Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Chemin
sentier de nulle part
silence de la forêt
grincement de portail
15 réflexions sur « Chemin »
à gauche
ce tronc pas très net
reflet hors champ
d’avant le plan
Ossiane plantée là
tirlipote silhouette
d’avant la remontée
ne manque que le sursaut
de la rencontre
la courbe ignée
de tant et tant
d’ombres passées
Il y a du soin
le jeu des ombres qui éclaire
l’avant plan
et ce chemin
bien bordé
à droite
pour éviter
les glissements
les salissures
faut il de bonnes
chaussures
Un chemin
Un besoin d’air
Une page pour respirer
Et des siècles qui passent
Là on les voit pâlir
Marcher ou s’arrêter
Avant de s’en aller
Arbre spectateur
mystère au fond du parc
lumière d’espoir
Je l’ai aimé d’amour
Sur le chemin des vents.
Je l’ai aimé tout court
Ma poésie discours
Mystère de ce chemin
Il rêvait mes contours
Le poème lit d’amour
Mystère de ce chemin
Pourquoi je l’ai aimé?
De Chartres à Pont-sur-Yonne
Mystère du chemin
Je l’ai aimé.
Vide
Attente
L’ombre s’étire
Le chemin part
Je vous l’avais bien dit
L’homme à femme
A posé son regard
Dans la nuit des temps
Et a perdu son chemin.
Sur la route, un chemin
Des arbres et des hommes
Des ombres et des lumières
Un regard luit
Poursuivre le chemin
De la rencontre
Un destin
En fin
En son mouvement
La fine pointe de l’âme
Se réjouit
Oui
Un oui accompli
Je vous l’avais bien dit
Sur le chemin du oui
Tout est dit !
Quelle atmosphère… Silence, je me tais donc. Mais j’aime.
Ouvrir la route vers ton inconnu
Mettre mes pas exactement
dans l’empreinte de ton pied nu.
Et renaître enfin, sans peur
Te rejoindre le temps d’un soupir
N’être que le battement de ton coeur.
Puis, m’enfuir
Et poursuivre ma route…
Dans l’ombre des grands arbres
il serpente le sentier
le promeneur solitaire
Ce chemin de nulle part
On pense qu’il mène à rien
Mais qu’est ce qu’il mène à soi
Une aventure sa fête
D’un tel amour dedans
Pour se connaître un peu plus
Sa fleur de peau se vivre
Par tous ses bels de sens
Ce chemin est très beau et fait rêver…
Au bout du chemin
Chateau de conte de fée
Elle imagine……
De la geste Orlandique qui toujours sur les Pyrénées revendique
de se frayer un passage sans s’effrayer des basques des parages
de la lointaine origine gauloise qui traçait ses routes celtes
dans toutes les forêts largement défrichées en axes commerciaux
pour faire vivre les spécialités des uns et des autres
Caminem, Camminus, Cami
il y avait les chausses ou les cothurnes qui s’usaient
sur des ponts de bois, de vastes sentes en pentes
et des marécages épargnés par des chaussées levées
ainsi les vias à pied (Appia) ouvrir des boulevards
pour les chaussées romaines standardisées et bien maillées
Partir, s’évader, prendre le large
Le long des sentiers, au bord des ruisseaux
A chaque pas sentir monter la joie
Attentive, libre en communion étroite
Avec une nature toujours changeante
Faire le vide pour mieux s’imprégner
Découvrir chaque jour sur le chemin
Des tableaux toujours plus beaux
C’est le regard d’un écureuil,
Le chant particulier d’un oiseau,
Un rayon de soleil sur une branche,
Le spectacle incessant des nuages,
Une calligraphie sur le miroir d’un lac
Une colonne d’escargots sur une graminée
Une fleur qui vient de s’épanouir
Une grenouille verte sur la berge
Des tiges sur un fond de ciel bleu
Une libellule sur le muret
Les tons dégradés de gris sur la colline
La buse sur le pilier d’une clôture
Le héron cendré au sommet d’un arbre
Rien d’extraordinaire me direz-vous
Mais la liste serait si longue
Pour un temps d’extase si court
C’est à peine si l’esprit attentif
Retient les mots que ces instants font naître
Il est des moments de simple béatitude
Plus savoureux qu’aucun autre bonheur
Il suffit de suivre le chemin.
