cesse
Et dans son regard vide de vécu
Ce qui est entre est son magique
Et comme c’est bon
De laisser Ô temps de l’enfance
Le tant de rires de cris de dodos
En tartes aux pommes
Douceurs de miel tendresses pleines
Et puis sur tout y revenir chaque jour
Dès que c’est possible
A tout âge
Il n’y a pas d’âge pour sourire pour rire
Pour avoir faime de belle vie
En tendant ses petits bras de soi
C’est bon d’aimer la vie
Cela fait bien plus de bien
Que la détester dans son pire
Garder tout contre son coeur le meilleur
Tenter donner de son pas trop mal
C’est voir de syeux autour de soi
Retrouver ses pépites d’enfance
Et cela fait chaud au coeur
en me relisant, je pourrais me reprendre et
lire…
EN FAIM DE VIE
et puis,
j’aime aussi lire ce que mes doigts ont écrit, ces cannaillous…
EN FAIME DE VIE
belle journée de doux, c’est cela qu’il faut happer,
et s’arranger au mieux avec le moins bon pour le trier, classer, adapter,
CAR VIVRE C EST ESSENTIEL POUR LE MEILLEUR SE VIVRE DES QUE C’EST POSSIBLE….
COMME UN ENFANT!
Et tant pis
Si sourire seul agace
Si caresser des brins d’herbe étonne
Si regarder et serrer les hirondelles
Si suivre un nuage c’est bon
Si écrire des vers délace
Si aimer et le dire cela ne se fait pas
LA VIE C’EST LA VIVRE POUR FAIRE DU BIEN
Et se faire du bien…
DOUX JOUR, Ossiane,
ces demoiselles se jouent du regard, le miroir renvoie de bien belles robes, la danse de soi, c’est une beauté, comme sautiller son coeur léger, l’âme sereine….
Belle Athénienne lassée
Aux longs doigts habiles à tisser
Appelle les vivantes pensées
Si douces, de ton enfance laissée
Au petit pont d’ Erasinos
Lorsque petite Ourse ,tu dansais
Sous les hêtres et les châtaigniers
L’eau, l’Italie
Regarde-moi ! regarde-moi !
dans l’eau du petit bassin
une princesse russe
regarde-moi ! regarde-moi !
L’eau, litanie
Regarde-moi ! regarde-moi
le reflet du petit bassin
couchée avec le papyrus
regarde-moi ! regarde-moi !
Elles sont ravissantes, fraîches dans leurs robes blanches, n’ est-ce qu’une photo volée à l’enfance ou des petites filles Ossiane que tu as le privilège et la chance de côtoyer ?
_____
Petits conciliabules à l’écart des grands
Nous avions tant de choses à nous dire
Chaque mot étant prétexte du suivant
Nos jeux, nos amours nos empressements
Des grands et des petits secrets d’enfants
Un monde imaginaire qui se construit
Au fur et à mesure que l’on s’invente
Un monde qui correspond à nos rêves
Où chaque pensée nouvelle nous enchante.
C’est un jeu que l’on construit sans règles
Elles sont celles de notre aptitude à être
Dans un présent sans cesse en mouvement
Comme seuls savent le vivre les enfants
Il n’est plus question de qui tu es, de qui je suis
Ni même de temps, ni même de ceux qui nous entourent
Il n’est question que d’un monde, du monde de l’enfance,
D’un conte de petites filles modèles encore et toujours à inventer.
Même si les jeux DS ont remplacé la poupée
Je crois avoir entendu pourtant les mêmes histoires
Elles ne s’appellent plus Madeleine et Camille
Elles ne sont plus les personnages de la Comtesse de Ségur
Mais leur imagination n’a rien perdu en ingéniosité.
___
J’ai cette grande chance d’avoir eu deux petites filles qui leur ressemblaient dans cette attitude charmante d’enfants heureuses.
Merci Annick et May pour vos poèmes qui viennent fleurir le pont de notre bateau quelque peu délaissé en ce chaud mois de juillet, votre présence y est fortement appréciée.