à gauche
ce tronc pas très net
reflet hors champ
d’avant le plan
Ossiane plantée là
tirlipote silhouette
d’avant la remontée
ne manque que le sursaut
de la rencontre
la courbe ignée
de tant et tant
d’ombres passées
Il y a du soin
le jeu des ombres qui éclaire
l’avant plan
et ce chemin
bien bordé
à droite
pour éviter
les glissements
les salissures
faut il de bonnes
chaussures
Un chemin
Un besoin d’air
Une page pour respirer
Et des siècles qui passent
Là on les voit pâlir
Marcher ou s’arrêter
Avant de s’en aller
Arbre spectateur
mystère au fond du parc
lumière d’espoir
Je l’ai aimé d’amour
Sur le chemin des vents.
Je l’ai aimé tout court
Ma poésie discours
Mystère de ce chemin
Il rêvait mes contours
Le poème lit d’amour
Mystère de ce chemin
Pourquoi je l’ai aimé?
De Chartres à Pont-sur-Yonne
Mystère du chemin
Je l’ai aimé.
Vide
Attente
L’ombre s’étire
Le chemin part
Je vous l’avais bien dit
L’homme à femme
A posé son regard
Dans la nuit des temps
Et a perdu son chemin.
Sur la route, un chemin
Des arbres et des hommes
Des ombres et des lumières
Un regard luit
Poursuivre le chemin
De la rencontre
Un destin
En fin
En son mouvement
La fine pointe de l’âme
Se réjouit
Oui
Un oui accompli
Je vous l’avais bien dit
Sur le chemin du oui
Tout est dit !
Quelle atmosphère… Silence, je me tais donc. Mais j’aime.
Ouvrir la route vers ton inconnu
Mettre mes pas exactement
dans l’empreinte de ton pied nu.
Et renaître enfin, sans peur
Te rejoindre le temps d’un soupir
N’être que le battement de ton coeur.
Puis, m’enfuir
Et poursuivre ma route…
Dans l’ombre des grands arbres
il serpente le sentier
le promeneur solitaire
Ce chemin de nulle part
On pense qu’il mène à rien
Mais qu’est ce qu’il mène à soi
Une aventure sa fête
D’un tel amour dedans
Pour se connaître un peu plus
Sa fleur de peau se vivre
Par tous ses bels de sens
Ce chemin est très beau et fait rêver…
Au bout du chemin
Chateau de conte de fée
Elle imagine……
De la geste Orlandique qui toujours sur les Pyrénées revendique
de se frayer un passage sans s’effrayer des basques des parages
de la lointaine origine gauloise qui traçait ses routes celtes
dans toutes les forêts largement défrichées en axes commerciaux
pour faire vivre les spécialités des uns et des autres
Caminem, Camminus, Cami
il y avait les chausses ou les cothurnes qui s’usaient
sur des ponts de bois, de vastes sentes en pentes
et des marécages épargnés par des chaussées levées
ainsi les vias à pied (Appia) ouvrir des boulevards
pour les chaussées romaines standardisées et bien maillées
Partir, s’évader, prendre le large
Le long des sentiers, au bord des ruisseaux
A chaque pas sentir monter la joie
Attentive, libre en communion étroite
Avec une nature toujours changeante
Faire le vide pour mieux s’imprégner
Découvrir chaque jour sur le chemin
Des tableaux toujours plus beaux
C’est le regard d’un écureuil,
Le chant particulier d’un oiseau,
Un rayon de soleil sur une branche,
Le spectacle incessant des nuages,
Une calligraphie sur le miroir d’un lac
Une colonne d’escargots sur une graminée
Une fleur qui vient de s’épanouir
Une grenouille verte sur la berge
Des tiges sur un fond de ciel bleu
Une libellule sur le muret
Les tons dégradés de gris sur la colline
La buse sur le pilier d’une clôture
Le héron cendré au sommet d’un arbre
Rien d’extraordinaire me direz-vous
Mais la liste serait si longue
Pour un temps d’extase si court
C’est à peine si l’esprit attentif
Retient les mots que ces instants font naître
Il est des moments de simple béatitude
Plus savoureux qu’aucun autre bonheur
Il suffit de suivre le chemin.