Ma question Ossiane est indiscrète, je peux me la poser mais elle ne demande pas forcément de réponse, cette image est magnifique pleine de fraîcheur et de tendresse.
Dans la parenthèse du temps
Dans la douceur des lieux
Dans le miroir de l’onde
Dans un tourbillon
de robes blanches.
Vivre une vie rêvée
Insouciance, légèreté
Histoire à deux voix, brodée
Et si je serais…..
Et si tu serais….
Pas de souci Monique, c’est une image prise sur le vif … je ne connais pas ces petites filles; elles ont capté mon attention par leur jeu devant le bassin … je ne pense pas qu’on puisse pas les reconnaître de la façon dont elles sont positionnées, je fais très attention à cela … bien à vous tous et un bon 14 juillet !
Bisou Annick et hello à tous sur cette jolie page au goût de paradis.
Faire tournoyer sa robe
le soleil en ceinture
et les reflets de l’eau
dans les yeux de l’enfance
ravissent quelques brins
des charmes de la vie
Thanks Ossiane and good 14th of July to you all
Bon 14 juillet à tous!
Aux rues, on se rue
Mille feux d’ artifice
Explosent de joie
De bruits ,de lumières
Aux yeux des enfants , brillants
Pétales de fleurs
En un parfum de tendresse
Les petites enfants
correction : les petits enfants ou les petites filles
merci Monique et Lou pour vos bonjours!
belle soirée à chacun,
bises Ossiane!
Enfance…de l’art à l’état brut
de ces jeux de rôles
qui font paraître tout drôle
enfance sans défense
enfance qui enfonce
les défauts des adultes
enfance de pureté
enfance narcissique
qui se noie dans l’image
Aube naissante sur un soleil couchant
Reflète la lumière originelle
Miroir aux alouettes…
Dans les plis de l’enfance
dans les cris de l’enfance
dans les stridences
des questions suspendues
et des ponts tendus
dans la gaité non feinte
un parnasse certain
une jouvence d’icelle
qu’on croyait partie
et puis cette innocence
pas avare de bienséance
cette mise naturelle
ce regard mutin
qui scrute un à un
les environs
ce temps n’est pas si lointain
le miroir est sans tain
il suffit de s’y replonger
on n’a pas tout oublié
chère Ossiane et cher équipage
après fête nat beau feu ce soir
et joyeux été décontracté
L’âge des oh, des euh aussi
Des pourquoi et des encore
Avide de savoir, de tout comprendre
Et finalement être à l’école
Tous les jours sans le savoir
A l’école de la vie
S’étonner, s’émerveiller
Se prouver, découvrir
Et sans s’en apercevoir : grandir
Princesse d’un jour
princesse toujours
pas de pince fesse
mais des princes charmeurs
le fruit d’un dur labeur
imaginer dans les images
et ces imagos à gogo
des métamorphoses
de bêtes en humains
fins des animaux
un regard évasif
une moue dubitative
un sourire épanoui
un fantôme évanoui
l’absolu maîtrisé
Petite fille solitaire
Le livre de contes ouvert
T’emporte jusqu’aux frontières
De la Laponie et de l’hiver
Les poésies de la Reine des Neiges
De mots en mots, flocons de neige
Vers les rennes entrainent tes rêves
Jusqu’au Royaume du sommeil
Un petit tanka* sur la margelle du bassin à l’ombre du papyrus
___
Allure gracile
Dans un rayon de soleil
Un voile d’élégance
Douces notes de musique
A l’aurore de vos jours
____
*Autre forme de petit poème japonais qui comporte
cinq vers, de 5-7-5-7-7 pieds
C’est beau
L’enfance en bonne santé
Cela fait rêver
De bontés de vie
Qui se donne sa douce
Quel beau cadeau Ossiane , cette photographie, un rêve, l’ haïku et le thème de l’enfance…
Merci à toi
Trois petites tours
A la hauteur de mes yeux
De langues de chat
Gardant bien les parages
Autour du bol de lait chaud
Bien à vous tous
Merci de tes beaux poèmes, May et un signe d’amitié à Gokuyoko !
Bon week-end à tous!